183 resultados para cortical malformation
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Résumé Les rongeurs utilisent leurs moustaches (vibrisses) pour explorer le milieu environnant. Chaque moustache est mue par un système des muscles. Les récepteurs situés à sa base transmettent les informations au système nerveux central. La transmission vers l'écorce se fait via trois neurones de relais qui se trouvent au niveau du ganglion trigéminé, du tronc cérébral et du thalamus. La représentation corticale d'une vibrisse est une concentration des axones thalamo-corticaux (ATC) autour desquelles s'organisent leurs cibles, les cellules de la couche IV. La structure peut être identifiée histologiquement en coupes tangentielles et porte le nom de « barrel » (« tonneau »). Cette correspondance vibrisse - barrel fait de ce système un model idéal pour étudier l'influence de l'activité périphérique sur l'établissement et le maintien des cartes somatotopiques. Notre laboratoire dispose d'une souche de souris qui a subi une mutation spontanée pour le gène codant l'adenylyl cyclase I (ACI). Cette enzyme membranaire catalyse la formation de l'AMPc et joue un rôle important dans le guidage axonal, la libération des neurotransmetteurs et l'intégration des signaux postsynaptiques. Nous avons démontré dans un premier temps que cette souris adulte ne développe pas de barrels. Cela est dû à un manque d'organisation des ATC et aussi des cellules de la couche IV. De plus, les résultats électrophysiologiques montrent que les informations venant des vibrisses adjacentes ne sont pas intégrées d'une manière normale. Dans ce travail de thèse, j'ai analysé la morphologie des ATC révélés individuellement avec de la biocytine. L'analyse quantitative des ATC a mis en évidence les points suivants: 1. Les axones de la souris normale (NOR) quittent le thalamus, traversent la capsule interne et la substance blanche sous-corticale et pénètrent dans le cortex somato-sensoriel primaire. A l'intérieur de l'écorce ils traversent au maximum 3 colonnes corticales adjacentes dont une contient le barrel cible. En passant à travers les couches VI et V, ces axones arborisent et convergent progressivement vers le barrel dans lequel ils forment une riche arborisation. Un petit nombre des branches « errantes », pleines de boutons synaptiques, pénètrent dans les barrels voisins. Deux axones NOR provenant de corps cellulaires très proches dans le thalamus peuvent avoir un cheminement très divergent lors de la traversée de la capsule interne et de la substance blanche sous-corticale mais, à leur entrée dans le cortex, ils sont distants d'au maximum 2 colonnes corticales de la colonne qui contient le barrel cible et ils convergent progressivement vers ce barrel. 2. Les axones de la souris mutante (BRL) ont le même trajet sous-cortical que les axones NOR, mais leur entrée dans le cortex somato-sensoriel primaire est aléatoire. A l'interface entre la substance blanche sous-corticale et le cortex, l'axone principal se divise rapidement en troncs axonaux qui traversent les couches VI et V d'une manière divergente pour arriver dans la couche IV. Cela contraste beaucoup avec la trajectoire des NOR qui convergent graduellement vers leur barrel cible. Le nombre de branches radiales que les axones BRL utilisent pour entrer dans le cortex et dans la couche IV est double par rapport aux axones NOR. Parmi ces branches, seules quelques-unes donnent des arborisations, les autres ne sont pas développées et leur morphologie est semblable à celle des branches formées par les axones de la souris normale lors du développement. Deux axones BRL issus de corps cellulaires proches dans le thalamus peuvent avoir une trajectoire très divergente jusqu'à leur entrée dans la couche IV, mais à ce niveau ils sont réorientés pour se retrouver et faire un nombre maximal de branches et boutons synaptiques dans la même région corticale. Dans un cas extrême, un des axones observés est entré dans le cortex à la limite entre l'aire somatosensorielle primaire et secondaire et a parcouru une distance de 2 mm pour retrouver son partenaire thalamique et donner avec celui-ci un nombre maximal de branches dans la même région de la couche IV. 3. Les mesures quantitatives ont montré que les arborisations corticales des axones NOR ont une longueur moyenne de 18mm et sont formées par 200 segments qui portent 1200 boutons synaptiques. Par rapport à la souris NOR, les axones BRL ont en moyenne la même longueur, le même nombre de segments et boutons synaptiques, mais donnent deux fois plus de branches radiales. La surface tangentielle occupée par les arborisations BRL dans la couche IV est 2 fois plus grande que celle des NOR. Cela signifie que les 1000 boutons synaptiques qui caractérisent les arborisations NOR et BRL dans la couche IV sont disséminés sur une surface tangentielle double chez les derniers, et donc que la densité des boutons par unité de surface corticale est en moyenne plus faible. En effet, l'augmentation de la surface corticale tangentielle des BRL est due aux surfaces de faible et moyenne densité synaptique (0 - 8 boutons / 400pn2) qui augmentent 2 fois tandis que les surfaces de haute densité synaptiques (8 - 64 boutons / 4001.tm2) sont les mêmes. Nous émettons l'hypothèse selon laquelle, durant le développement, les ATC de la souris BRL divergent et forment un nombre exubérant de branches. Grâce à cette divergence et aux branches supranuméraires, ils trouvent l'endroit de l'écorce où se trouvent leurs voisins thalamiques et arborisent abondamment dans cette région. Cependant, le déficit en AGI ne leurs permet pas par la suite, sous influence de l'activité périphérique, de retirer les branches qui se trouvent dans les endroits inappropriés de l'écorce, avec de possibles conséquences sur la discrimination tactile.
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Rapport de synthèseLe syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie respiratoire fréquente. Sa prévalence est estimée entre 2 et 5% de la population adulte générale. Ses conséquences sont importantes. Notamment, une somnolence diurne, des troubles de la concentration, des troubles de la mémoire et une augmentation du risque d'accident de la route et du travail. Il représente également un facteur de risque cardiovasculaire indépendant.Ce syndrome est caractérisé par la survenue durant le sommeil d'obstructions répétées des voies aériennes supérieures. L'arrêt ou la diminution d'apport en oxygène vers les poumons entraîne des épisodes de diminution de la saturation en oxygène de l'hémoglobine. Les efforts ventilatoires visant à lever l'obstacle présent sur les voies aériennes causent de fréquents réveils à l'origine d'une fragmentation du sommeil.La polysomnographie (PSG) représente le moyen diagnostic de choix. Il consiste en l'enregistrement dans un laboratoire du sommeil et en présence d'un technicien diplômé, du tracé électroencéphalographique (EEG), de l'électrooculogramme (EOG), de l'électromyogramme mentonnier (EMG), du flux respiratoire nasal, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de l'électrocardiogramme (ECG), des mouvements thoraciques et abdominaux, de la position du corps et des mouvements des jambes. L'examen est filmé par caméra infrarouge et les sons sont enregistrés.Cet examen permet entre autres mesures, de déterminer les événements respiratoires obstructifs nécessaires au diagnostic de syndrome d'apnée du sommeil. On définit une apnée lors d'arrêt complet du débit aérien durant au moins 10 secondes et une hypopnée en cas, soit de diminution franche de l'amplitude du flux respiratoire supérieure à 50% durant au moins 10 secondes, soit de diminution significative (20%) de l'amplitude du flux respiratoire pendant au minimum 10 secondes associée à un micro-éveil ou à une désaturation d'au moins 3% par rapport à la ligne de base. La détection des micro-éveils se fait en utilisant les dérivations électroencéphalographiques, électromyographiques et électrooculographiques. Il existe des critères visuels de reconnaissance de ces éveils transitoire: apparition de rythme alpha (8.1 à 12.0 Hz) ou beta (16 à 30 Hz) d'une durée supérieure à 3 secondes [20-21].Le diagnostic de S AOS est retenu si l'on retrouve plus de 5 événements respiratoires obstructifs par heure de sommeil associés soit à une somnolence diurne évaluée selon le score d'Epworth ou à au moins 2 symptômes parmi les suivants: sommeil non réparateur, étouffements nocturne, éveils multiples, fatigue, troubles de la concentration. Le S AOS est gradué en fonction du nombre d'événements obstructifs par heure de sommeil en léger (5 à 15), modéré (15 à 30) et sévère (>30).La polysomnographie (PSG) comporte plusieurs inconvénients pratiques. En effet, elle doit être réalisée dans un laboratoire du sommeil avec la présence permanente d'un technicien, limitant ainsi son accessibilité et entraînant des délais diagnostiques et thérapeutiques. Pour ces mêmes raisons, il s'agit d'un examen onéreux.La polygraphie respiratoire (PG) représente l'alternative diagnostique au gold standard qu'est l'examen polysomnographique. Cet examen consiste en l'enregistrement en ambulatoire, à savoir au domicile du patient, du flux nasalrespiratoire, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de la position du corps et du ronflement (par mesure de pression).En raison de sa sensibilité et sa spécificité moindre, la PG reste recommandée uniquement en cas de forte probabilité de SAOS. Il existe deux raisons principales à l'origine de la moindre sensibilité de l'examen polygraphique. D'une part, du fait que l'état de veille ou de sommeil n'est pas déterminé avec précision, il y a dilution des événements respiratoires sur l'ensemble de l'enregistrement et non sur la période de sommeil uniquement. D'autre part, en l'absence de tracé EEG, la quantification des micro-éveils est impossible. Il n'est donc pas possible dans l'examen poly graphique, de reconnaître une hypopnée en cas de diminution de flux respiratoire de 20 à 50% non associée à un épisode de désaturation de l'hémoglobine de 3% au moins. Alors que dans l'examen polysomnographique, une telle diminution du flux respiratoire pourrait être associée à un micro-éveil et ainsi comptabilisée en tant qu'hypopnée.De ce constat est né la volonté de trouver un équivalent de micro-éveil en polygraphie, en utilisant les signaux à disposition, afin d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique.Or plusieurs études ont démontrés que les micro-éveils sont associés à des réactions du système nerveux autonome. Lors des micro-éveils, on met en évidence la survenue d'une vasoconstriction périphérique. La variation du tonus sympathique associée aux micro-éveils peut être mesurée par différentes méthodes. Les variations de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie représentant un marqueur fiable de la vasoconstriction périphérique associée aux micro-réveils, il paraît donc opportun d'utiliser ce marqueur autonomique disponible sur le tracé des polygraphies ambulatoires afin de renforcer la sensibilité de cet examen.Le but de l'étude est d'évaluer la sensibilité des variations de l'amplitude de l'onde de pouls pour détecter des micro-réveils corticaux afin de trouver un moyen d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique et de renforcer ainsi sont pouvoir diagnostic.L'objectif est de démontrer qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde pouls est concomitante à une activation corticale correspondant à un micro¬réveil. Cette constatation pourrait permettre de déterminer une hypopnée, en polygraphie, par une diminution de 20 à 50% du flux respiratoire sans désaturation de 3% mais associée à une baisse significative de l'amplitude de pouls en postulant que l'événement respiratoire a entraîné un micro-réveil. On retrouve par cette méthode les mêmes critères de scoring d'événements respiratoires en polygraphie et en polysomnographie, et l'on renforce la sensibilité de la polygraphie par rapport au gold standard polysomnographique.La méthode consiste à montrer en polysomnographie qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie est associée à une activation du signal électroencéphalographique, en réalisant une analyse spectrale du tracé EEG lors des baisses d'amplitude du signal d'onde de pouls.Pour ce faire nous avons réalisé une étude rétrospective sur plus de 1000 diminutions de l'amplitude de l'onde de pouls sur les tracés de 10 sujets choisis de manière aléatoire parmi les patients référés dans notre centre du sommeil (CIRS) pour suspicion de trouble respiratoire du sommeil avec somnolence ou symptomatologie diurne.Les enregistrements nocturnes ont été effectués de manière standard dans des chambres individuelles en utilisant le système d'acquisition Embla avec l'ensemble des capteurs habituels. Les données ont été par la suite visuellement analysées et mesurées en utilisant le software Somnologica version 5.1, qui fournit un signal de l'amplitude de l'onde de pouls (puise wave amplitude - PWA).Dans un premier temps, un technicien du sommeil a réalisé une analyse visuelle du tracé EEG, en l'absence des données du signal d'amplitude d'onde de pouls. Il a déterminé les phases d'éveil et de sommeil, les stades du sommeil et les micro¬éveils selon les critères standards. Les micro-éveils sont définis lors d'un changement abrupt dans la fréquence de l'EEG avec un pattern d'ondes thêta-alpha et/ou une fréquence supérieure à 16 Hz (en l'absence de fuseau) d'une durée d'au minimum trois secondes. Si cette durée excède quinze secondes, l'événement correspond à un réveil.Puis, deux investigateurs ont analysé le signal d'amplitude d'onde de pouls, en masquant les données du tracé EEG qui inclut les micro-éveils. L'amplitude d'onde de pouls est calculée comme la différence de valeur entre le zénith et le nadir de l'onde pour chaque cycle cardiaque. Pour chaque baisse de l'amplitude d'onde de pouls, la plus grande et la plus petite amplitude sont déterminées et le pourcentage de baisse est calculé comme le rapport entre ces deux amplitudes. On retient de manière arbitraire une baisse d'au moins 20% comme étant significative. Cette limite a été choisie pour des raisons pratiques et cliniques, dès lors qu'elle représentait, à notre sens, la baisse minimale identifiable à l'inspection visuelle. Chaque baisse de PWA retenue est divisée en 5 périodes contiguës de cinq secondes chacune. Deux avant, une pendant et deux après la baisse de PWA.Pour chaque période de cinq secondes, on a pratiqué une analyse spectrale du tracé EEG correspondant. Le canal EEG C4-A1 est analysé en utilisant la transformée rapide de Fourier (FFT) pour chaque baisse de PWA et pour chaque période de cinq secondes avec une résolution de 0.2 Hz. La distribution spectrale est catégorisée dans chaque bande de fréquence: delta (0.5 à 4.0 Hz); thêta (4.1 à 8.0Hz); alpha (8.1 à 12.0 Hz); sigma (12.1 à 16 Hz) et beta (16.1 à 30.0 Hz). La densité de puissance (power density, en μΥ2 ) pour chaque bande de fréquence a été calculée et normalisée en tant que pourcentage de la puissance totale. On a déterminé, ensuite, la différence de densité de puissance entre les 5 périodes par ANOVA on the rank. Un test post hoc Tukey est été utilisé pour déterminer si les différences de densité de puissance étaient significatives. Les calculs ont été effectués à l'aide du software Sigmastat version 3.0 (Systat Software San Jose, California, USA).Le principal résultat obtenu dans cette étude est d'avoir montré une augmentation significative de la densité de puissance de l'EEG pour toutes les bandes de fréquence durant la baisse de l'amplitude de l'onde de pouls par rapport à la période avant et après la baisse. Cette augmentation est par ailleurs retrouvée dans la plupart des bande de fréquence en l'absence de micro-réveil visuellement identifié.Ce résultat témoigné donc d'une activation corticale significative associée à la diminution de l'onde de pouls. Ce résulat pourrait permettre d'utiliser les variations de l'onde de pouls dans les tracés de polygraphie comme marqueur d'une activation corticale. Cependant on peut dire que ce marqueur est plus sensible que l'analyse visuelle du tracé EEG par un technicien puisque qu'on notait une augmentation de lactivité corticale y compris en l'absence de micro-réveil visuellement identifié. L'application pratique de ces résultats nécessite donc une étude prospective complémentaire.
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Proper division plane positioning is essential to achieve faithful DNA segregation and to control daughter cell size, positioning, or fate within tissues. In Schizosaccharomyces pombe, division plane positioning is controlled positively by export of the division plane positioning factor Mid1/anillin from the nucleus and negatively by the Pom1/DYRK (dual-specificity tyrosine-regulated kinase) gradients emanating from cell tips. Pom1 restricts to the cell middle cortical cytokinetic ring precursor nodes organized by the SAD-like kinase Cdr2 and Mid1/anillin through an unknown mechanism. In this study, we show that Pom1 modulates Cdr2 association with membranes by phosphorylation of a basic region cooperating with the lipid-binding KA-1 domain. Pom1 also inhibits Cdr2 interaction with Mid1, reducing its clustering ability, possibly by down-regulation of Cdr2 kinase activity. We propose that the dual regulation exerted by Pom1 on Cdr2 prevents Cdr2 assembly into stable nodes in the cell tip region where Pom1 concentration is high, which ensures proper positioning of cytokinetic ring precursors at the cell geometrical center and robust and accurate division plane positioning.
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Chiari I malformation (CM) associated with a cervico-thoracic syrinx due to supracerebellar arachnoid cyst has not been reported in the literature. We report such a case, managed by fenestration of the arachnoid cyst and foramen magnum decompression (FMD), aiming to reduce the inferiorly directed pressure on the cerebellum and eliminate the craniospinal pressure dissociation respectively. Imaging done post-operatively showed upward displacement of the cerebellar tonsils with a decompressed craniovertebral junction and disappearance of the syrinx.
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Purpose: To perform in vivo imaging of the cerebellum with an in-plane resolution of 120 mm to observe its cortical granular and molecular layers by taking advantage of the high signal-to-noise ratio and the increased magnetic susceptibility-related contrast available at high magnetic field strength such as 7 T. Materials and Methods: The study was approved by the institutional review board, and all patients provided written consent. Three healthy persons (two men, one woman; mean age, 30 years; age range, 28-31 years) underwent MR imaging with a 7-T system. Gradient-echo images (repetition time msec/echo time msec, 1000/25) of the human cerebellum were acquired with a nominal in-plane resolution of approximately 120 mum and a section thickness of 1 mm. Results: Structures with dimensions as small as 240 mum, such as the granular and molecular layers in the cerebellar cortex, were detected in vivo. The detection of these structures was confirmed by comparing the contrast obtained on T2*-weighted and phase images with that obtained on images of rat cerebellum acquired at 14 T with 30 mum in-plane resolution. Conclusion: In vivo cerebellar imaging at near-microscopic resolution is feasible at 7 T. Such detailed observation of an anatomic area that can be affected by a number of neurologic and psychiatric diseases, such as stroke, tumors, autism, and schizophrenia, could potentially provide newer markers for diagnosis and follow-up in patients with such pathologic conditions. (c) RSNA, 2010.
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This study investigated behavioural and electro-cortical reorganizations accompanying intentional switching between two distinct bimanual coordination tapping modes (In-phase and Anti-phase) that differ in stability when produced at the same movement rate. We expected that switching to a less stable tapping mode (In-to-Anti switching) would lead to larger behavioural perturbations and require supplementary neural resources than switching to a more stable tapping mode (Anti-to-In switching). Behavioural results confirmed that the In-to-Anti switching lasted longer than the Anti-to-In switching. A general increase in attention-related neural activity was found at the moment of switching for both conditions. Additionally, two condition-dependent EEG reorganizations were observed. First, a specific increase in cortico-cortical coherence appeared exclusively during the In-to-Anti switching. This result may reflect a strengthening in inter-regional communication in order to engage in the subsequent, less stable, tapping mode. Second, a decrease in motor-related neural activity (increased beta spectral power) was found for the Anti-to-In switching only. The latter effect may reflect the interruption of the previous, less stable, tapping mode. Given that previous results on spontaneous Anti-to-In switching revealing an inverse pattern of EEG reorganization (decreased beta spectral power), present findings give new insight on the stability-dependent neural correlates of intentional motor switching. © 2010 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved
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The corpus callosum (CC) is the major commissure that bridges the cerebral hemispheres. Agenesis of the CC is associated with human ciliopathies, but the origin of this default is unclear. Regulatory Factor X3 (RFX3) is a transcription factor involved in the control of ciliogenesis, and Rfx3-deficient mice show several hallmarks of ciliopathies including left-right asymmetry defects and hydrocephalus. Here we show that Rfx3-deficient mice suffer from CC agenesis associated with a marked disorganisation of guidepost neurons required for axon pathfinding across the midline. Using transplantation assays, we demonstrate that abnormalities of the mutant midline region are primarily responsible for the CC malformation. Conditional genetic inactivation shows that RFX3 is not required in guidepost cells for proper CC formation, but is required before E12.5 for proper patterning of the cortical septal boundary and hence accurate distribution of guidepost neurons at later stages. We observe focused but consistent ectopic expression of Fibroblast growth factor 8 (Fgf8) at the rostro commissural plate associated with a reduced ratio of GLIoma-associated oncogene family zinc finger 3 (GLI3) repressor to activator forms. We demonstrate on brain explant cultures that ectopic FGF8 reproduces the guidepost neuronal defects observed in Rfx3 mutants. This study unravels a crucial role of RFX3 during early brain development by indirectly regulating GLI3 activity, which leads to FGF8 upregulation and ultimately to disturbed distribution of guidepost neurons required for CC morphogenesis. Hence, the RFX3 mutant mouse model brings novel understandings of the mechanisms that underlie CC agenesis in ciliopathies.
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The HeCo mouse model is characterized by a subcortical heterotopia formed by misplaced neurons normally migrating into the superficial cortical layers. The mutant mouse has a tendency to epileptic seizures. In my thesis project we discovered the mutated Eml1 gene, a member of the echinoderm microtubule-associated protein (EMAP) family, in HeCo as well as in a family of three children showing complex malformation of cortical development. This discovery formed an important step in exploring the pathogenic mechanisms underlying the HeCo phenotype. In vitro results showed that during cell division the EML1 protein is associated with the midbody and a mutated version of Eml1 highlighted an important role of the protein in the astral MT array during cell cycle. In vivo, we found that already at an early age of cortical development (E13), ectopic progenitors such as RGs (PAX6) and IPCs (TBR2) accumulate in the IZ along the entire neocortex. We demonstrated that in the VZ of the HeCo mouse, spindle orientation and cell cycle exit are perturbed. In later stages (E17), RG fibers are strongly disorganized with deep layer (TBR1) and upper layer (CUX1) neurons trapped within an ectopic mass. At P3, columns of upper layer neurons were present between the heterotopia and the developing cortex; these columns were also present at P7 but at lesser extent. Time lapse video recording (E15.5) revealed that the parameters characterizing the migration of individual neurons are not disturbed in HeCo; however, this analysis showed that the density of migrating neuron was smaller in HeCo. In conclusion, truncated EML1 is likely to play a prominent role during cell cycle but also acts on the cytoskeletal architecture altering the shape of RG fibers thus influencing the pattern of neuronal migration. The signal transduction between external cues and intracellular effector pathways through MTs may be secondary but sustains the heterotopia development and further studies are needed to clarify the impact of EML1 in progenitors versus post-mitotic cells.
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A role for gut hormone in bone physiology has been suspected. We evidenced alterations of microstructural morphology (trabecular and cortical) and bone strength (both at the whole-bone - and tissue-level) in double incretin receptor knock-out (DIRKO) mice as compared to wild-type littermates. These results support a role for gut hormones in bone physiology. INTRODUCTION: The two incretins, glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) and glucagon-like peptide-1 (GLP-1), have been shown to control bone remodeling and strength. However, lessons from single incretin receptor knock-out mice highlighted a compensatory mechanism induced by elevated sensitivity to the other gut hormone. As such, it is unclear whether the bone alterations observed in GIP or GLP-1 receptor deficient animals resulted from the lack of a functional gut hormone receptor, or by higher sensitivity for the other gut hormone. The aims of the present study were to investigate the bone microstructural morphology, as well as bone tissue properties, in double incretin receptor knock-out (DIRKO) mice. METHODS: Twenty-six-week-old DIRKO mice were age- and sex-matched with wild-type (WT) littermates. Bone microstructural morphology was assessed at the femur by microCT and quantitative X-ray imaging, while tissue properties were investigated by quantitative backscattered electron imaging and Fourier-transformed infrared microscopy. Bone mechanical response was assessed at the whole-bone- and tissue-level by 3-point bending and nanoindentation, respectively. RESULTS: As compared to WT animals, DIRKO mice presented significant augmentations in trabecular bone mass and trabecular number whereas bone outer diameter, cortical thickness, and cortical area were reduced. At the whole-bone-level, yield stress, ultimate stress, and post-yield work to fracture were significantly reduced in DIRKO animals. At the tissue-level, only collagen maturity was reduced by 9 % in DIRKO mice leading to reductions in maximum load, hardness, and dissipated energy. CONCLUSIONS: This study demonstrated the critical role of gut hormones in controlling bone microstructural morphology and tissue properties.
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Complex cortical malformations associated with mutations in tubulin genes are commonly referred to as "Tubulinopathies". To further characterize the mutation frequency and phenotypes associated with tubulin mutations, we studied a cohort of 60 foetal cases. Twenty-six tubulin mutations were identified, of which TUBA1A mutations were the most prevalent (19 cases), followed by TUBB2B (6 cases) and TUBB3 (one case). Three subtypes clearly emerged. The most frequent (n = 13) was microlissencephaly with corpus callosum agenesis, severely hypoplastic brainstem and cerebellum. The cortical plate was either absent (6/13), with a 2-3 layered pattern (5/13) or less frequently thickened (2/13), often associated with neuroglial overmigration (4/13). All cases had voluminous germinal zones and ganglionic eminences. The second subtype was lissencephaly (n = 7), either classical (4/7) or associated with cerebellar hypoplasia (3/7) with corpus callosum agenesis (6/7). All foetuses with lissencephaly and cerebellar hypoplasia carried distinct TUBA1A mutations, while those with classical lissencephaly harbored recurrent mutations in TUBA1A (3 cases) or TUBB2B (1 case). The third group was polymicrogyria-like cortical dysplasia (n = 6), consisting of asymmetric multifocal or generalized polymicrogyria with inconstant corpus callosum agenesis (4/6) and hypoplastic brainstem and cerebellum (3/6). Polymicrogyria was either unlayered or 4-layered with neuronal heterotopias (5/6) and occasional focal neuroglial overmigration (2/6). Three had TUBA1A mutations and 3 TUBB2B mutations. Foetal TUBA1A tubulinopathies most often consist in microlissencephaly or classical lissencephaly with corpus callosum agenesis, but polymicrogyria may also occur. Conversely, TUBB2B mutations are responsible for either polymicrogyria (4/6) or microlissencephaly (2/6).