341 resultados para chirurgie, foie, CHC, cirrhose, complications
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PURPOSE: Whereas gastrointestinal symptoms such as vomiting, diarrhea and abdominal pain are common in children suffering from the so-called post-diarrheal form (D+) of hemolytic uremic syndrome (HUS), more serious gastrointestinal complications are rare. We tried to define factors predictive of the severity of gastrointestinal complications post D+ HUS. METHODS: We reviewed the files of all children admitted to our hospital for D+ HUS between 1988 and 2000. We retained those cases with gastrointestinal complications and analyzed the consequences of these complications on the evolution of the children's conditions. RESULTS: Sixty-five children with D+ HUS were admitted to our hospital during this period. Sixteen children developed gastrointestinal complications involving one or more digestive organs: necrosis of the colon or ileum, hemorrhagic colitis, pancreatitis, transient diabetes, hepatic cytolysis and cholestasis, peritonitis and prolapse of the rectum. One child died. CONCLUSION: Gastrointestinal complications of D+ HUS are rare, but they can be lethal, and early surgery may sometimes prove necessary. However, we were not able to demonstrate a correlation between the severity of the gastrointestinal manifestations and the clinical or biological signs accompanying D+ HUS.
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More than the number of real novelties, trends and preliminary results characterise the annual development in surgery. The wealth and diversity of topics to be covered require arbitrary choices, therefore not necessarily complete. The constant development of choledocolithiasis management, dominated by minimal invasive technology, treatments of unusual nature of two frequent proctological conditions, fistulae and haemorrhoids, the increasing importance of metabolic bariatric surgery, as well as the strict rules of effective melanoma treatment, represent as many directions in which the operating procedure, although unseen, continue to gain quality and security.
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OBJECTIVE: To determine the outcomes of vitreoretinal surgery after choroidal tumor biopsy. DESIGN: Retrospective, single-center, consecutive case series. PARTICIPANTS: A total of 739 consecutive patients undergoing choroidal tumor biopsy. METHODS: All subjects who underwent transretinal or transscleral choroidal tumor biopsy for diagnostic or prognostic purposes between May 1993 and May 2013 were identified in our database. We then reviewed patients who subsequently required secondary vitreoretinal surgery for complications arising from such biopsies. MAIN OUTCOME MEASURES: Reason for vitreoretinal surgery, association with biopsy procedure, best-corrected visual acuity (BCVA; logarithm of the minimum angle of resolution [logMAR]), intraocular or extrascleral tumor dissemination, resolution of vitreous hemorrhage, reattachment of the retina with a single vitreoretinal procedure, number of additional vitrectomies undertaken, and number of enucleations. RESULTS: A total of 20 of 739 eyes (2.7%) underwent vitreoretinal surgery for complications arising from choroidal tumor biopsy. The tumors consisted of choroidal melanoma in all 20 eyes. The reasons for the secondary surgery included persistent vitreous hemorrhage in 1.9% (14/739), rhegmatogenous retinal detachment in 0.7% (5/739), and endophthalmitis in 0.14% (1/739). Median BCVA improved from 2.0 logMAR (mean, 1.92 logMAR; range, 0.8-2.7 logMAR) before vitrectomy to 0.72 logMAR (mean, 0.88 logMAR; range, -0.14 to 2.7 logMAR) after vitrectomy and 0.76 logMAR (mean, 1.14 logMAR; range, 0.1-3.0 logMAR) at the final visit (P < 0.0001, t test). Permanent resolution of vitreous hemorrhage was achieved in 6 of 14 patients, and reattachment of the retina was achieved in 2 of 5 patients after the first vitrectomy. A median of 1 (mean, 1.5; range, 1-3) additional vitrectomy was performed. Enucleation was necessary in 3 of 20 eyes (15%). There were no cases of intraocular invasion or extrascleral extension after vitrectomy. CONCLUSIONS: Vitrectomy for complications of choroidal tumor biopsy is rare. Such corrective surgery is complex and is best undertaken by specialized ocular oncologists or vitreoretinal surgeons with experience in managing this problem.
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1. Abstract Au XXème siècle la médecine a passablement évolué et la question de l'implication du patient dans le processus de décision thérapeutique devient petit à petit une nécessité. La théorie du consentement éclairé apparaît en Suisse à la fin des années 70 et l'information du patient devient un thème incontournable. C'est dans cette perspective que le formulaire de consentement vient progressivement s'imposer. Dans la première partie de ce travail, nous avons cherché à mettre en évidence qu'elles pouvaient être les directives éthiques et juridiques en matière de formulaire de consentement en vue d'une intervention chirurgicale. Pour que ce formulaire soit validé, il doit être accompagné d'une information claire et appropriée afin obtenir un consentement libre et éclairé du patient tant du point de vue éthique que juridique. Dans la deuxième partie, nous nous sommes intéressés à l'usage et l'utilisation du formulaire de consentement employé au sein du service de chirurgie pédiatrique au CHUV et à l'HEL. Afin d'en avoir un bon reflet, nous avons soumis un questionnaire à des chirurgiens cadres ou chefs de cliniques du service de chirurgie pédiatrique. Ce questionnaire se base sur des questions soulevées par la littérature traitant du sujet ainsi que sur l'article 21 de la loi sur la Santé publique du canton de Vaud qui dit, en résumé, que le minimum requis est le droit à l'information afin de donner valablement un consentement. Il est composé de trois parties. Dans la première partie, il en ressort qu'en règle générale les chirurgiens s'accordent sur la définition du formulaire de consentement. Ils sont dans l'ensemble satisfaits du formulaire en vigueur et n'en modifieraient pas la structure. Dans la deuxième partie, la signature du formulaire est vue comme une obligation mais la raison de cette obligation n'a pas la même signification pour chacun et les avis divergent quant il s'agit de savoir qui cela protège. Dans la troisième partie, ils s'accordent tous sur le contenu de l'information jugé nécessaire à donner aux parents des futurs opérés. En conclusion, les chirurgiens pédiatres semblent globalement satisfaits du formulaire actuel et peu le modifieraient. Nous trouvons important de mentionner que peu soulèvent le fait que le principal concerné par l'intervention est l'enfant et que son avis n'est pas toujours sollicité. A l'avenir, il sera important d'impliquer l'enfant dans cette démarche tout en tenant compte de son degré de maturité.
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BACKGROUND AND STUDY AIMS: Appropriate use of colonoscopy is a key component of quality management in gastrointestinal endoscopy. In an update of a 1998 publication, the 2008 European Panel on the Appropriateness of Gastrointestinal Endoscopy (EPAGE II) defined appropriateness criteria for various colonoscopy indications. This introductory paper therefore deals with methodology, general appropriateness, and a review of colonoscopy complications. METHODS:The RAND/UCLA Appropriateness Method was used to evaluate the appropriateness of various diagnostic colonoscopy indications, with 14 multidisciplinary experts using a scale from 1 (extremely inappropriate) to 9 (extremely appropriate). Evidence reported in a comprehensive updated literature review was used for these decisions. Consolidation of the ratings into three appropriateness categories (appropriate, uncertain, inappropriate) was based on the median and the heterogeneity of the votes. The experts then met to discuss areas of disagreement in the light of existing evidence, followed by a second rating round, with a subsequent third voting round on necessity criteria, using much more stringent criteria (i. e. colonoscopy is deemed mandatory). RESULTS: Overall, 463 indications were rated, with 55 %, 16 % and 29 % of them being judged appropriate, uncertain and inappropriate, respectively. Perforation and hemorrhage rates, as reported in 39 studies, were in general < 0.1 % and < 0.3 %, respectively CONCLUSIONS: The updated EPAGE II criteria constitute an aid to clinical decision-making but should in no way replace individual judgment. Detailed panel results are freely available on the internet (www.epage.ch) and will thus constitute a reference source of information for clinicians.
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Résumé : Ce travail porte sur l'étude rétrospective d'une série de jeunes patients opérés de glaucomes pédiatriques. Le but est d'évaluer le résultat au long cours d'une intervention chirurgicale combinant une sclérectomie profonde et une trabéculectomie (sclérectomie profonde pénétrante). Durant la période de mars 1997 à octobre 2006, 28 patients on été suivis pour évaluer le résultat de cette chirurgie effectuées sur 35 yeux. Un examen ophtalmologique complet a été pratiqué avant la chirurgie, 1 et 7 jours, puis 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 mois, enfin tous les 6 mois après l'opération. Les critères d'évaluation du résultat postopératoire sont : les changements de pression intraoculaire, le traitement antiglaucomateux adjuvant, le taux de complication, le nombre de reprises chirurgicales,- l'erreur de réfraction, la meilleure acuité visuelle corrigée, l'état et le diamètre de la cornée. L'âge moyen est de 3.6 ± 4.5 ans et le suivi moyen de 3.6 ± 2.9 ans. La pression intraoculaire préopératoire de 31.9 ± 11.5 mmHg baisse de 58.3% (p<0.005) à la fin du suivi. Sur les 14 patients dont l'acuité visuelle a pu être mesurée, 8 (57.1 %) ont une acuité égale ou supérieure à 5/10e, 3 (21.4%) une acuité de 2/10e après intervention. Le taux de succès cumulatif complet à 9 ans est de 52.3%, le succès relatif 70.6%. Les complications menaçant la vision (8.6%) ont été plus fréquentes dans les cas de glaucome réfractaire. Pour conclure la sclérectomie profonde combinée à une trabéculectomie est une technique chirurgicale développée afin de contrôler la pression intraoculaire dans les cas de glaucomes congénitaux, juvéniles et secondaires. Les résultats intermédiaires sont encourageants et prometteurs. Les cas préalablement opérés avant cette nouvelle technique ont cependant un pronostic moins favorable. Le nombre de complications menaçant la vision est essentiellement lié à la sévérité du glaucome et au nombre d'interventions préalables. Abstract : Purpose : To evaluate the outcomes of combined deep sclerectomy and trabeculectomy (penetrating deep sclerectomy) in pediatric glaucoma. Design : Retrospective, non-consecutive, non-comparative, interventional case series. Participants : Children suffering from pediatric glaucoma who underwent surgery between March 1997 and October 2006 were included in this study. Methods : A primary combined deep sclerectomy and trabeculectomy was performed in 35 eyes of 28 patients. Complete examinations were performed before surgery, postoperatively at 1 and 7 days, at 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 months and then every 6 months after surgery. Main Outcome Measures : Surgical outcome was assessed in terms of intraocular pressure (IOP) change, additional glaucoma medication, complication rate, need for surgical revision, as well as refractive errors, best corrected visual acuity (BCVA), and corneal clarity and diameters. Results : The mean age before surgery was 3.6 ± 4.5 years, and the mean follow-up was 3.5 ± 2.9 years. The mean preoperative IOP was 31.9 ± 11.5 mmHg. At the end of follow-up, the mean IOP decreased by 58.3% (p<0.005), and from 14 patients with available BCVA 8 patients (57.1 %) achieved. 0.5 (20/40) or better, 3 (21.4%) 0.2 (20/100), and 2 (14.3%) 0.1 (20/200) in their better eye. The mean refractive error (spherical equivalent) at final follow-up visits was +0.83 ± 5.4. Six patients (43%) were affected by myopia. The complete and qualified success rates, based on a cumulative survival curve, after- 9 years were 52.3% and 70.6%, respectively (p<0.05). Sight threatening complications were more common (8.6%) in refractory glaucomas. Conclusions : Combined deep sclerectomy and trabeculectomy is a surgical technique developed to control IOP in congenital, secondary and juvenile glaucomas. The intermediate results are satisfactory and promising. Previous classic glaucoma surgeries performed before this new technique had less favourable results. The number of sight threatening complications is related to the severity of glaucoma and number of previous surgeries.
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Résumé : Les concentrations plasmatiques du peptide natriurétique de type B sont augmentées chez les diabétiques de type 2 atteints de complications vasculaires. But : Les concentrations plasmatiques du peptide natriurétique de type B (NT-proBNP) sont augmentées chez les diabétiques de type 2 atteints de complications vasculaires. Les concentrations plasmatiques du peptide natriurétique de type B (BNP), ou de sa pro-hormone (NT-proBNP), sont reconnues depuis peu comme marqueur de choix de la dysfonction cardiaque. Les diabétiques de type 2 sont à haut risque de développer des complications cardiovasculaires. L'objectif de cette étude a été de déterminer si les concentrations plasmatiques de NT-proBNP étaient comparables chez des diabétiques de type 2 avec ou sans complications vasculaires. Méthodes : Nous avons mesuré le NT-proBNP plasmatique chez 54 diabétiques de type 2, 27 sans complications micro- ou macrovasculaires et 27 présentant des complications soit micro- soit macrovasculaires, soit les deux. Le même dosage a été effectué chez 38 témoins sains, appariés pour l'âge et le sexe avec les diabétiques. Résultat : Le NT-proBNP plasmatique était plus élevé chez les diabétiques avec complications (médiane 121 pg/ml, intervalle interquartile 50-240 pg/ml) que chez ceux sans complications (37 pg/ml, 21-54 pg/ml, P < 0,01). Comparés au groupe témoin (55 pg/ml, 40-79 pg/ml), seuls les diabétiques avec complications vasculaires avaient un NT-proBNP plasmatique significativement augmenté (P < 0,001). Chez les diabétiques la maladie coronarienne et la néphropathie (définie selon l'excrétion urinaire d'albumine) étaient chacune associée de façon indépendante avec une augmentation des concentrations plasmatiques de NT-proBNP. Conclusion : Chez les diabétiques de type 2 souffrant de complications micro- ou macrovasculaires, les concentrations plasmatiques de NT-proBNP sont augmentées par rapport à celles des malades indemnes de complications vasculaires. L'augmentation de sécrétion de ce peptide est associée de façon indépendante avec la maladie coronarienne et la néphropathie. La mesure du NT-proBNP plasmatique pourrait donc être utile pour dépister la présence de complications micro- ou macrovasculaires.
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Contexte : La prise en charge de l'artériopathie périphérique et de l'ischémie critique a fortement évolué depuis plusieurs années en faveur des traitements endovasculaires. En effet, la revascularisation chirurgicale a prouvé son efficacité à moyen et long terme mais reste invasif avec un temps de séjour hospitalier prolongé. Plusieurs études ont démontré l'intérêt de la prise en charge endovasculaire afin de réduire la morbidité et diminuer la durée de séjour. Néanmoins, elle n'offre pas des taux de succès à moyen et long terme équivalent à la chirurgie. Une approche hybride chirurgicale et endovasculaire cherchant à utiliser les avantages des 2 techniques pourrait permettre d'obtenir des taux de succès élevé avec un taux de complication plus faible. Objectifs : Nos objectifs sont d'analyser rétrospectivement la population de patients ayant bénéficié d'une approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs pour une claudication intermittente ou une ischémie critique. Le taux de mortalité à 30 jours ainsi que les complications locales et systémiques seront relevés. Les taux de perméabilité à 12 mois seront également analysés. Finalement, le taux de sauvetage de membre ainsi que le pourcentage de déambulation seront reportés. Méthodes : La cohorte de patients ayant bénéficié d'une approche hybride dans le service de chirurgie thoracique et vasculaire du CHUV de janvier 2008 à janvier 2011 seront systématiquement inclus dans l'analyse. L'ensemble des données démographiques et angiologiques seront reportés dans un cahier d'observation. De plus, tous les événements liés à des complications locales ou systémiques seront également analysés. Les décès seront reportés. Un appel téléphonique au patient et à son médecin traitant permettra de connaître l'état de santé actuel du patient ainsi que sa capacité à la marche. Une analyse statistique comportant une courbe de survivre selon Kaplan Meier permettra d'analyser le taux de perméabilité ainsi que la survie à moyen terme. Résultats escomptés : Les résultats devraient nous démontrés un taux de perméabilité supérieur ou équivalent à la prise en charge séparée chirurgicale ou endovasculaire. De plus les complications locales devraient être inférieures au taux obtenus dans la prise en charge chirurgicale. Le taux de sauvetage de membre et de déambulation pourrait être identique à la prise en charge chirurgicale. Plus value escomptés : L'approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs reste peu décrite dans la littérature. Cette étude permettra de décrire de manière globale une grande cohorte de patients homogène ayant bénéficié de cette approche dans un seul centre. Elle démontrera aussi l'éventuel intérêt de ce type de prise en charge pour les patients souffrant d'une artériopathie périphérique multiétagée.
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Elevated serum ferritin levels may reflect a systemic inflammatory state as well as increased iron storage, both of which may contribute to an unfavorable outcome of chronic hepatitis C (CHC). We therefore performed a comprehensive analysis of the role of serum ferritin and its genetic determinants in the pathogenesis and treatment of CHC. To this end, serum ferritin levels at baseline of therapy with pegylated interferon-alpha and ribavirin or before biopsy were correlated with clinical and histological features of chronic hepatitis C virus (HCV) infection, including necroinflammatory activity (N = 970), fibrosis (N = 980), steatosis (N = 886), and response to treatment (N = 876). The association between high serum ferritin levels (> median) and the endpoints was assessed by logistic regression. Moreover, a candidate gene as well as a genome-wide association study of serum ferritin were performed. We found that serum ferritin ≥ the sex-specific median was one of the strongest pretreatment predictors of treatment failure (univariate P < 0.0001, odds ratio [OR] = 0.45, 95% confidence interval [CI] = 0.34-0.60). This association remained highly significant in a multivariate analysis (P = 0.0002, OR = 0.35, 95% CI = 0.20-0.61), with an OR comparable to that of interleukin (IL)28B genotype. When patients with the unfavorable IL28B genotypes were stratified according to high versus low ferritin levels, SVR rates differed by > 30% in both HCV genotype 1- and genotype 3-infected patients (P < 0.001). Serum ferritin levels were also independently associated with severe liver fibrosis (P < 0.0001, OR = 2.67, 95% CI = 1.68-4.25) and steatosis (P = 0.002, OR = 2.29, 95% CI = 1.35-3.91), but not with necroinflammatory activity (P = 0.3). Genetic variations had only a limited impact on serum ferritin levels. Conclusion: In patients with CHC, elevated serum ferritin levels are independently associated with advanced liver fibrosis, hepatic steatosis, and poor response to interferon-alpha-based therapy.
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BACKGROUND: Anatomical total shoulder arthroplasty (TSA) for glenohumeral osteoarthritis (OA) and severe posterior glenoid wear may entail early postoperative complications (recurrence of posterior subluxation, glenoid loosening). To avoid these mechanical problems, reverse shoulder arthroplasty (RSA) has recently been proposed, mainly for its intrinsic stability. Our purpose was to present the results of TSA and RSA in glenohumeral OA with posterior glenoid wear of at least 20°. HYPOTHESIS: By virtue of its constrained design, RSA could prevent recurrence of posterior subluxation and limit the occurrence of mechanical complications. MATERIALS AND METHODS: A consecutive series of 23 patients (27 shoulders) were treated for glenohumeral OA with total shoulder prostheses: 19 TSAs and 8 RSAs. Mean age was 70years (range, 47-85years), mean retroversion angle 28° (20°-50°) and mean subluxation index 74% (57-89%). Constant Score, Subjective Shoulder Value (SSV), QuickDASH and Simple Shoulder Test (SST) were measured, and radiological examinations were performed at a mean follow-up of 52months (24-95months). RESULTS: TSA and RSA patients respectively displayed Constant Scores of 65 and 65, SSV of 79% and 74%, QuickDASH of 16 and 27, and SST of 88 and 78. Two patients underwent surgical revision of TSA because of glenoid loosening; 52% of TSA patients presented complete radiolucent lines and 11% recurrence of posterior subluxation. CONCLUSION: Complications are frequently observed after shoulder arthroplasty for OA with severe glenoid retroversion. RSA could be an alternative to TSA for selected patients, independently of rotator cuff status. Studies on RSA in this specific indication with longer follow-up are now needed. LEVEL OF EVIDENCE: Level IV; retrospective case series.
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Contexte : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d'épuration extra-rénale qui utilise les propriétés physiologiques du péritoine comme membrane de dialyse. Cette technique requiert la présence d'un cathéter placé chirurgicalement dans le cul-de-sac de Douglas pour permettre l'instillation d'une solution de dialyse : le dialysat. Une des complications redoutée de cette technique est la survenue de péritonites infectieuses qui nécessitent l'administration rapide d'une antibiothérapie adéquate. Les péritonites peuvent parfois entrainer le retrait du cathéter de dialyse avec un échec définitif de la technique, ou plus rarement entrainer le décès du patient. Cette étude s'intéresse aux facteurs prédictifs de cette complication. Elle recense les germes impliqués et leur sensibilité aux différents antibiotiques. Cette étude analyse également les conséquences des péritonites, telles que la durée moyenne des hospitalisations, les échecs de la technique nécessitant un transfert définitif en hémodialyse et la survenue de décès. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique portant sur le dossier des patients inclus dans le programme de dialyse péritonéale du CHUV entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2010. Résultats : Cette étude inclus 108 patients, dont 65 hommes et 43 femmes. L'âge moyen est de 52.5 ans ± 17.84 (22-87). On répertorie 113 épisodes de péritonite pour une durée cumulative de 2932.24 mois x patients. L'incidence globale de péritonite s'élève à 1 épisode / 25.95 (mois x patient). La médiane de survie globale sans péritonite est de 23.56 mois. Une variabilité intergroupe statistiquement significative en matière de survie sans péritonite est démontrée entre les patients autonomes et non- autonomes [Log Rank (Mantel-Cox) :0.04], entre les patients diabétiques et non diabétiques [Log Rank (Mantel-Cox) : 0.002] et entre les patients cumulant un score de Charlson supérieur à 5 et ceux cumulant un score inférieur ou égal à 5 (Log Rank (Mantel-Cox) : 0.002). Une différence statistiquement significative en matière de survie de la technique a également pu être démontrée entre les patients autonomes et 2 non-autonome [Log Rank (Mantel-Cox) < 0.001], et entre les patients cumulant un score de Charlson supérieur ou inférieur ou égal à 5 [Log Rank (Mantel-Cox) : 0.047]. Le staphylococcus epidermidis est le pathogène le plus fréquemment isolé lors des péritonites (23.9%). Ce germe présente une sensibilité de 40.74% à l'oxacilline. Aucun cas de péritonite à MRSA n'a été enregistré dans ce collectif de patients. Une péritonite a causé la mort d'un patient (<1%). Conclusion : L'incidence de péritonite calculée satisfait les recommandations de la Société Internationale de Dialyse Péritonéale (ISPD). Une variabilité intergroupe statistiquement significative en terme de survie sans péritonite est mis en évidence pour : l'autonomie, le statut métabolique et le score de comorbidité de Charlson. Une variabilité intergroupe statistiquement significative en terme de survie de la technique est également démontrée pour : l'autonomie et le score de comorbidité de Charlson. Les statistiques de sensibilité mettent en évidence une excellente couverture antibiotique sur les germes isolés par le traitement empirique en vigueur (vancomycine + ceftazidime). La mortalité relative aux péritonites est extrêmement basse dans ce collectif de patients.
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Les résultats des recherches contemporaines, montrant notamment l'importance du raisonnement fluide, de la mémoire de travail (IMT) et de la vitesse de traitement (IVT) dans le fonctionnement cognitif, ont conduit les concepteurs de la WAIS-IV à introduire de nouvelles épreuves pour renforcer l'évaluation de ces dimensions cognitives. L'interprétation des scores de la WAIS-IV repose maintenant sur quatre indices factoriels (ICV, IRP, IMT et IVT), ainsi que sur le QIT. Les concepteurs de la WAIS-IV indiquent que l'un des objectifs de la révision consistait à actualiser les fondements théoriques de cette échelle. Pourtant, la structure globale de la WAIS-IV ne correspond que partiellement à celle proposée dans le modèle qui fait consensus aujourd'hui, le modèle de Cattell-Horn-Carroll (CHC). Par exemple, la WAIS-IV ne propose pas d'indice de raisonnement fluide, bien que les constructeurs soulignent l'importance de cette dimension dans le fonctionnement cognitif. Dans cet article, nous proposons, pour la WAIS-IV, les normes francophones de cinq scores composites CHC, à savoir le raisonnement fluide (Gf), compréhension-connaissances (Gc), le traitement visuel (Gv), la mémoire à court terme (Gsm), et l'IVT (Gs). Ces normes ont été établies en utilisant une procédure d'approximation statistique. À l'instar des scores CHC que nous avons proposés pour le WISCIV, ces normes pour la WAIS-IV permettent aux cliniciens de basculer vers une grille d'interprétation basée sur le modèle dominant et d'utiliser les cinq scores composites CHC en complément des quatre indices standard dans le cadre d'analyses normatives et ipsatives.