167 resultados para Dialogue de science politique
Resumo:
Les événements ayant secoué l'Égypte au début de l'année 2011, et ayant pris depuis le nom de « Révolution du 25 janvier », soulèvent de nombreuses questions. Parmi celles-ci, l'interrogation sur la participation massive d'une population considérée comme apathique ou dépolitisée est centrale. En effet, on peut penser qu'il n'y a rien de particulièrement « révolutionnaire » à voir des militants aguerris protester collectivement une énième fois. En revanche, élucider le passage à l'action de ces dizaines de milliers de personnes qui n'avaient jamais participé politiquement pose problème. Cet article tente de contribuer à la compréhension de ce phénomène à partir de l'étude localisée de la mobilisation de jeunes Cairotes fin janvier/début février 2011.
Resumo:
The recent wave of upheavals and revolts in Northern Africa and the Middle East goes back to an old question often raised by theories of collective action: does repression act as a negative or positive incentive for further mobilization? Through a review of the vast literature devoted to this question, this article aims to go beyond theoretical and methodological dead-ends. The article moves on to non-Western settings in order to better understand, via a macro-sociological and dynamic approach, the causal effects between mobilizations and repression. It pleads for a meso- and micro-level approach to this issue: an approach that puts analytical emphasis both on protest organizations and on individual activists' careers.
Resumo:
Ce texte est consacré à la transmission à court terme de l'orientation idéologique gauche- droite entre parents et enfants; il utilise les données du Panel suisse de ménages (www.swisspanel.ch), qui permet de mener des analyses dans les ménages à plusieurs générations. Les résultats confirment qu'il existe bien une transmission de l'orientation idéologique gauche-droite entre parents et enfants, qui se fait différemment selon le sexe des parents et des enfants. A court terme, cette transmission se fait plus facilement dans les milieux éduqués, aisés et politisés, ce qui signifie paradoxalement que parmi les jeunes électeurs, ce sont ceux issus de milieux défavorisés ou non intéressés à la politique qui ont la probabilité la plus élevée de changer l'équilibre des forces politiques en présence.