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Resumo:
OBJECTIVE: Atrial natriuretic peptide (ANP) is a secretory hormone displaying diuretic, natriuretic, and vasorelaxant activities. Recently, its lipolytic activity has been reported. Since the expression of ANP in adipose tissue has not been documented, we used real-time reverse transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR) to investigate the expression of ANP in human adipose tissue and preadipocytes. RESEARCH METHODS AND PROCEDURES: RNA was extracted from the human adipose tissue of severely obese premenopausal women as well as from human preadipocytes. For human preadipocytes, two cell systems were investigated: the human preadipose immortalized (Chub-S7) cells, a well-characterized human preadipose cell line, and primary preadipocytes derived from the stromal vascular fraction of the human adipose tissue. We measured the mRNA of ANP, of corin (a transmembrane serine protease involved in the conversion of pro-ANP to ANP) and of uncoupling protein 2 (UCP2; a control gene known to be ubiquitously expressed). The expression of ANP was also investigated using immunofluorescence and radioimmunoassay in Chub-S7 cells and human primary preadipocytes in culture. RESULTS: Our results indicate that ANP and corin are expressed at the mRNA level in human adipose tissue and preadipocytes. Immunofluorescence experiments demonstrated that pro-ANP was expressed in Chub-S7 cells. In addition, ANP secretion could be measured in Chub-S7 cells and human primary preadipocytes in culture. Rosiglitazone, a selective peroxisome proliferator-activated receptor type gamma (PPAR-gamma) agonist promoting adipocyte differentiation, was found to modulate both ANP expression and secretion in preadipocytes. DISCUSSION: Our findings suggest the existence of an autocrine/paracrine system for ANP in the human adipose tissue whose implications in lipolysis and cardiovascular function need to be further explored.
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New approaches to the clinical treatment of traumatic nerve injuries may one day utilize stem cells to enhance nerve regeneration. Adipose-derived stem cells (ASC) are found in abundant quantities and can be harvested by minimally invasive procedures that should facilitate their use in such regenerative applications. We have analyzed the properties of human ASC isolated from the deep and superficial layers of abdominal fat tissue obtained during abdominoplasty procedures. Cells from the superficial layer proliferate significantly faster than those from the deep layer. In both the deep and superficial layers, ASC express the pluripotent stem cell markers oct4 and nanog and also the stro-1 cell surface antigen. Superficial layer ASC induce the significantly enhanced outgrowth of neurite-like processes from neuronal cell lines when compared with that of deep layer cells. However, analysis by reverse transcription with the polymerase chain reaction and by enzyme-linked immunosorbent assay has revealed that ASC isolated from both layers express similar levels of the following neurotrophic factors: nerve growth factor, brain-derived neurotrophic factor and glial-derived neurotrophic factor. Thus, human ASC show promising potential for the treatment of traumatic nerve injuries. In particular, superficial layer ASC warrant further analysis of their neurotrophic molecules.
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La première partie de cette étude est consacrée à l'étude des vestiges découverts entre 1990 et 1994 à Yverdon-les-Bains (VD) en quatre points de la rue des Philosophes (n°s 7, 13, 21 et 27). L'étude des secteurs fouillés permet de retracer l'histoire d'une zone périphérique de l'agglomération depuis la fin du IVe s. av. J.-C. jusqu'au haut Moyen Age, où une nécropole s'est développée sur trois des parcelles étudiées {cf. CAR 75). L'accès oriental de l'agglomération est barré dès la fin du IVe s. par une palissade peut-être associée à un fossé. Le secteur sud n'a pas livré de vestige contemporain de cet aménagement, mais a été fréquenté depuis le début du IIe s. av. notre ère. Par la suite, un réseau de fossés de petites dimensions a été mis en place, qui d'un point de vue topographique se situe en aval du cordon littoral III, dans une zone anciennement marécageuse. Une fonction drainante a ainsi été postulée pour ces aménagements, qui ont peut-être été réalisés en vue de la construction du rempart. Celui-ci a été dégagé sur trois des parcelles fouillées. Un niveau de démolition repéré au n° 7 de la rue des Philosophes indique qu'il se prolongeait probablement en direction du lac, de l'autre côté de la voie d'accès conduisant à Voppidum partiellement dégagée en 1982 .Le rempart d'Yverdon se rattache au groupe des remparts à poteaux frontaux (Pfostenschlitzmauer) caractérisé par un parement en pierres sèches interrompu à intervalles réguliers (en moyenne 1.40 m) par des pieux de grandes dimensions (section: 50/60 x 30/40 cm) qui étaient reliés à une seconde rangée de pieux, distante d'environ 4 m du front de l'ouvrage; une rampe située à l'arrière de ce dispositif devait assurer la stabilité de l'ensemble. L'excellente conservation de plusieurs dizaines de ces pieux a permis de dater de manière absolue la construction de l'ouvrage vers 80 av. J.-C. Le rempart yverdonnois présente une particularité technique inédite des plus intéressante du point de vue constructif : les pieux des deux rangées ne sont pas implantés verticalement comme cela est généralement le cas, mais de manière oblique. Ce mode opératoire présente un progrès important, car il améliore notablement le comportement statique de l'ouvrage tout en facilitant sa mise en oeuvre (étude du Prof. L. Pflug). La fortification est précédée, dans le secteur sud, par plusieurs aménagements en bois, dont une palissade construite quelques années avant le rempart lui-même et une série de pieux qui pourrait appartenir à une ligne de défense avancée. Trois fossés précèdent le rempart dans le secteur oriental. Le premier, situé à moins d'un mètre de la base de la fortification, est probablement antérieur à cette dernière. Hormis les structures à caractère défensif, plusieurs aménagements de La Tène finale ont été dégagés sur les différentes parcelles, dont une cabane semi-enterrée de plan rectangulaire au n° 7 de la rue des Philosophes. En raison de sa situation extra muros et de son plan, une vocation artisanale a été proposée pour ce bâtiment. Une tombe datée de La Tène D1 par ses offrandes a été découverte au nord du chantier des Philosophes 21 parmi un groupe de sépultures de la nécropole tardo-antique du Pré de la Cure. La transgression lacustre mise en évidence au Parc Piguet paraît également avoir affecté la partie orientale de l'oppidum. Cet événement est survenu avant la démolition de la fortification, qui est datée vers le milieu du Ier s. avant notre ère. Les vestiges du vicus d'époque romaine, dégagés uniquement sur de petites surfaces, comprennent plusieurs constructions en terre et bois, une cave et un bâtiment maçonnés ainsi que plusieurs puits. L'étude du mobilier associé aux aménagements les plus récents situe l'abandon de l'agglomération dans la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C. pour trois des parcelles fouillées, alors que la zone des Philosophes 27 était peut-être encore occupée au siècle suivant.Les fouilles ont livré un abondant mobilier dont la majeure partie remonte à La Tène finale. La céramique de cette époque a été classée en fonction de critères technologique, formel et esthétique précis afin de mettre en évidence des marqueurs significatifs en termes chronologiques. Six horizons principaux ont été distingués, qui s'échelonnent entre le IIe s. av. J.-C. et le début de l'époque tibérienne. On retiendra pour la fin de l'âge du Fer que la première partie de La Tène finale est caractérisée par un vaisselier comprenant une majorité de formes basses en pâte sombre fine, alors que la période suivante voit une nette augmentation des récipients en pâte grossière, dont la plupart sont des pots à cuire à large lèvre déversée. Le registre décoratif évolue également: certains motifs ne sont attestés que durant une période, alors que d'autres se distinguent uniquement par leur fréquence. D'un point de vue économique, Yverdon, à l'image des sites du Plateau suisse, se situe durant la première partie de La Tène finale en dehors des voies commerciales. Les produits méditerranéens sont en effet extrêmement rares durant cette période, alors que leur nombre augmente sensiblement vers la fin de l'âge du Fer. La seconde partie de cette étude est dévolue à l'étude du murus gallicus de Sermuz (Ph. Curdy) et à la comparaison des divers modes constructifs mis en oeuvre pour les fortifications de la région des Trois-Lacs. La partie conclusive récapitule de manière chronologique l'évolution des occupations à Yverdon-les-Bains depuis l'âge du Bronze jusqu'au haut Moyen Âge et propose d'intégrer les nouveaux résultats dans une perspective historique. Diverses hypothèses évoquent les raisons qui conduirent les Yverdonnois à se retrancher vers 80 av. J.-C. et les relations qu'ils entretenaient avec le site voisin de Sermuz. Pour terminer, la fonction de ce dernier est discutée dans ce cadre, notamment l'hypothèse d'une occupation du territoire helvète par des troupes romaines antérieure à l'Alpenfeldzug .