631 resultados para Maladie d’Alzheimer--Diagnostic
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The diagnosis of multiple myeloma is often suggested by disturbances found in routine laboratory tests such as sedimentation rate, electrophoresis of serum proteins and search for proteinuria. In light chain myeloma these tests are nonspecific and therefore misleading. We present 8 cases of light chain myeloma and discuss the diagnosis of multiple myeloma with its associated pitfalls.
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Contexte: L'ensemble des phénomènes aigus suivant un arrêt cardio-respiratoire (ACR) est décrit sous le nom de maladie de post-réanimation (MPR) (post-resuscitation disease). Celle- ci est la conséquence du syndrome de reperfusion et est caractérisée par une réponse inflammatoire systémique intense, d'allure septique. La procalcitonine (PCT) est un marqueur aigu de la réponse inflammatoire systémique, qui a été beaucoup étudiée aux soins intensifs (SI) dans le contexte du sepsis, et constitue un outil diagnostic et pronostique important. Toutefois la PCT n'est pas un marqueur spécifique pour le sepsis mais peut également augmenter lors de réponse inflammatoire systémique d'origine non infectieuse. Objectifs: 1) Evaluer s'il existe une corrélation entre la valeur plasmatique de PCT et la MPR ; 2) examiner la relation entre le taux au pic de PCT et le pronostic des patients avec coma post-ACR ; 3) comparer la valeur pronostique de la PCT à celle d'un marqueur pronostic connu du coma post-anoxique tel que la neuron specific enolase (NSE). Méthodologie: Analyse d'une base de données prospective comprenant des patients admis aux SI du centre hospitalier universitaire vaudoise (CHUV) entre décembre 2009 et juillet 2011 en raison d'un ACR et traités par hypothermie thérapeutique (33 - 34 °C pendant 24h), selon notre protocole standard de prise en charge. La concentration plasmatique de PCT est mesurée à 24-72h après ACR, la valeur maximale (PCTmax) étant incluse dans l'analyse. La durée de l'arrêt circulatoire et le score de SOFA (Sequential Organ Failure Assessment) sont utilisés pour quantifier la sévérité de la MPR. Le pronostic est composé de la mortalité hospitalière, ainsi que la mortalité et la récupération neurologique à trois mois, mesurée avec le score de « Cerebral Performance Categories » (CPC), dichotomisé en bonne récupération (CPC 1 = pas de handicap ; CPC 2 = handicap modéré) et mauvaise récupération (CPC 3 = handicap sévère ; CPC 4 = état végétatif ; CPC 5 = décès). Résultats: 68 patients consécutifs (âge médian 65 ans, durée médiane totale de l'arrêt circulatoire [time to ROSC] 20.5 min) ont été étudiés. La PCTmax corrélait avec la durée de l'arrêt circulatoire (p = 0.001) ainsi qu'avec les scores de SOFA à l'admission et aux jours 1 et 2 (p<0.001 pour les trois associations). Une association significative a été observée entre la PCTmax et la survie hospitalière (médiane 3.9 [écart interquartile (EI) 1.0 - 16.8] chez les non-survivants vs. 1.4 [EI 0.6 - 6.2] ng/ml chez les survivants, p=0.032) et à trois mois (médiane 3.8 ([EI 1.0 - 15.6] vs. 1.4 [EI 0.5 - 6.0] ng/ml, p=0.034). La PCTmax était aussi plus basse chez les patients avec bonne récupération neurologique à trois mois (p=0.064). En comparaison avec la NSEmax, la PCTmax avait une valeur prédictive supérieure pour la sévérité de la maladie de post-réanimation et inférieure pour le pronostic. Conclusions: La valeur plasmatique maximale de PCT corrèle avec la sévérité de la MPR et est associé à la mortalité et à l'état neurologique à trois mois après coma post-anoxique. Ces données suggèrent que la PCT peut être un marqueur utile dans la prise en charge des patients comateux après ACR et hypothermie thérapeutique. Des études à plus large échelle sont en cours pour confirmer ces résultats.
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Abstract : This thesis investigates the pathogenicity and biology of Parachlamydia acanthamoebae and other obligate intracellular bacteria related to chlamydiae. All these Chlamydia-like organisms replicate in amoebae. Some evolved to resist to macrophages and represent possible new agents of respiratory tract infection. Using serological and molecular approaches, we showed that Parachlamydia acanthameobae likely plays a role as an etiological agent of pneumonia [1,2]. We also showed that Parachlamydia was able to enter and survive within pneumocytes and lung fibroblasts [3]. Moreover, we developed an animal model of lung infection in mice, which fulfilled the third and fourth Koch postulate [4]. Given the likely role of Parachlamydia in pneumonia, we studied its antibiotic susceptibility. We showed that Chlamydia-related organisms were resistant to quinolones, mainly due to mutations in the QRDR of gyrA [5]. To have tools to investigate the role of other Chlamydia-related bacteria in pneumonia, we developed immunofluorescence assays and assessed the rate of serological cross-reactivity between all these Chlamydia-related bacteria [6]. We also developed new diagnostic specific PCRs [2,7] and sequenced additional genes that are useful for both taxonomic and diagnostic purposes [8]. Then, we applied these serological and molecular approaches to patients with and without respiratory tract infections. This led to the identification of a possible role of Protochlamydia naegleriophila [7] and of Waddlia chondrophila in pneumonia [1]. A significant part of the thesis also investigated interactions of Parachlamydia with macrophages [9] and the host range of Chlamydia-related bacteria [10]. In conclusion, there are growing body of evidence supporting the role of Chlamydia-like organisms as agents of pneumonia. Further studies are needed to precise their pathogenic role in this setting. The diagnostic tools developed during this thesis will be useful to investigate the role of these strict intracellular bacteria in other diseases in both humans and animals [11,12]. Résumé : Le but de cette thèse est de déterminer le rôle pathogène de Parachlamydia et des bactéries apparentées aux Chlamydia ainsi que d'étudier leur biologie. Parachlamydia acanthamoebae est une bactérie intracellulaire apparentée aux Chlamydia, et qui est résistante non seulement aux amibes mais aussi aux macrophages. Par une approche sérologique et moléculaire, nous avons montré que les bactéries apparentées aux Chlamydia jouent probablement un rôle comme agent de pneumonie [1,2]. De plus, nous avons démontré que P. acanthameobae est capable d'entrer et de survivre dans les pneumocytes et fibroblastes pulmonaires [3]. Nous avons ensuite développé un modèle animal remplissant les troisième et quatrième postulats de Koch [4]. Nous avons aussi démontré que les bactéries apparentées aux Chlamydia sont résistantes aux quinolones, en raison de mutations dans la région QRDR de gyrA [5]. Afin de mieux déterminer le rôle pathogène de ces bactéries, nous avons mis au point des techniques d' immunofluorescence et déterminé la cross-réaction sérologique entre les différentes bactéries apparentées aux Chlamydia [6]. Différentes PCR diagnostiques ont aussi été développées [2,7] et des gènes supplémentaires ont été séquencés, qui seront utiles à la taxonomie ainsi qu'au développement de nouvelles méthodes diagnostiques [8]. Ces méthodes ont été appliquées à des échantillons provenant de patient avec ou sans pneumonie et ont permis l'identification du possible rôle pathogène de Protochlamydia naegleriophila [7] et de Waddlia chondrophila [1]. L'interaction de Parachlamydia avec les macrophages [9] et la permissivité de différentes cellules aux bactéries apparentées aux Chlamydia [10] ont également été étudiés dans le cadre de cette thèse. En conclusion, plusieurs nouveaux éléments viennent renforcer l'hypothèse que les bactéries apparentées aux Chlamydia sont des agents de pneumonies. Cependant, d'autres études doivent être menées pour confirmer leur rôle dans cette maladie. Les méthodes diagnostiques développées ici seront très utiles pour déterminer le rôle pathogène de ces bactéries chez les humains et animaux [11,12]
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Introduction: Residual pulmonary artery (PA) anomalies are a major concern after surgery for cono-truncal malformations. This study sought to assess residual PA anomalies using MRI/MRA. Methods: 43 MRI/MRA studies were performed in 37 patients after corrective surgery for cono-truncal malformations. MRI/MRA studies comprised spin-echo, cine, velocity-encoded and 3D Gadolinium-enhanced MRA sequences. Residual PA anomalies were searched in ail patients; angiographie data were available in 13 patients and a comparison with MRI/MRA was made. Results: 32/37 patients had postoperative anomalies of the pulmonary arterial tree. Left pulmonary artery stenosis was the most common finding (14/32), followed by stenosis at multiple sites (11/32). Isolated right pulmonary artery stenosis was rare (2/32). The median time interval between MRI/MRA and angiography in the 13 patients undergoing both types of studies was 54 days. The findings between the two examinations were identical regarding stenoses and collateral vessels. In 4 patients, the MRI/MRA study allowed to plan interventional catheterization with balloon dilatation and/or stenting of the obstructed arteries or co il-occlusion of systemic collaterals. Eleven patients had additional surgery based on MRI/MRA findings. Conclusions: Post-operative anomalies of the PA in cono-truncal malformations can reliably be detected with MRI/MRA. This technique allows planning of the intervention al or surgical procedure to correct the residual anomalies and may th us replace or precede catheterization during the follow-up of surgically corrected cono-truncal malformations.
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The 2012 Swiss consensus paper on diagnosis and management of patients suffering from dementia resulted from the work of an expert panel who met on March 23d to 25th in Luzem. Based on a literature review, panel members wrote a first draft that was subsequently circulated among multiple dementia experts in Switzerland. After adaptation and revisions according to comments, all consulted dementia specialists and panel members fully endorse the consensus content. The conference was financed by the Swiss Alzheimer Forum.
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L'étude du comportement au sens large fait partie intégrante de l'examen neurologique classique. Cet article présente une revue des manifestations comportementales et thymiques dans l'épilepsie, l'accident vasculaire cérébral, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. The assessement of behavior is common part of the neurological examination. This article reviews the behavioral and mood manifestations in four classical syndroms: Epilepsy, stroke, Parkinson's disease and multiple sclerosis
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Subthalamic nucleus deep brain stimulation (STN-DBS) is a recognized treatment for advanced and severe forms of Parkinson's Disease. The procedure improves motor signs and often allows a reduction of the medication. The impact of the procedure on cognitive and neuropsychiatric signs of the disease is more debated and there is an international consensus for the need of a multidisciplinary evaluation of patients undergoing such programs, including a neuropsychiatric assessment. We present a review of the literature as well as the experience at our centre focused on the short and long term outcome on mood following STN-DBS.
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Introduction: L'ossification du ligament commun vertébral postérieur (LCVP) est une hyperostose prédominant au rachis cervical, associée à différentes pathologies constructrices comme l'arthrose, la maladie de Forestier (ou DISH : Diffuse Idiopathic Squeletal Hyperostosis) ou les spondylarthrites (1). Nous rapportons le cas d'une patiente avec ossification cervicale du LCVP, avec coexistence de DISH et de spondylarthrite.Observation: Patiente de 55 ans, d'origine Irakienne, qui présente depuis l'âge de 40 ans des lombalgies et des talalgies attribuées initialement à un métier physique. En 2008, apparait une cervicobrachialgie C6 gauche. L'IRM cervicale retrouve plusieurs hernies discales (C5-C6 et C6-C7 gauches) avec un canal cervical étroit constitutionnel et une ossification du LCVP cervical. Cette ossification est attribuée à un DISH (Figure1). L'échec du traitement conservateur de la névralgie et la menace neurologique de l'ossification du LCVP conduisent en 2010 à une laminectomie C3-C6 avec fixation postérieure (figure 2). En 2011, la patiente consulte en raison de la persistance de cette névralgie, ainsi que pour des lombalgies inflammatoires. La coexistence de ces symptômes inflammatoires et de l'ossification du LCVP nous incite à réaliser une IRM des sacroiliaques qui retrouve une sacroiliite bilatérale (figure 3). Le diagnostic de spondylarthrite HLA B27 négative est retenu devant l'association des signes cliniques et radiologiques. L'étiologie précise quant à l'origine de l'ossification du LCVP reste incertaine, néanmoins un traitement spécifique de la spondylarthopathie est proposé.Discussion: L'ossification du ligament vertébral commun postérieur est une hyperostose dont les principales causes sont le DISH et les spondylarthrites. On retrouve une ossification du ligament commun vertébral, qu'il soit lombaire, cervical ou dorsal, dans 10 à 50 % des DISH, et 3.5 à 30% des spondylarthrites. 4 types d'ossification du LCVP sont décrites : continue, segmentaire, mixte ou circonscrite. Selon Resnick, le DISH se différencie de la spondylarthrite par la présence d'ossifications antérolatérales d'au moins 4 vertèbres contigües sans érosion des sacroiliaques. Cependant on retrouve dans la littérature quelques cas décrivant la coexistence des 2 pathologies. Récemment, Kim et al. Ont rapporté un cas similaire à notre patiente, avec ossification du LCVP cervical et coexistence de DISH et de spondylarthrite (2).Conclusion: Devant la présence d'une ossification du ligament vertébral commun postérieur cervical, il convient de rechercher des signes de DISH et de spondylarthrite, car leur coexistence est possible. La prévalence exacte de cette association reste encore à déterminer.
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There are no validated criteria for the diagnosis of sensory neuronopathy (SNN) yet. In a preliminary monocenter study a set of criteria relying on clinical and electrophysiological data showed good sensitivity and specificity for a diagnosis of probable SNN. The aim of this study was to test these criteria on a French multicenter study. 210 patients with sensory neuropathies from 15 francophone reference centers for neuromuscular diseases were included in the study with an expert diagnosis of non-SNN, SNN or suspected SNN according to the investigations performed in these centers. Diagnosis was obtained independently from the set of criteria to be tested. The expert diagnosis was taken as the reference against which the proposed SNN criteria were tested. The set relied on clinical and electrophysiological data easily obtainable with routine investigations. 9/61 (16.4 %) of non-SNN patients, 23/36 (63.9 %) of suspected SNN, and 102/113 (90.3 %) of SNN patients according to the expert diagnosis were classified as SNN by the criteria. The SNN criteria tested against the expert diagnosis in the SNN and non-SNN groups had 90.3 % (102/113) sensitivity, 85.2 % (52/61) specificity, 91.9 % (102/111) positive predictive value, and 82.5 % (52/63) negative predictive value. Discordance between the expert diagnosis and the SNN criteria occurred in 20 cases. After analysis of these cases, 11 could be reallocated to a correct diagnosis in accordance with the SNN criteria. The proposed criteria may be useful for the diagnosis of probable SNN in patients with sensory neuropathy. They can be reached with simple clinical and paraclinical investigations.
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Contexte¦Le VIH reste une des préoccupations majeures de santé publique dans le monde. Le nombre de patients infectés en Europe continue de croître et s'élève, en 2008, à 2.3 millions (1). De plus, environ 30 % des personnes séropositives ignorent leur statut et, de ce fait, contribuent à la propagation de l'épidémie. Ces patients sont responsables de la moitié des nouveaux cas du VIH (2) ; ils transmettent, en effet, 3.5 fois plus l'infection que les patients dont le diagnostic est connu (3).¦Aux USA, en raison de l'épidémiologie actuelle du VIH, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont, en septembre 2006, mis le point sur la nécessité d'étendre drastiquement les tests et, de ce fait, ont publié de nouvelles recommandations. Non seulement, le test devra dépasser les groupes à risque dans les zones à grande prévalence mais aussi, être répandu à toute la population adulte de 13 à 64 ans sauf si la prévalence du VIH est en dessous de 0.1 % (4). Cette démarche est appelée routine opt-out HIV screening et plusieurs arguments parlent en faveur d'un dépistage systématique. Cette maladie rempli tout d'abord les 4 critères pour l'introduction d'un dépistage systématique : une maladie grave pouvant être mise en évidence avant l'apparition des symptômes, son diagnostic améliore la survie par une progression moins rapide et diminution de la mortalité, des tests de dépistage sensibles et spécifiques sont disponibles et les coûts sont moindres en comparaison aux bénéfices (5). Aux USA, 73 % des patients diagnostiqués à un stade avancé de l'infection VIH entre 2001 et 2005 avaient eu recours à l'utilisation des systèmes de soins au moins une fois dans les 8 ans précédant le diagnostic (6). Ces occasions manquées font aussi partie des arguments en faveur d'un dépistage systématique. En règle générale, le médecin se basant uniquement sur les symptômes et signes, ainsi que sur l'anamnèse sexuelle sous-estime la population à tester. Ce problème de sélection des candidats n'a plus lieu d'être lors d'un tel screening. Après cette publication des recommandations du CDC, qui introduit le dépistage systématique, il a été constaté que seulement 1/3 du personnel soignant interrogé connaissait les nouvelles directives et seulement 20 % offrait un dépistage de routine à tous les patients concernés (7). Cette étude nous montre alors qu'il est impératif de vérifier le niveau de connaissances des médecins après la publication de nouvelles recommandations.¦Devant le problème de l'épidémie du VIH, la Suisse opte pour une stratégie différente à celle des Etats-Unis. La Commission d'experts clinique et thérapie VIH et SIDA (CCT) de l'OFSP a tout d'abord publié, en 2007, des recommandations destinées à diminuer le nombre d'infections VIH non diagnostiquées, grâce à un dépistage initié par le médecin (8). Cette approche, appelée provider initiated counselling and testing (PICT), complétait alors celle du voluntary counselling and testing (VCT) qui préconisait un dépistage sur la demande du patient. Malheureusement, le taux d'infections diagnostiquées à un stade avancé a stagné aux environs de 30 % jusqu'en 2008 (9), raison pour laquelle l'OFSP apporte, en 2010, des modifications du PICT. Ces modifications exposent différentes situations où le test du VIH devrait être envisagé et apportent des précisions quant à la manière de le proposer. En effet, lors d'une suspicion de primo-infection, le médecin doit expliquer au patient qu'un dépistage du VIH est indiqué, un entretien conseil est réalisé avec des informations concernant la contagiosité élevée du virus à ce stade de l'infection. Si le patient présente un tableau clinique qui s'inscrit dans le diagnostic différentiel d'une infection VIH, le médecin propose le test de manière systématique. Il doit alors informer le patient qu'un tel test sera effectué dans le cadre d'une démarche diagnostique, sauf si celui-ci s'y oppose. Enfin, dans d'autres situations telles que sur la demande du patient ou si celui-ci fait partie d'un groupe de population à grande prévalence d'infection VIH, le médecin procède à une anamnèse sexuelle, suivie d'un entretien conseil et du test si l'accord explicite du patient a été obtenu (10).¦Nous pouvons donc constater les différentes stratégies face à l'épidémie du VIH entre les USA et la Suisse. Il est nécessaire d'évaluer les conséquences de ces applications afin d'adopter la conduite la plus efficace en terme de dépistage, pour amener à une diminution des transmissions, une baisse de la morbidité et mortalité. Aux USA, des études ont été faites afin d'évaluer l'impact de l'approche opt-out qui montrent que le screening augmente la probabilité d'être diagnostiqué (11). En revanche, en Suisse, aucune étude de ce type n'a été entreprise à l'heure actuelle. Nous savons également qu'il existe un hiatus entre la publication de nouvelles recommandations et l'application de celles-ci en pratique. Le 1er obstacle à la mise en oeuvre des guidelines étant leur méconnaissance (12), il est alors pertinent de tester les connaissances des médecins des urgences d'Hôpitaux de Suisse au sujet des nouvelles recommandations sur le dépistage du VIH de l'OFSP de mars 2010.¦Objectifs¦Montrer que les recommandations de l'OFSP de mars 2010 ne sont pas connues des médecins suisses.¦Méthodes¦Nous testerons la connaissance des médecins concernant ces recommandations via un questionnaire qui sera distribué lors d'un colloque organisé à cet effet avec tous les médecins du service des urgences d'un même établissement. Il n'y aura qu'une séance afin d'éviter d'éventuels biais (transmission d'informations d'un groupe à un autre). Ils recevront tout d'abord une lettre informative, accompagnée d'un formulaire de consentement pour l'utilisation des données de manière anonyme. La feuille d'information est rédigée de façon à ne pas influencer les candidats pour les réponses aux questions. Le questionnaire comprend deux parties, une première qui comprend divers cas cliniques. Les candidats devront dire si ces situations se trouvent, selon eux, dans les nouvelles recommandations de l'OFSP en termes de dépistage du VIH et indiquer la probabilité d'effectuer le test en pratique. La deuxième partie interrogera sur la manière de proposer le test au patient. La durée nécessaire pour remplir le questionnaire est estimée à 15 minutes.¦Le questionnaire élaboré avec la collaboration de Mme Dubois de l'UMSP à Lausanne et vont être testés par une vingtaine de médecins de premier recours de Vidy Med et Vidy Source, deux centres d'urgences lausannois.¦Réstulats escomptés¦Les médecins suisse ne sont pas au courant des nouvelles recommandations concernant le dépistage du VIH.¦Plus-value escomptée¦Après le passage du questionnaire, nous ferons une succincte présentation afin d'informer les médecins au sujet de ces recommandations. Aussi, l'analyse des résultats du questionnaire nous permettra d'agir au bon niveau pour que les nouvelles recommandations de l'OFSP de mars 2010 soient connues et appliquées, tout en ayant comme objectif l'amélioration du dépistage du VIH.
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Background: Chest pain (CP) represents about 5% of admissions to emergency departments (ED), even in young people. Acute coronary syndrome (ACS) and myocarditis are among the most important diagnoses to rule out. Clinical and ECG findings are not specific for either condition and separating both diagnoses is a challenge. Aim of the study: To evaluate the prevalence of ACS and myocarditis in young patients presenting with CP and elevated cardiac biomarkers to the ED and to determinate the differences in their clinical presentation. Methods: Retrospective study of all consecutive patients < 40 years old admitted to our ED from January 2009 to June 2011 for CP with elevated serum troponin concentration. All clinical, angiographic and cardiac magnetic resonance (CMR) data from the local database was reviewed. Clinical follow-up was obtained to assess all cause mortality, myocardial infarction and re-hospitalisation for CP. Results: 1588 patients < 40 years old were admitted to the ED with chest pain. 49 (3%) patients presenting with an elevated troponin I (> 0.09ug/l) were included in the study. 32.7% (16/49) were diagnosed with ACS (11 STEMI and 5 NSTEMI) and 59.2% (29/49) with myocarditis. Among the 29 patients with myocarditis, 17 presented with typical subepicardial late enhancement on CMR and 12 were diagnosed based on clinical presentation (6 had no complementary workup, 3 normal coronary angiogram and 3 inconclusive CMR). 8.1% (4/49) of patients had other diagnoses. Compared to patients with myocarditis, ACS patients were older (34.1±3.9 vs 26.9±6.4, p=0.0002) with significantly more cardiovascular risk factors (mean 2.06 vs 0.69, p<0.0001). Diabetes (18.8% vs 0%, p=0.004), dyslipidemia (56.3% vs 3.4%, p=0.0001) and family history of coronary artery disease (CAD) (37.5% vs 10.3%, p=0.050) were significantly associated with ACS. No significant association was found for smoking, hypertension and obesity. Fever (>38°C) or recent viral illness were present in 75.9% (22/29) of patients with myocarditis, and in 0% of ACS patients. During follow-up (mean 19.9 months ± 8.6), only 2 patients with myocarditis were re-admitted for chest pain. Conclusions: In this study, 32.7% of patients < 40 year old admitted to an ED with CP and elevated troponin had an ACS. Key clinical factors include diabetes, dyslipidemia, family history of CAD, fever or recent viral illness, and may help to differentiate ACS from myocarditis.