363 resultados para Relations de pouvoir savoir


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This thesis suggests to carry on the philosophical work begun in Casati's and Varzi's seminal book Parts and Places, by extending their general reflections on the basic formal structure of spatial representation beyond mereotopology and absolute location to the question of perspectives and perspective-dependent spatial relations. We show how, on the basis of a conceptual analysis of such notions as perspective and direction, a mereotopological theory with convexity can express perspectival spatial relations in a strictly qualitative framework. We start by introducing a particular mereotopological theory, AKGEMT, and argue that it constitutes an adequate core for a theory of spatial relations. Two features of AKGEMT are of particular importance: AKGEMT is an extensional mereotopology, implying that sameness of proper parts is a sufficient and necessary condition for identity, and it allows for (lower- dimensional) boundary elements in its domain of quantification. We then discuss an extension of AKGEMT, AKGEMTS, which results from the addition of a binary segment operator whose interpretation is that of a straight line segment between mereotopological points. Based on existing axiom systems in standard point-set topology, we propose an axiomatic characterisation of the segment operator and show that it is strong enough to sustain complex properties of a convexity predicate and a convex hull operator. We compare our segment-based characterisation of the convex hull to Cohn et al.'s axioms for the convex hull operator, arguing that our notion of convexity is significantly stronger. The discussion of AKGEMTS defines the background theory of spatial representation on which the developments in the second part of this thesis are built. The second part deals with perspectival spatial relations in two-dimensional space, i.e., such relations as those expressed by 'in front of, 'behind', 'to the left/right of, etc., and develops a qualitative formalism for perspectival relations within the framework of AKGEMTS. Two main claims are defended in part 2: That perspectival relations in two-dimensional space are four- place relations of the kind R(x, y, z, w), to be read as x is i?-related to y as z looks at w; and that these four-place structures can be satisfactorily expressed within the qualitative theory AKGEMTS. To defend these two claims, we start by arguing for a unified account of perspectival relations, thus rejecting the traditional distinction between 'relative' and 'intrinsic' perspectival relations. We present a formal theory of perspectival relations in the framework of AKGEMTS, deploying the idea that perspectival relations in two-dimensional space are four-place relations, having a locational and a perspectival part and show how this four-place structure leads to a unified framework of perspectival relations. Finally, we present a philosophical motivation to the idea that perspectival relations are four-place, cashing out the thesis that perspectives are vectorial properties and argue that vectorial properties are relations between spatial entities. Using Fine's notion of "qua objects" for an analysis of points of view, we show at last how our four-place approach to perspectival relations compares to more traditional understandings.

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Introduction: Bien que l'imatinib (Glivec®) ait révolutionné le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et des tumeurs stromales d'origine digestive (GIST), ses relations pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK-PD) ont été peu étudiées. De par ses caractéristiques pharmacocinétiques (PK), ce médicament pourrait toutefois représenter un candidat à un programme de suivi thérapeutique (TDM). Objectif: Cette étude observationnelle visait à explorer ces relations PK-PD, et à évaluer l'influence spécifique du génotype de la tumeur dans la population GIST. Méthode: Des données de 59 patients ont été collectées durant une étude pharmacocinétique précédente. Sur la base du modèle de population développé alors, les paramètres PK ont été obtenus par estimation bayésienne et ont permis d'estimer l'exposition au médicament (AUC; aire sous la courbe). Les paramètres se rapportant à la fraction libre de l'imatinib ont été déduits d'un modèle intégrant les taux plasmatiques d'alpha1-glycoprotéine acide. L'association entre l'AUC (ou la clairance) et la réponse ou la toxicité a été explorée par régression logistique. L'influence du génotype de la tumeur (gène KIT) sur la réponse a également été évaluée chez des patients GIST. Résultats: L'exposition du médicament totale et libre est corrélée au nombre d'effets indésirables (ex: OR 2.9 ± 0.6 pour un accroissement d'AUC d'un facteur 2; p<0.001). Une relation avec la réponse n'est par contre pas évidente (les bons répondeurs recevant souvent des doses plus faibles que les mauvais répondeurs). Cependant, chez les patients GIST, une AUC libre plus élevée prédit une meilleure réponse (OR 1.9 ± 0.6; p<0.001), notamment chez les patients présentant des mutations sur l'exon 9 du gène cible KIT (ou un gène wild-type). Un tel profile génétique est connu pour diminuer la sensibilité à l'imatinib, par opposition à des mutations sur l'exon 11. Discussion-conclusion: Ces résultats, associés à la grande variabilité PK observée, représentent des arguments pour évaluer, pour l'imatinib, le bénéfice d'un programme de TDM. Nos données suggèrent également qu'une stratification des patients selon le génotype de la tumeur est important.

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Les outils de visualisation occupent une place centrale en médecine. Loin d'être de simples accessoires du regard, ils constituent littéralement des objets du savoir médical. Ce constat empirique et cette posture épistémologique ouvrent un vaste terrain d'investigation : les technologies visuelles de la connaissance médicale. On s'attache ici à celles qui ont été développées afin de saisir les mouvements et les transformations des objets en médecine et qui ont permis d'affirmer la place occupée par la temporalité dans son épistémologie. Après une problématisation générale des relations entre cinéma, image animée et médecine, on aborde la contribution de Martin Weiser, médecin qui participa à l'instauration de la cinématographie comme méthode en dressant notamment en 1919 le vaste inventaire de ses usages médicaux. Dans le même esprit, on esquisse ensuite une typologie qui vise à organiser la variété de ces technologies visuelles du mouvement sous l'angle du développement de rhétoriques visuelles médicales spécifiques visant simultanément à décrire et à convaincre grâce à des dispositifs permettant d'animer des traces, de séquencer des transformations ou d'orienter des comportements.

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Cette étude porte sur la recherche biomédicale en Suisse dans une perspective interprétative. Elle s'intéresse à l'usage que font les acteurs scientifiques et institutionnels de la catégorie «biomédical», à la signification qu'ils en donnent et aux processus de structuration de la recherche biomédicale autour de ces enjeux de catégorisation. Nous avons formulé l'hypothèse que le «biomédical» pouvait être considéré comme un label, à savoir une stratégie discursive de positionnement des acteurs, ou pouvait constituer un champ, à savoir un espace social de recherche fortement structuré. Pour pouvoir vérifier la validité de ces hypothèses, trois perspectives analytiques ont été retenues: topographie, discours et pratiques. Dans un premier temps, nous avons établi une topographie de la recherche biomédicale en repérant les acteurs (et leur appartenance disciplinaire) et les institutions qui s'associent au terme «biomédical», que ce soit pour décrire des institutions ou des projets de recherche. Les résultats de cette analyse offrent une première approximation d'un espace de la recherche en donnant une image d'un domaine peu unifié. Ainsi, l'usage de la catégorie «biomédical» dans les projets des chercheurs n'est pas le fait des seuls médecins et biologistes, mais également de représentants d'autres disciplines. La physique, la chimie et les sciences de l'ingénieur occupent ainsi également une place très importante dans cet espace de recherche. Puis, dans une perspective discursive, nous avons analysé le «biomédical» non seulement comme un label, mais également comme un objet-frontière permettant d'articuler différentes significations, de produire du sens là où des univers de recherche pourraient s'opposer, ou à coordonner des politiques qui ne l'étaient pas. L'analyse des différentes définitions du «biomédical» nous a confirmé l'existence d'un espace social marqué par une grande diversité disciplinaire, toutefois articulé autour d'un coeur médical et, plus particulièrement, d'une application médicale (potentielle ou actuelle). De plus, il ne semble pas y avoir de profondes luttes pour l'établissement de limites claires au «biomédical». Finalement, nous avons étudié les différentes activités de la production des savoirs (carrières, financement, collaboration, publication, etc.). Cette analyse a permis de comprendre que la diversité des définitions et des significations que les acteurs attribuent à la catégorie «biomédical» a aussi un ancrage dans la matérialité des réseaux sociotechniques dans lesquels les chercheurs s'inscrivent. Ces éléments confirment l'idée d'une fragmentation et d'une hétérogénéité de l'espace de la recherche biomédicale. En dépit de cette fragmentation, nous avons également montré que différentes mesures et instruments d'action publique visant à organiser et réguler les pratiques des chercheurs sont mis en oeuvre. Néanmoins et paradoxalement, la recherche biomédicale ne constitue pas pour autant un objet de politique scientifique abordé par les autorités politiques, en tous les cas pas sous l'angle de la catégorie «biomédical». Ces différents niveaux d'analyse ont permis d'arriver à la conclusion que la catégorie «biomédical» n'est pas suffisamment institutionnalisée et que le degré d'interaction entre l'ensemble des chercheurs qui en font usage est trop faible pour que l'on puisse considérer le «biomédical» comme un espace social fortement organisé et structuré, à savoir un champ de la recherche biomédicale. Cela est principalement lié au fait que les acteurs ne partagent pas les mêmes définitions de ce qu'est (ou devrait être) le «biomédical», que leurs pratiques de recherche s'inscrivent dans des univers relativement séparés, et que cette diversité ne donne pas lieu à de fortes luttes pour l'imposition d'une définition légitime ou de normes d'excellence scientifiques dominantes. Par contre, les analyses ont permis de confirmer la validité du «biomédical» comme label, puisque les acteurs se servent de cette catégorie pour valoriser leurs pratiques de recherche et se positionner, même si d'autres notions ont émergé ces dernières années («translationnel», «biotech», «medtech», médecine personnalisée, etc.). On peut, in fine, considérer le «biomédical» comme un probable langage commun («objet-frontière») reposant tant sur la scientificisation du médical que sur la médicalisation des sciences («de base» et «techniques »), visant à améliorer les conditions de possibilité d'un dialogue fructueux entre chercheurs fondamentaux et cliniciens.