303 resultados para Ventilation liquidienne totale
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Introduction : L'ostéoporose et/ou les fractures liées à la grossesse sont souvent sous-diagnostiquées. Nous rapportons 2 cas de fractures diagnostiquées peu après l'accouchement de 2èmes grossesses. Patientes. Cas 1. Patiente de 30 ans présentant des dorso-lombalgies à la fin de sa 2ème grossesse. Une IRM après l'accouchement montre 2 fractures vertébrales (L1 et L2). Densité minérale osseuse (DMO): T-score colonne: -3.9 DS, col fémoral -1.7 DS et hanche totale -0.6 DS. Cas 2. Patiente de 32 ans, présentant des douleurs fessières à la fin de sa 2ème grossesse. L'IRM pelvienne après l'accouchement montre une fracture de l'aile sacrée droite S1-S3 et de l'aile sacrée gauche S1.DMO: T-score colonne -1.4 DS, col fémoral 0.2 DS et hanche totale 0.0 DS. La microarchitecture est normale (TBS 1.429). Nous retenons dans le 1er cas le diagnostic d'une ostéoporose fracturaire liée à la grossesse. De l'ibandronate trimestriel iv est prescrit. Dans le 2ème cas, au vu de la DMO quasi normale, de la trabéculométrie normale et du site atypique de la fracture, nous concluons à une fracture non ostéoporotique sur augmentation du stress mécanique lié à la grossesse. Aucun traitement à visée osseuse n'est prescrit. Discussion : " L'ostéoporose " liée à la grossesse et à l'allaitement se manifeste le plus souvent par des fractures vertébrales non traumatiques pendant le 3ème trimestre de la 1ère grossesse ou durant le post-partum. Une DMO et un bilan à la recherche d'une cause secondaire sont indispensables. Cette pathologie est sous-diagnostiquée, car les douleurs dorsolombaires sont souvent mises sur le compte d'une hyperlaxité ligamentaire physiologique liée aux hormones. Les facteurs de risque sont les mêmes que pour une ostéoporose post-ménopausique. Les apports bas en calcium et en vitamine D3 ainsi qu'un capital osseux moindre à la fin de l'adolescence seraient des facteurs prédisposants. La DMO lombaire diminue de 7.6 +/-0.1%, celle du corps entier de 3.9 +/-0.1% pendant la grossesse et l'allaitement. Habituellement on assiste à une récupération de la DMO dans les mois qui suivent la fin de l'allaitement. Conclusion : Devant des douleurs rachidiennes en fin de grossesse il faut évoquer une fracture ostéoporotique liée à la grossesse. La densitométrie osseuse peut aider au diagnostic même s'il faut l'interpréter prudemment dans les mois qui suivent l'accouchement. Il n'y a pas de consensus concernant le traitement spécifique.
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The purpose of this review was to provide a synopsis of the literature concerning the physiological differences between cycling and running. By comparing physiological variables such as maximal oxygen consumption (V O(2max)), anaerobic threshold (AT), heart rate, economy or delta efficiency measured in cycling and running in triathletes, runners or cyclists, this review aims to identify the effects of exercise modality on the underlying mechanisms (ventilatory responses, blood flow, muscle oxidative capacity, peripheral innervation and neuromuscular fatigue) of adaptation. The majority of studies indicate that runners achieve a higher V O(2max) on treadmill whereas cyclists can achieve a V O(2max) value in cycle ergometry similar to that in treadmill running. Hence, V O(2max) is specific to the exercise modality. In addition, the muscles adapt specifically to a given exercise task over a period of time, resulting in an improvement in submaximal physiological variables such as the ventilatory threshold, in some cases without a change in V O(2max). However, this effect is probably larger in cycling than in running. At the same time, skill influencing motor unit recruitment patterns is an important influence on the anaerobic threshold in cycling. Furthermore, it is likely that there is more physiological training transfer from running to cycling than vice versa. In triathletes, there is generally no difference in V O(2max) measured in cycle ergometry and treadmill running. The data concerning the anaerobic threshold in cycling and running in triathletes are conflicting. This is likely to be due to a combination of actual training load and prior training history in each discipline. The mechanisms surrounding the differences in the AT together with V O(2max) in cycling and running are not largely understood but are probably due to the relative adaptation of cardiac output influencing V O(2max) and also the recruitment of muscle mass in combination with the oxidative capacity of this mass influencing the AT. Several other physiological differences between cycling and running are addressed: heart rate is different between the two activities both for maximal and submaximal intensities. The delta efficiency is higher in running. Ventilation is more impaired in cycling than in running. It has also been shown that pedalling cadence affects the metabolic responses during cycling but also during a subsequent running bout. However, the optimal cadence is still debated. Central fatigue and decrease in maximal strength are more important after prolonged exercise in running than in cycling.
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Background. Des études précédentes ont démontré l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab chez les patients avec maladie de Crohn modérée ou sévère. Les patients qu'on rencontre dans la pratique quotidienne peuvent être différents des patients rigoureusement sélectionnés dans les études contrôlées.But. Dans ce travail, nous résumons notre expérience avec l'adalimumab durant une période de 3 ans.Méthodes. Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 55 patients atteints d'une maladie de Crohn modérée ou sévère et traités par adalimumab dans les hôpitaux universitaires de Bâle, Zurich, Genève et Lausanne, ainsi que dans un cabinet médical à Olten. Les informations collectées étaient les suivantes : données démographiques, localisation, phénotype et durée de la maladie, traitements chirurgicaux précédents, traitements précédents par anti-TNF alpha ou immunosuppresseur, le traitement concomitant et l'activité de la maladie à la « baseline » et durant le traitement. La sévérité de la maladie à l'inclusion a été établie en utilisant le score Harvey- Bradshaw Index (HBI). Durant le traitement, la rémission a été définie avec un HBI<4 et la réponse comme une réduction de l'HBI de plus de 3 points. L'analyse de régression logistique univariée a été utilisée pour déterminer si les variables étudiées étaient associées à la réponse ou à la rémission durant le traitement.Résultats. L'âge moyen des patients a été de 37.5 ± 11.4 ans et la durée moyenne de maladie à été de 12.7 ans. 29 des 55 patients étaient des fumeurs. Le traitement d'induction a été effectué chez 31 patients avec l'adalimumab en sous-cutané 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 et chez 24 patients avec 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. Le traitement d'entretien a été de 40 mg en sous-cutané toutes les 2 semaines. 13 patients (23.6%) ont nécessité l'augmentation de la dose d'adalimumab pour maintenir la rémission ou la réponse.Le taux de rémission et de réponse à la semaine 4-6 était de 52.7%, respectivement 83.6%. La rémission a été maintenue aux semaines 12, 24 et 52 chez 89.6%, 72.4%, respectivement 44.7% des patients. Le taux de rémission et de réponse n'a pas été influencé par le tabagisme, la location ou la durée de la maladie, la dose totale donnée durant le premier mois de traitement, la dose d'adalimumab par kilogramme-corps ou par le traitement précédent par infliximab. La rémission à la semaine 4-6 a été significativement plus élevée chez les patients intolérants à l'infliximab comparativement à ceux qui avaient perdu la réponse à l'infliximab (78.9% vs 42.1%, p=0.02). Le traitement par adalimumab a été bien toléré. Les effets secondaires les plus signalés ont été : la douleur au site d'injection (10.9%), l'asthénie (9%) et des infections (7.2%).Conclusions. L'adalimumab a démontré une bonne efficacité et tolérance dans la pratique quotidienne chez les patients avec une maladie de Crohn modérée ou sévère.
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Mitochondrial tRNA(Leu(UUR)) mutation m.3302A > G is associated with respiratory chain complex I deficiency and has been described as a rare cause of mostly adult-onset slowly progressive myopathy. Five families with 11 patients have been described so far; 5 of them died young due to cardiorespiratory failure. Here, we report on a segregation study in a family with an index patient who already presented at the age of 18 months with proximal muscular hypotonia, abnormal fatigability, and lactic acidosis. This early-onset myopathy was rapidly progressive. At 8 years, the patient is wheel-chair bound, requires nocturnal assisted ventilation, and suffers from recurrent respiratory infections. Severe complex I deficiency and nearly homoplasmy for m.3302A > G were found in muscle. We collected blood, hair, buccal swabs and muscle biopsies from asymptomatic adults in this pedigree and determined heteroplasmy levels in these tissues as well as OXPHOS activities in muscle. All participating asymptomatic adults had normal OXPHOS activities. In contrast to earlier reports, we found surprisingly little variation of heteroplasmy levels in different tissues of the same individual. Up to 45% mutation load in muscle and up to 38% mutation load in other tissues were found in non-affected adults. The phenotypic spectrum of tRNA(Leu(UUR)) m.3302A > G mutation seems to be wider than previously described. A threshold of more than 45% heteroplasmy in muscle seems to be necessary to alter complex I activity leading to clinical manifestation. The presented data may be helpful for prognostic considerations and counseling in affected families.
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ABSTRACT : During my SNSF-funded Ph.D. thesis project, I studied the evolution of redox conditions and organic-carbon preservation in the western Tethyan realm during three major positive excursions in the Cretaceous δ13C record, corresponding to the Valanginian, Early Aptian and Late Cenomanian. These periods were characterized by important global environmental and climate change, which was associated with perturbations in the carbon cycle. For the period of the Valanginian δ13C excursion, total organic carbon (TOC) contents and the quality of preserved organic matter are typical of oxic pelagic settings in the western Tethys. This is confirmed by the absence of major excursions in the stratigraphic distribution of RSTE during the δ13C shift. Published TOC data from other parts of the Valanginian oceans indicate that dys- to anaerobic zones were restricted to marginal seas within the Atlantic and Southern Ocean, and to the Pacific. Phosphorus (P) and mineralogical contents suggest a stepwise climatic evolution during the Valanginian, with a humid and warm climate prior to the δ13C shift leading to an increase in continental runoff. During the δ13C shift, a decrease in detrital input and P contents suggests a change in the climate towards more and conditions. During the early Aptian oceanic anoxic event (OAE 1a), a general increase followed by a rapid decrease in P contents suggests enhanced nutrient input at the beginning of OAE 1a. The return to lower values during OAE 1 a, associated with an increase in RSTE contents, may have been related to the weakened capacity to retain P in the sedimentary reservoir due to bottom-water oxygen depletion. In basinal settings, the RSTE distribution indicates well-developed anoxic conditions during OAE la, whereas in the shallower-water environments, conditions were oxic to suboxic, rather than anoxic. Furthermore, in the deeper part of the Tethys, two distinct enrichments have been observed, indicating fluctuations in the intensity of water column anoxia during the δ73C excursion. We also studied the effect of the end-Cenomanian oceanic anoxic event (OAE 2) on an expanded section in the Chrummflueschlucht (E of Euthal, Ct Switzerland). The goal here was to identify paleoceanographic and paleoenvironmental conditions during OAE 2 in this part of the northern Tethyan margin. The results show that this section is one of the most complete sections for the Cenomanian-Turonian boundary interval known from the Helvetic realm, despite a small hiatus between sediments corresponding to peaks 1 and 2 in the δ13C record. The evolution of P contents points to an increase in the input of this nutrient at the onset of OAE 2. The trends in RSTE contents show, however, that this part of the Helvetic realm was not affected by a strong depletion in oxygen conditions during OAE 2, despite its hemipelagic position. A further goal of this project was to submit the samples to a total extraction method (a combined HF/HNO3/HCI acid digestion) and compare the results obtained by the partial HNO3 acid extraction in order to standardize the analytical prócedures in the extraction of RSTE. The obtained results for samples of OAE 1 a suggest that RSTE trends using the partial HNO3 digestion are very comparable to those obtained by the total digestion method and subsequently normalized with regards to AI contents. RÉSUMÉ : Durant ce projet de thèse, financé par le Swiss National Science Funding (SNSF), j'ai étudié l'évolution des conditions redox et de la préservation de carbone organique dans le domnaine ouesttéthysien pendant trois excursions majeures du δ13C au Crétacé correspondant au Valanginien, à l'Aptien inférieur et à la limite Cénomanien-Turonien. Ces périodes sont caractérisées par des changements climatiques et environnementaux globaux associés à des perturbations dans le cylce du carbone. Pour L'excursion positive en δ13C du Valanginien, les analyses du carbone organique total (COT) et les observations palynologiques du domaine téthysien ont présenté des indications d'environnement pélagique relativementbienoxygéné. L'absence d'enrichissements en éléments traces sensibles aux conditions redox (TE) pendant l'excursion positive en δ13C confirme ces interprétations. Les données publiées de COT dans d'autres partie du globe indiquent cependant l'existence de conditions dys- à anaérobiques dans certains bassins restreints de l'Atlantique, l'Océan Austral et du Pacifique. L'évolution du phosphore (P) et la composition minéralogique des sédiments semblent indiquer un climat relativement chaud et humide avant l'excursion en δ13C entraînant une augmentation de l'altération continentale. Pendant le shift isotopique, une diminution des apports détritiques et du P suggèrent une transition vers des conditions plus arides. À l'Aptien Inférieur, le début de l'événement anoxique (OAE 1a) est marqué par une augmentation générale du P dans les sédiments indiquant une augmentation du niveau trophique à la base de l'excursion isotopique. Durant l'événement anoxique, les sédiments sont relativement appauvris en P. Cette diminution rapide associée à des enrichissements en TE est probablement liée à une remobilisation plus importante du P lors de la mise en place de conditions anoxiques dans les eaux de fond. Dans les environnements de bassin, le comportement des TE (enrichissements bien marqués) attestent de conditions réductrices bien marquées alors que dans les environnements moins profonds, les conditions semblent plutôt oxiques à dysoxiques. De plus, deux niveaux d'enrichissement en TE ont été observés dans la partie plus profonde de la Téthys, indiquant des fluctuations assez rapides dans l'intensité de l'anoxie de la colonne d'eau. Nous avons ensuite étudié les effets de l'événement anoxique de la fin du Cenomanien (OAE 2) dans un basin marginal de la marge nord de la Téthys avec la coupe de Chrummflueschlucht (à l'est de Euthal, Ct Schwyz). Les résultats ont montré que cette coupe présente un des enregistrements sédimentaires des plus complets de l'OAE 2 dans le domaine helvétique malgré un hiatus entre le pic 1 et 2 de l'excursion en δ13C. L'évolution du P montre une augmentation au début de l'OAE 2. Cependant, la distribution des TE indique que cette région n'a pas été affectée par des conditions réductrices trop importantes. Un second aspect de ce travail a été l'étude des différentes méthodes sur l'analyse de la distribution des TE. Des échantillons de l'OAE 1a ont été soumis à deux types d'extractions, l'une dite «totale » (attaque combinée d'acides HF/HNO3/HCI) et l'autre dite partielle » (HNO3). Les résultats obtenus suggèrent que les courbes de tendances des TE acquises par extraction partielle sont semblables à celle obtenues par extraction totale et normalisées par l'AI.
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Objective: To establish if hyperglycaemia and cardiac Troponin I (cTnI) after congenital heart surgery on cardiopulmonary bypass in children could predict outcome in intensive care unit. Methods: retrospective cohort study including 274 children (mean age 4.6 years; range 0 - 17 years-old). CTnI and glucose values were retrieved from our database. Integrated values (area under the curve (AUC)) were calculated for evaluation of sustained hyperglycaemia and then normalised per hour (48h-Gluc/h). Maximal cTnI, fi rst glucose value (Gluc1) and 48h-Gluc/h were then correlated with duration of mechanical ventilation, ICU stay and mortality using cut-off values. Results: The mean duration of mechanical ventilation was 5.1 ± 7.2 days and ICU stay was 11.0 ± 13.3 days, 11 patients (3.9%) died. Hyperglycaemia (>6.1 mmol/l) was present in 68% of children at admission and was sustained in 85% for 48 hours. The mean value of Gluc1 (7.3 ± 2.7 vs. 11.8 ± 6.4 mmol/l, p < 0.0001), 48h-Gluc/h (7.4 ± 1.4 vs. 9.9 ± 4.6 mmol/l/h, p < 0.0001) and cTnI max (16.7 ± 21.8 vs. 59.2 ± 41.4 mcg/l, p < 0.0001) were signifi cantly lower in survivors vs. non survivors. Cut-off values and odds ratio are summarised in Table 1. Analyses for duration of mechanical ventilation and for length of stay in ICU are depicted in Table 2. Conclusions: Hyperglycaemia is frequent after cardiopulmonary bypass and sustained in the fi rst 48 hours. Admission glycaemia and cTnI max are associated with a high risk of mortality, prolonged duration of mechanical ventilation and prolonged length of stay in ICU.
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BACKGROUND: Recombinant human insulin-like growth factor I (rhIGF-I) is a possible disease modifying therapy for amyotrophic lateral sclerosis (ALS, which is also known as motor neuron disease (MND)). OBJECTIVES: To examine the efficacy of rhIGF-I in affecting disease progression, impact on measures of functional health status, prolonging survival and delaying the use of surrogates (tracheostomy and mechanical ventilation) to sustain survival in ALS. Occurrence of adverse events was also reviewed. SEARCH METHODS: We searched the Cochrane Neuromuscular Disease Group Specialized Register (21 November 2011), CENTRAL (2011, Issue 4), MEDLINE (January 1966 to November 2011) and EMBASE (January 1980 to November 2011) and sought information from the authors of randomised clinical trials and manufacturers of rhIGF-I. SELECTION CRITERIA: We considered all randomised controlled clinical trials involving rhIGF-I treatment of adults with definite or probable ALS according to the El Escorial Criteria. The primary outcome measure was change in Appel Amyotrophic Lateral Sclerosis Rating Scale (AALSRS) total score after nine months of treatment and secondary outcome measures were change in AALSRS at 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 months, change in quality of life (Sickness Impact Profile scale), survival and adverse events. DATA COLLECTION AND ANALYSIS: Each author independently graded the risk of bias in the included studies. The lead author extracted data and the other authors checked them. We generated some missing data by making ruler measurements of data in published graphs. We collected data about adverse events from the included trials. MAIN RESULTS: We identified three randomised controlled trials (RCTs) of rhIGF-I, involving 779 participants, for inclusion in the analysis. In a European trial (183 participants) the mean difference (MD) in change in AALSRS total score after nine months was -3.30 (95% confidence interval (CI) -8.68 to 2.08). In a North American trial (266 participants), the MD after nine months was -6.00 (95% CI -10.99 to -1.01). The combined analysis from both RCTs showed a MD after nine months of -4.75 (95% CI -8.41 to -1.09), a significant difference in favour of the treated group. The secondary outcome measures showed non-significant trends favouring rhIGF-I. There was an increased risk of injection site reactions with rhIGF-I (risk ratio 1.26, 95% CI 1.04 to 1.54). . A second North American trial (330 participants) used a novel primary end point involving manual muscle strength testing. No differences were demonstrated between the treated and placebo groups in this study. All three trials were at high risk of bias. AUTHORS' CONCLUSIONS: Meta-analysis revealed a significant difference in favour of rhIGF-I treatment; however, the quality of the evidence from the two included trials was low. A third study showed no difference between treatment and placebo. There is no evidence for increase in survival with IGF1. All three included trials were at high risk of bias.
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Rapport de synthèse : DEVENIR NEURO-DEVELOPPEMENTAL DE NOUVEAU-NES TRAITES PAR DU SULFATE DE MAGNESIUM POUR UNE HYPERTENSION PULMONAIRE PERSISTANTE L'hypertension pulmonaire persistante du nouveau-né (HTPP) est un trouble de l'adaptation post-natale de la circulation pulmonaire caractérisé par une défaillance de la diminution normale des résistances vasculaires pulmonaires, accompagné d'un shunt droite-gauche, résultant en une hypoxémie profonde. C'est une pathologie sévère nécessitant des soins intensifs avec un risque augmenté de handicaps neurologiques chez les survivants. Le traitement de l'HTPP du nouveau-né inclut une ventilation mécanique ainsi que différents agents pharmacologiques pour dilater les vaisseaux pulmonaires, dont le sulfate de magnésium (MgSO4) à hautes doses par voie intraveineuse et le monoxyde d'azote par voie inhalée (iN0). Le MgSO4 est une alternative thérapeutique de l'HTPP du nouveau-né avec peu d'effets secondaires et une mortalité basse. Il a aussi été démontré que le MgSO4 est un traitement de l'HTPP du nouveau-né autant efficace que le iN0 et moins coüteux. Des études sur le suivi neuro-développemental de nouveau-nés avec HTPP traités selon différentes méthodes ont été publiées reportant des taux élevés de handicaps majeurs et mineurs. Plus récemment, des études de suivi après traitement par iN0 ont montré des taux plus bas qu'avec des traitements antérieurs. Le devenir neuro-développemental àlong terme d'enfants traités avec du MgSO4 n'a pas été documenté. Le but de cette étude est de décrire le développement des enfants qui ont présenté une HTPP traitée seulement avec du MgS04, de reporter l'incidence de handicaps majeurs et mineurs, et de les comparer à un groupe contrôle d'enfants sains du même âge ainsi qu'aux données de la littérature. La population consiste en 33 nouveau-nés traités pour une HTPP avec seulement du MgSO4 (groupe étude) et 32 nouveau-nés à terme sains (groupe contrôle). Un suivi neurodéveloppemental standardisé et approfondi a été effectué aux âges clés de 18 mois et 5 ans. Les taux de handicaps majeurs à 18 mois et 5 ans dans le groupe étude étaient de 6% et 11,4% respectivement, et de 0% aux deux âges dans le groupe contrôle. Les taux de handicaps mineurs aux mêmes âges étaient de 3% et 26,9% pour le groupe étude, et de 0% et 26,1% pour le groupe contrôle. Les quotients développementaux moyens à 18 mois étaient de 106,6 (DS 1,6) dans le groupe étude et de 118,3 (DS 1,0) dans le groupe contrôle (P < 0,001). L'index général intellectuel en âge préscolaire était de 112.6 (DS 3.7), respectivement de 119.3 (DS 3.1 ), sans différence significative entre les deux groupes. A 18 mois, les taux de handicaps majeurs et mineurs dans les groupes études et contrôle étaient de 6% et 3%. Dans la littérature, des taux entre 0% et 33% ont été décrits. A cet âge, il y avait une différence significative pour tous les scores du test de Griffiths, mëme en tenant compte du status socio-économique de la famille. Ceci suggère un léger retard du développement global et non une altération spécifique. Ces différences n'étaient plus significatives en âge préscolaire, suggérant un rattrapage développemental. Le taux de handicaps majeurs en âge préscolaire pour le groupe étude était de 11.5%, sans aucune infirmité motrice cérébrale. Ces résultats correspondent à ceux d'études de suivi après d'autres traitements jusqu'à l'âge de 24 mois avec des taux variant de 0% à 15%. Le taux de handicaps mineurs était de 26.9% dans le groupe étude et de 26.1% dans le groupe contrôle, sans différence significative entre les deux groupes. L'incidence de handicaps mineurs dans le groupe étude était plutôt élevée en comparaison aux données de la littérature (6 à 22% à 6 ans). Une explication possible est que nous avons considéré des problèmes de langage et de comportement comme handicaps mineurs. Ceci suggère une différence méthodologique et non une plus mauvaise issue dans nos deux groupes. Les évaluations cognitives des enfants des deux groupes se trouvaient dans la norme, ce qui est aussi le cas dans la littérature. En conclusion, cette étude longitudinale non randomisée d'enfants traités avec du MgSO4 seul pour une HTPP sévère ne montre pas de conséquences sur le devenir neuro-développemental à long terme. Cette étude le démontre pour la première fois. Malgré le fait que iN0 soit le traitement actuellement recommandé pour l'HTPP du nopuveau-né, le MgSO4 reste largement utilisé, en particulier dans des pays en voie de développement. L'absence de complications neuro-développementales majeures à long terme permet de considérer l'administration du MgSO4 pour le traitement de l'HTPP du nouveau-né en cas de non réponse ou d'inaccessibilité au iNO.
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BACKGROUND: Refractory status epilepticus (RSE) has a mortality of 16-39%; coma induction is advocated for its management, but no comparative study has been performed. We aimed to assess the effectiveness (RSE control, adverse events) of the first course of propofol versus barbiturates in the treatment of RSE. METHODS: In this randomized, single blind, multi-center trial studying adults with RSE not due to cerebral anoxia, medications were titrated toward EEG burst-suppression for 36-48 h and then progressively weaned. The primary endpoint was the proportion of patients with RSE controlled after a first course of study medication; secondary endpoints included tolerability measures. RESULTS: The trial was terminated after 3 years, with only 24 patients recruited of the 150 needed; 14 subjects received propofol, 9 barbiturates. The primary endpoint was reached in 43% in the propofol versus 22% in the barbiturates arm (P = 0.40). Mortality (43 vs. 34%; P = 1.00) and return to baseline clinical conditions at 3 months (36 vs. 44%; P = 1.00) were similar. While infections and arterial hypotension did not differ between groups, barbiturate use was associated with a significantly longer mechanical ventilation (P = 0.03). A non-fatal propofol infusion syndrome was detected in one patient, while one subject died of bowel ischemia after barbiturates. DISCUSSION: Although undersampled, this trial shows significantly longer mechanical ventilation with barbiturates and the occurrence of severe treatment-related complications in both arms. We describe practical issues necessary for the success of future studies needed to improve the current unsatisfactory state of evidence.
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Introduction: Electroconvulsive therapy (ECT) may be used to treat severe depression and needs a specific general anaesthesia. Important cardiovascular changes occur during the ECT with a parasympathetic induced bradycardia followed by a sympathetic response. A dedicated protocol was designed 6 years ago. The goal of this study was to analyse the management of anaesthesia for ECT in our institution, the adherence to the protocol and the occurrence of adverse events during anaesthesia. Methods: After Institutional Ethics Committee approval, we conducted a retrospective analysis of our anaesthesia protocol for patients scheduled for electroshock therapy during a five years period (2004- 2008). The protocol includes administration of atropine subcutaneously 30 minutes before the procedure, followed by general anaesthesia induced with etomidate (0.2 mg/kg). Suxamethonium (1 mg/kg) is administered after the inflation of a pneumatic tourniquet on the opposite arm, in order to observe the electroshocks convulsive effects. The psychiatrist initiates the convulsive crisis once curarisation is achieved. Face mask ventilation is then applied during the post-ictal phase with closed blood pressure monitoring. : 228 ECT were performed in 25 patients. The median dosage of etomidate was 0.37 mg/kg and suxamethonium 1.20 mg/kg. Hypertension during the ECT procedure was present in 62.7% of cases, tachycardia 23.2% and bradycardia 10.5%. Esmolol was administered in 73.4% of hypertensive patients in a range of 0 to 30 mg. The protocol was followed in half of the cases in regards to atropine administration (50.4%). We observed a significant increase of hypertension (73.9%, p = 0.001) after atropine administration, without effect on heart rate. Conclusions: The management of anaesthesia for ECT is specific and follows a predefined protocol in our institution. Adherence to our protocol was poor. Adverse events are frequent and significant association between the administration of atropine and the incidence of hypertension as well as poor protocol adherence implies reconsideration of our anaesthesia protocol for electroconvulsive therapy and better quality control of the clinical practice.
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Acute severe asthma is defined by the occurrence of an acute exacerbation resistant to the initial medical treatment, complicated by life-threatening respiratory distress due to severe lung hyperinflation. The conventional therapeutic approach is based on oxygen therapy and on the combined treatment of inhaled beta2-agonists at repeated doses and systemic corticosteroids. Inhaled or systemic magnesium sulfate is also recommended. The unresponsiveness to the initial bronchodilating therapy and the development of respiratory distress requiring intubation significantly increases mortality, due to the complications induced by mechanical ventilation. In these situations, a ventilatory strategy, including controlled hypoventilation with permissive hypercapnia, aiming at preventing lung hyperinflation, is indicated. Non-invasive ventilation may be successful in certain patients and represents an effective alternative to intubation. In ventilated patients, helium-oxygen mixtures can be considered as adjunctive therapies. After having reviewed the basic pathophysiological principles, this article will focus on the current medical treatment and of the modalities of mechanical ventilation in acute severe asthma.
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The exposure to dust and polynuclear aromatic hydrocarbons (PAH) of 15 truck drivers from Geneva, Switzerland, was measured. The drivers were divided between "long-distance" drivers and "local" drivers and between smokers and nonsmokers and were compared with a control group of 6 office workers who were also divided into smokers and nonsmokers. Dust was measured on 1 workday both by a direct-reading instrument and by sampling. The local drivers showed higher exposure to dust (0.3 mg/m3) and PAH than the long-distance drivers (0.1 mg/m3), who showed no difference with the control group. This observation may be due to the fact that the local drivers spend more time in more polluted areas, such as streets with heavy traffic and construction sites, than do the long-distance drivers. Smoking does not influence exposure to dust and PAH of professional truck drivers, as measured in this study, probably because the ventilation rate of the truck cabins is relatively high even during cold days (11-15 r/h). The distribution of dust concentrations was shown in some cases to be quite different from the expected log-normal distribution. The contribution of diesel exhaust to these exposures could not be estimated since no specific tracer was used. However, the relatively low level of dust exposure dose not support the hypothesis that present day levels of diesel exhaust particulates play a significant role in the excess occurrence of lung cancer observed in professional truck drivers.
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Le but de mon travail de master est de présenter les résultats à une année postopératoire d'une étude prospective sur une nouvelle prothèse totale du genou : la F.I.R.S.T. Evolution. Cette prothèse s'intéresse à des patients plus jeunes, avec une importante laxité des ligaments collatéraux. L'étude finale suivra à cinq ans une cohorte de cinquante patients environ. Actuellement, nous suivons 17 patients opérés avec cette prothèse (dont 9 femmes et 8 hommes, 9 genoux droits et 8 genoux gauches) avec un âge moyen de 69,10 ans (de 42 à 83 ans). Pour l'obtention des résultats, les patients ont remplis des questionnaires spécifiques couramment utilisés (Eq5D, WOMAC, KSS, échelle analogique de la douleur EVA/VAS, UCLA activity-rating level), ont bénéficié de contrôles radiologiques réguliers et d'une analyse régulière de la marche, à trois vitesses différentes. Cette analyse est objective et se base sur un système de capteurs miniaturisés. Les résultats cliniques obtenus à une année démontrent une amélioration globale de la fonction du genou et de la qualité de vie perçue par le patient (Eq5D, WOMAC, EVA/VAS, KSS, UCLA). Les données à une année de l'analyse de marche montrent une amélioration significative dans tous les paramètres du cycle de marche et aux différentes vitesses. En comparant nos résultats avec ceux précédemment obtenus, nous pouvons être satisfaits car ils se sont améliorés depuis la dernière échéance à 6 mois. De plus, nos résultats à une année suivent ceux obtenus dans d'autres études utilisant les mêmes questionnaires et une analyse objective de la marche. On s'attend à ce que ces données se stabilisent voire continuent de s'améliorer dans les années à venir.
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RESUME L'anévrysme de l'aorte abdominale est une dilatation permanente et localisée de l'aorte abdominale d'un diamètre transverse supérieur à 30 mm. Il s'agit d'une maladie dégénérative et inflammatoire fréquente de l'aorte, présente chez environ 5% des hommes de 65 à 74 ans de la population générale, et chez 10% des hommes hospitalisés pour une revascularisation coronarienne chirurgicale. En effet, bien que la pathogenèse de l'anévrysme de l'aorte abdominale diffère de celle du processus d'athérosclérose, les deux maladies partagent de nombreux facteurs de risque, en particulier l'âge, l'hypertension artérielle et le tabagisme. L'anévrysme de l'aorte abdominale est une maladie silencieuse, et dans 20% des cas, sa première manifestation clinique est la rupture aiguë avec choc hémorragique. La mortalité totale d'une telle complication dépasse 90% et sa mortalité strictement opératoire est d'environ 50%. Ces chiffres contrastent étonnamment avec une mortalité inférieure à 5% en cas de cure chirurgicale élective de l'anévrysme, justifiant un programme de dépistage systématique de cette maladie par ultrasonographie abdominale. Plusieurs études ont actuellement prouvé l'efficience de tels programmes, tant du point de vue de leur impact sur la mortalité que de leur rapport coût-efficacité. La question d'un dépistage systématique de la population générale ou de celui de souspopulations sélectionnées en fonction de leurs facteurs de risque reste toutefois débattue. La prise en charge de l'anévrysme de l'aorte abdominale est en principe conservatrice pour les anévrysmes de faibles diamètres, la mortalité d'une telle approche étant comparable à celle d'une attitude d'emblée chirurgicale. L'indication opératoire est par contre posée pour les anévrysmes d'un diamètre supérieur à 55 mm en raison du risque inacceptable de rupture, la valeur du diamètre transverse de l'aorte représentant le facteur prédictif de rupture le plus fréquemment utilisé en pratique quotidienne. La cure chirurgicale ouverte est le traitement de référence de l'anévrysme de l'aorte abdominale, mais la cure minimale invasive par endoprothèse, disponible depuis le début des années 1990, représente une alternative attrayante. Le choix de l'approche thérapeutique dépend fortement des caractéristiques anatomiques de l'aorte, ainsi que des comorbidités et de la préférence du patient.
Resumo:
RESUME Objectif : Les lymphomes épiduraux primaires représentent moins de 10% des tumeurs épidurales et de 0,1 à 3,3% de tous les lymphomes. Le but de cette étude a été d'évaluer le profil clinique de cette maladie rare, son traitement, ses résultats ainsi que ses facteurs de pronostic. Matériel et méthode : Entre 1982 et 2002, 52 patients présentant un lymphome épidural primaire ont été traités dans neuf institutions membres du Rare Cancer Network. Les critères d'inclusion comprenaient : une biopsie confirmant le lymphome non-hodgkinien, un stade IE et IIE selon la classification de Ann Arbor, un traitement à visée curative de radiothérapie combinée ou non à une chimiothérapie et un suivi d'au moins six mois. Selon la Working Formulation, 12 patients (23%) présentaient un lymphome de bas grade, 28 (54%) un grade intermédiaire et 12 (23%) un haut grade. Les hommes étaient atteints 1.9 fois plus fréquemment que les femmes. L'âge moyen était de 61 ans (intervalle : 21 à 96). Le bilan incluait un Ct-scan spinal (98%), une IRM (52%), un CT-scan thoraco-abdominal (77%) et une aspiration ou biopsie de moelle osseuse (96%). Les symptômes les plus fréquents comprenaient des douleurs dorsales (79% des patients), une faiblesse musculaire (92%) et des déficits sensoriels (71 %). Quarante-huit patients ont subi une laminectomie de décompression avec résection partielle ou complète (42% et 13% des cas respectivement), tous ont reçu une radiothérapie seule (20 patients) ou en combinaison avec une chimiothérapie (32 patients). La dose médiane totale était de 36 Gy (intervalle 6-50 Gy) avec une moyenne de 20 Gy par fraction (intervalle : 1-25). Le suivi moyen était de 71 mois (intervalle : 22-165 mois). Résultats : Suite au traitement, une progression locale a été observée chez 6 patients après un temps de latence moyen de 6 mois. Le taux de rechute systémique a été de 42% (22 patients) le plus souvent dans les ganglions lymphatiques (n=9) après un intervalle de temps moyen de 20 mois. Lors du dernier contrôle, 28 patients étaient vivants et 24 patients étaient décédés. Le taux de survie à 5 ans, le taux de survie sans maladie et le contrôle local étaient de 69%, 57% et 88% respectivement. En analyse univariée, les facteurs pronostics favorables statistiquement significatifs concernant la survie sans maladie étaient un âge inférieur à 63 ans, ainsi qu'une réponse neurologique complète. Pour la survie à 5 ans, les facteurs favorables étaient un âge inférieur à 63 ans. En analyse multivariée, les facteurs pronostics favorables pour la survie globale à 5 ans étaient une réponse neurologique complète, un traitement combiné, un volume de radiothérapie plus que focal, une dose totale de radiothérapie supérieure à 36 Gy et une résection partielle ou complète de la tumeur. En ce qui concerne la survie sans maladie, les facteurs pronostics favorables étáient un âge inférieur à 63 ans et un traitement combiné. Conclusion : Ce qui ressort de cette analyse est que le bilan diagnostic devrait inclure une IRM ou un CT-scan, un échantillon de tissu pour poser le diagnostic pathologique définitif de la lésion, une histoire médicale et un examen physique complet, une chimie sanguine, un CTscan thoraco-abdominal et une biopsie de la moelle osseuse, un PET-scan devrait également faire partie du bilan. Le traitement devrait consister, dans la phase aiguë, en une chirurgie de décompression avec ou sans résection, suivie d'une radiothérapie d'au moins 36Gy en 2 Gy par fraction et d'une chimiothérapie. Tous les patients présentant un lymphome de haut grade ou de grade intermédiaire devraient pouvoir bénéficier d'un traitement combiné.