175 resultados para Violence systémique
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Introduction: Le glucose est le principal substrat énergétique cérébral. Sa concentration dans le cerveau est étroitement liée à la glycémie. Chez le patient neurolésé, du fait de l'augmentation des besoins énergétiques, les réserves cérébrales de glucose sont limitées. Une glycémie suffisamment élevée paraît nécessaire pour assurer un apport adéquat de glucose au cerveau. Objectifs : Le but de cette étude est de mieux comprendre la relation entre glucose cérébral et glycémie lors de lésion cérébrale en analysant la physiologie cérébrale chez des patients neurolésés. Plus précisément nous investiguerons: La relation entre le glucose cérébral et le glucose systémique et son association avec le pronostic vital, l'association entre la neuroglucopénie et différents paramètres cérébraux tel que l'hypertension intracrânienne (HTIC) ou la dysfonction énergétique et finalement l'effet d'une perfusion de glucose 10% sur le glucose cérébral lors d'état de neuroglucopénie. Méthodologie : Analyse d'une base de données prospective comportant des patients souffrant d'un traumatisme crânio-cérébral (TCC) ou une hémorragie sous- arachnoïdienne (HSA) sévères. Les patients comateux sont monitorés par un dispositif intra-parenchymateux avancé, comprenant un cathéter de microdialyse cérébrale et un capteur de PbO2. Résultats : 34 patients consécutifs (moyenne d'âge 42 ans, moyenne de temps jusqu'au début du monitoring : 1.5 jours ± 1 ; moyenne de la durée maximale du monitoring : 6 jours ± 3) ont été étudiés, 25 patients souffrant d'un TCC et 9 patients avec une HSA. Nous avons obtenu une corrélation individuelle entre le glucose cérébral et la glycémie chez 52.9 % des patients. Lorsque la glycémie est inférieure à 5 mmol/l, on observe plus fréquemment des épisodes de neuroglucopénie en comparaison aux valeurs intermédiaires de glycémie (5 - 9.9 mmol/l). Les épisodes d'HTIC (pression intracrânienne (PIC) > 20 mmHg) sont plus fréquemment associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque la pression intracrânienne est normale 75 % vs. 35%. La dysfonction énergétique est plus souvent associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque le LPR est normal: 55% contre 36%. Un coefficient de corrélation entre glucose cérébral et glycémie significativement plus élevé a été obtenu chez les survivants que chez les non-survivants (0.1 [interquartile range 0.02- 0.3] contre 0.32 [0.17-0.61]). Chez les patients neuroglucopéniques ayant une corrélation entre glucose cérébral et glycémie, la perfusion de glucose i.v. fait monter le glucose cérébral jusqu'à l'arrêt de la perfusion. Conclusion : Malgré une étroite relation entre glycémie et glucose cérébral en conditions stables, cette relation peut être altérée par des causes cérébrales chez les patients neurolésés montrant que la diminution de la disponibilité du glucose extracellulaire ne résulte pas uniquement d'une hypoglycémie relative mais également de causes cérébrales tel que l'hypoperfusion, l'HTIC ou la dysfonction énergétique.
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[Sommaire] Introduction. - 1. Quelques données de base: le contexte juridique, la violence domestique: une réalité chiffrée, principales institutions du réseau d'aide dans le canton de Vaud. - 2. Résumé de la recherche "10 ans de lutte contre la violence domestique dans le canton de Vaud": contexte, méthode, résultats, recommandations à l'intention de la CCLVD. - 3. Axes stratégiques de la politique cantonale de prévention de lutte contre la violence domestique 2011-2015. - Bibliographie [Introduction (extrait)] La violence entre membres d'une même famille ou entre proches, à savoir la violence domestique, a longtemps été considérée comme une affaire privée et un tabou. Un important changement de mentalité s'est toutefois opéré ces 20 dernières années. La lutte contre la violence envers les femmes d'une manière générale et contre la violence domestique en particulier préoccupe de plus en plus les organes internationaux, nationaux et locaux et est reconnue comme une tâche d'intérêt public. [...] Dans le canton de Vaud, en 1999, le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) a mandaté l'Unité de Prévention de l'Institut de médecine sociale et préventive du CHUV, afin de mener une étude sur la violence conjugale, auprès des institutions concernées2. Cette recherche visait à établir un état des lieux et à identifier les besoins prioritaires. En 2001, des recommandations ont émergé de cette étude sous la forme de 40 mesures. Six d'entre elles ont été retenues comme prioritaires par la Conseillère d'Etat Madame Jacqueline Maurer Mayor. Presque 10 ans après, en automne 2008, la Commission cantonale de lutte contre la violence domestique (CCLVD), instituée par le Conseil d'Etat afin de coordonner les efforts en vue de la prévention et de la lutte contre la violence domestique, a décidé de faire un bilan sur la réalisation de ces mesures, d'identifier les besoins actuels des professionnel-le-s de terrain et les problématiques émergeantes. Les résultats de cette étude, menée par L'Unité d médecine des violences (UMV) ont servi de fondement à la CCLVD dans l'établissement d'un plan stratégique 2011-2015, en matière de lutte contre la violence conjugale dans le canton de Vaud. Le présent document présente à la fois un éclairage contextuel sur la situation dans le canton de Vaud aujourd'hui et une synthèse de la recherche précitée.
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Dans le domaine du genre, le Mozambique est présenté comme un bon exemple en Afrique. Le pays est signataire de nombreuses conventions et est associé aux grandes déclarations internationales dédiées à l'égalité des droits entre hommes et femmes. Soutenue par les organisations nationales et internationales, la loi très controversée sur « la violence domestique contre les femmes », adoptée en juillet 2009, est une action prioritaire pour mettre en oeuvre le gender mainstreaming même si le pays est caractérisé par une forte diversité ethnique et deux traditions de genre fort différentes.
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OBJECTIVES: To assess consequences of physical violence at work and identify their predictors. METHODS: Among the patients in a medicolegal consultation from 2007 to 2010, the subsample of workplace violence victims (n = 185) was identified and contacted again in average 30 months after the assault. Eighty-six victims (47 %) participated. Ordinal logistic regression analyses assessed the effect of 9 potential risk factors on physical, psychological and work consequences summarized in a severity score (0-9). RESULTS: Severity score distribution was as follows: 4+: 14 %; 1-3: 42 %; and 0: 44 %. Initial psychological distress resulting from the violence was a strong predictor (p < 0.001) of the severity score both on work and long-term psychological consequences. Gender and age did not reach significant levels in multivariable analyses even though female victims had overall more severe consequences. Unexpectedly, only among workers whose jobs implied high awareness of the risk of violence, first-time violence was associated with long-term psychological and physical consequences (p = 0.004). Among the factors assessed at follow-up, perceived lack of employers' support or absence of employer was associated with higher values on the severity score. The seven other assessed factors (initial physical injuries; previous experience of violence; preexisting health problems; working alone; internal violence; lack of support from colleagues; and lack of support from family or friends) were not significantly associated with the severity score. CONCLUSIONS: Being a victim of workplace violence can result in long-term consequences on health and employment, their severity increases with the seriousness of initial psychological distress. Support from the employer can help prevent negative outcomes.
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This study assesses whether severity of physical partner aggression is associated with alcohol consumption at the time of the incident, and whether the relationship between drinking and aggression severity is the same for men and women and across different countries. National or large regional general population surveys were conducted in 13 countries as part of the GENACIS collaboration. Respondents described the most physically aggressive act done to them by a partner in the past 2 years, rated the severity of aggression on a scale of 1 to 10, and reported whether either partner had been drinking when the incident occurred. Severity ratings were significantly higher for incidents in which one or both partners had been drinking compared to incidents in which neither partner had been drinking. The relationship did not differ significantly for men and women or by country. We conclude that alcohol consumption may serve to potentiate violence when it occurs, and this pattern holds across a diverse set of cultures. Further research is needed that focuses explicitly on the nature of alcohol's contribution to intimate partner aggression. Prevention needs to address the possibility of enhanced dangers of intimate partner violence when the partners have been drinking and eliminate any systemic factors that permit alcohol to be used as an excuse. Clinical services for perpetrators and victims of partner violence need to address the role of drinking practices, including the dynamics and process of aggressive incidents that occur when one or both partners have been drinking.
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OBJECTIVE: To collect data on the consultation frequency and demographic profile of victims of violence attending an emergency department (ED) in Switzerland. METHODS: We undertook screening of all admitted adult patients (>16 years) in the ED of the CHUV, Lausanne, Switzerland, over a 1 month period, using a modified version of the Partner Violence Screen questionnaire. Exclusionary criteria were: life threatening injury (National Advisory Committee on Aeronautics score > or =4), or inability to understand or speak French, to give oral informed consent, or to be questioned without a family member or accompanying person being present. Data were collected on history of physical and/or psychological violence during the previous 12 months, the type of violence experienced by the patient, and if violence was the reason for the current consultation. Sociodemographic data were obtained from the registration documents. RESULTS: The final sample consisted of 1602 patients (participation rate of 77.2%), with a refusal rate of 1.1%. Violence during the past 12 months was reported by 11.4% of patients. Of the total sample, 25% stated that violence was the reason for the current consultation; of these, 95% of patients were confirmed as victims of violence by the ED physicians. Patients reporting violence were more likely to be young and separated from their partner. Men were more likely to be victims of public violence and women more commonly victims of domestic violence. CONCLUSIONS: Based on this monthly prevalence rate, we estimate that over 3000 adults affected by violence consult our ED per annum. This underlines the importance of the problem and the need to address it. Health services organisations should establish measures to improve quality of care for victims. Guidelines and educational programmes for nurses and physicians should be developed in order to enhance providers' skills and basic knowledge of all types of violence, how to recognise and interact appropriately with victims, and where to refer these patients for follow up care in their local networks.
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L'analyse de la thérapie de couple de Virginie et Paul vise à illustrer la spécificité de l'intervention Systémique Brève, un traitement manualise réalisé dans un cadre temporel limité, et à examiner son efficacité. L'évaluation chez chaque conjoint de la symptomatologie individuelle, de la satisfaction conjugale et de l'alliance thérapeutique grâce à des questionnaires transmis avant, après et trois mois après la fin de l'intervention fournit une mesure indépendante du processus thérapeutique. Les résultats montrent que les étapes clés du processus thérapeutique identifiées par les thérapeutes sont associées à des variations de l'alliance thérapeutique chez les patients. L'évolution distincte de chaque partenaire est discutée, en s'appuyant notamment sur les réactions des conjoints à leurs données de recherche.