168 resultados para Kernspintomographie, Medizin, lunge
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Introduction: Seulement 25-30% des patients avec syndrome coronarien aigu (SCA) atteignent les valeurs cibles de LDL-cholestérol (LDL-C) dans leur suivi. L'objectif de cette étude pré/post est de tester une alerte automatique centralisée pour améliorer les pratiques. L'alerte apparaît sur les feuilles de laboratoire pour tous les patients ayant une troponine >= 0,1 microg/l; elle précise notamment les recommandations en matière de profil lipidique (LDL-C cible) à atteindre. Méthode: Tout patient admis au CHUV pour un SCA avec troponine >= 0,1 microg/l était éligible. Durant les 2 phases de l'étude (du 23.11.2008 au 15.08.201), un bilan lipidique complet a été dosé à l'admission et à 3 mois. La phase 1 (pré) était observationnelle et le message d'alerte a été introduit pour la phase 2 (post). Résultats: Phase 1: 157 patients dont 56 (35%) étaient déjà traités par une statine: 114 hommes (âge moyen 62 ans) et 43 femmes (73 ans). LDL-C moyen: 3,4 ± 1,0 mmol/l à l'admission et 2,4 ± 0,8 mmol/l à 3 mois (p <0,001). Phase 2: 140 patients dont 42 (30%) étaient déjà traités par une statine: 116 hommes (62 ans) et 24 femmes (67 ans). LDL-C moyen: 3,4 ± 1,1 mmol/l à l'admission et 2,2 ± 1,0 mmol/l à 3 mois (p <0,001). 66 % (104 patients) atteignent un LDL-C cible < = 2,6 mmol/l à 3 mois lors de la phase 1, versus 78% (110 patients) lors de la phase 2 (p = 0,2). Les patients déjà sous statine à l'admission ont une faible diminution du LDL-C à 3 mois (de 2,8 à 2,5 mmol/l phase 1, p <0,05; de 2,5 à 2,6 mmol/l phase 2, p = 0.2), alors que les patients chez qui une statine est introduite à l'admission ont une baisse significative et plus importante du LDL-C à 3 mois (de 3,8 à 2,3 mmol/l phase 1, p <0,001; de 3,7 à 2,1 mmol/l phase 2, p <0,001) que les patients déjà sous statine au préalable. Conclusion: La phase observationnelle montre un taux élevé de patients atteignant un LDL-C cible à 3 mois. L'introduction d'une alarme automatique centralisée n'a pas permis d'améliorer ces résultats. Par contre, les patients arrivant à l'hôpital avec un SCA et étant déjà sous statine devraient avoir une intensification de leur traitement.
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Introduction: Delirium is frequent in hospitalized older people, with incidence rate up to 40% in acute care. Delirium is associated with several adverse consequences, including increased mortality and institutionalization. This study aims to investigate the prevalence, incidence, and consequences of delirium in patients hospitalized in an acute care unit for elderly (ACE unit). Methods: Over a 3 months period, every patient (N = 93, mean age 84.1 ± 7.8 years, 66/93(71%) women) admitted to a 28-bed ACE unit were systematically assessed for delirium. Trained nurses used the Confusion Assessment Method (CAM) instrument to determine the presence of delirium at admission and on each subsequent day over patients' stay. Delirium prevalence rate was defined as the proportion of patients with a positive CAM within 24 hours of admission to the ACE unit. Delirium incidence rate was defined as the proportion of patients with a negative CAM at admission whose CAM became positive at least once during their stay. This evaluation was part of a functional assessment, including Basic Activities of Daily Life (Katz BADL, from 0 to 6, higher score indicating better function). Delirium prevention interventions and specific treatment was provided if needed. Results: Overall,25/93(27%)patients had delirium during their stay. Prevalence of delirium at admission was 10/93 (11%), with an incidence of 15/83(18%). Compared with non-delirious patients, those with delirium were more frequently men (10/25(40%) vs 17/68(25%), p <.001) and had reduced functional status at admission(BADL 2.0 ± 1.9 vs 3.6 ± 2.1, p = .004). They tended to be older (86.0 ± 6.7 vs 83.3 ± 8.1 years, p = .110). At discharge, delirium was associated with reduced functional status (BADL 2.0 ± 2.1 vs 4.3 ± 1.9, p <.001), lower rate of home discharge (6/20(30%) vs 28/65 (43%), p = .009) and increased mortality (5/25 (20%) vs 3/68 (5%), p <.001). On average, patients with delirium stayed 5.7 days longer (17.0 ± 9.8 vs 11.31 ± 6.3, p = .011). Conclusion: Delirium occurred in almost a third of these older patients, even though its incidence was relatively low in this frail population. Despite specific management, delirium remained associated with higher risk for adverse outcomes at discharge. These results suggest that early preventive interventions, implemented as soon as possible after hospital admission, might be needed in similar population to achieve better outcomes. Effectiveness of such interventions will be evaluated in future studies.
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We report on three children with acute transverse myelitis. One of them also had optic neuritis. In connection with these three cases, we discuss etiology, diagnosis and outcome of transverse myelitis in childhood and possible involvement of the optic nerve. Our observations show the variability of spinal cord deficit and the fact that there can be a good prognosis, despite severe initial neurological deficits and massive elevation of basic myelin protein in children with ATM.
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Introduction: Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent 15% de la population générale dans les pays occidentaux. Le vieillissement de cette population va accroître encore cette proportion pour atteindre 20% dès 2030. Les urgences gériatriques représentent environ 15% des admissions dans les services d'accueil et de traitement des urgences (SAU), mais peu de données pré-hospitalières existent. Méthode: Etude rétrospective entre 2003 et 2007 des interventions des services d'urgences pré-hospitaliers (ambulances, SMUR) de notre région (env. 670'000 habitants) à partir des rapports de missions effectués pour chaque intervention par ces entités (n = 42'000). Extraction des données démographiques (âge, sexe), des lieux de prise en charge, des degrés de gravité (score NACA) et des catégories diagnostiques de la population âgée de 65 ans ou plus. Résultats: Les urgences gériatriques représentent entre 40 et 50% des interventions pré-hospitalières totales (ambulances, SMUR). Ces chiffres sont encore entre 4 et 8% pour les sujets très âgés de 90 ans et plus. Le sexe ratio H : F est de 0,72 pour les interventions des ambulances, alors qu'il est de 1,03 pour celles des SMUR. Le lieu de prise en charge est le domicile dans près de 70% des cas. Près des ¾ des interventions sont bénignes (degrés de gravité NACA 0-3), avec plus de 92% des interventions relevant de problèmes de type maladies (et non d'accidents). Pour les cas pris en charge par les SMUR, près de 70% sont de nature cardio-vasculaires. Discussion: La charge que représente les urgences gériatriques pour le secteur pré-hospitalier n'est pas négligeable et nécessite dès aujourd'hui une réflexion afin de dimensionner ce secteur aux exigences de ce type d'urgences pour le futur proche. Non seulement les moyens (personnel, véhicules, matériel) devront être proportionnés, mais aussi les particularités de la prise en charge, la formation spécifique et les aspects éthiques. Ce dernier aspect qui n'est pas des moindres et les limites de la prise en charge devront également être abordés. Conclusion: Les urgences gériatriques représentent près de la moitié des interventions des services pré-hospitaliers (ambulances, SMUR). Le vieillissement à venir de la population risque de mettre encore plus ces services sous «haute tension» et doit faire réfléchir ses acteurs et ses décideurs à s'adapter à cette évolution incontournable.