127 resultados para Mesure -- Instruments


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Le but de cette étude est de mesurer ainsi que de qualifier l'impact de l'implication des proches aidants de patients hospitalisés dans des unités de soins psychiatriques aigus sur eux-mêmes. Le cadre conceptuel utilisé est celui du fardeau des familles de Schene (1990). Il différencie les parties objectives et subjectives du fardeau familial. La récolte de données a été réalisée à l'aide de l'Involvement Evaluation Questionnaire (IEQ). Les résultats de cette étude montrent que les proches aidants souffrent d'un niveau d'inquiétude élevé, 3.8 sur une échelle de Likert à 5 questions, ainsi que d'un niveau de tension à 2.44 sur une échelle de Likert à 5 questions. Des associations ont été trouvées. L'augmentation de la durée du trouble diminue l'inquiétude, avec une valeur ρ de 0.048. Le fait d'être habitué à la situation a également un impact en diminuant la tension, avec une valeur ρ de 0.002. Plus on est « habitué à la situation », avec une valeur ρ de -0.021, moins le proche est inquiet par rapport à la situation du patient. Ainsi que, plus le patient est jeune, plus le proche aidant ressent de tension, avec une valeur ρ de 0.008. Ces résultats, peu généralisables au vu du petit échantillon (n=24), pourraient toutefois impliquer une réflexion approfondie sur l'accueil, la place et le soutien des proches aidants de patients souffrants de troubles psychiatriques hospitalisés dans une unité de soins aigus de la part des infirmières.

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La complexité des mécanismes de contrôle neurologique du système vésicosphinctérien fait que toute pathologie concernant le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs périphériques peut avoir des répercussions sur la continence urinaire et indirectement sur la fonction rénale. Actuellement, l'auto-sondage intermittent (ASI) est le traitement recommandé pour les personnes qui présentent des dysfonctionnements de l'appareil urétro-vésical entrainant une vidange incomplète de la vessie ou une incontinence urinaire. Toutefois, cette procédure implique un engagement, des connaissances et une participation des personnes concernées pouvant s'avérer lourds au quotidien. De ce fait, les infirmières ont un rôle primordial à jouer dans l'éducation thérapeutique et le suivi de ces personnes. Le but de cette étude descriptive corrélationnelle est d'évaluer d'une part, les relations entre le sentiment d'auto-efficacité et la capacité d'auto-soin, et d'autre part, les relations entre ces deux variables et les variables sociodémographiques et de santé des personnes pratiquant l'ASI. La théorie des auto-soins d'Orem a été retenue comme cadre de référence. Le recrutement des participants a eu lieu en Suisse romande, auprès de deux institutions de soins et d'une association de patients. L'échantillon de convenance est composé de 77 personnes pratiquant ou ayant arrêté l'ASI. Les données de l'étude ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire de données sociodémographiques et de santé, et de deux instruments de mesure validés en français. Les trois instruments étaient auto-administrés. Les résultats montrent qu'il existe une relation entre le sentiment d'autoefficacité et la capacité d'auto-soin des personnes qui pratiquent l'ASI à domicile, r = 0,299, p = 0,0084, IC 95% [0,080, 0,490]. Le sentiment d'auto-efficacité est quant à lui associé au niveau de formation, à la durée des troubles urinaires et à l'utilisation de protection pour l'incontinence. En ce qui concerne la capacité d'auto-soin, elle est associée à l'âge des personnes qui pratiquent l'ASI. En conclusion, les résultats de cette étude nous aident à mieux comprendre quelques enjeux pouvant influencer l'utilisation des ASI à domicile. Leur intégration dans la pratique clinique devrait permettre le développement de nouvelles interventions en éducation thérapeutique et ouvrir des perspectives pour de futures recherches dans ce domaine. Cette étude représente une des premières réalisées en Suisse sur l'utilisation de l'ASI avec des patients atteints de lésion médullaire et de sclérose en plaques. Dans ce contexte, il s'avère indispensable de poursuivre nos explorations.

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Problématique. Le cancer digestif est une maladie qui s'accompagne de nombreux décès. L'annonce d'un tel diagnostic engendre une crise existentielle composée d'un sentiment de finitude de la vie. Des réactions psychosociales accompagnent cette mauvaise nouvelle. Un concept particulier appelé le transitoriness est omniprésent. La personne lutte pour continuer à vivre. Elle adopte des stratégies de coping pour s'ajuster aux difficultés imposées par ce sentiment de finitude de vie. But. Décrire le niveau de sentiment de finitude de vie et les stratégies de coping utilisées face à l'annonce du diagnostic d'un cancer digestif et explorer la présence d'associations entre les variables. Méthode. Cette étude descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 40 personnes hospitalisées pour une intervention chirurgicale, recrutées selon un échantillonnage de convenance. Le protocole de recherche a été avalisé par le comité cantonal d'éthique. Les données ont été recueillies par un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que deux instruments de mesure : le SEKT (Subjektive Einschätzung von Krankheitssituation und Todesnähe) a permis de mesurer le sentiment de finitude de vie et le JCS (Jalowiec Coping Scale) a été employé pour recueillir les stratégies de coping. Les deux instruments de mesure n'étant pas disponibles en français, une procédure de traduction et retraduction a été effectuée et avalisée par un comité d'expert. Des analyses descriptives et corrélationnelles ont été réalisées. Résultats. L'échantillon est composé majoritairement d'hommes (51%), âgés entre 56- 74 ans (52,5%), mariés (45%) et avec enfants âgés de plus de 20 ans (60%). Il apparaît une forte proportion de personnes d'une autre nationalité (40%) que la suisse et avec une formation obligatoire (40%). Le sentiment de finitude de vie est présent: 62% réalisent que le cancer représente une menace pour leur vie. Les préoccupations autour de la mort sont « quelquefois » présentes (32,5%). Les personnes se sentent « un peu » à « proche » de la mort et le score total de la proximité est de M = 3,37 (ĒT= 1,77 ; rang: 0-8). Le style de coping privilégié est l'optimisme (M = 2,10), puis l'indépendance (M = 1,95) et l'affrontement de la situation (M =1,80). Aucune relation entre le sentiment de finitude de vie et le score total de coping n'apparaît, si ce n'est une probabilité p< 0,08 entre le sentiment de finitude de vie et les styles de coping expression des émotions et indépendance. La relation entre le sentiment de finitude de vie et la variable sociodémographique la nationalité présente une probabilité marginale (p= 0,058). Certains facteurs sociodémographiques influencent l'utilisation des différentes stratégies de coping : affrontement de la situation (p= 0,0007), coping palliatif (p= 0,0449) et niveau de formation; optimisme et genre (p= 0,0424) ; expression des émotions et âge (p= 0,045); indépendance et nationalité (p= 0,0319); soutien social et nombre d'enfants (p= 0,0016). Conclusion. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux spécificités du transitoriness et aux facteurs influençant l'utilisation de stratégies de coping efficaces afin de détecter les personnes vulnérables et de cibler leurs interventions de soins pour diminuer le risque de détresse et son impact sur la qualité de vie du patient.

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Problématique. Le cancer touche beaucoup de personnes en Suisse et un grand nombre en décèdent encore. Recevoir une telle annonce plonge le malade dans une crise spirituelle qui bouleverse complètement sa vie. L'incertitude de son avenir, la sensibilisation à sa finitude sont exacerbées par la proximité de la mort et par les symptômes du cancer: combien de temps les malades vont-ils encore vivre ? Qu'adviendra-t-il de leur corps désormais confronté aux symptômes du cancer et à ses traitements? Les professionnels de la santé s'attacheraient davantage au bien-être spirituel des personnes en phase palliative et peu d'études se sont intéressées au bien-être spirituel des personnes en début de traitement au moment d'une telle nouvelle. But. Décrire le bien-être spirituel des personnes nouvellement diagnostiquées d'un cancer en début de traitement, explorer sa relation avec les symptômes du cancer et l'interdépendance des différentes variables. Méthode. Cette recherche descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 30 patients recrutés selon un échantillonnage de convenance dans un centre d'oncologie ambulatoire situé dans un hôpital universitaire suisse. Les données ont été recueillies au moyen d'un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que de deux instruments de mesure: ESAS (Edmonton Symptom Assessment System) (Bruera, Kuehn, Miller, Selmser, & Macmillan, 1991) et FACIT-Sp-12 (Functional Assessment of Chronic Ilness Therapy-Spiritual Well- Being) (Canada, Murphy, Fitchett, Peterman, & Schover, 2008). Le premier a permis de mesurer les symptômes du cancer et le second, le bien-être spirituel. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélationnelles avec le logiciel STATA Version 11. Résultats. Les répondants étaient représentés en majorité par des femmes (73%) atteintes d'un cancer du sein (60%). La plupart des participants étaient croyants (97%) de confession catholique (50%), protestante (47%) ou musulmane (3%). Sur un rang de 0 à 48, la plupart des participants ont présenté un niveau de bien-être spirituel élevé (M=36,5 ; ĒT=6,6). Les dimensions de ce dernier atteignaient également de très bon scores : sur un rang de 0 à 16, la dimension sens affichait la moyenne la plus élevée (M=14,2 ; ĒT=1,9), suivie de celle de paix (M=12,1 ; ĒT=2,7) et finalement de celle de foi (M=10,2 ; ĒT=3,2). Le bien-être spirituel était lié significativement à l'âge (p= 0,04), à la dépression (p= 0,01) et au mal-être (p= 0,02) : être jeune, présenter des symptomatologies dépressives et de mal-être influencent négativement le bien-être spirituel des malades. Conclusions. Dépister précocement la dépression et le mal-être des personnes qui surgissent souvent à la révélation du cancer est important. Il faut se soucier particulièrement du bien-être spirituel des personnes âgées et les accompagner dans leur quête de sens singulière par la prière, l'abnégation, le récit de vie, les relations avec l'entourage, l'introspection, pour adoucir l'incertitude de l'avenir et la mouvance identitaire qui composent désormais leur quotidien.

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Introduction : Les fractures du membre inférieur (MI) de l'enfant traitées par immobilisation plâtrée engendrent une modification significative de la mobilité exacerbée en cas d'obésité. L'accéléromètre est un outil d'évaluation du degré d'activité physique (AP) de l'enfant scientifiquement validé. Il n'a jamais fait l'objet d'étude chez un enfant ayant souffert d'une fracture du MI. Le but de ce travail était d'identifier les problèmes dans l'utilisation d'un accéléromètre comme moyen de mesure de l'AP après fracture nécessitant une décharge du MI. Une adaptation de la réhabilitation post-traumatique en fonction du BMI pourrait alors être proposée. Méthode : Identification d'enfants âgés de 8 et 15 ans, victimes d'une fracture du membre inférieur, consultant aux urgences de l'Hôpital de l'Enfance d'octobre 2013 à mai 2014 et nécessitant une décharge post-traumatique. Etaient exclus les enfants polytraumatisés ou souffrants d'un déficit mental. Données pré-requises des patients: âge, poids, taille, sexe, mécanisme de l'accident, type de fracture et traitement. Proposition de port d'un Actiwatch® Spectrum au poignet et cheville pour la période de remobilisation en décharge. Identification des avantages et problèmes liés à l'usage de l'appareil durant les premiers 30 jours de la période de réhabilitation. Importance : L'absence totale d'étude sur la mobilité post-fracture, la complexité des problèmes liés à la marche en décharge, les contraintes de l'immobilisation plâtrée et la prévalence grandissante de l'obésité pédiatrique justifient la recherche d'un moyen fiable pour quantifier la mobilité d'un enfant en décharge après traumatisme du MI. Résultats : Sur 43 fractures du MI traitées à l'HEL durant la période de l'étude, 13 enfants identifiés, dont 1 exclu pour maladie psychiatrique, 1 refus de participation, 2 transferts immédiats, 2 non inclus pour causes pratiques. Sept garçons âgés de 11 à 16 ans ont accepté le port de l'Actiwatch® pour une durée variant entre 7 et 27 jours (moyenne 15). Nombre d'activités (NA) médians de 5 enfants: 171,79 ±105,37 [cpm]* à J1 et 219,48 ±145,52 [cpm] à J5. NA totales médianes sur 24h : 114'072±44'791 [cpm] à J1 et 234'452 ±134'775 [cpm] à J5. Une dynamique de regain de mobilité est mise en évidence avec intensités maximales et minimales du nombre d'activités pour chacun. La médiane du temps de sommeil des 5 enfants était de 716± 45,5 [mn]. Les problèmes rencontrés ont été d'ordre mécanique (Un Actiwatch® fut défectueux), d'ordre pratique (un perdu et rendu tardivement, un port intermittent, une réaction allergique au bracelet à 4j de port). Conclusions La compliance à l'utilisation de l'Actiwatch® sur toute la durée de la décharge n'était pas optimale. La mobilité moyenne des enfants était objectivable de par leur dynamique, leur intensité maximale et minimale et comparables vis-à-vis de certaines études. Une différence avec les sujets en surpoids est observable. La durée de sommeil de chaque enfant suggère que l'antalgie administrée en cours de traitement est suffisante. Utiliser ce capteur de manière prolongée et sur un grand collectif d'enfants serait un moyen fiable et simple d'objectiver la dynamique de reprise de l'activité physique chez ces patients. Profil de l'étude : observation de cas.

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Dans les pays développés, la prévalence des démences est de 5% chez les plus de 65ans et doublerait pour chaque tranche d'âge de 10 ans. Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes de démence augmente chaque année, ce qui pose le problème de trouver rapidement des thérapies et mesures de prévention efficaces. Il est connu que l'hypertension artérielle (HTA) est un facteur de risque pour certaines démences. De plus, de récentes études démontrent que la pression artérielle centrale serait un marqueur hémodynamique plus représentatif des lésions causées au cerveau, dues à une HTA, que la pression périphérique usuellement mesurée. Il serait donc intéressant d'évaluer si la démence est associée à une augmentation de la pression artérielle centrale, en comparaison avec des patients hypertendus non déments. But de l'étude : Cette étude a pour but de quantifier l'apport de la mesure de la pression artérielle centrale ambulatoire dans la caractérisation des patients avec une démence de type Alzheimer. L'objectif principal est de déterminer la taille de la différence de pression artérielle centrale et son écart-­‐type entre les patients hypertendus avec ou sans démence de type Alzheimer afin de pouvoir calculer le nombre de patients nécessaire pour montrer une différence significative. Dans cette étude, nous allons tester l'hypothèse que la pression artérielle centrale (moyenne, systolique et diastolique) est plus élevée chez les patients atteints de troubles cognitifs et/ou qu'ils présentent des perturbations du rythme circadien plus marquées, notamment pour les valeurs durant le sommeil, (non-­‐dipping, reverse dipping, extreme dipping).