128 resultados para Infantile depression
Resumo:
Migraine is frequently comorbid with depression. There appear to be common aetiological factors for both disorders, but the aetiology of migraine within depressed patients, in particular the significance of aura, has been little studied. A large sample of concordantly depressed sibling pairs [the Depression-Network (DeNT) sample] was assessed as having migraine with aura (MA), migraine without aura (MoA), probable migraine or no migraine according to International Headache Society guidelines. Correlations between siblings' migraine status were used to assess the nature of familial liability to migraine. A multiple threshold isocorrelational model fit best, in which different syndromes are conceptualized as different severities of one underlying dimension rather than as having separate aetiologies. Thus, MA and MoA were found to be different forms of the same disorder, with MA occupying the more extreme end of the spectrum of liability. Implications for our understanding of the relationship between migraine and depression are discussed.
Resumo:
Le rapport international le plus récent concernant la maltraitance infantile date de 2006 : il s'agit du Rapport mondial sur la violence contre les enfants, du Secrétaire général des Nations Unies (1). La définition retenue pour la maltraitance infantile s'inspire de celle du Rapport mondial sur la violence et la santé, de l'OMS en 2002 (2) : «La menace ou l'utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre un enfant par un individu ou un groupe qui entraîne ou risque fortement de causer un préjudice à la santé, à la survie, au développement ou à la dignité de l'enfant.». Il existe différentes formes de maltraitance : - la maltraitance physique (brutalités, coups, blessures, brûlures, etc.) la maltraitance psychologique (insultes, humiliation, isolement, terroriser l'enfant, etc.) - la maltraitance sexuelle (exhibitionnisme, attouchements, relations sexuelles, etc.) - les négligences (manque d'attention et de soins) Dans la majorité des cas, plusieurs formes de maltraitances sont présentes chez un enfant victime de mauvais traitements ; elles se chevauchent (3). L'Observatoire national de l'Action Sociale Décentralisée (ODAS) a réalisé une classification des enfants à protéger, les définitions sont les suivantes (4): L'enfant maltraité est « celui qui est victime de violences physiques, d'abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences sur son développement physique et psychologique. » L'enfant en risque est « celui qui connaît des conditions d'existence qui risquent de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n'est pas pour autant maltraité. » L'enfant en souffrance est « un enfant aimé et soigné mais qui souffre des conditions d'existences qui fragilisent ou menacent son développement et son épanouissement personnel. » En Suisse, peu de données sont disponibles concernant la prévalence de la maltraitance étant donné la difficulté à récolter des données. Selon l'Office Fédéral de la Statistique suisse, les résultats d'une étude de 2004 montre une diminution des châtiments corporels par rapport à une étude semblable réalisée 12 ans auparavant (5). Cependant, la maltraitance infantile est un problème de santé publique du fait de la gravité de ses conséquences sur la santé physique, mentale et sociale de l'individu et de son retentissement sur la communauté ainsi que de sa fréquence estimée dans la population suisse. Elle a des effets néfastes sur la santé de l'enfant par mortalité directe ou morbidité directe ou indirecte et représente également un facteur de risque pour la santé physique et mentale, le développement et les perspectives de réalisation personnelle du jeune adulte et de l'adulte (6). On sait aujourd'hui que le nombre de cas de maltraitance signalés en Suisse est en augmentation. Ceci démontre que la maltraitance est un phénomène courant. Cependant, les professionnels ne pensent pas MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 3 que le phénomène de la maltraitance infantile soit en augmentation, mais que les cas de maltraitance sont mieux repérés, que les professionnels s'occupant d'enfants sont plus sensibles à cette problématique et qu'il y a donc davantage de signalements (7). La prévention de la maltraitance est nécessaire et possible. Des interventions ont établi leur efficacité et il a été démontré que plus l'intervention est précoce, plus elle a de chances de réussite (2). C'est la raison pour laquelle il est important de repérer les cas de maltraitance précocement afin de pouvoir intervenir, aider les familles et garantir la protection de l'enfant. Des mesures de prévention ont été mises en place au niveau international, comme au niveau fédéral, pour assurer la reconnaissance et la prise en charge de l'enfant victime de maltraitance. Au niveau international, la Convention internationale des droits de l'enfant a été adoptée par l'Assemblée Générale en 1989 (8). Elle reconnaît l'enfant comme personne indépendante ayant des droits propres. Cette convention est divisée en quatre parties comportant : les principes directeurs (la non-discrimination, viser les meilleurs intérêts pour l'enfant, le droit de vivre, de survivre et de se développer, le droit de participation), les droits de survie et de développement (le droit à avoir les ressources, les compétences et les contributions nécessaires pour pouvoir survivre et pouvoir profiter d'un développement complet), les droits de protection (de toutes les formes de maltraitance envers les enfants, négligences, exploitation et cruauté), les droits de participation (la liberté d'expression de leurs opinions, de parler de sujets qui concernent leur vie sociale, économique, religieuse, culturelle ou politique et d'être écouté, la liberté d'information et la liberté d'association). Les stratégies de prévention de la maltraitance infantile visent à réduire les causes sous- jacentes et les facteurs de risque, tout en renforçant les facteurs de protection, de façon à prévenir de nouveaux cas (9). Elles comprennent : les stratégies sociétales et communautaires (mise en place de réformes juridiques et des droits de la personne humaine, instauration des politiques sociales et économiques favorables, correction des normes sociales et culturelles, réduction des inégalités économiques, réduction du facteur de risque environnemental, formation des professionnels), les stratégies relationnelles (formation parentale et des adultes s'occupant d'enfants), les stratégies individuelles (apprendre aux enfants à reconnaître et à éviter les situations de violence potentielle). En plus des mesures structurelles mises en place par les états (scolarisation obligatoire, dispositif légal, service de protection des enfants et des jeunes, services de santé spécialisés, etc.), des associations de lutte contre la maltraitance infantile existent et jouent également un rôle important dans la prévention. Par exemple, la Fondation Suisse pour la Protection de l'Enfant s'emploie à analyser les causes de la violence envers les MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 4 enfants et à les combattre, à protéger les enfants contre la violence physique, psychologique, sexuelle et structurelle ainsi que contre la négligence par le biais d'un travail de prévention ciblé à l'échelle nationale. Elle vise également à apprendre aux enfants comment se protéger eux-mêmes et demander de l'aide, à sensibiliser les adultes qui les entourent au fait que les enfants ont une personnalité propre et qu'ils ont le droit d'être protégés et encouragés et à demander au niveau politique que l'on mette en place des structures adaptées aux enfants (10).
Resumo:
Major depression IMD) is highly prevalent in the general hospital and adds a considerable burden to affected patients, but remains under detected and under treated. In an attempt to improve this situation, existing guidelines on MD were retrieved, systematically evaluated with the instrument AGREE (Appraisal of guidelines for research and evaluation), and adapted to the needs of the general hospital. These guidelines were made available on intranet, and actively implemented in two wards, where their impact on clinical practice was evaluated.
Resumo:
Objectives: Psychological predictors, such as personality traits, have aroused growing interest as possible predictors of late-life depression outcome in old age. It remains, however, unclear whether the cross-sectional relationship between personality traits and depression occurrence reported in younger samples is also present in the elderly. Methods: Comparisons amongst 79 outpatients with DSM-IV major depression and 102 healthy controls included assessment of the five-factor model of personality (NEO PI-R), socio-demographic variables, physical health status, as well as depression features. Two sub-groups were considered, defined as young (25-50 years) and old (60-85 years) patients. Results: Depressed patients showed significantly higher levels of Neuroticism and lower levels of Extraversion, Openness to Experience and Conscientiousness compared to controls. Sequential logistic regression models confirmed that the combination of increased physical burden, levels of dependency, and increased Neuroticism strongly predicts the occurrence of acute depressive symptoms. In contrast, the levels of Neuroticism did not allow for differentiating late-life from young age depression. Increased physical burden and decreased depression severity were the main predictors for this distinction. Conclusion: Our data indicate that personality factors and depression are related, independently of patients' age. Differences in this relationship are mainly due to the intensity of depressive symptoms rather than the patients' life period. They also stress the need to consider physical health, level of dependency and severity of symptoms when studying the relationship between personality traits and mood disorders.
Resumo:
We investigated the moderating effect of family relationships on the links between maternal postpartum depression and child symptoms in a low-risk community sample of families with 3-month-old infants (n = 57). The level of maternal depression was assessed by the Montgomery-Asberg Depression Rating Scale from a clinical interview, child symptoms by the Symptom Check List completed by both parents, and family relationships by direct observation of father-mother-baby interactions (Lausanne Trilogue Play). Families were categorized as high coordination or low coordination from their overall coordination level throughout the play. Results showed no significant links between maternal depression level and child symptoms reported by both parents. Mothers with a high depressive level in high coordination families tended to report more symptoms in their child than did mothers with lower depressive scores, whereas this link was not found in low coordination families. Prevention perspectives and clinical implications of these results are discussed.
Resumo:
OBJECTIVE: The aims of the present study were to assess the associations between mood, anxiety and substance use disorders, including their subtypes, and the prevalence of cardiovascular risk factors (CVRFs). METHOD: Thorough physical investigations, biological measures and standardized interview techniques were used to assess 3716 subjects of an urban area, aged 35-66 years. RESULTS: Atypical depression was associated with increased prevalence of overweight, diabetes and the metabolic syndrome (OR = 1.5, 95% C.I. 1.1-2.0; OR = 2.0, 95% C.I. 1.1-3.5, OR = 1.6, 95% C.I. 1.0-2.4 respectively), whereas decreased prevalence of overweight was found in melancholic (OR = 0.7, 95% C.I. 0.6-0.9) and unspecified depression (OR = 0.8, 95% C.I. 0.7-1.0). Alcohol abuse was associated with diabetes (OR = 1.8, 95% C.I. 1.1-2.9) and dyslipidemia (OR = 1.3, 95% C.I. 1.0-1.8), alcohol dependence with dyslipidemia only (OR = 1.4, 95% C.I. 1.0-2.0). Almost all mental disorders were associated with a lifetime history of regular cigarette smoking, and atypical depression, alcohol misuse and drug dependence were associated with inactivity. CONCLUSION: To conclude results emphasize the need to subtype depression and to pay particular attention to the atypical subtype. Comorbid alcohol misuse may further increase the cardiovascular risk. Efforts to diminish smoking in subjects with mental disorders could be crucial measures to reduce their high incidence of cardiovascular disease.