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Summary Cancer is a leading cause of morbidity and mortality in Western countries (as an example, colorectal cancer accounts for about 300'000 new cases and 200'000 deaths each year in Europe and in the USA). Despite that many patients with cancer have complete macroscopic clearance of their disease after resection, radiotherapy and/or chemotherapy, many of these patients develop fatal recurrence. Vaccination with immunogenic peptide tumor antigens has shown encouraging progresses in the last decade; immunotherapy might therefore constitute a fourth therapeutic option in the future. We dissect here and critically evaluate the numerous steps of reverse immunology, a forecast procedure to identify antigenic peptides from the sequence of a gene of interest. Bioinformatic algorithms were applied to mine sequence databases for tumor-specific transcripts. A quality assessment of publicly available sequence databanks allowed defining strengths and weaknesses of bioinformatics-based prediction of colon cancer-specific alternative splicing: new splice variants could be identified, however cancer-restricted expression could not be significantly predicted. Other sources of target transcripts were quantitatively investigated by polymerase chain reactions, as cancer-testis genes or reported overexpressed transcripts. Based on the relative expression of a defined set of housekeeping genes in colon cancer tissues, we characterized a precise procedure for accurate normalization and determined a threshold for the definition of significant overexpression of genes in cancers versus normal tissues. Further steps of reverse immunology were applied on a splice variant of the Melan¬A gene. Since it is known that the C-termini of antigenic peptides are directly produced by the proteasome, longer precursor and overlapping peptides encoded by the target sequence were synthesized chemically and digested in vitro with purified proteasome. The resulting fragments were identified by mass spectroscopy to detect cleavage sites. Using this information and based on the available anchor motifs for defined HLA class I molecules, putative antigenic peptides could be predicted. Their relative affinity for HLA molecules was confirmed experimentally with functional competitive binding assays and they were used to search patients' peripheral blood lymphocytes for the presence of specific cytolytic T lymphocytes (CTL). CTL clones specific for a splice variant of Melan-A could be isolated; although they recognized peptide-pulsed cells, they failed to lyse melanoma cells in functional assays of antigen recognition. In the conclusion, we discuss advantages and bottlenecks of reverse immunology and compare the technical aspects of this approach with the more classical procedure of direct immunology, a technique introduced by Boon and colleagues more than 10 years ago to successfully clone tumor antigens.
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Losartan is an orally active angiotensin II antangonist that selectively blocks effects mediated by the stimulation of the AT1 subtype of the angiotensin II receptor. This agent, at doses of 50-150mg/day, is as effective at lowering blood pressure as chronic angiotensin converting enzyme (ACE) inhibitors. Losartan is generally well tolerated and has an incidence of adverse effects very similar, in double-blind controlled trials, to that of placebo. It does not cause coughing, the most common side-effect of the ACE inhibitors, most probably because angiotensin II antagonism has no impact on ACE, an enzyme known to process bradykinin and other cough-inducing peptides. Losartan is a promising antihypertensive agent with the potential to become a first-line option for the treatment of patients with high blood pressure.
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Si les rôles fonctionnels de diverses cellules immunitaires infiltrant des tissus enflammés sont assez bien compris, par contre, étonnamment, on connaît bien moins la capacité des cellules non hématopoïétiques résidant dans des tissus, à moduler l'activité biologique des cellules immunitaires immigrantes, et donc le résultat de la réponse immunitaire. La présentation des antigènes, dans le contexte des molécules du CMH de classe II (CMHII) à la surface des cellules présentatrices d'antigènes (CPA) professionnelles à une sous- population de lymphocytes T, est cruciale pour le développement des réponses immunitaires protectives spécifiques de l'antigène. En général, l'expression de CMHII est réservée aux CPAs. Toutefois, au cours des pathologies inflammatoires spécifiques d'organe, telles que l'auto-immunité ou la maladie inflammatoire de l'intestin, l'expression de CMHII est également induite par la cytokine interféron (IFN)-y sur des cellules non hématopoïétiques qui résident dans des tissus enflammés. Les conséquences de ce phénomène sont encore peu comprises. Dans cette étude, nous avons utilisé une souche de souris génétiquement modifiées, qui n'a pas la capacité d'induire l'expression de CMHII sur les cellules non hématopoïétiques, mais a maintenu la régulation normale d'expression de CMHII sur les cellules hématopoïétiques. Nous avons appliqué ces souris à différents modèles d'inflammation intestinale et à un modèle de maladie qui imite la maladie auto-immune de l'inflammation du muscle cardiaque (myocardite) chez l'homme. Nous avons pu montrer que, au cours de l'inflammation intestinale, l'expression du CMHII nonhématopoïétique, ou encore l'expression du CMHII par les cellules épithéliales de l'intestin, confère une protection contre la maladie, en réduisant les cellules immunitaires inflammatoires et en augmentant les cellules Τ régulatrices anti-inflammatoires. Ces résultats pourraient expliquer l'échec des traitements d'anti-IFN-γ dans les maladies intestinales inflammatoires chez l'homme. En revanche, dans la myocardite auto-immune, nos résultats indiquent que la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques du coeur est nécessaire pour l'apparition de la pathologie cardiaque, comme nos souris sont résistantes à la maladie. Toutefois, cela n'est pas dû à un défaut d'activation des lymphocytes T, car les lymphocytes Τ des souris mutantes sont parfaitement capables de promouvoir la maladie après le transfert adoptif dans des animaux de type naturel. Nos résultats suggèrent que, durant les maladies inflammatoires spécifiques d'organe, la présentation d'antigène par des cellules non hématopoïétiques module et contribue au résultat de la réponse immunitaire d'une manière opposée, conférant soit la protection contre la maladie ou sa promotion. Nos résultats pourraient ouvrir la voie à des thérapies qui prennent en compte la contribution de la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques, au cours des maladies inflammatoires spécifiques d'organe. - Les molécules du CMH de classe II (CMHII) sont fondamentales pour la présentation des antigènes aux lymphocytes Τ CD4+, car elles permettent le développement des réponses immunitaires spécifiques de l'antigène. Il est largement admis que l'expression de CMHII est réservée aux cellules présentatrices d'antigènes (CPA). Cependant, dans des conditions inflammatoires, l'expression de CMHII est en principe également induite par l'interféron (IFN)-y sur les cellules non hématopoïétiques, telles que les cellules épithéliales et les cardiomyocytes. Une controverse existe jusqu'à présent au sujet de la fonction de cette présentation d'antigènes non professionnelle, pour savoir si elle favorise la tolérance ou l'immunité dépendante des lymphocytes Τ in vivo. Pour répondre à cette question, nous avons testé des souris qui ne sont pas capables d'induire l'expression du CMHII sur les cellules non hématopoïétiques (souris PIV-/- K14 CIITA Tg) parmi différents modèles murins de pathologies inflammatoires, à savoir les modèles de vaccination pour induire des réponses spécifiques d'antigènes des lymphocytes B, plusieurs modèles de colite et un modèle de myocardite auto-immune expérimental (EAM). Pour cela, nous avons administré à ces souris un modèle de colite atténuée, induite par une infection chronique à Helicobacter hepaticus et par l'administration d'anticorps monoclonaux bloquant le récepteur de l'interleukine (IL)-10 (anti-IL-10R). Dans ce système, nous avons pu observer que l'expression abrogée de CMHII a aggravé la colite bactérienne, soit par les cellules non hématopoïétiques, soit exclusivement par les cellules épithéliales intestinales (CEI) dans un autre modèle murin (souris plV_fl/fl vil-Cre Tg). Ce phénotype du côlon a été associé à une augmentation des fréquences de cellules immunitaires innées, de lymphocytes Th1 CD4+, et d'expression des cytokines et de chimiokines pro-inflammatoires, y compris l'IFN-γ. Notamment, l'expression défectueuse de CMHII non hématopoïétique a également réduit les cellules Τ régulatrices (Treg) Forkhead box P3 (FoxP3)+, sans influencer les fréquences des cellules innées lymphoïdes et des cellules Th17. Ces résultats suggèrent un rôle tolérogène de CEIs CMHII+ qui contribue à l'homéostasie immunitaire intestinale. En revanche, dans le modèle d'EAM, les souris ayant subi une ablation de CMHII non hématopoïétique étaient résistantes à l'induction de la maladie, alors que la progression de la pathologie cardiaque, dans les souris de type naturel ou hétérozygotes, a été accompagnée par une régulation positive de l'expression de CMHII du myocarde. Cependant, l'inflammation cardiaque pourrait être transférée de manière adoptive depuis des souris amorcées PIV-/- K14 CIITA Tg vers des souris de type naturel, indiquant l'absence de défaut intrinsèque d'amorçage des cellules T CD4+ dans notre modèle de souris. Ces observations impliquent un rôle à jouer pour des cellules CMHII+ non hématopoïétiques résidentes du coeur, dans la promotion active de ΙΈΑΜ. En conclusion, nos résultats, provenant de diverses pathologies inflammatoires spécifiques d'organes, suggèrent un rôle complexe et divergent, soit tolérogène, soit immunogène/ pathologique, pour l'expression de CMHII non hématopoïétique au cours des pathologies inflammatoires. L'expression non professionnelle de CMHII semble influencer le résultat des réponses immunitaires en fonction de différents facteurs, tels que le tissu cible, le(s) type(s) de cellule(s) non hématopoïétique(s) participante(s) et l'origine de l'inflammation. Nos résultats pourraient potentiellement ouvrir la voie à des applications thérapeutiques, qui tiennent compte de la contribution de la présentation d'antigènes par des CPAs non professionnelles, au cours de l'inflammation spécifique d'organe. - MHC class II (MHCII) molecules are fundamental for the presentation of antigens to CD4+ Τ cells, allowing the development of antigen-specific immune responses. It is widely accepted that MHCII expression is restricted to antigen-presenting cells (APC). However, under inflammatory conditions, MHCII expression is typically also induced by interferon (IFN)-y on nonhematopoietic cells such as epithelial cells and cardiomyocytes. So far, it remains controversial whether this nonprofessional antigen-presentation function promotes CD4+ Τ cell-dependent tolerance or immunity in vivo. To address this issue, we utilised mice which lack inducible MHCII expression on nonhematopoietic cells (pIV-/- K14 CIITA Tg mice) in different mouse models of inflammatory pathologies, namely immunisation models to induce antigen-specific Β cell responses, various colitis models and a model of experimental autoimmune myocarditis (EAM). In an attenuated model of colitis induced by chronic Helicobacter hepaticus infection and treatment with anti-interleukin (IL)-10 receptor (anti-IL-10R) monoclonal blocking antibody, we observed that abrogated MHCII expression by nonhematopoietic cells or, in an alternative tamoxifen-inducible mouse model (plV_fl/fl vil-Cre Tg mice), exclusively by intestinal epithelial cells (IEC), exacerbated bacterial-driven colitis, which was associated with increased colonic frequencies of innate immune cells, CD4+ Th1 cells and expression of proinflammatory cytokines and chemokines, including IFN-γ. Notably, defective nonhematopoietic MHCII expression also resulted in reduced Forkhead box P3 (FoxP3)+ regulatory Τ (Treg) cells without influencing innate lymphoid cell (ILC) and Th17 cell frequencies. These findings suggest a tolerogenic role of MHClT lECs to contribute to intestinal immune homeostasis. In contrast, in the EAM model, mice ablated of nonhematopoietic MHCII were resistant to disease induction, whereas progression of cardiac pathology in WT and heterozygous control mice was accompanied by upregulation of myocardial MHCII expression. However, cardiac inflammation could be adoptively transferred from primed pIV-/- K14 CIITA Tg mice into WT mice, indicating no intrinsic defect of CD4+ Τ activation in our mouse model. These observations imply a role for MHCIT heart-resident nonhematopoietic cells in actively promoting EAM. In conclusion, our findings from different organ-specific inflammatory pathologies suggest a complex and diverging role - either tolerogenic or immunogenic/ pathologic - for nonhematopoietic MHCII expression during inflammatory pathologies: Nonprofessional MHCII expression appears to influence the outcome of immune responses depending on 7 factors such as the target tissue, participating non hematopoietic cell type(s) and the origin of inflammation. Our findings may potentially open the way to therapeutic applications taking into account the contribution of antigen presentation by nonprofessional, tissue-resident APCs during organ-specific inflammation.
Je t'aide moi non plus: biologique, comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états
Resumo:
« Je t'aime moi non plus », le titre de la fameuse chanson de Gainsbourg reflète de manière exquise ce que la vie a de beau et d'amer à la fois. A défaut de traiter d'amour, cet ouvrage analyse les méandres de l'aide à sens unique. L'altruisme, ce comportement de don sans attente de retour de service, est abordé ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Un objectif est d'en traquer les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en calculs de coûts et bénéfices. Il s'agit également d'approfondir les diverses manières de comprendre et de pratiquer l'altruisme. Souvent considéré comme une des plus grandes vertus humaines, l'objet de nombreux écrits philosophiques et psychologiques, l'altruisme peut-il se trouver chez les abeilles et les marmottes ? Posez la question à un biologiste de l'évolution et il vous répondra « Mais oui, évidemment ! ». A première vue, une telle réponse est consternante mais nous verrons qu'à y regarder de plus près, les philosophes et les biologistes ne parlent pas exactement de la même chose en utilisant le même terme. L'hétérogénéité des disciplines intéressées à l'altruisme et des contextes théoriques dans lesquels il est utilisé en ont fait une notion extrêmement complexe et difficile à saisir. Au sein des différentes sciences sociales et du vivant, l'altruisme est un élément pivot dans trois débats dont cet ouvrage prend le temps de retracer les contours. Tantôt, l'altruisme se profile en danger (apparent) pour la théorie de l'évolution darwinienne (chap. 1), tantôt, il sert de cheval de bataille dans la croisade contre l'idéal de l'homo economicus si souvent prôné en économie (chap. 2 et 3), tantôt il est une énigme à découvrir dans les méandres de nos motivations intimes (chap. 3). Dans le cadre de ces différents débats, la notion d'altruisme prend des significations sensiblement différentes. Pour en rendre compte, l'ensemble de l'ouvrage s'articule autour d'une triple distinction fondamentale : l'altruisme peut être compris au sens biologique, comportemental ou psychologique. Chacune de ces notions est utilisée dans un contexte spécifique au sein de sciences qui ont leurs propres traditions et leurs propres débats internes. La structure de l'ouvrage est organisée en fonction de cette triple distinction. Le premier chapitre est consacré à l'altruisme biologique, définit en termes de valeur de survie et de reproduction (fitness) : un comportement est altruiste s'il a pour effet d'augmenter la fitness d'autrui aux dépens de sa propre fitness. L'observation de comportements altruistes au sein du monde animal a posé un des plus grands défis à la théorie de l'évolution depuis la publication de l'Origine des espèces. Des générations de biologistes se sont attelés à la tâche d'expliquer comment un comportement qui augmente la fitness biologique d'autres organismes aux dépends de la fitness de l'agent a pu être sélectionnée au fil de l'évolution. Nous verrons que c'est grâce aux travaux de William Hamilton et d'autres que cette difficulté a pu être résolue. Le deuxième chapitre retrace les attaques d'une frange d'économistes (supportés dans leur effort critique par des théoriciens des jeux et anthropologues évolutionnistes), contre le modèle classique de l'homo economicus. Leur objectif est de montrer que des personnes ordinaires ne se comportement souvent pas en maximisateurs rationnels de leurs gains propres, comme le prédirait la théorie économique néo-classique. Dans le cadre de ce débat, c'est du comportement social spécifiquement humain et plus particulièrement de l'altruisme humain dont il est question. Le terme d'altruisme est alors utilisé dans un sens plus lâche que ne le font les biologistes ; ce que l'on appellera l'altruisme comportemental comprend les actions coûteuses pour l'agent et avantageuses pour autrui. La particularité humaine fournira également l'occasion de traiter la délicate question des rapports entre l'évolution génétique et la culture. Nous verrons que l'étude du comportement animal fournit les premiers éléments d'explication de l'altruisme humain, mais ce dernier ne peut être pleinement compris qu'au terme d'une analyse qui tient compte des capacités qui nous sont propres. Cette analyse nous permettra de saisir pourquoi les êtes humains sont à la fois plus sociaux et plus opportunistes (la contradiction n'est qu'apparente) que les autres espèces animales. Malgré leurs différences, les versions biologique et comportementale de l'altruisme sont très proches au sens où elles traitent des conséquences de comportements. Ces notions ne reflètent qu'imparfaitement la conception ordinaire que nous nous faisons de l'altruisme. L'altruisme tel qu'il est utilisé dans le langage courant correspond davantage à l'image que s'en font les philosophes et les psychologues. Pour déceler les actions altruistes, ces derniers se demandent généralement si elles ont été causées par un motif dirigé vers le bien d'autrui. En ce sens, on parle d'altruisme psychologique qui réfère aux causes plutôt qu'aux effets des actions d'aide. Le troisième chapitre est consacré aux débats qui font rage autour de la question de savoir si les êtres humains sont capables d'agir de manière altruiste psychologique, c'est-à-dire en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien-être d'autrui. Nous verrons à quel point cette tâche est ardue à moins d'accepter de reformuler la question en termes de motivation primaire à l'action. Au terme de l'analyse, il apparaitra que les trois notions d'altruisme se croisent sans se recouper dans un enchevêtrement de liens plus ou moins complexes. Nous verrons par exemple que l'altruisme biologique (voire comportemental) pourrait bien être une condition nécessaire à l'évolution de l'altruisme psychologique ; des liens tangibles peut ainsi être tissés entre ces différentes notions. Les diverses approches du phénomène de l'altruisme retracées dans cet ouvrage fournissent également des clefs de compréhension des méandres du comportement social animal et plus particulièrement humain. De manière générale, sans apporter de solutions toutes faites, cet écrit peut servir de guide sémantique et initie le lecteur à une littérature interdisciplinaire émergeante, foisonnante, passionnante quoique encore souvent parsemée de confusions et de contradictions.
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In order to study peptide growth factor action in a three-dimensional cellular environment, aggregating cell cultures prepared from 15-day fetal rat telencephalon were grown in a chemically defined medium and treated during an early developmental stage with either bovine fibroblast growth factor (bFGF) or platelet-derived growth factor (PDGF homodimers AA and BB). A single dose (5-50 ng/ml) of either growth factor given to the cultures on day 3 greatly enhanced the developmental increase of the two glia-specific enzyme activities, 2',3'-cyclic nucleotide 3'-phosphohydrolase (CNP) and glutamine synthetase (GS), whereas it had relatively little effect on total protein and DNA content. Distinct patterns of dose-dependency were found for CNP and GS stimulation. At low concentrations of bFGF (0.5-5 ng/ml) and at all PDGF concentrations applied, the oligodendroglial marker enzyme CNP was the most affected. A relatively small but significant mitogenic effect was observed after treatment with PDGF, particularly at higher concentrations or after repetitive stimulation. The two PDGF homodimers AA and BB were similar in their biological effects and potency. The present results show that under histotypic conditions both growth factors, bFGF and PDGF, promote the maturation rather than the proliferation of immature oligodendrocytes and astrocytes.
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Certain cell-surface receptors engage ligands expressed on juxtaposed cells and ligands on the same cell. The structural basis for trans versus cis binding is not known. Here, we showed that Ly49 natural killer (NK) cell receptors bound two MHC class I (MHC-I) molecules in trans when the two ligand-binding domains were backfolded onto the long stalk region. In contrast, dissociation of the ligand-binding domains from the stalk and their reorientation relative to the NK cell membrane allowed monovalent binding of MHC-I in cis. The distinct conformations (backfolded and extended) define the structural basis for cis-trans binding by Ly49 receptors and explain the divergent functional consequences of cis versus trans interactions. Further analyses identified specific stalk segments that were not required for MHC-I binding in trans but were essential for inhibitory receptor function. These data identify multiple distinct roles of stalk regions for receptor function.
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Among the various work stress models, one of the most popular has been the job demands-control (JDC) model developed by Karasek (1979), which postulates that work-related strain is highest under work conditions characterized by high demands and low autonomy. The absence of social support at work further increases negative outcomes. This model, however, does not apply equally to all individuals and to all cultures. This review demonstrates how various individual characteristics, especially some personality dimensions, influence the JDC model and could thus be considered buffering or moderator factors. Moreover, we review how the cultural context impacts this model as suggested by results obtained in European, American, and Asian contexts. Yet there are almost no data from Africa or South America. More crosscultural studies including populations from these continents would be valuable for a better understanding of the impact of the cultural context on the JDC model.
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BACKGROUND: Antinucleosome autoantibodies were previously described to be a marker of active lupus nephritis. However, the true prevalence of antinucleosome antibodies at the time of active proliferative lupus nephritis has not been well established. Therefore, the aim of this study is to define the prevalence and diagnostic value of autoantibodies against nucleosomes as a marker for active proliferative lupus nephritis. STUDY DESIGN: Prospective multicenter diagnostic test study. SETTING & PARTICIPANTS: 35 adult patients with systemic lupus erythematosus (SLE) at the time of the renal biopsy showing active class III or IV lupus nephritis compared with 59 control patients with SLE. INDEX TEST: Levels of antinucleosome antibodies and anti-double-stranded DNA (anti-dsDNA) antibodies. REFERENCE TEST: Kidney biopsy findings of class III or IV lupus nephritis at the time of sampling in a study population versus clinically inactive or no nephritis in a control population. RESULTS: Increased concentrations of antinucleosome antibodies were found in 31 of 35 patients (89%) with active proliferative lupus nephritis compared with 47 of 59 control patients (80%) with SLE. No significant difference between the 2 groups with regard to number of positive patients (P = 0.2) or antibody concentrations (P = 0.2) could be found. The area under the receiver operating characteristic curve as a marker of the accuracy of the test in discriminating between proliferative lupus nephritis and inactive/no nephritis in patients with SLE was 0.581 (95% confidence interval, 0.47 to 0.70; P = 0.2). Increased concentrations of anti-dsDNA antibodies were found in 33 of 35 patients (94.3%) with active proliferative lupus nephritis compared with 49 of 58 control patients (84.5%) with SLE (P = 0.2). In patients with proliferative lupus nephritis, significantly higher titers of anti-dsDNA antibodies were detected compared with control patients with SLE (P < 0.001). The area under the receiver operating characteristic curve in discriminating between proliferative lupus nephritis and inactive/no nephritis in patients with SLE was 0.710 (95% confidence interval, 0.60 to 0.82; P < 0.001). CONCLUSIONS: Antinucleosome antibodies have a high prevalence in patients with severe lupus nephritis. However, our data suggest that determining antinucleosome antibodies is of limited help in the distinction of patients with active proliferative lupus nephritis from patients with SLE without active renal disease.
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Generation of tumor-antigen specific CD4(+) T-helper (T(H)) lines through in vitro priming is of interest for adoptive cell therapy of cancer, but the development of this approach has been limited by the lack of appropriate tools to identify and isolate low frequency tumor antigen-specific CD4(+) T cells. Here, we have used recently developed MHC class II/peptide tetramers incorporating an immunodominant peptide from NY-ESO-1 (ESO), a tumor antigen frequently expressed in different human solid and hematologic cancers, to implement an in vitro priming platform allowing the generation of ESO-specific T(H) lines. We isolated phenotypically defined CD4(+) T-cell subpopulations from circulating lymphocytes of DR52b(+) healthy donors by flow cytometry cell sorting and stimulated them in vitro with peptide ESO(119-143), autologous APC and IL-2. We assessed the frequency of ESO-specific cells in the cultures by staining with DR52b/ESO(119-143) tetramers (ESO-tetramers) and TCR repertoire of ESO-tetramer(+) cells by co-staining with TCR variable β chain (BV) specific antibodies. We isolated ESO-tetramer(+) cells by flow cytometry cell sorting and expanded them with PHA, APC and IL-2 to generate ESO-specific T(H) lines. We characterized the lines for antigen recognition, by stimulation with ESO peptide or recombinant protein, cytokine production, by intracellular staining using specific antibodies, and alloreactivity, by stimulation with allo-APC. Using this approach, we could consistently generate ESO-tetramer(+) T(H) lines from conventional CD4(+)CD25(-) naïve and central memory populations, but not from effector memory populations or CD4(+)CD25(+) Treg. In vitro primed T(H) lines recognized ESO with affinities comparable to ESO-tetramer(+) cells from patients immunized with an ESO vaccine and used a similar TCR repertoire. In this study, using MHC class II/ESO tetramers, we have implemented an in vitro priming platform allowing the generation of ESO-monospecific polyclonal T(H) lines from non-immune individuals. This is an approach that is of potential interest for adoptive cell therapy of patients bearing ESO-expressing cancers.
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Switzerland has a complex human immunodeficiency virus (HIV) epidemic involving several populations. We examined transmission of HIV type 1 (HIV-1) in a national cohort study. Latent class analysis was used to identify socioeconomic and behavioral groups among 6,027 patients enrolled in the Swiss HIV Cohort Study between 2000 and 2011. Phylogenetic analysis of sequence data, available for 4,013 patients, was used to identify transmission clusters. Concordance between sociobehavioral groups and transmission clusters was assessed in correlation and multiple correspondence analyses. A total of 2,696 patients were infected with subtype B, 203 with subtype C, 196 with subtype A, and 733 with recombinant subtypes (mainly CRF02_AG and CRF01_AE). Latent class analysis identified 8 patient groups. Most transmission clusters of subtype B were shared between groups of gay men (groups 1-3) or between the heterosexual groups "heterosexual people of lower socioeconomic position" (group 4) and "injection drug users" (group 8). Clusters linking homosexual and heterosexual groups were associated with "older heterosexual and gay people on welfare" (group 5). "Migrant women in heterosexual partnerships" (group 6) and "heterosexual migrants on welfare" (group 7) shared non-B clusters with groups 4 and 5. Combining approaches from social and molecular epidemiology can provide insights into HIV-1 transmission and inform the design of prevention strategies.