61 resultados para État de stress post-traumatique

em Université de Lausanne, Switzerland


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Objectifs Évaluer et comparer la présence de symptômes de stress post-traumatique, en fonction de la gravité de la prématurité, chez les mères et chez les pères de bébés nés prématurément. Méthode En fonction du score de risque périnatal (PERI) du bébé, les parents des prématurés (âge gestationnel moins de 34 semaines) ont été divisés en deux groupes : les parents de prématurés à faible risque (n = 16) et à haut risque (n = 26). Les symptômes d'intrusion et d'évitement, de l'état de stress post-traumatique, ont été évalués chez les parents à l'aide d'un questionnaire, l'Impact of Event Scale (IES). Leurs réponses ont été comparées à un groupe témoin de parents de nouveau-nés à terme (n = 24). Les différences entre les réponses des mères et des pères, ont été analysées. Résultats Les parents de bébés prématurés sont plus à risque que les parents de nouveau-nés à terme de présenter des symptômes de stress post-traumatique. Les mères en lien avec le fait même de la prématurité du bébé, les pères en lien avec la gravité de la prématurité. Les mères et les pères des prématurés des deux groupes (prématurés à faible risque, prématurés à haut risque) décrivent des symptômes d'intrusion, alors que les symptômes d'évitement sont décrits par toutes les mères, mais seulement par les pères de prématurés à haut risque périnatal. Conclusion La naissance prématurée est susceptible d'entraîner l'apparition de symptômes de stress post-traumatique chez les parents. Les mères et les pères réagissent différemment. Objectives Evaluation of the symptoms of parental post-traumatic stress disorder (PTSD), according to the severity of the prematurity, in mothers and fathers of premature babies. Materials and methods According to the Perinatal Risk Inventory (PERI), the parents of premature infants (gestational age less than 34 weeks) were divided into two groups, parents of a low-risk premature infants (n = 16) and of high-risk premature infants (n = 26). The symptoms of intrusion and avoidance, as a part of the post-traumatic stress disorder, were evaluated by an autoadministrated questionnaire, the Impact of Event Scale (IES). Their responses were compared with a control group of parents of full-term infants (n = 24). The differences in the answers of mothers and fathers were analysed. Results The occurrence of symptoms of post-traumatic stress disorder is increased in parents of preterm infants compared with the control group. Whereas mothers of premature infants are at risk of presenting symptoms of PTSD, linked to the prematurity, with fathers the infant perinatal risk factors play a greater role. The symptoms of intrusion are present in mothers and fathers of preterm infants of both groups. Mothers of both groups present avoidance symptoms, although only fathers of high-risk preterm infants present them. Conclusions Premature birth has an impact on both parents in terms of post-traumatic stress reactions. However, mothers and fathers react in different ways according to the severity of the prematurity.

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Après un ou plusieurs événements potentiellement traumatisants (EPT), tels qu'accidents, mort inattendue d'une personne aimée, chirurgie invasive, guerre, violences physiques et sexuelles par exemple, certaines personnes peuvent développer un état de stress posttraumatique (ESPT). Elles ont l'impression de revivre le traumatisme et présentent des comportements d'évitement, une hyperexcitation ainsi que des émotions négatives. L'ESPT est associé à une réduction de la qualité de vie des patients concernéset a un impact majeur sur leur fonctionnement. Son coût économique est également important. Sa prévalence varie en Europe de 0,6 à 6,7 %. En Suisse, elle est estimée à 0,7 % mais peut atteindre des niveaux beaucoup plus élevés selon les populations ; 13 % des hommes demandeurs d'asile déboutés souffrent d'ESPT par exemple. Des études suggèrent que des changements cérébraux d'hormones de stress peuvent contribuer à l'ESPT. Cette revue systématique cherche à déterminer si la prescription d'une médication active au niveau cérébral est susceptible de prévenir l'apparition d'un ESPT.

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Dans la thérapie de l'état de stress post-traumatique chronique (PTSD), l'Exposition Prolongée (PE) à des stimuli associes à une expérience d'origine traumatique est considérée comme une méthode de traitement de pointe. Notre étude de cas, basée sur l'utilisation du manuel de Foa et Rothbaum (1998), concerne Caroline, une patiente adulte victime d'abus sexuels dans l'enfance, traitée en 40 séances, sur une durée d'une année. En complément, nous avons la technique de l'«Analyse des Plans» de Caspar (1995, 2007) pour la formulation de cas individualisée et la planification du traitement, selon le concept de Caspar de la Relation Thérapeutique Orientée sur les Motifs (MOTR). Le traitement a été très efficace, comme l'attestent les mesures quantitatives standardisées, les changements dans les schémas de comportements, ainsi que son compte rendu subjectif. Une analyse du processus thérapeutique illustre l'importance d'une combinaison de procédures basées sur un manuel avec des formulations et interventions de cas individuels. Le cas est discute dans le contexte de l'amélioration du traitement cognitivo-comportemental du PTSD.

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Rapport de synthèse : Cette étude réalisée conjointement par les services de pédopsychiatrie et de néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse, s'inscrit dans un groupe de publications issues d'un projet portant sur les représentations parentales et le devenir de 1a prématurité, financée par le Fonds National de la Recherche Scientifique entre 1998 et 2002 (FNRS 32-49712.96), soutenue par la Fondation de la Psychiatrie pour la Petite Enfance. Elle à pour objectifs d'évaluer et de compazer la présence de symptômes de stress post-traumatique; en fonction de la gravité de la prématurité, chez les mères et chez les pères de bébés nés prématurément. Population et Méthode : en fonction du score de risque périnatal (PERI) du bébé, les parents des prématurés (âge gestationnel < 34 semaines) ont été divisés en deux groupes : les parents de prématurés à faible risque (n = 16) et à haut risque (n = 26). Les symptômes d'intrusion et d'évitement, de l'état de stress post-traumatique, ont été évalués chez les parents à l'aide d'un questionnaire rempli par les parents, l'Impact of Event Scale (IES). Leurs réponses ont été comparées à un groupe contrôle de parents de nouveau-nés à terme (n = 24). Les différences entre les réponses des mères et des pères, ont été analysées. Résultats : les parents de bébés prématurés sont plus à risque que les parents de nouveau-nés à terme, de présenter des symptômes de stress post-traumatique. Les mères en lien avec le fait même de la prématurité du bébé, les pères en lien avec la gravité de la prématurité. Les mèrés et les pères des prématurés des deux groupes (prématurés à faible risque, prématurés à haut risque) décrivent des symptômes d'intrusion, alors que les symptômes d'évitement sont décrits par toutes les mères, mais seulement par les pères de prématurés à haut risque périnatal. Le vécu particulier des parents, ainsi que les enjeux différents pour les mères et les pères lors d'une naissance prématurée, sont ainsi mis en évidence. La prise en compte de ces différences devrait influencer les interventions des pédopsychiatres et des équipes de néonatologie qui interviennent auprès des parents et guident la construction des liens avec le bébé né prématurément. Publiée par la revue «Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence », aux éditions Elsevier Masson sous le titre : « Etat de stress post-traumatique chez les mères et chez les pères d'enfants prématurés : similitudes et différences» ; numéró 57 (2009) 385-391.

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L'état de stress post-traumatique (ESPT) apparaît dans les mois qui suivent un ou plusieurs événements potentiellement traumatiques (EPT) (par exemple, guerre, violences, accidents, chirurgie invasive). Les symptômes comprennent des souvenirs intrusifs, des cauchemars, un évitement et des émotions négatives (par exemple, honte, culpabilité, perte d'espoir, sentiment d'étrangeté), ainsi qu'une hypervigilance. Sous-diagnostiqué et sous-traité, l'ESPT a un impact négatif sur la qualité de vie et le fonctionnement des patients. Sa prévalence en Suisse est de 0,7 % (plus élevée dans certaines populations, par exemple, 13 % chez les hommes requérants d'asile déboutés). L'approche psychothérapeutique est centrale dans la prise en charge, un traitement médicamenteux pouvant également être utile. Cette revue (systématique) cherche à actualiser les connaissances sur l'efficacité des psychothérapies pour le traitement de l'ESPT.

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(from the journal abstract) Objectives: The birth of a high risk infant--such as a very or extremely premature infant--can represent an important traumatic experience for parents. R. DeMier, M. Hynan et al's "Perinatal PTSD Questionnaire" aims at exploring, retrospectively, parent's posttraumatic stress reactions following the birth of a high risk infant. This paper describes the French validation of this questionnaire. Methods: Fifty-two families with a very or extremely premature infant and 25 families with a full term infant responded to the "Perinatal PTSD Questionnaire" and the "Impact of Event Scale" when children were 18 months old. Results: Parents of high risk infants can present posttraumatic stress reactions such as intrusion, avoidance or arousal symptoms. The French version of the "Perinatal PTSD Questionnaire" has satisfactory psychometric properties. Conclusions: As posttraumatic reactions are not directly related to objective descriptions of the stressful event, it may be essential to the liaison child psychiatrist to consider individual posttraumatic reactions in order to optimise preventive intervention with the parents. A questionnaire should not replace a clinical interview, however it may represent a useful screening tool. Also, this questionnaire should be useful for research purposes. (PsycINFO Database Record (c) 2005 APA, all rights reserved)

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Contexte: Impression clinique que l'Etat de Stress Post-traumatique (ESPT) est sous-diagnostiqué dans la prise en charge des patients qui sont évalués dans le cadre d'une urgence psychiatrique. Objectifs: (i) identifier la prévalence de l'ESPT dans une unité d'urgence psychiatrique au moyen d'un instrument diagnostic et la comparer avec le diagnostic clinique retenu dans un échantillon historique (ii) évaluer la perception des cliniciens quant à l'utilisation systématique d'un instrument diagnostic Méthodes: la prévalence de l'ESPT a été évaluée chez des patients consécutifs (N = 403) qui ont bénéficié d'une consultation par des psychiatres de l'Unité urgence-crise du Service de Psychiatrie de Liaison (PLI) du CHUV, en utilisant le module J du Mini Mental Neuropsychologic Interview (MINI 5.0.0, version CIM-10). Ce résultat a été comparé avec la prévalence de l'ESPT mentionné comme diagnostic dans les dossiers (N = 350) d'un échantillon historique. La perception des médecins-assistants de psychiatrie quant au dépistage systématique de l'ESPT avec un instrument a été étudiée en se basant sur la conduite d'un focus group d'assistants travaillant dans l'Unité urgence-crise du PLI. Résultats: Parmi les patients (N = 316) évalués à l'aide de l'instrument diagnostic, 20,3% (n = 64) réunissaient les critères de l'ESPT. Cela constitue un taux de prévalence significativement plus élevé que la prévalence d'ESPT documentée dans les dossiers de l'échantillon historique (0,57%). Par ailleurs, la prévalence de l'ESPT est significativement plus élevée parmi les groupes socio- économiques précarisés, tels que réfugiés et sans papiers (50%), patients venant d'un pays à histoire de guerre récente (47,1%), patients avec quatre (44,4%) ou trois comorbidités psychiatriques (35,3%), migrants (29,8%) et patients sans revenus professionnels (25%). Le focus groupe composé de 8 médecins-assistants a révélé que l'utilisation systématique d'un outil- diagnostic ne convenait pas dans le setting d'urgence psychiatrique, notamment parce que l'instrument a été considéré comme non adapté à une première consultation ou jugé avoir un impact négatif sur l'entretien clinique. Toutefois, après la fin de l'étude, les médecins-assistants estimaient qu'il était important de rechercher activement l'ESPT et continuaient à intégrer les éléments principaux du questionnaire dans leur travail clinique. Conclusion et perspectives: cette étude confirme que l'ESPT est largement sous-diagnostiqué dans le contexte des urgences psychiatriques, mais que l'usage systématique d'un outil diagnostic dans ce cadre ne satisfait pas les praticiens concernés. Pour améliorer la situation et au vu du fait qu'un instrument diagnostic est considéré comme non-adapté dans ce setting, il serait peut-être bénéfique d'envisager un dépistage ciblé et/ou de mettre en place une stratégie de formation institutionnelle.

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Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel (Z73.0 selon le CIM-10) a été décrit la première fois en 1980 par le psychanalyste Freudenberger puis repris par Maslach et Jackson en 1986. [Auteure]

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But. - Investiguer l'influence d'une hospitalisation prénatale précédant une naissance préma¬turée sur les facteurs de stress parentaux et la relation parent-enfant lors de l'hospitalisation en néonatologie ainsi que sur les symptômes de stress post-traumatique parentaux. Population et méthodes. - Population : 51 enfants prématurés et 25 enfants nés à terme (groupe témoin). Quatre groupes : groupe témoin, prématurés sans hospitalisation prénatale, prématu¬rés avec hospitalisation courte (< 8 jours) et prématurés avec hospitalisation longue (> 8 jours). Instruments: le Parental Stressor Scale: Neonatal Intensive Care Unit (PSS: NICU, Miles et al., 1993 [14]) et le Perinatal PTSD Questionnaire (PPQ, Quinnell et Hynan, 1999 [16]). Résultats. -En cas d'hospitalisation prénatale, les parents se disent plus stressés par l'environnement du bébé en néonatologie. Les mères avec une hospitalisation prénatale courte (< 8 jours) se différencient significativement du groupe témoin par plus de symptômes de stress post-traumatique. Les parents présentant plus de symptômes post-traumatiques décrivent la relation avec leur bébé en néonatologie comme significativement plus difficile. Conclusion. - Cette étude indique l'attention à apporter aux patientes hospitalisées brièvement en prénatal (< 8 jours). Il s'agit d'un groupe plus à risque de présenter des symptômes de stress post-traumatique qui peuvent engendrer des troubles dans la relation à l'enfant.

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