407 resultados para Centre de Soins Psychosocial
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While one of the main objectives of adolescence is to achieve autonomy, for the specific population of adolescents with a chronic illness (CI), the struggle for autonomy is accentuated by the limits implied by their illness. However, little is known concerning the way their parents manage and cope with their children's autonomy acquisition. Our aim was to identify the needs and preoccupations of parents of adolescents with CI in coping with their children's autonomy acquisition and to determine whether mothers and fathers coped differently. Using a qualitative approach, 30 parents of adolescents with CI participated in five focus groups. Recruitment took place in five specialized pediatric clinics from our university hospital. Thematic analysis was conducted. Transcript analyses suggested four major categories of preoccupations, those regarding autonomy acquisition, giving or taking on autonomy, shared management of treatment and child's future. Some aspects implied differences between mothers' and fathers' viewpoints and ways of experiencing this period of life. Letting go can be hard for the father, mother, adolescent or all three. Helping one or the other can in turn improve family functioning as a whole. Reported findings may help health professionals better assist parents in managing their child's acquisition of autonomy.
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Long-term implications of the exposure to traumatizing experiences during childhood or adolescence, such as sexual abuse, or cancer, have been documented, namely the subjects' response to an acute stress in adulthood. Several indicators of the stress response have been considered (e.g. cortisol, heart rate). Oxytocin (OT) response to an acute stress of individuals exposed to trauma has not been documented. Eighty subjects (n=26 women who had experienced episodes of child abuse, n=25 men and women healthy survivors of cancer in childhood or adolescence, and 29 controls) have been submitted to a laboratory session involving an experimental stress challenge, the Trier social stress test. Overall, there was a clear OT response to the psychosocial challenge. Subjects having experienced a childhood/adolescence life-threatening illness had higher mean levels of OT than both abused and control subjects. There was a moderate negative relationship between OT and salivary cortisol. It is suggested that an acute stress stimulates OT secretion, and that the exposure to enduring life-threatening experiences in childhood/adolescence has long-lasting consequences regarding the stress system and connected functions, namely the activation of OT secretion. Better knowledge of such long-term implications is important so that to prevent dysregulations of the stress responses, which have been shown to be associated to the individual's mental health.
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This naturalistic cross-sectional study explores how and to what extent cannabis dependence was associated with intrapersonal aspects (anxiety, coping styles) and interpersonal aspects of adolescent functioning (school status, family relationships, peer relationships, social life). A convenience sample of 110 adolescents (aged 12 to 19) was recruited and subdivided into two groups (38 with a cannabis dependence and 72 nondependent) according to DSM-IV-TR criteria for cannabis dependence. Participants completed the State-Trait Anxiety Inventory (STAI-Y), the Coping Across Situations Questionnaire (CASQ), and the Adolescent Drug Abuse Diagnosis (ADAD) interview investigating psychosocial and interpersonal problems in an adolescent's life. Factors associated with cannabis dependence were explored with logistic regression analyses. The results indicated that severity of problems in social life and peer relationships (OR = 1.68, 95% CI = 1.21 - 2.33) and avoidantcoping (OR = 4.22, 95% CI = 1.01 - 17.73) were the only discriminatory factors for cannabis dependence. This model correctly classified 84.5% of the adolescents. These findings are partially consistent with the "self-medication hypothesis" and underlined the importance of peer relationships and dysfunctional coping strategies in cannabis dependence in adolescence. Limitations of the study and implications for clinical work with adolescents are discussed.
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En France, les différentes réorientations pénales et les missions confiées au Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP) placent l'évaluation des risques de récidive et leur prévention au centre de la pratique professionnelle des Conseillers Pénitentiaires d'Insertion et de Probation (CPIP). Les récentes évolutions législatives des missions des SPIP, les mutations identitaires et des pratiques qu'elles impliquent -en particulier les Groupes de Paroles de Prévention de la Récidive (GPPR)-, caractérisent une évolution centrée sur la gestion du risque. Partant de critiques dans la littérature sur la notion de gestion du risque de récidive dans les pratiques pénales et de ce qu'elle induit dans les modes d'appréhension des sujets et dans les interventions professionnelles, l'article met en relation les réorientations vers une gestion du risque telles qu'elles peuvent apparaître dans les textes, missions et référentiel du SPIP, avec une évaluation des pratiques professionnelles centrées sur les GPPR intégrés au sein des SPIP. Y a-t-il infiltration et remodelage des pratiques ? Si c'est bien le cas, on examine où se situe le niveau pertinent de cette influence et du réaménagement des pratiques.
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Le pharmacien - seul ou en collaboration avec d'autres professionnels de soins - peut permettre de mieux contrôler les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (MCV) tels que l'hypertension, l'hypercholestérolémie ou le tabagisme. C'est la conclusion d'une récente revue systématique parue dans les Archives of Internal Medicine, réalisée par le Dr Valérie Santschi, pharmacienne, PhD et ses collègues de l'Université McGill de Montréal et de l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) de Lausanne. Cette revue systématique indique qu'il est pertinent d'intégrer plus systématiquement le pharmacien dans la prévention et la prise en charge des MCV. [Ed.]
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Le nombre d'examens fluoroscopiques pratiqués en fluoroscopie est en augmentation constante en cardiologie pédiatrique. Ces examens ont un bénéfice évident pour le diagnostic et la thérapie de pathologies cardiaques complexes mais ils sont également la cause d'exposition à des hautes doses de radiation. Notre étude propose donc d'analyser cette pratique au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) ainsi que d'établir des niveaux de référence diagnostiques et de rechercher les moyens possibles de diminution de doses. La base de données que nous avons analysé provient du service de cardiologie pédiatrique du CHUV (Lausanne). Elle contient 873 examens fluoroscopiques pratiqués entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2011 et se compose des données démographiques, du temps de scopie en minutes et du dose area product (DAP) en Gycm 2 pour chaque examen. Les examens sont séparés en deux modalités, diagnostique et interventionnel et ont été pratiqués sur l'installation GE jusqu'en juillet 2010 et par la suite sur l'installation Philips. L'analyse s'est faite sur Excel et sur JMP Statistics afin d'établir la distribution démographique de l'échantillon, les moyennes et percentiles 75. Les examens diagnostiques ont été étudié par classes d'âge et les examens interventionnels selon une classification d'intervention (Ranking) établie en collaboration avec le médecin responsable de ces procédures au CHUV. Seuls les groupes d'examens ayant un nombre égal ou supérieur à 20 ont été analysés. Nous avons donc analysé 873 examens, dont 512 diagnostiques et 361 interventionnels. Le temps de scopie moyen pour l'ensemble des examens diagnostiques est de 11.91 minutes et le DAP moyen de 12.04 Gycm2. Concernant les examens interventionnels, les moyennes de temps de scopie et de DAP sont de 17.74 minutes et 9.77 Gycm2 respectivement. En plus des analyses par classes d'âges et par ranking, nous avons étudié les examens selon leurs données démographiques ainsi que par pathologie et par installation. L'ensemble des examens diagnostiques connaissent une diminution significative (p<0.0001) de 30% pour le temps de scopie moyen et de 60% pour le DAP moyen en passant de l'installation la plus ancienne, GE, à la plus récente, Philips. Concernant les examens interventionnels, La différence entre les deux installations est encore plus marquée avec un temps de scopie moyen 55 % inférieur ( Gycm2) et un DAP moyen 73 % (p=0.0002) plus faible sur Philips par rapport à GE. Ces différences sont principalement expliquées par l'apport de nouveaux outils sur l'installation Philips, tels que la digitalisation et le traitement de l'image, de la possibilité de changer le nombre d'images par seconde durant un examen ainsi que de l'amélioration de la pratique des examinateurs. Nous avons pu définir des percentiles 75 pour les examens diagnostiques par classes d'âge et par pathologie et pour les examens interventionnels selon le ranking établi par le Dr Di Bernardo.
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Pseudomonas aeruginosa, une bactérie environnementale ubiquitaire, est un des pathogènes nosocomiaux les plus fréquents aux soins intensifs. La source de ce microorganisme peut être soit endogène, 2,6 à 24 % des patients hospitalisés étant colonisés au niveau digestif, soit exogène. La proportion des cas d'infections à P. aeruginosa d'origine exogène, donc secondaires à une transmission par manuportage ou par l'eau du réseau utilisée pour la toilette ou d'autres soins, reste débattue. Or une meilleure évaluation du taux d'infections exogènes est importante pour la mise en place de mesures de contrôle appropriées. Le but de cette étude était de déterminer sur une période de 10 ans les rôles respectifs des sources exogènes (robinets, autres patients) et endogène dans la colonisation et/ou l'infection par P.aeruginosa chez les patients des Soins Intensifs, ainsi que de documenter les variations épidémiologiques au cours du temps. L'étude a été menée dans les unités de Soins Intensifs du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV). Les patients colonisés et/ou infectés par P. aeruginosa entre 1998 et 2007ont été identifiés via la base de données du laboratoire de microbiologie. Ils ont été inclus dans l'étude s'ils étaient hospitalisés dans une des unités de Soins Intensifs, Durant cette période, des prélèvements pour recherche de P. aeruginosa ont été effectués sur des robinets des soins intensifs. Un typage moléculaire a été effectué sur toutes les souches cliniques et environnementales isolées en 1998, 2000, 2003, 2004 et 2007. Les patients inclus dans l'étude ont été répartis en quatre catégories (A-D) selon le résultat du typage moléculaire leur souche de P. aeruginosa. La catégorie A inclut les cas pour lesquels le génotype de P. aeruginosa est identique à un des génotypes retrouvé dans l'environnement. La catégorie B comprend les cas pour lesquels le génotype est identique à celui d'au moins un autre patient. La catégorie C comprend les cas avec un génotype unique et la catégorie D comprend les cas pour lesquels la souche était non disponible pour le typage. Les cas des catégories A et B sont considérés comme ayant une origine exogène. Au cours des années de l'étude, le nombre d'admissions aux soins intensifs est resté stable. En moyenne, 86 patients par année ont été identifiés colonisés ou infectés par P. aeruginosa aux Soins Intensifs. Durant la première année d'investigation, un grand nombre de patients colonisés par une souche de P. aeruginosa identique à une de celles retrouvées dans l'environnement a été mis en évidence. Par la suite, possiblement suite à l'augmentation de la température du réseau d'eau chaude, le nombre de cas dans la catégorie A a diminué. Dans la catégorie B, le nombre de cas varie de 1,9 à 20 cas/1000 admissions selon les années. Ce nombre est supérieur à 10 cas/1000 admissions en 1998, 2003 et 2007 et correspond à des situations épidémiques transitoires. Tout au long des 10 ans de l'étude, le nombre de cas dans la catégorie C (source endogène) est demeuré stable et indépendant des variations du nombre de cas dans les catégories A et B. En conclusion, la contribution relative des réservoirs endogène et exogène dans la colonisation et/ou l'infection des patients de soins Intensifs varie au cours du temps. Les facteurs principaux qui contribuent à de telles variations sont probablement le degré de contamination de l'environnement, la compliance des soignants aux mesures de contrôle des infections et la génétique du pathogène lui-même. Etant donné que ce germe est ubiquitaire dans l'environnement aqueux et colonise jusqu'à 15% des patients hospitalisés, la disparition de son réservoir endogène semble difficile. Cependant, cette étude démontre que son contrôle est possible dans l'environnement, notamment dans les robinets en augmentant la température de l'eau. De plus, si une souche multi-résistante est retrouvée de manière répétée dans l'environnement, des efforts doivent être mis en place pour éliminer cette souche. Des efforts doivent être également entrepris afin de limiter la transmission entre les patients, qui est une cause importante et récurrente de contamination exogène. - Pseudomonas aeruginosa is one of the leading nosocomial pathogens in intensive care units (ICUs). The source of this microorganism can be either endogenous or exogenous. The proportion of cases as a result of transmission is still debated, and its elucidation is important for implementing appropriate control measures. To understand the relative importance of exogenous vs. endogenous sources of P. aeru¬ginosa, molecular typing was performed on all available P. aeruginosa isolated from ICU clinical and environmental specimens in 1998, 2000, 2003, 2004 and 2007. Patient samples were classified according to their P. aeruginosa genotypes into three categories: (A) identical to isolate from faucet; (B) identical to at least one other patient sample and not found in faucet; and (C) unique genotype. Cases in cat¬egories A and Β were considered as possibly exogenous, and cases in category C as possibly endogenous. A mean of 34 cases per 1000 admissions per year were found to be colonized or infected by P. aeruginosa. Higher levels of faucet contamination were correlated with a higher number of cases in category A. The number of cases in category Β varied from 1.9 to 20 cases per 1000 admissions. This num¬ber exceeded 10/1000 admissions on three occasions and was correlated with an outbreak on one occasion. The number of cases con¬sidered as endogenous (category C) was stable and independent of the number of cases in categories A and B. The present study shows that repeated molecular typing can help identify variations in the epidemiology of P. aeruginosa in ICU patients and guide infection control measures.
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Les adolescentes souffrant de troubles du comportement alimentaireatypiques sont nombreuses, mais les soins qui leur sont offertsne sont pas toujours adaptés à leur âge et à leurs difficultés. Pourrépondre aux demandes de plus en plus fréquentes, un groupe thérapeutiquea été proposé aux jeunes filles présentant ces troubles dansle cadre de l'unité multidisciplinaire de santé des adolesents(UMSA), au centre hospitalier universitaire de Lausanne. Ce groupeétait animé par un psychologue et un médecin somaticien, représentantà la fois le fonctionnement interdisciplinaire du service et le passagedu soma au psyché que ces adolescentes doivent effectuer pours'extraire de l'emprise de leur corps et accéder à leur psychisme.La création du groupe et les étapes de son évolution montrentcomment ces jeunes filles ont bénéficié de cette double animationet des interactions avec les autres participantes pour progresser versune prise de conscience, une liberté de parole plus importante etune plus grande autonomie. La dynamique du groupe et la résonancedu travail thérapeutique avec les besoins propres à l'adolescencepermettent de discuter l'utilité de la thérapie de groupe pourles jeunes filles présentant des désordres alimentaires.