316 resultados para prescription misuse
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BACKGROUND: In Switzerland, nurses are allowed to prescribe and administer morphine in emergency situations without a doctor. Still, nurses and other health professionals are often reluctant to prescribe and administer morphine for pain management in patients. No valid French-speaking instrument is available in Switzerland to assess the attitudes of nurses and other health professionals towards the prescription and administration of morphine. In this study, we evaluated the psychometric properties of the French version of the questionnaire "Attitudes towards morphine use". METHODS: The instrument was derived from an Italian version. Forward and back translations of the questionnaire were performed. Item analysis and construct validity were assessed between April and December 2010 in a cross sectional study including five Swiss hospitals in a sample of 588 health professionals (533 nurses, mean age 38.3 ± 10.2 years). Thirty subjects participated in test-retest reliability. RESULTS: The time to complete the instrument ranged between 12 and 15 minutes and neither floor nor ceiling effect were found. The initial 24-item instrument showed an intraclass correlation (ICC) of 0.69 (95% CI: 0.64 to 0.73, P < 0.001), and a Cronbach's α of 0.700. Factor analysis led to a six-component solution explaining 52.4% of the total variance. After excluding five items, the shortened version showed an ICC of 0.74 (95% CI, 0.70 to 0.77, P < 0.001) and a Cronbach's α of 0.741. Factor analysis led to a five-component solution explaining 54.3% of the total variance. The five components were named "risk of addiction/dependence"; "operational reasons for not using morphine"; "risk of escalation"; "other (non-dependence) risks" and "external (non-operational) reasons". In test-retest, the shortened instrument showed an ICC of 0.797 (95% CI, 0.630 to 0.911, P < 0.001) and a Cronbach's α of 0.797. CONCLUSIONS: The 19-item shortened instrument assessing attitudes towards the prescription and administration of morphine showed adequate content and construct validity.
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There is ongoing controversy regarding the cardiovascular safety of coxibes. Inhibition of COX-2 may have a pro-coagulant effect though available data does not support a class effect in human use. In clinical practice, prudence with its prescription is recommended. In cases which require treatment beyond one week, the individual cardiovascular and gastrointestinal risks need to be assessed. If the risk is predominantly gastrointestinal, a COXIB is indicated. If the cardiovascular risk is major, then a classical NSAID with gastric protection may be more appropriate.
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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
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Codeine is commonly used in North America in the postpartum period for pain associated with episotomyand caesarean section. Analgesic properties of codeine are mainly due to its metabolisation intomorphine (5-10%) via CYP2D6. This enzyme is subject to genetic variability, which can alter theamount of active narcotic excreted into breastmilk. A recent case report highlighted this issue, reportingfatal consequences in a newborn whose mother was taking codeine for episiotomy-related pain (1-2). New-born's blood (post-mortem) and mother's milk showed high morphine concentrations. Genotypeanalysis classified the mother as a CYP2D6 ultrarapid metabolizer, a genotype associated withenhanced formation of morphine from codeine. The authors concluded "clinical and laboratory picturewas consistent with opioid toxicity leading to neonatal death". Subsequent comments expressed reasonnabledoubts on this conclusion, though (3-4). Since, anxiety increased about the safety of codeineduring breastfeeding and genetic screening was proposed as a prevention strategy.STIS position:? Codeine with paracetamol is not a usual pain prescription in the postpartum period in Switzerland.This markedly reduces codeine use during lactation in our country, and may partly explain why webarely collected 3 codeine exposures through breastmilk in 15 years at the STIS (all reported afterabove case's publication and without side effects).? Other centrally acting analgesics are not considered safer (5) than codeine during lactation andrequire close observation for somnolence in both the mother and the infant in case of repeated maternaldosage. A lack of monitoring was salient in the case reported above (1).? If the incidence of CYP2D6 polymorphism (1-10% of individuals in Western Europe) (6) can beconsidered of clinical significance, it is not the exclusive predisposing factor to toxic effects. Healthynewborns can be particularly sensitive to even usual doses of narcotic analgesics because of immaturedrug disposition (7). Conditions leading to impaired clearance or increased susceptibility inthe infant (e.g. preterm birth, metabolic diseases) represent further risk factors for opioid toxicity,regardless of the molecule.In conclusion, when prescribed on a large scale, codein can be rarely associated with adverse drugreactions in breastfed infants (8-9). However, other central acting analgesics cannot be considered asinvariably safer. Therefore, paracetamol and well documented NSAID should be used in 1st choiceduring lactation. In case of severe pain, codeine (with paracetamol) remains an acceptable choice butrequires close monitoring, and breastfeeding mothers should be educated regarding risks related toaccumulation in the newborn. Finally, it is doubtful whether CYP2D6 genetic screening would preventall toxic effects, as other risk factors exist for opioids toxicity
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The importance of direct and indirect alcohol markers to evaluate alcohol consumption in clinical and forensic settings is increasingly recognized. While some markers are used to prove abstinence from ethanol, other markers are suitable for detection of alcohol misuse. Phosphatidyl ethanol (PEth) is ranked among the latter. There is only little information about the correlation between PEth and other currently used markers (ethyl glucuronide, ethyl sulfate, carbohydrate deficient transferrin, gamma-glutamyl transpeptidase, and methanol) and about their decline during detoxification. To get more information, 18 alcohol-dependent patients in withdrawal therapy were monitored for these parameters in blood and urine for up to 19 days. There was no correlation between the different markers. PEth showed a rapid decrease at the beginning of the intervention, a slow decline after the first few days, and could still be detected after 19 days of abstinence from ethanol.
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Les nouveautés en médecine 2012 pour les dépendances sont présentées sur trois axes d'actualité : tout d'abord dans le champ des neurosciences avec les travaux sur les processus d'extinction de la mémoire addictive. Puis dans le champ clinique avec une réflexion sur le traitement des addictions à l'hôpital psychiatrique. Enfin, dans le domaine de l'enseignement, un développement d'e-learning avec un patient virtuel présente un grand intérêt en psychiatrie de l'addiction. This year, the actuality about addiction is on psychopharmacology, in the controversy about the prescription of baclofene to reduce the craving for alcohol. More results from controlled studies are expected. The development of smartphones to access toe-Health skills is questionable, especially in matterofevaluation of these programs. Despite of encouraging results, open questions are remaining for clinicians, to be compared with clinical practice. Finally, it is necessary to keep in touch with translational neurosciences; in fact, research is showing that populations of addicts present a deficit in matter of empathy. This is the cause of a handicap in the social relationships. At a lower level, a difficulty to take the other's place could be the cause of this deficit at a higher level. Rehabilitation perspectives could come out of this discovery.
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Abstract Few studies have attempted to investigate the nature of adolescents' and adults' conceptions and perceptions of cannabis use. Our objectives were to explore adolescent and adult perception of use and misuse of cannabis, and their opinions and beliefs about the current legal context and preventive strategies. We used focus group dis¬cussions with four categories of stakeholders: younger (12-15 year old) adolescents, older (16-19 year old) adolescents, parents of teen¬agers and professionals working with young people. In some areas (legal framework, role of the media, importance of early preventive inter¬ventions), we found consensual attitudes and beliefs across the four groups of participants. In all four groups, participants did not have any consensual vision of the risks of cannabis use or the definition of misuse. In the area of the prevention of cannabis use/misuse, while parents focused on the potential role of professionals and the media, thus minimizing their own educa¬tional and preventive role, professionals stressed the importance of parental control and educa¬tion. Within the Swiss context, we conclude there exists an urgent need for information and clari¬fication of the issues linked with cannabis use and misuse directed at parents and professionals.
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The treatment of essential hypertension is based essentially on the prescription of four major classes of antihypertensive drugs, i.e. blockers of the renin-angiotensin system, calcium channel blockers, diuretics and beta-blockers. In recent years, very few new drug therapies of hypertension have become available. Therefore, it is crucial for physicians to optimize their antihypertensive therapies with the drugs available on the market. In each of the classes of antihypertensive drugs, questions have recently been raised: are angiotensin-converting enzyme (ACE) inhibitors superior to angiotensin II receptor blockers (ARB)? Is it possible to reduce the incidence of peripheral oedema with calcium antagonists? Is hydrochlorothiazide really the good diuretic to use in combination therapies? The purpose of this review is to discuss these various questions in the light of the most recent clinical studies and meta-analyses. These latter suggest that ACE inhibitors and ARB are equivalent except for a better tolerability profile of ARB. Third generation calcium channel blockers enable to reduce the incidence of peripheral oedema and chlorthalidone is certainly more effective than hydrochlorothiazide in preventing cardiovascular events in hypertension. At last, studies suggest that drug adherence and long-term persistence under therapy is one of the major issues in the actual management of essential hypertension.
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The treatment of reflux disease did not change in the review period. PPI therapy remains the first line treatment and surgery the second line approach. Endoscopic anti-reflux procedures should be only performed in controlled studies. Beside the classic triple therapy, sequential treatment of Helicobacter pylori infection can today be considered as a first line therapy. PPI are effective in the prevention of gastroduodenal lesions and in the treatment of dyspeptic symptoms induced by NSAIDs treatment. Only patients younger then 65 years and without any risk factors do not need a preventive PPI prescription during classic NSAIDS treatment.
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Due to their performance enhancing properties, use of anabolic steroids (e.g. testosterone, nandrolone, etc.) is banned in elite sports. Therefore, doping control laboratories accredited by the World Anti-Doping Agency (WADA) screen among others for these prohibited substances in urine. It is particularly challenging to detect misuse with naturally occurring anabolic steroids such as testosterone (T), which is a popular ergogenic agent in sports and society. To screen for misuse with these compounds, drug testing laboratories monitor the urinary concentrations of endogenous steroid metabolites and their ratios, which constitute the steroid profile and compare them with reference ranges to detect unnaturally high values. However, the interpretation of the steroid profile is difficult due to large inter-individual variances, various confounding factors and different endogenous steroids marketed that influence the steroid profile in various ways. A support vector machine (SVM) algorithm was developed to statistically evaluate urinary steroid profiles composed of an extended range of steroid profile metabolites. This model makes the interpretation of the analytical data in the quest for deviating steroid profiles feasible and shows its versatility towards different kinds of misused endogenous steroids. The SVM model outperforms the current biomarkers with respect to detection sensitivity and accuracy, particularly when it is coupled to individual data as stored in the Athlete Biological Passport.
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OBJECTIVES: Alcohol use is associated with self-reported health status. However, little is known about the concurrent association between alcohol screening scores and patient perception of health. We evaluated this association in a sample of primarily older male veterans.METHODS: This secondary, cross-sectional analysis included male general medicine outpatients from 7 VA medical centers who returned mailed questionnaires. Screening scores from the Alcohol Use Disorders Identification Test Consumption (AUDIT-C) questionnaire were divided into 6 categories (0, 13, 45, 67, 89, and 1012). Outcomes included scores on the 8 subscales and 2 component scores of the 36-item Short Form Health Survey (SF-36). Unadjusted and adjusted linear regression models were fit to characterize the association between AUDIT-C categories and SF-36 scores. Models were adjusted for demographic characteristics, smoking, and site?both alone and in combination with 14 self-reported comorbid conditions.RESULTS: Male respondents (n = 24,531; mean age = 63.6 years) represented 69% of those surveyed with the SF-36. After adjustment, a quadratic (inverted U-shaped) relationship was demonstrated between AUDIT-C categories and all SF-36 scores such that patients with AUDIT-C scores 45 or 67 reported the highest health status, and patients with AUDIT-C scores 0, 89, and =10 reported the lowest health status.CONCLUSIONS: Across all measures of health status, patients with the most severe alcohol misuse had significantly poorer health status than those who screened positive for alcohol misuse at mild or moderate levels of severity. The relatively good health status reported by patients with mild-moderate alcohol misuse might interfere with clinicians' acceptance and adoption of guidelines recommending that they counsel these patients about their drinking.
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PURPOSE: Early assessment of radiotherapy (RT) quality in the ongoing EORTC trial comparing primary temozolomide versus RT in low-grade gliomas. MATERIALS AND METHODS: RT plans provided for dummy cases were evaluated and compared against expert plans. We analysed: (1) tumour and organs-at-risk delineation, (2) geometric and dosimetric characteristics, (3) planning parameters, compliance with dose prescription and Dmax for OAR (4) indices: RTOG conformity index (CI), coverage factor (CF), tissue protection factor (PF); conformity number (CN = PF x CF); dose homogeneity in PTV (U). RESULTS: Forty-one RT plans were evaluated. Only two (5%) centres were requested to repeat CTV-PTV delineations. Three (7%) plans had a significant under-dosage and dose homogeneity in one deviated > 10%. Dose distribution was good with mean values of 1.5, 1, 0.68, and 0.68 (ideal values = 1) for CI, CF, PF, and CN, respectively. CI and CN strongly correlated with PF and they correlated with PTV. Planning with more beams seems to increase PTV(Dmin), improving CF. U correlated with PTV(Dmax). CONCLUSION: Preliminary results of the dummy run procedure indicate that most centres conformed to protocol requirements. To quantify plan quality we recommend systematic calculation of U and either CI or CN, both of which measure the amount of irradiated normal brain tissue.
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BACKGROUND: The prescription of recommended medical therapies is a key factor to improve prognosis after acute coronary syndromes (ACS). However, reasons for cardiovascular therapies discontinuation after hospital discharge are poorly reported in previous studies. METHODS: We enrolled 3055 consecutive patients hospitalized with a main diagnosis of ACS in four Swiss university hospitals with a prospective one-year follow-up. We assessed the self-reported use of recommended therapies and the reasons for medication discontinuation according to the patient interview performed at one-year follow-up. RESULTS: 3014 (99.3%) patients were discharged with aspirin, 2983 (98.4%) with statin, 2464 (81.2%) with beta-blocker, 2738 (90.3%) with ACE inhibitors/ARB and 2597 (100%) with P2Y12 inhibitors if treated with coronary stent. At the one-year follow-up, the discontinuation percentages were 2.9% for aspirin, 6.6% for statin, 11.6% for beta-blocker, 15.1% for ACE inhibitor/ARB and 17.8% for P2Y12 inhibitors. Most patients reported having discontinued their medication based on their physicians' decision: 64 (2.1%) for aspirin, 82 (2.7%) for statin, 212 (8.6%) for beta-blocker, 251 (9.1% for ACE inhibitor/ARB) and 293 (11.4%) for P2Y12 inhibitors, while side effect, perception that medication was unnecessary and medication costs were uncommon reported reasons (<2%) according to the patients. CONCLUSIONS: Discontinuation of recommended therapies after ACS differs according the class of medication with the lowest percentages for aspirin. According to patients, most stopped their cardiovascular medication based on their physician's decision, while spontaneous discontinuation was infrequent.
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Purpose: To analyse prospectively the long-term results of Gamma Knife surgery (GKS) in patients with trigeminal neuralgia secondary to megadolichobasilar artery (MBA). Methods: Between December 1992 and November 2010, 33 consecutive patients presenting with ITN secondary to MBA were operated by GKS and followed prospectively in Timone University Hospital. The follow up is at least of 1 year in 29 patients. The median age was 74.90 years (range 51 to 90). The GKS typically was performed using MR and CT imaging guidance and a single 4 mm isocenter. The median of the prescription dose (at the 100%) was 90 Gy (range 80 to 90). The target was placed on the cisternal portion of the Vth nerve. Clinical and dosimetric parameters were analyzed. GKS was the first surgical procedure in 23 patients (79.31%). Results: The median follow- up period was 46.12 months (range 12.95 to 157.93). All the 29 patients (100%) were initially pain free in a median time of 13.5 days (range 0 to 240). The probability of remaining pain free at 0.5, 1, 2 years was 93.1%, 79.3% and 75.7% respectively, reaching at this time the flat part of the curve. Seven patients (24.13%) experienced a recurrence with a median delay of 10.75 months (range 3.77 to 12.62). The actuarial rate of recurrence was not higher than in our population with essential TN although atypical pain was associated with a much higher risk of recurrence (HR= 6.92, p= 0.0117). The hypoesthesia actuarial rates at 0.5 years was 4.3% and at 1 year reach 13% and remains stable till 12 years with a median delay of onset of 7 (5, 12) months. Female patients had a statistically much lower probability of developing a facial numbness (p of 0.03). No patient reported a bothersome hypoesthesia. Conclusion: Retrogaserian, high dose GKS, turned out to be very safe with only 13.04% hypoesthesia, which was never disabling (0%), while achieving high quality pain control. The majority of the patients demonstrated a prolonged effect of radiosurgery in absence of any trigeminal nerve disturbance.
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STUDY OBJECTIVE: Frequent users of emergency departments (EDs) are a relatively small group of vulnerable patients accounting for a disproportionally high number of ED visits. Our objective is to perform a systematic review of the type and effectiveness of interventions to reduce the number of ED visits by frequent users. METHODS: We searched MEDLINE, EMBASE, CINAHL, PsychINFO, the Cochrane Library, and ISI Web of Science for randomized controlled trials, nonrandomized controlled trials, interrupted time series, and controlled and noncontrolled before-and-after studies describing interventions targeting adult frequent users of EDs. Primary outcome of interest was the reduction in ED use. We also explored costs analyses and various clinical (alcohol and drug use, psychiatric symptoms, mortality) and social (homelessness, insurance status, social security support) outcomes. RESULTS: We included 11 studies (3 randomized controlled trials, 2 controlled and 6 noncontrolled before-and-after studies). Heterogeneity in both study designs and definitions of frequent users precluded meta-analyses of the results. The most studied intervention was case management (n=7). Only 1 of 3 randomized controlled trials showed a significant reduction in ED use compared with usual care. Six of the 8 before-and-after studies reported a significant reduction in ED use, and 1 study showed a significant increase. ED cost reductions were demonstrated in 3 studies. Social outcomes such as reduction of homelessness were favorable in 3 of 3 studies, and clinical outcomes trended toward positive results in 2 of 3 studies. CONCLUSION: Interventions targeting frequent users may reduce ED use. Case management, the most frequently described intervention, reduced ED costs and seemed to improve social and clinical outcomes. It appears to be beneficial to patients and justifiable for hospitals to implement case management for frequent users in the framework of a clear and consensual definition of frequent users and standardized outcome measures.