129 resultados para Hyperchylomicronémie familiale
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Se référant à son propre parcours psychothérapeutique qui l'a conduit de la psychanalyse à la systémique, sans qu'il n'ait dû renier les apports de sa première formation, l'auteur réfléchit sur les connivences possibles entre ces deux approches, et plus largement sur les possibilités d'une pratique psychothérapeutique non uniréférencée. Selon lui, la diversité des méthodes psychothérapeutiques ne doit pas nécessairement conduire à un éclectisme hypertolérant, souvent confusionnant. Il importe pour le psychothérapeute de se savoir ici plutôt que là, tout en maintenant une ouverture aux autres pratiques grâce à l'intégration assimilative de certaines de leurs techniques.
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Après s'être longtemps focalisée sur l'individu, la littérature consacrée à la mobilité résidentielle a mis en exergue l'importance de prendre en compte les ménages comme unité d'analyse. En s'intéressant à des couples appartenant aux classes moyennes supérieures et s'étant installés en zone urbaine centrale, cet article aborde la construction du choix résidentiel entre conjoints et leurs motivations. Différents arbitrages relatifs à la localisation sont identifiés selon qu'ils portent sur des problèmes de mobilité (réels ou anticipés), la conciliation entre carrière professionnelle et vie familiale, l'attachement territorial, l'appartenance linguistique (la ville étudiée étant bilingue) et la bi-résidentialité (ou non-cohabitation). Des logiques de genre sont identifiées. Bien que plus marquées parmi les couples âgés, elles représentent une variable importante pour expliquer l'organisation conjugale et se répercute sur le choix résidentiel de différentes manières.
Thrombose veineuse profonde : une thrombolyse est-elle efficace ? : revue cochrane pour le praticien
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Scénario: Une patiente de 45 ans vous consulte car sa jambe droite est bleue, cyanosée, avec une tension dans le mollet depuis cinq jours, qui s'est étendue progressivement jusqu'au haut de la cuisse. La circonférence du mollet droit est 4 cm plus grande que celle du mollet gauche. La patiente est en surpoids (IMC à 35 kg/m2) et suit depuis quelques années un traitement oestro-progestatif. Elle n'a pas d'anamnèse familiale ou d'antécédent de maladie thromboembolique. Un ultrason montre une thrombose veineuse profonde (TVP) avec un thrombus s'étendant de la veine poplitée à la veine iliaque externe. Question: La patiente pourrait-elle bénéficier d'une thrombolyse? Contexte: Les complications de la TVP comprennent l'embolie pulmonaire et le syndrome post-thrombotique. Un syndrome post-thrombotique léger à modéré peut survenir chez 30-50% des patients malgré un traitement anticoagulant, qui prévient principalement l'embolie pulmonaire et la récidive de TVP. Cette mise à jour de revue systématique compare l'efficacité du traitement anticoagulant à celui combinant les anticoagulants et la thrombolyse (par streptokinase, urokinase ou activateur tissulaire du plasminogène).
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Présentation En accord avec la loi suisse, seul le patient peut décider de la notification, dans son dossier, d'un ordre de «non réanimation » (DNACPR) en cas d'arrêt cardio-respiratoire. L'équipe médicale peut exceptionnellement prendre une telle décision, si elle juge qu'une réanimation n'a aucune chance d'aboutir. Les mécanismes menant à ce processus de décision n'ont pas encore été complètement investigués, en particulier en Suisse. Enjeu Notre étude vise à déterminer la prévalence de l'ordre de «non réanimation» après l'admission, l'auteur de cette décision, ainsi que son association avec certaines caractéristiques propres aux patients : le sexe, l'âge, la situation familiale, la nationalité, la religion, le nombre et le type de comorbidités. Nous cherchons ainsi à mieux définir quels sont les facteurs importants dans ce processus décisionnel complexe où le jugement médical, ainsi que l'information apportée aux patients sont primordiaux. Contexte de recherche Nous avons effectué une étude observationnelle sur une durée de 6 semaines, en analysant les formulaires d'admission de 194 patients hospitalisés dans le service de médecine interne du CHUV, dans les 72 heures après leur admission. Résultats L'étude montre que plus de la moitié des 194 dossiers de patients analysés ont un ordre de « non réanimation » (DNACPR) (53%). 27% de ces décisions ont été prises par les patients eux-mêmes, 12% par leur représentant thérapeutique/famille et 61% par les équipes médicales. Nous trouvons une association statistiquement significative entre l'ordre DNACPR et l'âge, avec un âge moyen de 80.7 +-10.8 ans dans le groupe « non réanimation » versus 67.5 +- 15.1 ans dans le groupe « réanimation », entre l'ordre DNACPR et une pathologie oncologique, quel que soit le stade de cette dernière, ainsi qu'entre l'ordre DNACPR et la religion protestante. Une analyse de sous-groupe montre que l'âge, ainsi que la pathologie oncologique sont statistiquement significatifs lors de l'analyse des décisions prises par les équipes médicales. La religion protestante est, quant à elle, significative lors de l'analyse des décisions prises par le patient ou son représentant. Perspectives Contrairement aux publications passées, cette étude montre une prédominance de l'ordre de «non réanimation » (DNACPR) à l'admission dans un service de médecine interne, principalement sur décision médicale. La plupart des patients ont été jugés incapables de discernement sur la question ou n'ont tout simplement pas été impliqués dans le processus décisionnel. Une réflexion doit avoir lieu afin de prendre des mesures de sensibilisation auprès des équipes médicales et d'approfondir la formation médicale et éthique sur le sujet de la détermination de l'attitude de réanimation. D'autres études qualitatives permettraient de mieux comprendre les motivations ayant mené à ces nombreuses décisions médicales, ainsi que les critères importants pour les patients.
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Un jeune garçon, âgé de 5 ans, né prématurément à 31 semaines de gestation, nous a été adressé pour un bilan ophtalmologique. L'anamnèse familiale ophtalmo logique est sans particularité. L'examen du fond d'oeil de son frère jumeau monozygote est physiologique. L'examen du fond d'oeil révèle une lésion périphérique unilatérale inférotemporale, présentant une surélévation curviligne concentrique au bord papillaire. En périphérie de la lésion, les vaisseaux rétiniens sont étirés, rectilignes, avec une raréfaction des petits vaisseaux.
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Un enregistrement de la tension artérielle ambulatoire (couvrant 24 heures) ainsi que plusieurs mesures en cabinet ont permis de classer chaque participant dans 4 catégories : normotension (tension artérielle normale au cabinet et en ambulatoire), hypertension artérielle soutenue (tension artérielle élevée au cabinet et en ambulatoire), hypertension de la blouse blanche (tension artérielle élevée au cabinet mais normale en ambulatoire) et hypertension artérielle masquée (tension artérielle élevée en ambulatoire mais normale au cabinet). Dans la littérature, la prévalence de l'hypertension artérielle masquée varie entre 8% et 48% selon la méthodologie utilisée et la population étudiée. Les personnes présentant une hypertension artérielle masquée ou une hypertension de la blouse blanche pourraient avoir un risque cardiovasculaire plus élevé que des personnes normotendues. Il est utile de déterminer les facteurs cliniques associés à l'hypertension artérielle masquée et à l'hypertension de la blouse blanche afin d'identifier les personnes à risque de développer ces conditions. Peu d'études ont examiné la proportion et les facteurs associés à l'hypertension artérielle masquée et à l'hypertension de la blouse blanche en Suisse, et aucune étude n'a été faite au niveau populationnel. Dans cette étude, nous investiguons les facteurs associés à l'hypertension masquée et à l'hypertension de la blouse blanche dans une étude populationnelle Suisse. Le Swiss Kidney Project on Genes in Hypertension (SKIPOGH) est une étude familiale transversale. La tension artérielle au cabinet et la tension artérielle ambulatoire sont mesurées par des appareils validés. Dans cette étude, nous avons défini l'hypertension artérielle masquée comme une tension artérielle au cabinet < 140/90 mmHg et une tension ambulatoire (jour) s 135/85 mmHg ; l'hypertension de la blouse blanche comme une tension artérielle au cabinet s 140/90 mmHg et une tension ambulatoire < 135/85 mmHg ; et enfin la tension artérielle à la limite supérieure de la norme au cabinet comme une tension systolique entre 130 et 139 mmHg et/ou une tension artérielle diastolique entre 85 et 89 mmHg lors de la mesure au cabinet. Nous avons utilisé une régression logistique multiple pour examiner la relation entre l'hypertension masquée et l'hypertension de la blouse blanche, d'une part, et les facteurs associés, d'autre part, en prenant en compte les corrélations familiales. Parmi les 652 participants inclus dans cette analyse, 51% sont des femmes. L'âge moyen (± écart type) est de 48 ans (± 18 ans). Les proportions de participants avec une hypertension masquée et une hypertension de la blouse blanche sont de 15.8% et de 2.6% respectivement. L'hypertension masquée est associée à l'âge (odds ratio (OR) = 1.02, p = 0.012), à une tension artérielle au cabinet à la limite supérieure de la norme (OR = 6.68, p, 0.001) et à l'obésité (OR = 3.63, p = 0.001). L'hypertension de la blouse blanche est associée à l'âge (OR = 1.07, p, 0.001) mais pas au niveau d'éducation, à l'anamnése familiale d'hypertension ou à l'activité physique. Nos données suggèrent que les médecins doivent envisager d'effectuer un enregistrement de la tension artérielle ambulatoire chez les personnes âgées avec une tension au cabinet à la limite supérieure de la norme et/ou chez les patients obèses afin de déterminer si ces individus présentent une hypertension artérielle en ambulatoire.
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La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3). La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes. Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) : 1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients. 2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM) 3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm) Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes. La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18). Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) : - Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études - Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie - Absence de sternotomie - Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8). Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20). L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux. L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature.
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Les WNK kinases sont une famille de sérine/thréonine protéines kinases, des enzymes capables de phosphoryler le résidu OH de sérine ou thréonine. Quatre membres (WNK 1-4) ont été identifiés, largement distribués dans les cellules et tissus des mammifères et dont les fonctions sont de réguler des canaux ioniques et cotransporteurs. Leur particularité se situe au niveau de leur structure puisque une lysine a été substituée par une cystéine dans le domaine catalytique, d'où leur nom « with-no-lysine kinase » (McCormick and Ellison, 2011). Leur rôle dans le bon fonctionnement du rein et plus particulièrement dans le contrôle et maintien du bilan hydro-sodé n'est plus à vérifier puisque des mutations dans WNK 1 et WNK 4 sont connues pour causer la maladie de l'hypertension familiale ou syndrome de pseudohypoaldostéronisme de type 2, aussi appelé syndrome de Gordon (ou Fhht = Familial hyperkalaemic hypertension) (Furgeson and Linas, 2010). Le syndrome de Gordon est une maladie génétique autosomale dominante caractérisée par une hypertension, une hyperkaliémie et une acidose métabolique. Les WNKs contrôlent de nombreux canaux et transporteurs dans le rein, devenant des acteurs importants dans la régulation du bilan sodique et potassique. Leurs effets sont nombreux et variables et les canaux jouant un rôle clé dans cette régulation sont ENaC, NCC et ROMK (Kahle et al., 2008). Dans ce travail, nous commencerons par une partie théorique faisant le point sur l'organisation des néphrons et la régulation du bilan sodique et les différents mécanismes entrant en jeu. Nous intégrerons des informations générales concernant les WNKs ainsi qu'une revue plus détaillée de leurs effets respectifs dans le néphron. Pour terminer, nous aborderons les résultats d'une expérience qui a été réalisée en laboratoire sur des oocytes de Xenopus laevis. L'implication de WNK1 et WNK4 dans le contrôle du sodium ayant déjà été prouvée à de nombreuses reprises, nous nous sommes intéressés ici aux effets de WNK3 sur le canal ENaC ainsi que l'implication de Nedd4-2 dans ce procédé.