115 resultados para Hépatite fulminante pédiatrique
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Neuroblastoma (NB) is the most common extracranial malignant tumor in young children and arises at any site of the sympathetic nervous system. The disease exhibits a remarkable phenotypic diversity ranging from spontaneous regression to fatal disease. Poor outcome results from a rapidly progressive, metastatic and drug-resistant disease. Recent studies have suggested that solid tumors may arise from a minor population of cancer stem cells (CSCs) with stem cell markers and typical properties such as self-renewal ability, asymmetric division and drug resistance. In this model, CSCs possess the exclusive ability to initiate and maintain the tumor, and to produce distant metastases. Tumor cell subpopulations with stem-like phenotypes have indeed been identified in several cancer including leukemia, breast, brain and colon cancers. CSC hypothesis still needs to be validated in the other cancers including NB.NB originates from neural crest-derived malignant sympatho-adrenal cells. We have identified rare cells that express markers in conformity with neural crest stem cells and their derived lineages within primary NB tissue and cell lines, leading us to postulate the existence of CSCs in NB tumors.In the absence of specific markers to isolate CSCs, we adapted to NB tumor cells the sphere functional assay, based on the ability of stem cells to grow as spheres in non-adherent conditions. By serial passages of spheres from bone marrow NB metastases, a subset of cells was gradually selected and its specific gene expression profile identified by micro-array time-course analysis. The differentially expressed genes in spheres are enriched in genes implicated in development including CD133, ABC-transporters, WNT and NOTCH genes, identified in others solid cancers as CSCs markers, and other new markers, all referred by us as the Neurosphere Expression Profile (NEP). We confirmed the presence of a cell subpopulation expressing a combination of the NEP markers within a few primary NB samples.The tumorigenic potential of NB spheres was assayed by in vivo tumor growth analyses using orthotopic (adrenal glands) implantations of tumor cells into immune-compromised mice. Tumors derived from the sphere cells were significantly more frequent and were detected earlier compared to whole tumor cells. However, NB cells expressing the neurosphere-associated genes and isolated from the bulk tumors did not recapitulate the CSC-like phenotype in the orthotopic model. In addition, the NB sphere cells lost their higher tumorigenic potential when implanted in a subcutaneous heterotopic in vivo model.These results highlighted the complex behavior of CSC functions and led us to consider the stem-like NB cells as a dynamic and heterogeneous cell population influenced by microenvironment signals.Our approach identified for the first time candidate genes that may be associated with NB self-renewal and tumorigenicity and therefore would establish specific functional targets for more effective therapies in aggressive NB.
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SUMMARY Nuclear factor kappa B (NF-κB) transcription factors control many aspects of cell fate through induction of inflammatory, immune or survival molecules. We have identified two novel proteins, named receptor interacting protein (RIP)-4 and caspase recruitment domain (CARD) adaptor inducing interferon-β (Cardif), which activate NF-κB. Further, we have found that Cardif plays a prominent antiviral function. Antiviral innate immunity is mounted upon recognition by the host of virally associated structures like double-stranded (ds) RNA, which constitutes a viral replication product of many viruses within infected cells. dsRNA, depending on its subcellular localization, can be sensed by two separate arms of host defense. Firstly, Toll-like receptor (TLR)-3, a member of the type I transmembrane TLR family, recognizes endosomally-located dsRNA. Secondly, cytoplasmic dsRNA is detected by the recently identified RNA helicase retinoic acid inducible gene I (RIG-I). Triggering of TLR3- and RIG-I-dependent pathways results in the activation of the transcription factors NF-κB and Interferon regulatory factor (IRF)-3, which cooperatively transduce antiviral immune responses. We have demonstrated that RIP1, a kinase previously shown to be required for TNF signaling, transmits TLR3-dependent NF-κB activation. Further we have identified and characterized Cardif as an essential adaptor transmitting RIG-I-mediated antiviral responses, including activation of NF-κB and IRF3. In addition, we showed that Cardif is cleaved and inactivated by a serine protease of hepatitis C virus, and therefore may represent an attractive target for this virus to escape innate immune responses. RESUME Les facteurs de transcription "nuclear factor kappa B" (NF-κB) contrôlent divers aspects du devenir cellulaire à travers l'induction de molécules inflammatoires, immunitaires ou de survie. Nous avons identifié deux nouvelles protéines, nommées "receptor interacting protein" (RIP)-4 et "caspase recruitment domain (CARD) adaptor inducing interferon-β" (Cardif), qui activent NF-κB. En outre, nous avons trouvé que Cardif joue un rôle antiviral crucial. L'immunité innée antivirale s'établit au moment de la reconnaissance par l'hôte de structures virales, comme l'ARN double brin, qui constitue un produit de réplication de beaucoup de virus à l'intérieur de cellules infectées. L'ARN double brin, dépendant de sa localisation subcellulaire, peut être détecté par deux branches de défense distinctes. Premièrement, le récepteur transmembranaire "Toll-like" (TLR), TLR3, reconnaît l'ARN double brin lorsque localisé dans les endosomes. Deuxièmement, l'ARN double brin cytoplasmique est reconnu par l'ARN hélicase récemment décrite "retinoic acid inducible gene I" (RIG-I). Le déclenchement de voies dépendantes de TLR3 et RIG-I active les facteurs de transcription NF-κB et IRF3, qui coopèrent afin de transduire des réponses immunitaires antivirales. Nous avons démontré que RIP1, une kinase décrite précédemment dans le signalement du TNF, transmet l'activation de NF-κB dépendante de TLR3. De plus, nous avons identifié et caractérisé Cardif comme un adapteur essentiel transmettant les réponses antivirales médiées par RIG-I, qui incluent l'activation de NF-κB et IRF3. De surcroît, Cardif est clivé et inactivé par une sérine protéase du virus de l'hépatite C, et ainsi pourrait représenter une cible attractive pour ce virus afin d'échapper aux réponses immunitaires innées.
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Introduction La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une myopathie progressive liée au chromosome X qui atteint environ un garçon sur 3500. Des troubles du sommeil (TDS) sont fréquemment rapportés par ces patients Les études effectuées à ce jour se sont essentiellement concentrées sur les troubles respiratoires liés au sommeil. Les TDS débutent toutefois fréquemment avant l'installation d'un trouble ventilatoire nocturne et de nombreux autres facteurs peuvent en être la cause. Objectif L'objectif de cette étude est d'évaluer la fréquence des TDS chez les garçons avec une DMD et d'en identifier les facteurs de risque. Méthode II s'agit d'une étude transversale effectuée par questionnaire postal adressé aux parents de tout garçon âgé de 4-18 ans avec une DMD, suivi dans deux centres tertiaires de réhabilitation pédiatrique (Lausanne et Dublin). Les TDS sont évalués à l'aide de la 'Sleep Disturbance Scale for Children' (SDSC), validée sur 1157 enfants sains. Elle permet d'obtenir un score total et des scores pour six facteurs représentant les TDS les plus fréquents (troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil (TEMS), éveil nocturne-cauchemars, transition veille-sommeil, somnolence diurne excessive, troubles respiratoires associés au sommeil (TRS), hyperhidrose du sommeil). Un T- score supérieur à 70 (>2DS) est considéré comme pathologique. Les associations potentielles entre des scores pathologiques et des facteurs individuels (âge, mobilité diurne et nocturne, douleur), thérapeutiques (orthèses nocturnes, ventilation non-invasive, médication) et environnementaux (facteurs socio-familiaux) sont évaluées à l'aide d'analyses univariées (χ2) et de régressions logistiques ascendantes. Résultats Seize garçons sur 63, soit 25.4%, présentent un score total pathologique en comparaison au 3% attendus dans la population générale. Les TEMS (29.7%), les TRS (15.6%) et l'hyperhidrose du sommeil (14.3%) sont les TDS les plus prévalent. Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers (OR=9.4; 95%CI: 2.2-40.7; p=0.003) et être l'enfant d'une famille monoparentale (OR=7.2; 95%CI: 1.5-35.1; p=0.015) sont des facteurs de risque indépendants pour un score total pathologique. Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers (OR=18.0; 95%CI: 2.9¬110.6; p=0.002), le traitement par corticostéroïdes (OR=7.7; 95%CI: 1.4-44.0; p-0.021) et être l'enfant d'une famille monoparentale (OR=7.0; 95%CI: 1.3-38.4; p=0.025) sont des facteurs de risque indépendants pour un TEMS. Discussion Cette étude montre une prévalence élevée des TDS chez les garçons avec une DMD (25% contre 3% attendus dans la population générale). Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers est identifié comme un facteur de risque important pour un score total pathologique et un TEMS. Il reflète vraisemblablement un degré d'atteinte motrice tel qu'il limite les mouvements spontanés et les adaptations posturales du sommeil, ayant pour conséquence une diminution importante de la qualité du sommeil. Les enfants vivant dans un foyer monoparental présentent plus fréquemment un score total pathologique et des TEMS, possiblement en lien avec un stress psychologique plus important dans ces familles. Le traitement par corticostéroïdes est identifié comme facteur de risque pour un TEMS. Une adaptation du schéma ou du dosage permet généralement de limiter cet effet secondaire. Si nécessaire, un traitement par Mélatonine peut être instauré. Aucune association n'a pu être mise en évidence entre les facteurs analysés et les TRS, possiblement en raison du petit nombre de garçons ayant rapporté de tels symptômes et du fait que certains symptômes d'hypoventilation nocturne ne sont pas évalués par la SDSC. Par ailleurs, la valeur prédictive de l'anamnèse, comme celle des fonctions pulmonaires diurnes, est connue pour être limitée, raison pour laquelle une oxy-capnométrie est effectuée de routine en dessous d'une capacité vitale forcée de 50%. Elle permet, si nécessaire, l'instauration précoce d'une ventilation non-invasive, limitant ainsi vraisemblablement l'impact de ('hypoventilation nocturne sur la qualité du sommeil dans notre population. Plusieurs limitations sont à évoquer. Le petit nombre de patients ne permet pas d'exclure d'autres associations potentielles. La nature transversale de l'étude augmente le risque de causalité inverse. Cette étude n'inclut pas de mesure quantitative du sommeil. Les questionnaires adressés aux parents ont toutefois pu être démontrés comme fiables hormis pour les TRS. Un biais de non-réponse ne peut pas être totalement exclu, bien que le taux de réponse soit élevé (86,5%) et qu'il n'y ait pas de différence significative entre les populations de répondeurs et non-répondeurs. Conclusion La prévalence des TDS est élevée chez les garçons avec une DMD et leurs causes sont multiples. Les facteurs de risques sont physiques (immobilité nocturne), pharmacologiques (corticothérapie) et environnementaux (famille monoparentale). Compte tenu de son impact sur la qualité de vie, l'évaluation du sommeil doit être systématique en consultation et ne pas se limiter aux seuls troubles ventilatoires nocturnes.
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Le suicide et les tentatives de suicide des adolescents sont des enjeux de santé publique majeurs. En s'appuyant sur le modèle de soins développé à Genève, nous décrivons les différents temps nécessaires pour accueillir, évaluer et orienter un adolescent pris dans un mouvement suicidaire. Un temps d'accueil et d'évaluation pédiatrique, puis un temps d'évaluation psychiatrique et enfin un temps d'orientation à l'issue duquel est proposée une prise en charge spécifique. En fonction des caractéristiques cliniques du jeune (impulsivité, symptomatologie anxio-dépressive...), de sa capacité d'engagement dans les soins et de la qualité des liens du réseau, la prise en charge sera soit ambulatoire intensive, soit hospitalière. Suicide and suicide attempts of adolescents are major public health issues. Based on a model of care developed in Geneva, we describe the conditions necessary to evaluate and guide a teenager trapped in a suicidal behavior. First of all, there must be some time dedicated to pediatric assessement followed by a psychiatric evaluation and finally, the adolescent can be oriented toward specific treatment. Depending on the clinical characteristics of the young adolescent and according to his willingness to engage himself in intensive follow-up (impulsivity, anxious?--depressive symptomatology...), cares will be given either as outpatient with close monitoring or inpatient.
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Introduction: Coarctation of the aorta is a common congenital heart malformation. Mode of diagnosis changed from clinically to almost exclusively by echocardiogram and MRI. We claim to find a new echocardiographic index, based on simple and reliable morphologic measurements, to facilitate the diagnosis of aortic coarctation in the newborn.We reproduce the same procedure for older child to validate this new index. Material and Methods: We reviewed echocardiographic studies of 47 neonates with diagnosis of coarctation who underwent cardiac surgery between January 1997 and February 2003 and compared them with a matched control group. We measured 12 different sites of the aorta, aortic arch and the great vessels on the echocardiographic bands. In a second time we reviewed 23 infants for the same measurements and compare them with a matched control group. Results: 47 neonates with coarctation were analysed, age 11.8 _ 10 days,weight 3.0 _ 0.6 kg, body surface 0.20 _ 0.02m2. The control group was of 16 newborns aged 15.8 _ 10 days,weight 3.2 _ 0.9 kg and body surface 0.20 _ 0.04m2. A significant difference was noted in many morphologic measurement between the both groups, the most significant being the distance between the left carotid artery and the left subclavian artery (coarctation vs control: 7.3 _ 3mm vs 2.4 _ 0.8mm, p _ 0.0001). We then defined a new index, the carotid-subclavian arteries index (CSI) as the diameter of the distal tranverse aortic arch divided to the distance left carotid artery to left subclavian artery being also significaly different (coarctation vs control: 0.76 _ 0.86 vs 2.95 _ 1.24, p _ 0.0001). With the cutoff value of this index of 1.5 the sensitivity for aortic coarctation was 98% and the specificity of 92%. In an older group of infant with coarctation (16 patients) we apply the same principle and find for a cut-off value of 1.5 a sensitivity of 95% and a specificity of 100%. Conclusions: The CSI allows to evaluate newborns and infants for aortic coarctation with simple morphologic measurement that are not depending of the left ventricular function, presence of a patent ductus arteriosus or not. Further aggressive evaluation of these patient with a CSI _ 1.5 is indicated.
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BACKGROUND: Biological agents (BA) have recently completed the treatment options in auto-inflammatory diseases (AID) in children with the aim to improve the outcome. TNF-α blocking agents have been the first BA successfully used in children. However, other biological agents targeting cytokines including IL-1 and IL-6 have been shown to be effective (anti-IL-1/6), especially in AID like systemiconset juvenile arthritis (SoJIA) or cryopyrine-associated periodic syndrome (CAPS). In Switzerland, Etanercept has been approved for the treatment of JIA since 2000 and Canakinumab for the treatment of paediatric CAPS since 2009.OBJECTIVES: Evaluation of the use of biological agents in AID in Western Switzerland.METHODS: We selected all patients with AID seen in the Réseau Romand de Rhumatologie Pédiatrique (Lausanne, Geneva, Aigle, Sion, and Neuchâtel) who were treated with the following BA: anti-TNF-α (Etanercept, Infliximab, Adalimumab) and Abatacept, and anti-IL-1/6 (Anakinra, Canakinumab, Tocilizumab). We looked at minor and major adverse events and the activity of the disease before and after treatment with BA and with special regards on anti-IL-1/6.RESULTS: Among 921 children and adolescents followed between 2004 and 2010, we selected 85 patients with AID (PFAPA: 40, FMF: 6, HyperIgD: 1, CAPS: 3, SoJIA: 34). Only patients with CAPS and SoJIA were treated with BA. They had a mean age of 9 years (3-22) and F: M ratio of 1.6:1. 7 patients were treated with one BA, 6 patients with 2 different BAs and 3 with 3 BAs. 3 patients with CAPS were treated with anti-IL-1 and responded very well. 13 SoJIA patients were treated with BA (anti-TNF-α: 8, Abatacept: 1, anti-IL-1/6: 8). 4 patients treated by anti-TNF-α were switched to anti-IL-1/6 because of lack of response to treatment (cf Table 1). We did not have any serious adverse events and no serious infections.CONCLUSIONS: Patients with SoJIA and CAPS clearly benefit from treatment with BA. General tolerance was good. In the CAPS group the response to IL-1 was excellent. In SoJIA, 3/4 patients, switched from anti-TNF-α to anti-IL-1/6 for lack of therapeutic response, did not respond well to the second medication. These patientsseem to represent a population relatively resistant to treatment with BA. Due to the low number of patients in our cohort, the response to BA in SoJIA patients non-responder to anti- TNF-α agents should be further studied.
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Première conséquence de tout dysfonctionnement de l'appareil locomoteur, quelle qu'en soit la cause, la boiterie est un motif fréquent de consultation d'orthopédie pédiatrique. Parfois elle fait partie du tableau d'une affection déjà connue mais constitue très souvent la première manifestation d'une pathologie auparavant Ignorée ou d'installation récente. SI la douleur est de loin la cause la plus fréquente de boiterie et permet classiquement de distinguer les boiteries douloureuses des boiteries non douloureuses, le petit enfant n'est pas toujours capable d'exprimer sa douleur et encore moins de la localiser. Ainsi l'anamnèse et l'examen clinique de tout enfant qui boite doivent être menés avec minutie et l'étude de la marche doit permettre de retrouver et situer l'anomalie mécanique perturbant la démarche, pour réaliser au besoin, les examens complémentaires nécessaires ou demander un avis spécialisé.
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Résumé¦L'Embrochage Centro-Médullaire Elastique Stable (ECMES) est le traitement de choix des fractures du fémur chez l'enfant en âge scolaire. Il est pratiqué avec succès chez le jeune enfant, alors que l'Immobilisation par Plâtre (IP) était la technique la plus largement utilisée jusque-là.¦Méthode : Une analyse rétrospective comparant deux groupes d'enfants âgés de 1 à 4 ans avec des fractures diaphysaires du fémur a été effectuée. Deux hôpitaux universitaires, utilisant chacun une méthode de traitement spécifique, ont participé à cette étude : l'IP dans le groupe I (Bâle, Suisse) et l'ECMES dans le groupe II (Lausanne, Suisse).¦Résultats : Le groupe I inclue 19 enfants avec un âge médian de 26 mois (12-46 mois). La médiane du séjour hospitalier est de 1 jour (0-5 jours) et le plâtre est laissé en place pour une durée médiane de 21 jours (12-29 jours). Une anesthésie générale a été nécessaire chez 6 enfants et une sédation chez 4. Des lésions cutanées secondaires au plâtre sont apparues chez 2 enfants (10.5%). La médiane de la durée du suivi est de 114 mois (37-171 mois). Aucun défaut de consolidation n'est à déplorer. Le groupe II inclue 27 enfants avec un âge médian de 38.4 mois (18.7-46.7 mois). La médiane du séjour hospitalier est de 4 jours (1-13 jours). Tous les enfants ont nécessité une anesthésie générale pour la mise en place et pour le retrait des broches. La mobilisation et la mise en charge complète du membre ont été permises respectivement à une médiane de 2 jours (1-10 jours) et 7 jours (1-30 jours) postopératoires. Une complication sous la forme d'une extériorisation à la peau d'une broche a été notée chez 3 enfants (11%). La médiane de la durée du suivi et de 16.5 mois (8-172 mois). Aucun défaut de consolidation n'est à déplorer.¦Conclusion : Les jeunes enfants présentant une fracture diaphysaire du fémur, traité pas IP ou ECMES, ont des résultats favorables et des taux de complications similaires. L'ECMES permet une mobilisation et une charge complète sur le membre fracturé plus rapide. Mais comparé à l'IP, l'ECMES requiert un plus grand nombre d'anesthésies générales. Chez un enfant d'âge préscolaire présentant une fracture diaphysaire du fémur, l'application immédiate d'un plâtre par une équipe orthopédique pédiatrique entraînée à la mise en place de plâtre chez l'enfant, permet un retour à domicile rapide et un taux de complication bas.
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La douleur antérieure non spécifique du genou ou syndrome rotulien a une prévalence très élevée chez l'enfant et l'adolescent et constitue un motif fréquent de consultation en pratique pédiatrique. Son évolution bénigne à terme contraste avec le pronostic moins favorable de certaines pathologies spécifiques du genou et de la hanche responsables de gonalgies. Le présent article a pour but de rappeler la démarche diagnostique et thérapeutique face à un genou douloureux chez l'enfant avec les points essentiels de l'anamnèse, de l'examen clinique et des examens complémentaires.
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Rapport de synthèse : But de l'étude : Les accidents domestiques représentent un problème significatif en médecine pédiatrique. Le but de cette étude est de mieux comprendre les mécanismes et causes des brûlures afin de pouvoir cibler la prévention. Méthode : Il s'agit d'une étude prospective d'une durée d'une année, d'Août 2004 à Août 2005. Les patients ayant consulté pour des brûlures à l'Hôpital de l'Enfance de Lausanne (HEL) ou au CHUV ont été répertoriés. Le mécanisme et les circonstances des brûlures ont été analysées, de même que l'environnement et les données psycho-sociales. Résultats : huitante-neuf patients ont été inclus dans l'étude, âgés de 2 mois à 15 ans. Septante-huit pour cent des patients avaient moins de 5 ans. Plus de la moitié étaient des garçons. Les brûlures par échaudement prédominaient. Nous n'avons pas pu mettre en évidence d'incidence augmentée de brûlures chez des patients de familles immigrées ou de niveau social bas. Dans la majorité des cas, un adulte était présent au moment de l'accident. Conclusion : Si l'on devait établir un profil type de l'enfant à risque de se brûler dans notre région, il s'agirait d'un garçon âgé de 15 mois-5ans, se brûlant en se versant une tasse de liquide chaud sur la main, à son domicile, en présence de l'un ou de ses deux parents. Le message de prévention devrait donc s'adresser directement aux parents, toutes nationalités et niveau social confondus afin de leur expliquer les dangers de brûlures présents au quotidien à leur domicile. A chaque contrôle, les pédiatres devraient parler des accidents domestiques aux parents. En insistant sur les dangers que représentent les tasses de café, la porte du four et la plaque de la cuisinière, qui sont des éléments du quotidien et qui méritent une attention à chaque utilisation. Les brûlures chez le petit enfant pourraient ainsi être fortement réduites.
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Introduction Quatre génotypes pathogènes de l'hépatite E (HEV) sont actuellement connus. Ils présentent des caractéristiques épidémiologiques différentes. Les génotypes 1 et 2 infectent uniquement l'homme et sont à l'origine d'épidémies dans des pays en voie de développement. Les génotypes 3 et 4 se présentent sous forme de zoonose, endémiques chez des cochons et autres mammifères dans des pays industrialisés. Ces derniers génotypes sont à l'origine de cas sporadiques d'hépatite E autochtones. La majorité des tests de sérologie actuellement commercialisés se basent sur des virus de génotype 1 et 2. Le bénéfice de l'utilisation d'un test sérologique basé sur le génotype 3 dans des pays industrialisés n'a pas été étudié jusqu'à présent. Dans cette étude, les performances de tests sérologiques basés sur des antigènes de plusieurs génotypes de l'HEV ont été comparées. Méthode Les tests ont été appliqués à deux populations distinctes: une population de 20 patients, chez qui une infection aiguë d'hépatite E, génotype 3, a été documentée par PCR sanguine, et une population de 550 donneurs de sang de la région de Lausanne. Le dépistage des IgGs anti-HEV a été effectué dans le sérum des deux populations par trois «Enzyme Immuno Assays» (EIA) à savoir MP Diagnostics, Dia.Pro et Fortress. Les échantillons positifs avec au moins un des EIA ont été testés par un «Immunodot Assay», le recomLine HEV IgG/IgM. Tous les EIA sont basés sur des antigènes des génotypes 1 et 2, alors que l'immunodot se base sur des antigènes des génotypes 1 et 3. Résultats Tous les échantillons des cas d'hépatite E documentés et 124 sur 550 échantillons des donneurs de sang étaient positifs avec au moins un des tests sérologique. Parmi les cas confirmés par PCR, 45 %, 65 %, 95 % et 55 % étaient respectivement positifs avec le test de MP Diagnostics, Dia.Pro, Fortress et recomLine. Parmi les échantillons positifs des donneurs de sang avec au moins un des tests, 120/124 (97 %) étaient positifs avec le test Fortress, 19/124 (15 %) étaient positifs avec tous les EIA et 51/124 (41 %) étaient positifs avec le recomLine. Parmi les cas d'hépatite E confirmés, 11/20 (55 %) étaient positifs avec le recomLine et parmi ceux-ci, une réactivité plus forte pour le génotype 3 était observée dans 1/11 (9 %) et une réactivité identique dans 5/11 (45.5 %) cas. Conclusions Même si le recomLine contient des protéines dérivées de l'HEV génotype 3, sa sensibilité est inférieure à l'EIA de Fortress dans les cas d'hépatite E aiguë de génotype 3. De plus, chez environ 45 % des patients, le recomLine ne parvient pas à identifier une infection comme étant causé par un virus du génotype 3. Dans la population de donneurs de sang, nous avons observe de grandes variations dans les séroprévalences mesurées, allant de 4.2 % à 21.8 % selon les tests sérologiques employés.
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Le neuroblastome (NB), tumeur spécifique de l'enfant, se situe au second rang en terme de¦fréquence des tumeurs solides dans la population pédiatrique (1). Il dérive des cellules¦primitives de la crête neurale, une population de cellules embryonnaires dotées d'une¦capacité de différentiation en une panoplie de tissus très variés, dont le système nerveux¦sympathique (2). Cette origine explique la très grande hétérogénéité du NB, tant du point de¦vue biologique que clinique (3). Malgré un traitement intensif et multimodal (chirurgie,¦chimiothérapie à haute dose, greffe de moelle osseuse et immunothérapie), seuls 30 % des¦patients de haut risque (stade IV) survivent sans rechute. La forte résistance du¦neuroblastome de haut grade aux diverses thérapies est une des causes probable du¦pronostic sombre de cette tumeur. Les thérapies actuelles étant insuffisamment efficaces, il¦est primordial de comprendre les mécanismes impliqués dans le processus de résistance¦afin d'élaborer de nouveaux traitements, mieux ciblés, capables de contrer toute résistance¦(4).¦Il a été démontré que certains cancers, tels que les tumeurs du poumon, du sein, de la¦prostate ou du colon, possédaient des cellules souches cancéreuses (CSCs) (5). Ces¦dernières, définies comme étant une petite sous-population de cellules malignes, jouent un¦rôle prépondérant dans l'initiation et la progression tumorale. Elles partagent certaines¦propriétés avec les cellules souches physiologiques, telles que la capacité d'autorenouvellement,¦un potentiel de prolifération indéfini, une dépendance à un¦microenvironnement spécifique, une faculté de pluripotence et une résistance accrue aux¦drogues (6). Ce modèle de CSCs a également été étudié pour le NB (7), permettant ainsi¦d'avancer l'hypothèse selon laquelle cette population de CSCs serait responsable de la¦résistance aux chimiothérapies des cellules tumorales du NB.¦Afin de tenter d'éclaircir le caractère résistant aux drogues des CSCs du NB, nous avons¦sélectionné des sous-populations cellulaires résistantes, en traitant par divers agents¦cytotoxiques (cisplatine, doxorubicine, rapamycine et vincristine) cinq lignées différentes de¦neuroblastes. Dans le but d'établir un potentiel enrichissement en CSCs au sein de ces¦sous-populations par rapport aux populations contrôles non traitées, nous avons testé leurs¦fonctions d'auto-renouvellement et de clonogénicité. Ces propriétés ont été respectivement¦mises en évidence par la capacité des cellules à former des sphères de plusieurs¦générations dans des conditions de culture inhibant l'adhésion cellulaire et par la mesure de¦la croissance cellulaire en milieu semi-solide (soft agar assay). Une analyse d'expression¦génique effectuée préalablement par microarray (Human Genome U133Plus 2.0 Affymetrix¦GeneChip oligonucleotide) dans le laboratoire avait révélé une liste de gènes surexprimés¦dans les CSCs, dont fait partie mdr1 (8). Ce gène code la protéine de transport Pgp (Pglycoprotein),¦impliquée dans le mécanisme de résistance (9,10). Une étude par cytométrie¦en flux de l'expression de MDR1 dans nos diverses populations a également été réalisée¦afin de mettre en évidence une potentielle surexpression de ce gène au sein des cellules¦résistantes aux chimiothérapies.
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La sarcoïdose est une affection inflammatoire granuiomateuse systémique d'origine inconnue touchant le plus fréquemment les poumons, le système lymphoïde, le foie, les yeux et la peau. Dans cet article, nous rapportons deux cas de sarcoïdose cutanée touchant les avant-bras de deux patients anciens toxicomanes traités par interféron-a et ribavirine pour une hépatite C chronique. Nous procédons à une revue de la littérature de la sarcoïdose induite par l'interféron et élaborons une nouvelle hypothèse pathogénique de l'effet Koebner dans la sarcoïdose cutanée. Dans le cas des deux patients que nous décrivons, la distribution des lésions cutanées coïncide avec les anciens sites d'injection d'héroïne le long des trajets veineux des deux avant- bras. Cette distribution unique de l'atteinte cutanée suggère que les dommages tissulaires induits par la répétition d'injections percutanées puissent représenter un terrain favorisant au développement local d'une sarcoïdose cutanée. Fait intéressant, il a été récemment démontré que les cellules dendritiques plasmacytoïdes - sous-type de cellules dendritiques généralement absent de la peau - infiltrent rapidement les sites de peau lésée. Ces cellules sont la source d'une production endogène d'interféron-a, cytokine connue pour promouvoir le processus de cicatrisation, mais également pour favoriser le développement de sarcoïdose chez des individus prédisposés. Ainsi, nous postulons que les lésions de sarcoïdose cutanée limitées le long des trajets veineux - sites préalables d'injection percutanée de drogues - peuvent résulter d'une expression locale supplémentaire d'interféron-a. Celle-ci serait en outre favorisée par le traitement de ribavirine dans le cadre de l'hépatite C, connu pour renforcer la production endogène d'interféron-a. L'identification de nombreuses cellules dendritiques plasmacytoïdes circonscrivant l'inflammation granuiomateuse sur la biopsie cutanée de l'un de nos patients semble être un argument dans ce sens, conforté par l'absence de corps étranger détecté en microscopie par lumière polarisée. Cette observation semble pouvoir représenter un point crucial dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques à la base de l'infiltration des cicatrices cutanées par la sarcoïdose. Des investigations supplémentaires doivent encore être effectuées afin de confirmer cette hypothèse.
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La lymphadénite est une maladie courante dans l'enfance et un motif fréquent de consultation pédiatrique ou ORL. Elle est habituellement due à une infection des voies respiratoires hautes et est autolimitée. Chez l'enfant présentant une lymphadénite cervicale subaiguë ou chronique qui ne répond pas aux antibiotiques habituels, une infection à mycobactérie atypique doit être évoquée. L'infection touche surtout les enfants en bonne santé entre un et cinq ans. Le diagnostic précoce est essentiel car le traitement de choix est l'exérèse des ganglions atteints, avant l'apparition d'une nécrose cutanée et d'une fistulisation. Cet article revoit les présentations cliniques spécifiques, les méthodes diagnostiques et le traitement des lymphadénites à mycobactéries atypiques. Cervical lymphadenitis is common in childhood and is a frequent source of consultation at the pediatrician's or ENT's office. It is usually caused by a viral upper respiratory tract infection and is self limited. In children with subacute or chronic cervical lymphadenitis which fails to respond to conventional antibiotics, infection due to atypical mycobacteria should always be considered. Infections occur predominantly in an otherwise healthy child of 1 to 5 years of age. The early diagnosis is essential as the treatment of choice is early surgical excision before skin necrosis and fistula occur. This article reviews the specific clinical manifestations, diagnostic tools and treatment of lymphadenitis due to atypical mycobacteria.
Resumo:
Introduction: A hybrid intervention is a joint procedure involving the interventional cardiologist and the cardiac surgeon. At our institution we have opted for this type of approach in congenital heart disease since 2005. We report here our initial experience. Cases: 1. A 3 year old boy with double aortic arch and multiple muscular ventricular septal defects (VSD),was readdressed for pulmonary band (PAB) removal and residual VSD closure after previous palliation. After surgical removal of the PAB, the surgeon provided a minimal transventricular access for placement of a 6mm Amplatzer® muscular VSD occluder by the cardiologist under transoesophageal guidance. The patient was extubated the same day and discharged after 5 days. 2. An 8 year old girl with Williams syndrome was followed for two large VSDs and severe peripheral pulmonary arteries (PA) stenosis. The membranous VSD was closed surgically, the muscular VSD during the same operation by direct placement of a 12 mm Amplatzer® muscular VSD occluder. During rewarming, balloon angioplasty of peripheral PA stenosis was achieved under fluoroscopy. Patient was extubated the following day and discharged after 8 days. 3. A 9 year old boy post tetralogy of Fallot repair had severe distal stenosis of the right ventricular to PA conduit.With patient on partial cardiopulmonary bypass, an incision was made on the conduit and a CP 8 Zig 16 stent placed on the stenosis. The child passed on full bypass and the definitive placement of the stent achieved. The child was extubated at the end of the intervention and discharged after 6 days. 4. A newborn presented at 2 days life with complex aortic arch anatomy: left aortic arch and right descending thoracic aorta perfused directly from a right arterial duct and left PA atresia. The arterial duct was stented with a Genesis XD stent dilated at 7mm. Two days later the cardiac surgeon made banded the right PA. The child was extubated after the operation and discharged a week later. Conclusion: Hybrid approach opens new ways of correction or palliation in congenital heart disease with encouraging results and less morbidity.