123 resultados para Catastrophic accident
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BACKGROUND: Children and adolescents are at high risk of sustaining fractures during growth. Therefore, epidemiological assessment is crucial for fracture prevention. The AO Comprehensive Injury Automatic Classifier (AO COIAC) was used to evaluate epidemiological data of pediatric long bone fractures in a large cohort. METHODS: Data from children and adolescents with long bone fractures sustained between 2009 and 2011, treated at either of two tertiary pediatric surgery hospitals in Switzerland, were retrospectively collected. Fractures were classified according to the AO Pediatric Comprehensive Classification of Long Bone Fractures (PCCF). RESULTS: For a total of 2716 patients (60% boys), 2807 accidents with 2840 long bone fractures (59% radius/ulna; 21% humerus; 15% tibia/fibula; 5% femur) were documented. Children's mean age (SD) was 8.2 (4.0) years (6% infants; 26% preschool children; 40% school children; 28% adolescents). Adolescent boys sustained more fractures than girls (p < 0.001). The leading cause of fractures was falls (27%), followed by accidents occurring during leisure activities (25%), at home (14%), on playgrounds (11%), and traffic (11%) and school accidents (8%). There was boy predominance for all accident types except for playground and at home accidents. The distribution of accident types differed according to age classes (p < 0.001). Twenty-six percent of patients were classed as overweight or obese - higher than data published by the WHO for the corresponding ages - with a higher proportion of overweight and obese boys than in the Swiss population (p < 0.0001). CONCLUSION: Overall, differences in the fracture distribution were sex and age related. Overweight and obese patients seemed to be at increased risk of sustaining fractures. Our data give valuable input into future development of prevention strategies. The AO PCCF proved to be useful in epidemiological reporting and analysis of pediatric long bone fractures.
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The Institute of Radiation Physics (IRA) is attached to the Department of Medical Radiology at the Vaud University Hospital Center (CHUV) in Lausanne. The Institute's main tasks are strongly linked to the medical activities of the Department: radiotherapy, radiodiagnostics, interventional radiology and nuclear medicine. The Institute also works in the fields of operational radiation protection, radiation metrology and radioecology. In the case of an accident involving radioactive materials, the emergency services are able to call on the assistance of radiation protection specialists. In order to avoid having to create and maintain a specific structure, both burdensome and rarely needed, Switzerland decided to unite all existing emergency services for such events. Thus, the IRA was invited to participate in this network. The challenge is therefore to integrate a university structure, used to academic collaborations and the scientific approach, to an interventional organization accustomed to strict policies, a military-style command structure and "drilled" procedures. The IRA's solution entails mobilizing existing resources and the expertise developed through professional experience. The main asset of this solution is that it involves the participation of committed collaborators who remain in a familiar environment, and are able to use proven materials and mastered procedures, even if the atmosphere of an accident situation differs greatly from regular laboratory routines. However, this solution requires both a commitment to education and training in emergency situations, and a commitment in terms of discipline by each collaborator in order to be integrated into a response plan supervised by an operational command center.
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Résumé Introduction: Les accidents sont la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants et les adolescents des deux sexes dès le premier mois de vie. Ils ne sont pas le fruit du hasard et ne devraient plus être considérés comme une fatalité. Leur nombre peut être réduit de façon substantielle par une bonne compréhension des processus accidentels et une information adéquate des intervenants. Cependant, les stratégies de prévention doivent se fonder sur une analyse locale de la situation. C'est pourquoi nous avons développé en 1990 un programme d'enregistrement prospectif des accidents d'enfants et d'adolescents. Le présent travail a pour but d'analyser l'épidémiologie de la traumatologie sportive de l'enfant et de l'adolescent. Matériel et méthode: Nous disposons d'un programme d'enregistrement prospectif des accidents d'enfants et d'adolescents de 0 à 16 ans survenus dans le canton de Vaud, Suisse. De 1990 à 2000, nous avons enregistré 24'900 traumatismes aux urgences du Service de chirurgie pédiatrique du CHUV de Lausanne, dont 6'890 (28%) étaient des traumatismes sportifs. Les informations collectées dans cette étude concernent la date de l'accident, l'âge du patient, le sport pratiqué, le type de lésion(s) et le type de suivi (traitement ambulatoire, hospitalisation, etc) et permettent une analyse de l'épidémiologie de la traumatologie sportive de l'enfant sur 11 ans. Résultats: Nette prédominance masculine (1.6 :1). Plus de 50% des enfants ont entre 12 et 15 ans. Vélo, gymnastique et football dominent, représentant à eux seuls 45% des cas. La fréquence des accidents obéit, selon le sport concerné, à un rythme saisonnier et dépendant des vacances. Certaines activités comme la trottinette ou le snowboard apparaissent soudain à la faveur d'une mode. Le ski occasionne 48% de lésions des membres inférieurs, le roller 56% de lésions des membres supérieurs, le basket-ball 57% de lésions de la main, la natation et le plongeon 53% de lésions de la tête ou de la colonne cervicale. Les contusions représentent 27% des consultations. La fracture la plus courante est celle de l'avant-bras, représentant 34% des fractures de membres. Les fractures de la main représentent 69% des fractures de membres au basket-ball, contre 3% dans l'équitation où les fractures de l'humérus prédominent (42%). 10% des patients sont hospitalisés, et 55% seront revus ambulatoirement. Discussion: Chaque sport occasionne des lésions dont le type et la localisation lui sont propres et qui permettent dans la plupart des cas de reconnaître le mécanisme lésionnel et de déterminer des stéréotypes. Conclusion: Une meilleure connaissance des lésions occasionnées par chaque sport devrait permettre le développement de programmes de prévention mieux adaptés. Ils doivent associer le plus grand nombre de partenaires possibles, issus de tous les milieux et passant par une information de ceux-ci.