171 resultados para [JEL:I2] Santé, éducation et bien-être - Éducation

em Université de Lausanne, Switzerland


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RÉSUMÉ En combinant la perspective du parcours de vie à la théorie du stress et selon une approche psychosociale, cette thèse montre comment les expériences individuelles et collectives de victimisation ont marqué les parcours de vie, les croyances et le bien-être d'une cohorte de jeunes adultes ayant traversé les guerres en ex-Yougoslavie. Le premier article applique des analyses de courbes de croissance à classes latentes et dégage différentes trajectoires d'exclusion entre 1990 et 2006. L'analyse de ces trajectoires met en évidence les intersections entre vies individuelles, contexte et temps socio-historique et démontre que les expériences de guerre et les périodes d'exclusion socio-économique laissent des traces sur le bien-être à long terme. Les deuxième et troisième articles montrent que la croyance en un monde juste est ébranlée suite à des expériences de précarité socio-économique et de victimisation dues à la guerre au niveau individuel et contextuel. Un effet curvilinéaire et des interactions entre les niveaux indiquent que ces relations varient en fonction de l'intensité de la victimisation au niveau contextuel. Des effets de récence sont aussi relevés. Le quatrième article démontre que l'impact négatif de la victimisation sur le bien-être est en partie expliqué par un effritement de la croyance en un monde juste. De plus, si les individus qui croient davantage en un monde juste sont plus satisfaits de leur vie, la force de ce lien varie en fonction du niveau de victimisation dans certains contextes. Cette thèse présente un modèle multiniveaux dynamique dans lequel la croyance en un monde juste n'exerce plus lele de ressource personnelle stable mais s'érode face à la victimisation, entraînant ainsi un bien-être moindre. Ce travail souligne l'importance d'articuler les niveaux individuels et contextuels et de considérer la dimension temporelle pour expliquer les liens entre victimisation, croyance en un monde juste et bien-être. ABSTRACT By combining a life course perspective to stress theory and according to a psychosocial approach, this thesis shows how individual and collective victimisation experiences marked the life course, beliefs and well-being of a cohort of young adults who lived through the wars in former Yugoslavia. In the first article, latent class growth analyses were applied to identify different exclusion trajectories between 1990 and 2006. The analysis of these trajectories highlighted the intersections between individual lives, socio-historical context and time and demonstrated that experiences of war and socio-economic exclusion leave traces on well-being in the long term. The second and third articles showed that the belief in a just world was shattered due to socio-economic precariousness and war victimisation at individual and contextual levels. A curvilinear effect and cross-level interactions indicated that these relations varied according to the intensity of victimisation at the contextual level. Time effects were also noted. The fourth article showed that the negative impact of victimisation on well-being was partly explained by an erosion of the belief in a just world. Furthermore, if high believers were more satisfied with their lives, the strength of this relation varied depending on the level of victimisation in particular contexts. This thesis presents a multilevel dynamic model in which the belief in a just world no longer exercises the role of a stable personal resource but erodes in the face of victimisation, leading to a lower well-being. This work stresses the importance of articulating individual and contextual levels as well as considering the temporal dimension to explain the links between victimisation, belief in a just world and well-being.

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Après 80 ans, les événements qui jalonnent la vie signifient la plupart du temps des pertes de quelque chose ou de quelqu'un. Sur la base de certains résultats obtenus dans le cadre de la recherche SWILSO-0, les auteurs nt quelques résultats concernant les effets à court et à moyen terme des événements sur le bien-être des aînés. Ils mettent l'accent sur les conséquences des événements sur le bien-être et l'identité psychosociale, ainsi que les processus qui permettent le cas échéant de réguler ces conséquences.

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RESUME« L'insertion sociale plurielle des femmes cadres supérieurs en Suisse. Contribution à l'étude du bien-être subjectif au quotidien. Approche intégrative qualitative. »Depuis une quarantaine d'années, nombreux sont les travaux qui étudient les relations entre les différents milieux de vie au quotidien et, plus particulièrement, l'impact de leurs articulations singulières sur la santé. Nous y identifions deux axes principaux : l'un aborde ce phénomène selon une perspective de « conflit travail-famille » en termes de « stress », l'autre se focalise davantage sur la promotion du « bien-être » au travers d'une approche d'« équilibre travail-vie ». Or, l'ensemble de ces recherches considère comme «pathogèneles désajustements, les contradictions et les tensions vécus au quotidien. Selon cette tendance, le « bien-être » apparaît comme un état d'équilibre ultime indépendant du contexte de vie du sujet. Toutefois, peu de recherches portent sur la dimension située du bien-être dans son rapport à l'activité concrète au sein des milieux deNotre étude s'intéresse à cette question auprès des femmes cadres supérieurs, selon une perspective critique et développementale en psychologie de la santé (Lyons & Chamberlain, 2006 ; Santiago-Delefosse, 2002,2011 ; Malrieu, 1989 ; Vygotski, 1985). En effet, cette population constitue un terrain privilégié pour comprendre le sens donné à l'activité à partir des contraintes, responsabilités et demandes perçues dans des contextes parfois contradictoires, et pour analyser lele de ces derniers dans un bien-être subjectif.En cohérence avec notre positionnement théorique, nous avons mené des entretiens qualitatifs focalisés sur l'activité quotidienne auprès de 20 femmes, et ceci en deux temps (T1-T2) (40 entretiens). Les résultats issus des analyses du contenu des discours permettent de définir le vécu de l'articulation des milieux de vie chez nos participantes, selon trois axes à la fois interdépendants et autonomes. Chaque axe se définit par une série de supports spécifiques jouant un rôle structurant dans leur bien-être subjectif. Ainsi, le premier axe se caractérise par des supports de maîtrise subjective, ainsi que par l'appropriation de contraintes sociales et corporelles, selon un rythme de l'activité soutenu. Le deuxième s'accompagne de supports qui favorisent la prise de distance au travers du relâchement du rythme et du lâcher prise de la maîtrise, par la création d'espaces personnels et sociaux « pour soi ». Enfin, le troisième porte sur le positionnement de soi par rapport à autrui en termes de « personnalisation ».Construits en rapport à la corporéiet à autrui au sein de contextes spécifiques, ces différents supports prennent leur sens au sein d'un système de pratiques global, unique pour chaque femme. Selon cette conception critique, le bien-être subjectif chez les femmes cadres se définit comme le fruit d'un processus mouvant issu des tensions vécues entre les trois axes de l'articulation des milieux de vie. Il est par conséquent social, corporel et psychologique.Nos résultats ouvrent des perspectives de recherche et d'intervention, notamment en santé et travail. Ces ouvertures sont orientées vers une approche intégrative en psychologie de la santé, c'est-à-dire, de la prise en compte dans des questions de santé et de bien-être du processus de construction du sujet en relation à son insertion sociale plurielle.ABSTRACT« Plural social participation among women senior managers in Switzerland. Contribution to the study of subjective well-being in everyday life. An integrative and qualitativeapproach.»For the last forty years, a large body of literature has studied the relationships between different social realms in everyday life and, more particularly, the impact of their singular intertwinements with health. We identify two main trends : The first one focuses on this phenomenon through the « work-family conflict » perspective in terms of « stress » whilst the second one is more concerned by the promotion of « well-being » through a « work-life balance » approach. However, both of these trends consider disadjustments, contradictions and tensions in everyday life as « pathogenic ». According to this conception, « well- being » appears as an ultimate state of balance which is indépendant from the subject's life context. Nevertheless, few studies have examined the situated dimension of well-being in its link to concrete activity in social realms.Our research is concerned with this issue among women senior managers from a critical and developmental perspective in Health Psychology (Lyons & Chamberlain, 2006 ; Santiago-Delefosse, 2002, 2011 ; Malrieu, 1989 ; Vygotski, 1985). In fact, this population represents a favourable field so as to study : how the meaning of daily activity is constructed accross different and often conflictive social realms ; to understand the many ways in which this population deals with perceived constraints, responsibilities and requests, and to analyse the role of situated plural activity in subjective well-being.Consitent with our theoretical framework, we have designed a qualitative method. We have conducted two-time (T1-T2) interviews with 20 women by focusing on their daily activity (40 interviews). The Thematic Content Analysis reveals that four different social realms are articulated among our participants through three main axes, which are at the same time interdependent and autonomous. Each one of these axis is defined by a certain number of specific supports that play an important role in these women's subjective well- being. The first axis is concerned by several supports that signify a « feeling of control » along with the appropriation of social and body constraints by means of a rapid pace of activity. The second one regards the use of supports that contribute to « put things into perspective » by means of the slowing down of the pace of activity and through letting go of the feeling of control. This mechanism includes the creation of personal and social spaces of « one's own ». The third axis is defined by the positioning of the self in regard to others through a process of « personnalization ».Developed in specific contexts through the intertwinnements between the body and social others, supports belonging to these axes acquire significance and meaning on the basis of their relationship to a global system of activities of which they are part. However, this articulation is uniquely defined for each participant. According to this critical approach, subjective well-being among women senior managers emerges as a meaningful and changing process, situated in a plural social context. This is, it appears as the result of conflictual interactions defining the three different axis that we have identified. Subjective well-being is hence a social, embodied and psychological phenomena that is closely linked to the articulation of different social realms. Our findings open new research and practice perspectives, especially concerning health and work issues. These perspectives convey an integrative approach in Health Psychology by considering health and well-being by taking into account the process of construction of the subject in regard to his or her plural social participation.

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Depuis une cinquantaine d'années, nombreuses sont les études qui s'intéressent aux interactions entre les milieux de vie et leur impact sur la santé. Deux axes principaux se dégagent : l'un focalisé sur le conflit travail-famille en termes de notions liées au stress, et l'autre faisant la promotion du bien-être via l'équilibre travail-vie prie. Cependant, peu de travaux portent sur la dimension contextualie de ce phénomène, dans son rapport à l'activité quotidienne concrète. Cette étude est consacrée à l'articulation travail - vie prie et son influence sur le bien-être subjectif (corporo-socio-psychologique) chez des femmes cadres en Suisse romande. Cette population est un terrain privilégié pour comprendre le sens donné à l'activité à partir des contraintes, responsabilités, et sollicitations perçues dans des contextes différents. Abordée selon une perspective qualitative en psychologie de la santé, notre approche permet de définir l'expérience plurielle de ces femmes par rapport aux divers groupes d'appartenance et par rapport à leur propre corporéité. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives de recherche et d'intervention, notamment dans le domaine de la santé au travail.