162 resultados para Davel, Jean Daniel Abraham, 1670-1723.
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Un travail consacré à la sculpture d'ornement implique de s'intéresser à un corps de métier qui n'a guère laissé de trace dans l'historiographie, les sculpteurs d'ornement. A Genève, un seul représentant de cette spécialité est passé à la postérité : Jean Jaquet (1754-1839). L'activité de celui-ci, couvrant les dernières décennies du XVIIIe et les premières années du XIXe siècle, apparaît par conséquent comme un moment de perfection de la sculpture d'ornement dans l'histoire de la République. Comment Jaquet, ce simple entrepreneur en décoration, est-il parvenu à acquérir une forme de notoriété et à entrer dans l'histoire de l'art genevoise ? En quoi son parcours professionnel se distingue-t-il de celui des autres sculpteurs d'ornement actifs à Genève au XVIIIe siècle, ses émules obscurs ? Afin de discuter ces questions, j'ai procédé en trois temps.D'abord, il a fallu se donner les moyens de connaître l'arrière-plan socio-professionnel. Un important travail de dépouillement de sources notamment des registres des permissions de séjour accordées par la Chambre des Etrangers - a permis de se faire une idée des rouages de l'entreprise de décoration, de l'activité des ateliers et de leur succession dans le temps. L'étude de la production reste néanmoins problématique. Le corpus de décorations conservées du XVIIIe siècle est en effet mal identifié et l'absence de documentation historique rend périlleuse toute tentative de classement par ateliers ou par tranches chronologiques. En raison de ces lacunes, il n'a pas paru opportun de chercher à présenter une vision globale de la décoration intérieures au XVIIIe siècle à Genève, ni de proposer une nouvelle carte des attributions. La deuxième partie de la thèse suit par conséquent un principe simple. En raison de l'omniprésence de Jaquet dans l'historiographie, elle analyse la manière dont le corpus de ses oeuvres a été constitué au fil des XIXe et XXe siècle. En d'autres termes, elle vise à déconstruire les mécanismes de l'attribution et à interroger la pertinence de ses critères. Une telle démarche permet de redessiner les contours de la production de décoration à Genève et d'en saisir les enjeux. Les ateliers ont-ils chacun leur manière propre - leur style propre ? Celui-ci se fonde-t-il sur l'expression d'une personnalité artistique autonome ? Ou leur production est-elle avant tout déterminée par une demande sociale stéréotypée, fondée sur la reproduction de modèles convenus ? Sans minimiser l'importance de Jaquet dans la décoration genevoise du XVIIIe siècle, ni la qualité de son travail, la deuxième partie de ce travail vise à révéler certaines faiblesses dans le système des attributions. Indirectement, cela permet de se faire une idée de l'apport d'autres entrepreneurs en ornement.Les deux premières parties posent les bases d'un discours critique sur les producteurs et leurs oeuvres. La troisième analyse, du XIXe au XXIe siècle, les modalités de la promotion et de la réception de Jaquet, en d'autres termes la construction de son image. Grâce à son ambition, le sculpteur s'est hissé au-dessus de sa condition. Parmi les entrepreneurs en décoration actifs à Genève, il est en effet le seul à avoir séjourné à l'étranger, fréquenté les académies, enseigné le dessin et fait quelques incursions dans le domaine de la sculpture figuriste. Par conséquent, il est aussi le seul à avoir une place dans l'histoire des Beaux-Arts, puis, à partir de la fin du XIXe siècle, dans celle des Arts décoratifs à Genève. Ni artiste de talent universel, ni ouvrier, Jaquet est un représentant de première qualité d'une catégorie professionnelle particulière, composée d'individus auxquels les historiens de l'art ne portent qu'un intérêt limité, parce qu'ils sont à la charnière des arts mécaniques et des arts libéraux.
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An online copy of a 1863 French book, The Scientific and Industrial Year (English translation of the title), that predates other historically significant writings about fingerprints suggests the use of iodine stains to reproduce papillary lines of the skin and suggests the feasibility of identifying suspects by touch. It also suggests the use of a magnifying glass for comparing those impressions whose origins need to be determined.
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PURPOSE: The perioperative treatment of patients on dual antiplatelet therapy after myocardial infarction, cerebrovascular event or coronary stent implantation represents an increasingly frequent issue for urologists and anesthesiologists. We assess the current scientific evidence and propose strategies concerning treatment of these patients. MATERIALS AND METHODS: A MEDLINE and PubMed search was conducted for articles related to antiplatelet therapy after myocardial infarction, coronary stents and cerebrovascular events, as well as the use of aspirin and/or clopidogrel in the context of surgery. RESULTS: Early discontinuation of antiplatelet therapy for secondary prevention is associated with a high risk of coronary thrombosis, which is further increased by the hypercoagulable state induced by surgery. Aspirin has recently been recommended as a lifelong therapy. Clopidogrel is mandatory for 6 weeks after myocardial infarction and bare metal stents, and for 12 months after drug-eluting stents. Surgery must be postponed beyond these waiting periods or performed with patients receiving dual antiplatelet therapy because withdrawal therapy increases 5 to 10 times the risk of postoperative myocardial infarction, stent thrombosis or death. The shorter the waiting period between revascularization and surgery the greater the risk of adverse cardiac events. The risk of surgical hemorrhage is increased approximately 20% by aspirin and 50% by clopidogrel. CONCLUSIONS: The risk of coronary thrombosis when antiplatelet agents are withdrawn before surgery is generally higher than the risk of surgical hemorrhage when antiplatelet agents are maintained. However, this issue has not yet been sufficiently evaluated in urological patients and in many instances during urological surgery the risk of bleeding can be dangerous. A thorough dialogue among surgeon, cardiologist and anesthesiologist is essential to determine all risk factors and define the best possible strategy for each patient.