Lateral condyle fracture of the humerus in children treated with bioabsorbable materials

Les fractures du condyle externe de l'enfant sont un traumatisme relativement fréquent qui survient le plus souvent chez l'enfant entre 5 et 15 ans. Elles sont classées en 3 grades : le grade 1 sans déplacement qui peuvent être traitées conservativement et les grades 2 (déplacées) et 3 (disloquées) qui nécessitent une prise en charge chirurgicale par réduction ouverte et embrochage. Le traitement traditionnel de ces fractures consistent en la mise en place de broches/vis métalliques qui doivent être retirées quelques semaines plus tard lors d'une seconde intervention. Depuis les années 90, des matériaux bio-résorbables à base d'acide polyglycoliques sont apparus en chirurgie orthopédique et traumatologique. En raison de la survenue de complications telles que réactions inflammatoires, formation de séromes ou ostéolyse, l'utilisation du matériel conventionnel a été préférée. Cependant, depuis quelques années, de nouveaux matériaux en acide polylactique sont apparus sur le marché. La période de résorption étant beaucoup plus lente, ces matériaux induisent des réactions beaucoup plus faibles, sans conséquences cliniques relevées jusqu'à présent. Chez l'adulte, de récentes études ont prouvés l'efficacité et l'absence d'effets secondaires liés à ces matériaux. Par contre, chez l'enfant, peu d'études à moyen terme ont été réalisées et l'impact sur l'os en croissance est peu connu, même si pour l'heure aucune conséquence clinique n'a été relevée. Dans le cadre de notre étude, nous avons comparé 2 groupes d'enfants traités pour des fractures du condyle externe du coude. Le premier groupe traité par du matériel conventionnel et le second par matériel résorbable. Les enfants ont tous étés suivis de manière très étroite durant la première année et la récupération clinique est similaire pour les 2 groupes. A 4 ans du traumatisme, les résultats fonctionnels sont identiques pour les 2 groupes et aucune complication liée au matériel résorbable n'a été mise en évidence. Par ailleurs, à 1 et 4 ans, les clichés radiologiques montrent l'absence de lésions liées au matériel résorbable. En conclusion, dans le cadre de notre travail nous avons pu montrer l'efficacité des matériaux résorbables dans la prise en charge des fractures du condyle externe du coude chez l'enfant. Ces matériaux permettent d'optimiser la prise en charge de ce type de fracture en prévenant un risque opératoire et anesthésique liés à une seconde intervention nécessaire au retrait du matériel d'ostéosynthèse conventionnel. Par ailleurs le coût lié à la prise en charge globale de ce type de fracture est moindre lors de l'utilisation de matériel résorbable.

Prédiction de la fracture vertébrale: pouvoir discriminant de l'IMC, de la DMO, du TBS, du FRAX, seuls ou combinés. L'étude OsteoLaus.

Introduction. - L'ostéoporose est caractérisée par une diminution de la DMO et une altération de la microarchitecture (MA). La MA est évaluable en routine clinique par la mesure du Trabecular Bone Score (TBS), par simple ré-analyse de l'image lombaire de la DMO. Le TBS a démontré sa valeur diagnostique et pronostique, partiellement indépendante des FRC et le la DMO. Le but de la cohorte OsteoLaus est de combiner en routine clinique les FRC et les informations données par la DXA (DMO, TBS, VFA) et FRAX pour mieux identifier les femmes à risque de fracture. Matériels et Méthodes. - Dans la cohorte OsteoLaus (1 500 femmes, 50 à 80 ans, Lausanne, Suisse) les FRC, la DMO lombaire et de la hanche, l'IVA, le TBS et le FRAX sont relevés. La sensibilité et la spécificité des différents outils pour prédire les fractures vertébrales (FxV) de grade 2/3 ont été calculées. Résultats. - Nous avons inclus 451 femmes : âge 67,4 ± 6,7 ans, IMC 26,1 ± 4,6, DMO lombaire 0,943 ± 0,168 (T-score -1,4 SD), TBS 1,271 ± 0,103. La corrélation entre DMO et TBS est faible (r2 = 0,16). La prévalence des FxV 2/3 est de 9,3 %. Conclusion. - L'IMC a un mauvais pouvoir discriminant dans notre cohorte. Ces résultats préliminaires confirment l'indépendance partielle entre le TBS et la DMO. Une approche combinant TBS et FRAX semble être le meilleur compromis en termes de sensibilité/spécificité pour identifier les femmes avec une FxV 2/3 prévalente qui aurait pu être mal classifiée par la DMO ou le TBS ou le FRAX seuls.

Iliac wing fracture following graft harvesting from the anterior iliac crest: literature review based on a case report.

The morbidity of bone graft harvesting from the iliac crest has been widely discussed in the literature. For some authors, it is considered to be low and for others relatively high. We report on a case of a fracture of the iliac wing after graft harvesting from the anterior iliac crest despite good surgical technique. This complication is well known and most of these fractures heal uneventfully if treated conservatively. However, if anatomical and technical considerations are respected, the patient could be spared this inconvenience. Based on a literature review, we discuss the procedure's potential complications and how to avoid them in an update.

Traumatic hernia of the abdominal wall after pelvic and acetabular fracture: a case report.

Traumatic hernia of the abdominal wall is a rare and easily missed injury in the presence of major pelvic and abdominal lesions. We present a radiographically documented case of combined pelvic and acetabular fracture with a major contralateral traumatic hernia with avulsion of the internal oblique, the external oblique and the transverse abdominal muscles diagnosed four months after the initial trauma. To our knowledge no similar case has been described in the current literature.

Fracture ostéoporotique chez les femmes ménopausées: l'alendronate réduit le risque. [Osteoporotic fracture in menopausal women: alendronate reduces the risk]

Cette rubrique présente les résultats d'une revue systématique publiée par la Collaboration Cochrane dans la Cochrane Library au premier trimestre 2008 (www.cochrane.org/). Volontairement limité à un champ de recherche circonscrit, cet article reflète l'état actuel des connaissances de ce domaine. Il ne s'agit donc pas de recommandations pour guider la prise en charge d'une problématique clinique considérée dans sa globalité (guidelines).

Effect of once-yearly zoledronic acid on the spine and hip as measured by quantitative computed tomography: results of the HORIZON Pivotal Fracture Trial.

Changes in bone mineral density and bone strength following treatment with zoledronic acid (ZOL) were measured by quantitative computed analysis (QCT) or dual-energy X-ray absorptiometry (DXA). ZOL treatment increased spine and hip BMD vs placebo, assessed by QCT and DXA. Changes in trabecular bone resulted in increased bone strength. INTRODUCTION: To investigate bone mineral density (BMD) changes in trabecular and cortical bone, estimated by quantitative computed analysis (QCT) or dual-energy X-ray absorptiometry (DXA), and whether zoledronic acid 5 mg (ZOL) affects bone strength. METHODS: In 233 women from a randomized, controlled trial of once-yearly ZOL, lumbar spine, total hip, femoral neck, and trochanter were assessed by DXA and QCT (baseline, Month 36). Mean percentage changes from baseline and between-treatment differences (ZOL vs placebo, t-test) were evaluated. RESULTS: Mean between-treatment differences for lumbar spine BMD were significant by DXA (7.0%, p < 0.01) and QCT (5.7%, p < 0.0001). Between-treatment differences were significant for trabecular spine (p = 0.0017) [non-parametric test], trabecular trochanter (10.7%, p < 0.0001), total hip (10.8%, p < 0.0001), and compressive strength indices at femoral neck (8.6%, p = 0.0001), and trochanter (14.1%, p < 0.0001). CONCLUSIONS: Once-yearly ZOL increased hip and spine BMD vs placebo, assessed by QCT vs DXA. Changes in trabecular bone resulted in increased indices of compressive strength.

Cost effectiveness and cost utility of risedronate for osteoporosis treatment and fracture prevention in women: a Swiss perspective.

OBJECTIVES: To assess the incremental cost-effectiveness ratio (ICER) and incremental cost-utility ratio (ICUR) of risedronate compared to no intervention in postmenopausal osteoporotic women in a Swiss perspective. METHODS: A previously validated Markov model was populated with epidemiological and cost data specific to Switzerland and published utility values, and run on a population of 1,000 women of 70 years with established osteoporosis and previous vertebral fracture, treated over 5 years with risedronate 35 mg weekly or no intervention (base case), and five cohorts (according to age at therapy start) with eight risk factor distributions and three lengths of residual effects. RESULTS: In the base case population, the ICER of averting a hip fracture and the ICUR per quality-adjusted life year gained were both dominant. In the presence of a previous vertebral fracture, the ICUR was below euro45,000 (pound30,000) in all the scenarios. For all osteoporotic women>or=70 years of age with at least one risk factor, the ICUR was below euro45,000 or the intervention may even be cost saving. Age at the start of therapy and the fracture risk profile had a significant impact on results. CONCLUSION: Assuming a 2-year residual effect, that ICUR of risedronate in women with postmenopausal osteoporosis is below accepted thresholds from the age of 65 and even cost saving above the age of 70 with at least one risk factor.

Transolecranon anterior fracture dislocation.

Between January 1996 and July 2003, 93 consecutive patients operated on with a diagnosis of olecranon fractures were identified from our trauma unit files. Fourteen transolecranon fracture-dislocations were found after a retrospective X-radiographic evaluation. Eight patients were women and six were men, with a mean age of 54 years. There were 4 noncomminuted olecranon fractures, treated with K-wires and single tension-band wiring. The remaining 10 fractures were complex fractures, treated in 3 cases with multiple K-wires and single tension-band wiring, in 2 by use of one-third tubular plates, in 1 with a 3.5-mm dynamic compression plate, and in the remaining 4 with 3.5-mm reconstruction plates. Ligament repair was not performed in any case. Three patients needed reoperation because of early failure of primary fixation. Patients were reviewed at a mean follow-up of 3.6 years. Two reported difficulties in daily activities, none with any symptoms of elbow instability. According to the Broberg and Morrey score, 4 patients had excellent results, 6 had good results, 2 had fair results, and 2 had poor results. Four patients showed signs of degenerative arthritis on the radiographs obtained at follow-up. We conclude that transolecranon fracture-dislocation is an underreported and misdiagnosed injury. Various fixation techniques can restore the anatomic relationships and contour of the trochlear notch; the imperative goal is to obtain a good stable primary fixation and allow early active mobilization.

A retrospective case-control study assessing the role of trabecular bone score in postmenopausal Caucasian women with osteopenia: analyzing the odds of vertebral fracture.

This case-control study assessed whether the trabecular bone score (TBS), determined from gray-level analysis of DXA images, might be of any diagnostic value, either alone or combined with bone mineral density (BMD), in the assessment of vertebral fracture risk among postmenopausal women with osteopenia. Of 243 postmenopausal Caucasian women, 50-80 years old, with BMD T-scores between -1.0 and -2.5, we identified 81 with osteoporosis-related vertebral fractures and compared them with 162 age-matched controls without fractures. Primary outcomes were BMD and TBS. For BMD, each incremental decrease in BMD was associated with an OR = 1.54 (95% CI = 1.17-2.03), and the AUC was 0.614 (0.550-0.676). For TBS, corresponding values were 2.53 (1.82-3.53) and 0.721 (0.660-0.777). The difference in the AUC for TBS vs. BMD was statistically significant (p = 0.020). The OR for (TBS + BMD) was 2.54 (1.86-3.47) and the AUC 0.732 (0.672-0.787). In conclusion, the TBS warrants a closer look to see whether it may be of clinical usefulness in the determination of fracture risk in postmenopausal osteopenic women.