478 resultados para maladie génétique
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Introduction. - En Suisse, la prescription de produits biologiqueschez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR) n'est nilimitée à des centres hospitaliers de rhumatologie, ni soumise à desdirectives strictes éditées par les autorités sanitaires sur le type oule nombre de traitements de fond préalables. La notion d'échec auxtraitements de fond n'est pas non plus précisément définie, et enparticulier l'activité de la maladie ne doit pas répondre à des critèresstricts, notamment en terme de valeurs de DAS, et ce contrairementà de nombreux autres pays où l'impact de ces restrictions aété publié récemment (1, 2).Le registre SCQM peut être considéré comme un bon reflet de lapopulation suisse avec PR, aussi bien pour la population suivie pardes centres hospitaliers que par les practiciens en cabinet privé, eton estime qu'environ 30 % des patients avec PR recevant des traitementsbiologiques en Suisse sont inclus dans ce registre.L'objectif primaire de cette étude est de comparer les caractéristiquesdes patients de notre registre à l'initiation et après un an de traitementbiologique avec celles de registres du même type dans des pays avecun accès plus restreint aux traitements biologiques. Les objectifssecondaires sont de comparer les patients traités en milieu hospitalieret ceux pris en charge en cabinet privé, et aussi d'examiner s'il existedes tendances temporelles (avant et après 2005).Patients et Méthodes. - Les données sont extraites du registre suissede PR (SCQM) qui comprend 4 500 patients inclus entre 1997 et2011. 2 715 patients bénéficient d'un traitement biologique, dont2 427 avec des données à l'introduction du traitement : DAS28/VS,DAS28/CRP, HAQ, durée de la maladie, nbre de tttt préalables, comorbidités,etc. Les principales données démographiques sont : âgemoyen 55 ans, 77 % de femmes 72 % FR+, médecins prescripteurs :62 % en cabinet, 21 % en centre hospitaliers et 16 % en centres universitaires.Nous avons calculés les moyennes (+/- écart type) pourdifférents paramètres de l'activité de la maladie.Résultats. - La moyenne du DAS28/VS à l'introduction du traitement(4,4 +/- 1,3) est nettement inférieur aux valeurs publiées pard'autres registres européens ou canadien (5,3 < > 6,6 ; 1,2). Il en ende même pour le HAQ (1 versus 1,4). Les biologiques sont introduitsaprès en moyenne 1,1 +/- 1 DMARD préalable contre > 3 en Suède,au Danemark ou au Canada.Les caractéristiques démographiques, le degré d'activité et les traitementsprodigués sont similaires entre les patients traités encabinet privé ou en milieu hospitalier, hormis pour une proportionmoindre de traitements iv en cabinet (20 % versus 40 %). Après2005, les traitements biologiques sont introduits beaucoup plusprécocemment, avec une durée médiane de maladie avant l'introductionde thérapies biologiques diminuant de 96 à 51 mois. Onnote également une répartition entre les divers produits biologiquesqui se diversifie. Même si les traitements sont introduits à undegré d'activité similaire (DAS28/VS moyen à 4,4 +/- 1,3) onobserve de meilleurs résultats à 1 an avec un DAS moyen à 1 an :3,5 +/- 1,4 avant 2005 contre 3,1 +/- 1,3 après 2005 (p = 0.0001).Conclusion. - Les données du registre suisse des PR (SCQM) suggèrentque, en l'absence de critères restrictifs d'accès aux traitements biologiques,ceux-ci sont prescrits à des scores d'activité de la maladie(DAS et HAQ) inférieurs, et plus précocemement en terme de nombrede DMARD préalables. Cette tendance se confirme dans le temps, etse retrouve aussi bien en milieu hospitalier qu'en cabinet.En terme de résultats, après 2005, plus de 50 % des patients atteignentun bas degré d'activité de la maladie en terme de DAS aprèsun an de traitement, chiffre qui semble justifier ce type de systèmepeu restrictif favorisant certainement une approche thérapeutiqueplus proche des nouveaux paragidmes de traitement avec une stratégiede type « treat to target ».Références[1] Curtis J R et al. Semin Arthritis Rheum. 40:2-14,2009.[2] Pease C, Pope JE, Truong D et al. Semin Arthritis Rheum, December2010.
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SummarySimultaneous detection of aneuploidies for chromosomes 4, 6,10 and 17 by automated four color l-FISH in high hyperdiploid acute lymphoblastic leukemia: diagnostic assessment, clonal heterogeneity and chromosomal instability in adultsAnna Talamo BlandinService de Génétique Médicale, Unité de Cytogénétique du Cancer, CHUVAcute lymphoblastic leukemia (ALL) is a malignant hemopathy characterized by the accumulation of the immature lymphoid cells in the bone marrow and, most often, in the peripheral blood. ALL is a heterogeneous disease with distinct biological and prognostic entities. At diagnosis, cytogenetic and molecular findings constitute important and independent prognostic factors. High hyperdiploidy with 51-67 chromosomes (HeH), one of the largest cytogenetic subsets of ALL, in childhood particularly, is generally associated with a relatively favorable outcome. Chromosome gain is nonrandom, extracopies of some chromosome occurring more frequently than those of others. Concurrent presence of trisomy for chromosomes 4, 10 and 17 confers an especially good prognosis. The first aim of our work was to develop an automated four color interphase fluorescence in situ hybridization (l-FISH) methodology and to assess its ability to detect concurrent aneuploidies 4, 6, 10 and 17 in 10 ALL patients. Various combinations of aneuploidies were identified. All clones detected by conventional cytogenetics were also observed by l-FISH. However, in all patients, l-FISH revealed numerous additional abnormal clones, leading to a high level of clonal heterogeneity. Our second aim has been to investigate the nature and origin of this clonal heterogeneity and to test for the presence of chromosome instability (CIN) in HeH ALL at initial presentation. Ten HeH ALL and 10 non-HeH ALL patients were analysed by four colour l-FISH and numerical CIN values were determined for all four chromosomes together and for each chromosome and patient group, an original approach in ALL. CIN values in HeH ALL proved to be much higher than#iose in non-HeH ALL, suggesting that numerical CIN may be at the origin of the high level of clonal heterogeneity revealed by l-FISH. Our third aim has been to study the evolution of these cytogenetic features during the course of the disease in 10 HeH ALL patients. Clonal heterogeneity was also observed again during disease progression, particularly at relapse. Clones detected at initial presentation generally reappeared in relapse, in most cases with newly generated ones. A significant correlation between the number of abnormal clones and CIN suggested that the higher the instability, the larger the number of abnormal clones. Whereas clonal heterogeneity and its evolution most probably result from underlying chromosome instability, operating processes remain conjectural.RésuméLa leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) est une hémopathie maligne qui résulte de l'accumulationde cellules lymphoïdes immatures dans la moelle osseuse, et, le plus souvent, dans le sangpériphérique également. La LLA est une affection hétérogène au sein de laquelle se distinguentplusieurs entités biologiques et pronostiques. Les données cytogénétiques et moléculaires font partieintégrante du diagnostic et jouent un rôle essentiel dans l'évaluation du pronostic. L'hyperdiploïdieélevée à 51-67 chromosomes (HeH), relativement fréquente, en particulier chez l'enfant, s'associe àun pronostic favorable. Le gain de chromosomes ne relève pas du hasard, certains chromosomesétant plus fréquemment impliqués que d'autres. La présence simultanée des trisomies 4, 6, et 17s'associe à un pronostic particulièrement bon. Le premier but du travail a été de développer uneméthode d'analyse automatique par hybridation in situ fluorescente interphasique (I-FISH) à 4couleurs et de tester sa capacité à identifier la présence simultanée d'aneuploïdies 4, 6, 10 et 17 dans10 cas de LLA. Différentes combinaisons d'aneuploïdies ont été identifiées. Tous les clones détectéspar cytogénétique conventionnelle l'ont été par I-FISH. Or, chez tous les patients, l'I-FISH a révélé denombreux clones anormaux additionnels générant un degré élevé d'hétérogénéité clonale. Notredeuxième but a été d'investiguer la nature et l'origine de cette hétérogénéité et de tester la présenced'instabilité chromosomique (CIN) chez les patients avec une LLA HeH en presentation initiale. DixLLA HeH et 10 LLA non-HeH ont été analysées par I-FISH et les valeurs de CIN numérique ont étédéterminées pour les 4 chromosomes ensemble et pour chaque chromosome et groupe de patients,approche originale dans la LLA. Ces valeurs étant beaucoup plus élevées dans la LLA HeH que dansla LLA non-HeH, elles favorisent l'hypothèse selon laquelle la CIN serait à l'origine de l'hétérogénéitéclonale révélée par I-FISH. Le troisième but de notre travail a été d'étudier l'évolution de cescaractéristiques cytogénétiques au cours de la maladie dans 10 cas de LLA HeH. L'hétérogénéitéclonale a été retrouvée lors de la progression de la maladie, en particulier en rechute, où les clonesanormaux détectés en présentation initiale réapparaissent, généralement accompagnés de clonesnouveaux. La corrélation existant entre nombre de clones anormaux et valeurs de CIN suggère queplus l'instabilité est élevée, plus le nombre de clones anormaux est grand. Bien que l'hétérogénéitéclonale et son évolution résultent très probablement de l'instabilité chromosomique, les processus àl'oeuvre ne sont pas entièrement élucidés.
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Metabolic acidosis is a prevalent complication in moderate and late stages of chronic kidney disease (CKD). It is established that the correction of metabolic acidosis may improve metabolic bone disorders and protein degradation in the skeletal muscle, two characteristic complications of patients with advanced CKD. In the last 18 months, three randomized controlled trials have drawn the attention on a novel indication to correct metabolic acidosis in these patients, i.e., halting CKD progression. These data show that sodium bicarbonate, a cheap and easily manageable treatment, may delay the progression of CKD and the need of a renal replacement therapy such as dialysis or kidney transplantation.
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Celiac disease is a well-known entity in pediatrics and pediatric gastroenterology that is now also frequently encountered in the adult population. Apart from typical symptoms, celiac disease can present with a wide range of manifestations that are sometimes atypical, scarce or purely extraintestinal. Serologic and genetic testing are useful tools in case of low clinical probability in the early diagnostic algorithm. Upper gastrointestinal endoscopy remains the mainstay to confirm the diagnosis especially in atypical clinical presentations. Complications are rare but can be severe. Although gluten-free diet often leads to complete recovery, compliance is not universal and alternative treatment strategies are under investigation.
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BACKGROUND: Multiple evanescent white dot syndrome (MEWDS) is a benign acquired isolated chorioretinal disorder. Symptoms include photopsia, visual blur and scotomas. Ocular examination reveals multiple white dots at the level of the deep retina. A parainfectious disorder was suggested but the exact mechanism of MEWDS is still unknown. Postulating that MEWDS might be an antigen driven inflammatory reaction, we analyzed HLA subtypes in patients with MEWDS. PATIENTS AND METHODS: Sixteen patients were diagnosed with MEWDS in Lausanne from 1985 to 1994. Blood was withdrawn in 9/16 patients. HLA-A, -B and -DR were sought. RESULTS: HLA-B51 was detected in 4/9 patients (44.4%). Other HLA subtypes were detected sporadically. CONCLUSIONS: The frequency of HLA-B51 haplotype was found to be 3.7 times more elevated than in a normal control caucasian group. This suggests the possibility that MEWDS might be a genetically determined disorder as it is the case for other ocular diseases like Birdshot chorioretinopathy (HLA-A29), Harada's disease (HLA-DRMT3), acute anterior uveitis (HLA-B27) or Behçet's disease (HLA-B51). We have no explanation for the presence of HLA-B51 in both Behçet's disease and MEWDS. The association of HLA-B51 and MEWDS needs confirmation by further testing.
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La question du filtrage de ľinformation génétique dans la cellule est fondamentale. Comment la cellule sélectionne-t-elle, avant de les transformer en RNA puis en protéines, certaines parties bien déterminées de son information génétique? Il ne sera probablement pas possible de donner une explication cohérente du développement embryonnaire, de la différentiation cellulaire et du maintien de ľétat différencie tant que nous n'aurons pas repondu de manière satis-faisante à cette question. Dans un premier chapitre, quelques notions de base concernant ľexpression génétique sont préséntées. Le dogme de flux de ľinformation génétique dans la cellule, DNARNA protéine est valable à la fois pour les procaryotes et les eucaryotes malgré des différences significatives au niveau de la structure et de la régulation des gènes. Contrairement aux génes procaryotes, la plu-part des gènes eucaryotes sont morcelés. Le DNA codant pour une protéine est interrompu par des régions non-codantes dont les transcrits sont éliminés par excision pendant la maturation du RNA messager ultérieurement traduit en protéine. Une grande variété de mécanismes interviennent dans la régulation de ľactivité de ces gènes. Le pouvoir et les limites des méthodes modernes de ľanalyse structurale et fonctionnelle des génes sont discutés dans la deuxième partie de ľarticle. Ľhybridation moléculaire reposant sur la complémentarité des bases azotées des acides nucléiques joue un rôle déterminant dans ľétude de la complexity des génomes et de leur expression. Récemment, ľapplication de la technologie du DNA recombinant et des techniques annexes a permis ľisolement ainsi que la caractérisation de plusieurs génes eucaryotes. La question de ľexpression différentielle de ces génes est actuellement intensément étudiée dans plusieurs systèmes de transcription ayant chacun ses points forts et ses faiblesses. En guise de conclusion, quelques implications de ľessor prodigieux que connaît la génétique moléculaire sont discutées.
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Leptospirosis is a rare disease in Switzerland. However its incidence is probably underestimated, due to its broad spectrum of presentations, including subclinical benign forms and the ictero-hemorragic form of the Weil's syndrome, whose mortality is high. We describe here a case of Weil's syndrome acquired in Switzerland with a favourable outcome under antibiotherapy. Even in the absence of any travel, the association of an acute renal insufficiency and jaundice with only moderate hepatic cytolysis should lead to the suspicion of leptospirosis. Clinical and epidemiological aspects of the disease are discussed in the article.
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Summary Skin is the essential interface between our body and its environment; not only does it prevent water loss and protect us from external insults it also plays an essential role in the central nervous system acting as a major sense organ primarily for touch and pain. The main cell type present in skin, keratinocyte, undergoes a differentiation process leading to the formation of this protecting barrier. This work is intended to contribute to the understanding of how keratinocyte differentiates and skin functions. To do this, we studied two genetic skin diseases: Erythrokeratodermia variabilis and Mal de Meleda. Our approach was to examine the expression and localization of proteins implicated in these two pathologies in normal and diseased tissues and to determine the influence of mutant proteins at the molecular and cellular levels. Connexins are major components of gap junctions, channels allowing direct communication between cells. Our laboratory has identified mutations in both connexin 30.3 (Cx30.3) and 31 (Cx31) to be causally involved in erythrokeratodermia variabilis (EKV), an autosomal dominant disorder of keratinization. In the first chapter, we show a new mutation of Cx31, L209P-Cx31, in 3 EKV patients, extending the field of EKV-causing mutations although the mechanism by which connexin mutations lead to the disease is unclear. In the second chapter, we studied the effect of F137L-Cx30.3 on expression, trafficking and localization of cotransfected Cx31 and Cx30.3 in connexin-deficient HeLa cells. The F137 amino acid, highly conserved in connexin family, is oriented towards the channel pore and F137L mutation in either Cx30.3 or Cx31 lead to EKV. As two genes can lead to EKV when mutated, our hypothesis was that Cx31 and Cx30.3 might cooperate at a molecular level. We were able to demonstrate a physical interaction between Cx31 and Cx30.3. The presence of F137L-Cx30.3 disturbed the trafficking of both connexins, less connexins were integrated into gap junctions and thus, the coupling between cell was diminished. Connexins formed in the presence of F137L-Cx30.3 are degraded at their exit from the endoplasmic reticulum. In conclusion, our results indicate that the genetic heterogeneity of EKV is due to mutations in two interacting proteins. F137L-Cx30.3 has a dominant negative effect and affects Cx31, disturbing cellular communication in epidermal cells. Mal de Meleda is an autosomal recessive inflammatory and a keratotic palmoplantar skin disorder due to mutations in SLURP1 (secreted LY6/PLAUR-related protein 1). SLURP1 belongs to the LY6/PLAUR family of proteins and has the particularity of being secreted instead of being GPI-anchored. The high degree of structural similarity between SLURP1 and the three fingers motif of snake neurotoxins and LYNX 1-C suggests that this protein could interact with the neuronal acetylcholine receptors. In the third chapter, we show that SLURP1 potentiates responses of the a7 nicotinic acetylcholine receptor (nAchR) to acetylcholine. These results identify SLURP1 as a secreted epidermal neuromodulator that is likely to be essential for palmoplantar skin. In the fourth chapter, we show that SLURP1 is expressed in the granular layer of the epidermis but is absent from skin biopsies of Mal de Meleda patients. SLURP1 is also present in secretions such as sweat, tears or saliva. An in vitro analysis on two mutant of SLURP-I demonstrates that W15R-SLURP1 is absent in cells while G86R-SLURP1 is expressed and secreted, suggesting that SLURP1 can lead to the disease by either an absent or an abnormal protein. Finally, in the fifth chapter, we analyse the expression and biological properties of other LY6/PLAUR members, clustered around SLURP] on chromosome 8. Their GPI-anchored or secreted status were analysed in vitro. SLURP1, LYNX1-A and -B are secreted while LYPDC2 and LYNX 1-C are GPI anchored. Three of these proteins are expressed in the epidermis and in cultured keratinocytes. These results suggest that these LY6/PLAUR members may have an important role in skin homeostasis. Résumé Résumé La peau est la barrière essentielle entre notre corps et l'environnement, nous protégeant des agressions extérieures, de la déshydratation et assurant aussi un rôle dans le système nerveux central en tant qu'organe du toucher et de la douleur. Le principal type de cellules présent dans la peau est le kératinocyte qui suit un processus de différenciation aboutissant à la formation de cette barrière protectrice. Ce travail est destiné à comprendre la différenciation des kératinocytes et le fonctionnement de la peau. Pour cela, nous avons étudié deux maladies génodermatoses : l'Erthrokeratodermia Variabilis (EKV) et le Mal de Meleda. Nous avons examiné l'expression et la localisation des protéines impliquées dans ces deux pathologies dans des tissus normaux et malades puis déterminé l'influence des protéines mutantes aux niveaux moléculaires et cellulaires. Les connexines (Cx) sont les composants majeurs des jonctions communicantes, canaux permettant la communication directe entre les cellules. Notre laboratoire a identifié des mutations dans les Cx30.3 et Cx31 comme responsables de l'EKV, génodermatose de transmission autosomique dominante. Dans le ler chapitre, nous décrivons une nouvelle mutation de Cx31, L209-Cx31, et contribuons à l'établissement du catalogue des mutations de Cx31 entraînant cette maladie. Cependant, le mécanisme par lequel les mutations de Cx31 et C3x0.3 provoquent l'EKV est inconnu. Dans le 2ème chapitre, nous étudions les effets de la mutation F137L-Cx30.3 sur l'expression, le trafic et la localisation des Cx31 et Cx30.3 transfectées dans des cellules HeLa, déficientes en connexines. Comme deux gènes peuvent causer une EKV quand ils sont mutés, notre hypothèse était que Cx31 et Cx30.3 pourraient coopérer au niveau moléculaire. Nous avons montré l'existence d'une interaction physique entre ces deux connexines. La présence de la mutation F137L-Cx30.3 perturbe le trafic des deux connexines, moins de connexines sont intégrées dans les jonctions communicantes et donc le couplage entre les cellules est diminué. Les connexons formés en présence de cette mutation sont dégradés à leur sortie du réticulum endoplasmique. En conclusion, nos résultats indiquent que l'hétérogénéité génétique de EKV est due à des mutations dans deux protéines qui interagissent. F137L-Cx30.3 a un effet dominant négatif et affecte Cx31, perturbant la communication entre les cellules épidermiques. Le Mal de Meleda est une maladie récessive de la peau palmoplantaire due à des mutations dans SLURP1. SLURP1 appartient à la famille des protéines contenant un domaine LY6/PLAUR et a la particularité d'être sécrétée. La grande homologie de structure existant entre SLURP1, les neurotoxines de serpent et LYNX1-C suggère que la protéine pourrait interagir avec des récepteurs à acétylcholine (Ach). Dans le 3ème chapitre, nous montrons que SLURP1 module la réponse à l'Ach du récepteur nicotinique α7. Ces résultats identifient SLURP1 comme un neuromodulateur épidermique sécrété, probablement essentiel pour la peau palmoplantaire. Dans le 4ème chapitre, nous montrons que SLURP1 est exprimé dans la couche granuleuse de l'épiderme et qu'il est absent des biopsies des patients. SLURP1 a aussi été détecté dans des sécrétions telles que la sueur, les lamies et la salive. Une analyse in vitro de deux mutants de SLURP1 a montré que W15R-SLURP1 est absent des cellules tandis que G86R-SLURP1 est exprimé et sécrété, suggérant qu'une absence ou une anomalie de SLURP1 peuvent causer la maladie. Finalement, dans le 5ème chapitre, nous analysons l'expression et les propriétés biologiques d'autres membres de la famille LY6/PLAUR localisés autour de SLURP1 sur le chromosome 8. Leur statut de protéines sécrétées ou liées à la membrane par une ancre GPI est analysé in vitro. SLURP1, LYNXI-A et -B sont sécrétées alors que LYPDC2 et LYNX1-C sont liés à la membrane. Trois de ces protéines sont exprimées dans l'épiderme et dans des kératinocytes cultivés. Ces résultats suggèrent que la famille LY6/PLAUR pourrait avoir un rôle important dans l'homéostasie de la peau.
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Decision to revascularize a patient with stable coronary artery disease should be based on the detection of myocardial ischemia. If this decision can be straightforward with significant stenosis or in non-significant stenosis, the decision with intermediate stenosis is far more difficult and require invasive measures of functional impact of coronary stenosis on maximal blood (flow fractional flow reserve=FFR). A recent computer based method has been developed and is able to measure FFR with data acquired during a standard coronary CT-scan (FFRcT). Two recent clinical studies (DeFACTO and DISCOVER-FLOW) show that diagnostic performance of FFRcT was associated with improved diagnostic accuracy versus standard coronary CT-scan for the detection of myocardial ischemia although FFRcT need further development.
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Parkinson's disease (PD) is a neuropsychiatric disorder. During the course of PD, most patients develop at least one psychiatric syndrome. Depression is the most frequent disorder and affects nearly half of all patients. The use of an increasing number of new drugs, in particular the dopaminergic agents, puts these patients at risk of developing both delirium and psychosis. This article summarizes the different psychiatric syndromes seen in PD and gives an account of the various treatment possibilities.