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Résumé Contexte: Bon nombre d'études épidémiologiques concernant les premières crises comitiales ont été effectuées principalement sur des populations générales. Cependant, les patients admis dans un hôpital peuvent présenter des éléments cliniques différents. Nous avons donc mené une étude prospective auprès de sujets dans une population hospitalière ayant subi une première crise d'épilepsie, afin d'étudier leur pronostic et le rôle des examens complémentaires (examen neurologique, imagerie cérébrale, examens sanguins, EEG) dans le choix de l'administration d'une médication antiépileptique. Méthodes : Sur une période d'une année, nous avons suivi 177 patients adultes, admis consécutivement, ayant présenté une crise d'épilepsie dont l'évaluation aiguë a été effectuée dans notre hôpital. Pendant 6 mois, nous avons pratiqué pour chaque patient un suivi du traitement antiépileptique, des récidives de crises et d'un éventuel décès. Résultats : L'examen neurologique était anormal dans 72.3% des cas, l'imagerie cérébrale dans 54.8% et les examens sanguins dans 57.1%. L'EEG a montré des éléments épileptiformes dans 33.9% des cas. L'étiologie la plus fréquemment représentée était constituée par des intoxications. Un traitement antiépileptique a été prescrit chez 51% des patients. 31.6% des sujets suivis à six mois ont subi une récidive ; la mortalité s'est élevée à 17.8%. Statistiquement, l'imagerie cérébrale, l'EEG et l'examen neurologique étaient des facteurs prédictifs indépendants pour l'administration d'antiépileptiques, et l'imagerie cérébrale le seul facteur associé au pronostic. Conclusions : Les patients évalués en aigu dans un hôpital pour une première crise comitiale présentent un profil médical sous-jacent, qui explique probablement leur mauvais pronostic. L'imagerie cérébrale s'est avérée être le test paraclinique le plus important dans la prévention du traitement et du pronostic. Mots-clés : première crise d'épilepsie, étiologie, pronostic, récidive, médication antiépileptique, population hospitalière Summary Background: Epidemiological studies focusing on first-ever seizures have been carried out mainly on community based populations. However, since hospital populations may display varying clinical features, we prospectively analysed patients with first-ever seizure in a hospital based community to evaluate prognosis and the role of complementary investigations in the decision to administer antiepileptic drugs (AED). Methods: Over one year, we recruited 177 consecutive adult patients with a first seizure acutely evaluated in our hospital. During six months' follow-up data relating to AED treatment, recurrence of seizures and death were collected for each patient. Results:. Neurological examination was abnormal in 72.3%, neuroimaging in 54.8% and biochemical tests in 57.1%. Electroencephalogram (EEG) showed epileptiform features in 33.9%. Toxicity represented the most common aetiology. AED was prescribed in 51% of patients. Seizure recurrence at six months involved 31.6% of patients completing the follow-up; mortality was 17.8%. Statistical analysis showed that brain CT, EEG and neurological examination are independent predictive factors for AED administration, but only CT scan is associated with outcome. Conclusions: Patients evaluated acutely for first- ever seizure in a hospital setting have severe underlying clinical conditions apparently related to their relatively poor prognosis. Neuroimaging represents the most important paraclinical test in predicting both treatment administration and outcome.

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La prise en charge des personnes en fin de vie s'est beaucoup développée en Suisse au cours des dernières décennies, et assure, grâce aux soins gériatriques et palliatifs, dans une grande majorité des cas, une fin de vie digne aux patients. Il arrive toutefois que des malades, motivés notamment par une grande lassitude, aient recours à une association telle qu'EXIT pour les accompagner dans leur désir de mettre fin à leurs jours, même s'ils ne sont pas atteints d'une maladie mettant leur vie en danger. Nous avons étudié ce phénomène chez les 21 personnes, qui ont mis fin à leurs jours avec l'aide de l'association EXIT, sur une période de cinq ans (2001-2005) ; les souffrances physiques de ces malades étaient représentées essentiellement par des douleurs importantes, une asthénie, des troubles respiratoires, neurologiques ou digestifs. A cela, s'ajoutaient les difficultés psychologiques liées à la perte d'autonomie, la solitude, l'angoisse et le sentiment de perte de dignité. Malgré l'absence de maladie mortelle en soi, nous avons pu observer que les critères exigés par l'association EXIT pour envisager un accompagnement étaient respectés dans tous les cas.