103 resultados para 2010-luku


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Introduction: Le tabagisme est une cause majeure de maladies et de décès dans la population en Valais. Près d'un valaisan sur trois et une valaisanne sur quatre sont fumeurs. L'initiation au tabagisme a lieu le plus souvent à l'adolescence. Il est dès lors important de connaître les habitudes tabagiques des écoliers valaisans. Méthodes: Tous les quatre ans, le Valais et les autres cantons suisses participent à l'enquête Health Behaviour in School aged Chidren (HBSC), qui est réalisée dans plus de 40 pays sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé. L'objectif est de récolter et d'analyser des données pertinentes sur les comportements de santé des écoliers de 11 à 15 ans, et notamment sur le tabagisme. L'enquête HBSC 2010 a été menée dans 71 classes auprès de 1'198 écoliers en Valais. Les données ont été récoltées par questionnaire. Résultats: De nombreux écoliers valaisans de 11-15 ans ont déjà fumé au moins une fois dans leur vie. Alors que très peu d'écoliers sont des fumeurs quotidiens avant l'âge de 14 ans, près d'un écolier sur six (17% des garçons et des filles) affirme fumer quotidiennement à 15 ans. Entre 2002 et 2010, les proportions d'écoliers ayant fumé au moins une fois ou fumant quotidiennement ont diminué. Les écoliers de 14-15 ans fumant régulièrement (au moins une fois par semaine) rapportent avoir acheté le plus souvent eux mêmes leurs cigarettes ou se les êtres procurées auprès de connaissances. 42% des écoliers et 44% des écolières ont au moins leur mère, leur père ou un de leurs frères et soeurs qui fument. Conclusions et perspectives : Le tabagisme est fréquent dans la population valaisanne, et ce dès l'adolescence. La prévalence du tabagisme a légèrement diminué chez les écoliers entre 2002 et 2010. Toutefois, l'augmentation marquée de l'initiation tabagique entre 11 et 15 ans et la prévalence importante des fumeurs quotidiens parmi les écoliers de 15 ans confirment que la prévention du tabagisme est nécessaire dès le plus jeune âge. L'accessibilité des écoliers au tabac devrait être évaluée et des mesures devraient être renforcées pour la diminuer.

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Introduction : L'HSA d'origine anévrismale est une pathologie au pronostic sombre, tout retard diagnostique exposant le patient à un risque élevé de récidives hémorragiques potentiellement fatales. La sensibilité du CT scanner étant jugée insuffisante dans cette indication, la majorité des recommandations actuelles préconisent la réalisation systématique d'une ponction lombaire après toute imagerie cérébrale négative. L'analyse spectrophotométrique du LCR permet en effet de différencier un saignement récent dans l'espace sous-arachnoïdien d'une ponction lombaire traumatique par détection de bilirubine. Or, le caractère invasif de cet examen et son manque de spécificité posent des difficultés en pratique. De plus, l'excellente sensibilité des CT de dernières générations, du moins dans les premières heures suivant la survenue de l'HSA, remet en question le dogme d'une PL systématique dans l'algorithme diagnostique d'une céphalée suspecte. Objectif : Evaluer le rendement diagnostique de la spectrophotométrie du LCR dans le cadre d'une suspicion d'HSA après une imagerie normale, afin d'en préciser les indications. Méthode : Étude monocentrique et rétrospective au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. Extraction de toutes les spectrophotométries positives et analyse approfondie des dossiers concernés. Dans un second temps, et durant la même période, revue de tous les séjours hospitaliers comportant le diagnostic d'HSA , afin d'extraire en particulier les HSA dont le diagnostic a été établi par spectrophotométrie en raison d'une imagerie initiale négative ou non conclusive. Résultats : 869 PL du 1er janvier 2005 au 18 novembre 2010. 36 (4.1%) examens positifs (concentration de bilirubine dans le LCR > 0.3 μmol/l), dont 14 (38.9%) dans un contexte d'HSA (valeur prédictive positive de 38.9%). Sur les 14 cas positifs, 3 ont été diagnostiqués exclusivement par la PL, mais aucune dans un cadre d'HSA anévrismale. Dans la même périodepériode, 235 HSA diagnostiquées, dont 7 (2.9%) avec une imagerie cérébrale initiale négative. Sur ces 7 cas, seuls 2 ont été diagnostiqués comme une HSA d'origine anévrismale. La sensibilité du CT dans notre recherche atteint donc 99.15%. Discussion : Sur les 36 spectrophotométries positives, 22 se sont révélées a posteriori faussement positives, confirmant dès lors la faible spécificité et la faible valeur prédictive positive de l'analyse spectrophotométrique du LCR . Ces faux positifs entraînent la réalisation d'examens invasifs (angiographie cérébrale conventionnelle), dont les complications sont bien décrites. Bien que les résultats ne nous permettent pas de chiffrer le nombre potentiel d'HSA manquées faute d'un examen du LCR, aucun cas d'HSA d'origine anévrismale n'a été diagnostiqué sur la base exclusive de la PL durant la période étudiée. Cette faible spécificité appuie l'idée de développer un score clinique prédictif afin de ne réserver la PL qu'aux patients jugés à haut risque d'HSA. La PL garde néanmoins un rôle dans la détection des HSA d'origine non anévrismales. Conclusions : Lors d'une suspicion clinique d'HSA, le rendement diagnostique de l'analyse du LCR après un angio- CT cérébral normal est faible, tout comme son impact sur la prise en charge, au prix d'un nombre important de faux positifs. La PL reste certainement indiquée face à des céphalées suspectes évoluant depuis plus de 24 heures. Toutefois, au vu de l'excellente valeur prédictive négative d'un CT cérébral réalisé précocement et interprété par un neuroradiologue, cet examen ne devrait être réservé qu'aux situations à haut risque d'HSA. A cet égard, le développement d'un score prédictif validé permettrait de mieux sélectionner les candidats à une PL.

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The Haemophilia Registry of the Swiss Haemophilia Society was created in the year 2000. The latest records from October 31st 2011 are presented here. Included are all patients with haemophilia A or B and other inherited coagulation disorders (including VWD patients with R-Co activity below 10%) known and followed by the 11 paediatric and 12 adult haemophilia treatment or reference centers. Currently there are 950 patients registered, the majority of which (585) having haemophilia A. Disease severity is graded according to ISTH criteria and its distribution between mild, moderate and severe haemophilia is similar to data from other European and American registries. The majority (about two thirds) of Swiss patients with haemophilia A or B are treated on-demand, with only about 20% of patients being on prophylaxis. The figure is different in paediatrics and young adults (1st and 2nd decades), where 80 to 90% of patients with haemophilia A are under regular prophylaxis. Interestingly enough, use of factor concentrates, although readily available, is rather low in Switzerland, especially when taking the country's GDP into account: The total amount of factor VIII and IX was 4.94 U pro capita, comparable to other European countries with distinctly lower incomes (Poland, Slovakia, Hungary). This finding is mainly due to the afore mentioned low rate of prophylactic treatment of haemophilia in our country. Our registry remains an important instrument of quality control of haemophilia therapy in Switzerland.

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Background:¦Infection after total or partial hip arthroplasty (HA) leads to significant long-­term morbidity and high healthcare cost. We evaluated reasons for treatment failure of different surgical modalities in a 12-­year prosthetic hip joint infection cohort study.¦Method:¦All patients hospitalized at our institution with infected HA were included either retrospectively (1999-­‐2007) or prospectively¦(2008-­‐2010). HA infection was defined as growth of the same microorganism in ≥2 tissues or synovialfluid culture, visible purulence, sinus tract or acute inflammation on tissue histopathology. Outcome analysis was performed at outpatient visits, followed by contacting patients, their relatives and/or treating physicians afterwards.¦Results:¦During the study period, 117 patients with infected HA were identified. We excluded 2 patients due to missing data. The average age was 69 years (range, 33-­‐102 years); 42% were female. HA was mainly performed for osteoarthritis (n=84), followed by trauma (n=22), necrosis (n=4), dysplasia(n=2), rheumatoid arthritis (n=1), osteosarcoma (n=1) and tuberculosis (n=1). 28 infections occurred early(≤3 months), 25 delayed (3-­‐24 months) and 63 late (≥24 months after surgery). Infected HA were¦treated with (i) two-­‐stage exchange in 59 patients (51%, cure rate: 93%), (ii) one-­‐stage exchange in 5 (4.3%, cure rate: 100%), (iii) debridement with change of mobile parts in 18 (17%, cure rate: 83%), (iv) debridement without change of mobile¦parts in 17 (14%, cure rate : 53% ), (v) Girdlestone in 13 (11%, cure rate: 100%), and (vi) two-­‐stage exchange followed by¦removal in 3 (2.6%). Patients were followed for an average of 3.9 years (range, 0.1 to 9 years), 7 patients died unrelated to the infected HA. 15 patients (13%) needed additional operations, 1 for mechanical reasons(dislocation of spacer) and 14 for persistent infection: 11 treated with debridement and retention (8 without change; and 3 with change of mobile parts) and 3 with two-­‐stage exchange. The average number of surgery was 2.2 (range, 1 to 5). The infection was finally eradicated in all patients, but the functional outcome remained unsatisfactory in 20% (persistent pain or impaired mobility due to spacer or Girdlestone situation).¦Conclusions:¦Non-­‐respect of current treatment concept leads to treatment failure with subsequent operations. Precise analysis of each treatment failure can be used for improving the treatment algorithm leading to better results.