137 resultados para UNIAXIAL COMPRESSION


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

1.1. La greffe de rein La greffe d'organes a révolutionné la médecine. De tout le temps elle a suscité les fantasmes et les rêves : la pratique est ancestrale ; elle remonte au 3ème siècle lorsque Saint Côme et Saint Damien réalisent pour la première fois une greffe de jambe de Maure sur un patient. Il faudra néanmoins attendre le 20ème siècle pour voir la transplantation se réaliser plus concrètement avec succès et se généraliser. A Vienne, en 1902, le Dr. Ulmann (1861-1937) pratique la toute première autogreffe de rein sur un chien. Il replace le rein de l'animal au niveau du cou, pratiquant une anastomose vasculaire. Depuis, les tentatives se multiplient et peu après le Dr. Von Decastello, pratique la première transplantation chien-chien. Par la suite, en associa- tion avec le Dr. Ulmann la première greffe entre un chien et une chèvre aura lieu, avec un certain succès. En effet, elle a permis à l'animal receveur de produire de l'urine. L'avancée majeure durant ce début de siècle fut le développement d'une nouvelle technique de suture vasculaire par le Dr. Carrel, qui obtiendra le prix Nobel en 1912. Son élève, le Dr. Jaboulay (1860-1913) a réalisé plusieurs tentatives de xénogreffes rénales. Il pratiquera en 1906 les deux premières xénogreffes en utilisant un cochon et une chèvre comme donneurs. Le greffon fut respectivement placé au niveau de la cuisse et du bras des patients. La fonction rénale durera une heure. En 1909 Ernest Unger (1875-1938) transplanta un rein de fox-terrier sur un boxer, avec une production d'urine pendant 14 jours. Durant la même année le Dr. Unger a pratiqué une xénogreffe en transplantant un rein de nouveau né sur un babouin, cette intervention se terminant par la mort de l'animal. Un autre essai de greffe singe à humain, pratiqué sur une femme mourant de défaillance rénale, a fait comprendre à Unger qu'il y a des barrières biologiques dans la transplantation, mais que la greffe rénale est techniquement faisable. En 1914, J.B. Murphy découvre l'importance de la rate et de la moelle osseuse dans la réponse immune. En 1933 et 1949 en Ukraine, les premières allogreffes humaines de reins sont pratiquées par le chirurgien soviétique Yu Yu Voronoy. Malheureuse- ment aucune fonction rénale des greffons n'a été observée. Après une période de « stagnation scientifique » générale qui durera à peu près 10 ans, l'intérêt pour la transplantation refait surface dans les années 1950. Deux équipes de chirurgien se forment : une à Boston et l'autre à Paris. De nombreux cas d'allogreffes humaines sans immunosuppression sont documentés de 1950 à 1953. Malheureusement chaque opération aboutit à un échec, ceci dû aux phénomènes du rejet. M. Simonsen et WJ. Dempster découvrent qu'un mécanisme immun est à la base du rejet. Ils établissent aussi que la position pelvienne était meilleure que la position plus superficielle. Grâce aux découvertes dans le domaine du rejet et les nombreux progrès techniques, une allogreffe entre vrais jumeaux est pratiquée à Boston en 1954. L'opération est un succès total et permet de contrer toutes les hypothèses négatives avancées par certains groupes de travail. Depuis 1948, de nombreux travaux dans le domaine de l'immunosuppression ont été entrepris. La découverte de l'action immunosuppressive de la cortisone permet son instauration dans le traitement anti-rejet, malheureusement avec peu de succès. En effet, l'irradiation totale reste la méthode de choix jusqu'en 1962, date de l'apparition de l'Azaothioprine (Imuran®). La découverte de l'Azaothioprine, permet d'avancer de nouvelles hypothèses concernant le rejet : en évitant le rejet post-opératoire aigu, une protection et une adaptation au receveur pourraient être modulées par l'immunosuppression. Dans les années 1960, l'apparition des immunosuppresseurs de synthèse permet de développer de nouvelles lignes de traitement. Le Dr.Starzl et ses collègues, découvrent l'efficacité d'un traitement combiné de Prednisone et d'Azathioprine qui devient alors le standard d'immunosuppression post greffe durant cette période. Les années 60 et 70 sont des années d'optimisme. La prise en charge des patients s'améliore, le développement de la dialyse permet de maintenir en vie les patients avant la greffe, les techniques de conservation des organes s'améliorent, la transplantation élargit son domaine d'action avec la première greffe de coeur en 1968. Le typage tissulaire permet de déterminer le type d'HLA et la compatibilité entre le re- ceveur et le donneur afin de minimiser les risques de rejet aigu. Les années 1970 se caractérisent par deux amélioration majeures : celle du typage HLA-DR et l'apparition des inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A). Ce dernier restera l'agent de premier choix jusqu'aux alentours des années 1990 où apparaissaient de nouveaux immunosuppresseurs, tels que les inhibiteurs mTOR (siroli- mus) et les inhibiteurs de l'inosine monophosphate déshydrogénase (mycophénolate mofétil), par exemple. En conclusion, la transplantation rénale a été une des premières transplantations d'organes solides pratiquées sur l'homme avec de nombreux essais cliniques impliquant une multitude d'acteurs. Malgré des périodes de hauts et de bas, les avancements techniques ont été notables, ce qui a été très favorable en terme de survie pour les patients nécessitant une greffe. 1.2. Le lymphocèle La greffe rénale, comme toute autre acte chirurgical, comporte des risques et une morbidité spécifique. Le lymphocèle a la prévalence la plus élevée, qui peut aller de 0.6 à 51% 1-3 avec des variations entre les études. Le lymphocèle est défini comme une collection post opératoire de liquide lymphatique dans une cavité non épithélialisée et n'est pas causée par une fuite urinaire ou une hémorragie1, 4. Historiquement, le lymphocèle a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale dans les années 1950, par Kobayashi et Inoue5 en chirurgie gynécologique. Par la suite Mori et al.6 en 1960 documentent la première série d'analyse de lymphocèles. En 1969 le lymphocèle est décrit pour la première fois par Inociencio et al.7 en tant que complication de greffe rénale. Sa pathogénèse n'est pas complètement élucidée, cependant plusieurs facteurs de risque ont été identifiés tels que : la ligature inadéquate des vaisseaux lymphatiques lors de la dissection des vaisseaux iliaques du donneur et de la préparation du greffon, le BMI, les diurétiques, l'anticoagulation (héparine), les hautes doses de stéoïdes, certains agents immunosuppresseurs (sirolimus), le diabète, les problèmes de cicatrisation, une hypoalbuminémie, une chirurgie rétropéritonéale préalable et le rejet aigu de greffe. (Tableau 1) Une symptomatologie peut être présente ou absente : elle découle directement de la localisation et de la taille de la collection8, 9, 10. Lorsqu'on se trouve devant un tableau de lymphocèle asymptomatique, la découverte se fait de manière fortuite lors d'un contrôle de suivi de greffe11, 12 cliniquement ou par échographie. En cas de lymphocèle non significatif cela ne requiert aucun traitement. Au contraire, lorsqu'il atteint une certaines taille il provoque un effet de masse et de compression qui provoque la symptomatologie. Cette dernière est peu spécifique et apparait en moyenne entre 2 semaines et 6 mois 13 après la greffe. Le patient va se présenter avec un tableau pouvant aller de la simple douleur abdominale en passant par un oedème du membre inférieur ou, dans de plus rares cas, une thrombose veineuse profonde sera le seul signe consécutif au lymphocèle14, 15. La plupart du temps on observera des valeurs de créatinine élevées, signant une souffrance rénale. Le diagnostic du lymphocèle peut se faire selon plusieurs techniques. La plus utilisée est la ponction à l'aiguille fine sous guidage ultrasonographique4. L'analyse du liquide ponctionné permet de différencier un lymphocèle d'un urinome. Les autres techniques existantes sont : la ponction après injection de carmin d'indigo15, un pyelogramme intraveineux et un lymphangiogramme16, le CT-Scan ou l'IRM15. Le dosage sanguin d'IL6 et IL8 est parfois utilisé pour déterminer si le lymphocèle est infecté.15 Suite à l'apparition d'une collection symptomatique; le rein transplanté peut être dans une situation à risque pour laquelle un traitement doit être entrepris. A l'heure actuelle, il n'existe pas de solution universelle dans la prévention et le traitement de ce type de complication. Les solutions sont multiples et dépendent principalement de la localisation et de la taille de la collection. Pendant de nombreuses années, le seul traitement du lymphocèle a été celui de l'aspiration percutanée simple. Cette dernière conduit cependant à un taux de récidive de presque 100%.17 Cette technique reste une solution utilisée principalement à visée diagnostique18, 19, 20, 21 ou pour soulager les patients à court terme15. Pour améliorer l'efficacité de cette technique on a fait appel à des agents sclérosants comme l'éthanol, la povidone-iodine, la tétracycline, la doxycycline ou de la colle de fibrine. Des complications chirurgicales ont cependant été rapportées, pouvant aller jusqu'au rejet de greffe22. La fenestration par laparoscopie a été décrite pour la première fois en 1991 par McCullough et al.23 Cette technique reste, de nos jours, la technique la plus utilisée pour le traitement du lymphocèle. Elle a de nombreux avantages : un temps de convalescence court, des pertes de sang minimes et une réalimentation rapide24, 25. On constate en outre la quasi absence de récidives après traitement11, 26. L'évaluation radiologique est très importante, car la marsupialisation par laparoscopie est limitée par l'emplacement et le volume de la collection. Ainsi, on évitera ce type de traite- ment lorsque la collection se situera postérieurement, à proximité de la vessie, de l'uretère ou du hile rénal. Dans ces situations, la laparotomie s'impose malgré l'augmentation de la morbidité liée à cette technique24. Actuellement on cherche à trouver une technique universelle du traitement des lymphocèles avec la chirurgie la moins invasive possible et le taux de récidive le plus faible possible. Malgré ses li- mites, la fenestration par laparoscopie apparaît comme une très bonne solution. Cette étude consiste en une évaluation rétrospective des traitements chirurgicaux de cette complication post-opératoire de la greffe rénale au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) de 2003 à 2011. Le but est de recenser et analyser les différentes techniques que l'on observe actuellement dans la littérature et pouvoir ainsi proposer une technique idéale pour le CHUV.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Popliteal entrapment is a rare compression syndrome involving vascular (and neurologic) structures of the popliteal fossa. In this article we review the popliteal artery entrapment syndrome (PAES). PAES is a cause of intermittent claudication that can be, although rarely, complicated with acute limb-threatening ischemia. PAES occurs more often in young adult. Concerning pathophysiology, PAES is provoked by an abnormal relationship between popliteal artery and muscular-tendon structures within the popliteal fossa. A surgical repair is usually required to resolve mechanical compression or vascular damage.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Post-thrombotic syndrome (PTS) is the most frequent chronic complication of deep vein thrombosis (DVT) with an estimated prevalence of 30-50%. PTS is a significant cause of disability, especially when complicated by venous ulcers. Therefore, PTS has important socio-economic consequences for both the patient and the health care system. Actually, the efficacy of PTS treatment is very limited; therefore, best treatment remains prevention. Compression therapy, particularly by graduated compression stockings (GCS) has a pivotal role in PTS prophylaxis. Aim of this article is to resume state of the art literature on this subject. Recommendations on PTS prevention have even been reported.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction: The original and modified Wells score are widely used prediction rules for pre-test probability assessment of deep vein thrombosis (DVT). The objective of this study was to compare the predictive performance of both Wells scores in unselected patients with clinical suspicion of DVT.Methods: Consecutive inpatients and outpatients with a clinical suspicion of DVT were prospectively enrolled. Pre-test DVT probability (low/intermediate/high) was determined using both scores. Patients with a non-high probability based on the original Wells score underwent D-dimers measurement. Patients with D-dimers <500 mu g/L did not undergo further testing, and treatment was withheld. All others underwent complete lower limb compression ultrasound, and those diagnosed with DVT were anticoagulated. The primary study outcome was objectively confirmed symptomatic venous thromboembolism within 3 months of enrollment.Results: 298 patients with suspected DVT were included. Of these, 82 (27.5%) had DVT, and 46 of them were proximal. Compared to the modified score, the original Wells score classified a higher proportion of patients as low-risk (53 vs 48%; p<0.01) and a lower proportion as high-risk (17 vs 15%; p=0.02); the prevalence of proximal DVT in each category was similar with both scores (7-8% low, 16-19% intermediate, 36-37% high). The area under the receiver operating characteristic curve regarding proximal DVT detection was similar for both scores, but they both performed poorly in predicting isolated distal DVT and DVT in inpatients.Conclusion: The study demonstrates that both Wells scores perform equally well in proximal DVT pre-test probability prediction. Neither score appears to be particularly useful in hospitalized patients and those with isolated distal DVT. (C) 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

PURPOSE: To investigate the dual-energy CT behavior of cocaine and heroin and of typical adulterants, and to evaluate the elemental composition of pure cocaine and heroin compared with cocaine and heroin in bodypacks. METHODS: Pure heroin and pure synthetic cocaine samples, eight different adulterants, and in each case ten different bodypacks containing cocaine or heroin, were imaged at 80, 100, 120, and 140 kVp in a dual source CT system at two different degrees of compression. Two radiologists, blinded to the samples, measured the attenuation. The dual-energy index (DEI) was calculated. We performed atomic mass spectrometry for the elemental analysis of pure cocaine, pure heroin, and heroin and cocaine in bodypacks, and 140 kVp in a dual-source CT system. RESULTS: Inter- and intra-observer agreement for attenuation measurements was good (r = 0.61-0.72; p < 0.01). The cocaine bodypacks had a positive DEI of 0.029, while the pure drugs and the heroin bodypacks had a negative DEI (-0.051 to -0.027). Levamisole was the only substance which expressed a positive DEI of 0.011, while the remaining adulterants had negative DEIs ranging between -0.015 and -0.215. Atomic mass spectrometry revealed a concentration of tin in the cocaine bodypack that was 67 times higher than in the pure synthetic cocaine sample. CONCLUSIONS: The different DEIs of bodypacks containing cocaine and heroin allow them to be distinguished with dual-energy CT. Although the material properties of pure cocaine, pure heroin, or common drug extenders do not explain the differences in DEI, tin contamination during illicit natural cocaine production may be a possible explanation.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Pudendal neuropathy is common. The diagnosis is clinical and the confirmation is electrophysiological. Distal pudendal nerve latencies have been used but they are unspecific and do not allow to localize the site of compression. A preliminary electrophysiological study has suggested separate innervations of the anterior and the posterior anal sphincter quadrants, so diverging from what main anatomy textbooks teach. By detailed dissections of pudendal nerve region we can confirm a dichotomy in the innervation of the two quadrants. Therefore, it seems feasible, by using the differences of staged sacral reflexes, to better localize the compressive neuropathy, with a stimulation of the clitoris and by recording latencies of different muscles.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Object: The authors sought to establish whether the safety-efficacy of Gamma Knife radiosurgery (GKRS) as a second treatment for intractable trigeminal neuralgia (ITN) are influenced by prior microvascular decompression (MVD) which remains, for some of the authors, the reference technique. Methods: Between July 1992 and November 2010, 737 patients have been operated with GKRS for ITN and prospectively evaluated in Timone University Hospital in Marseille, France. Among these, 54 patients had a previous MVD history. Radiosurgery using a Gamma Knife (model B or C or Perfexion) was performed relying on both MR and CT targeting. A single 4 mm isocenter was positioned in the cisternal portion of the trigeminal nerve at a median distance of 7.6 mm (range 3.9- 11.9) anteriorly to the emergence of the nerve (retrogasserian target). A median maximum dose of 85 Gy (range 70-90) was delivered. Are further analyzed only 45 patients with previous MVD and a follow-up longer than one year (the patients with megadolichobasilar artery compression and multiple sclerosis were excluded). Results: The median age in this series was 56.75 years (range 28.09-82.39). The median follow-up period was 39.48 months (range 14.10-144.65). All the patients had a past history of surgery, with at least one previous failed MVD, but also a radiofrequency lesion (RFL) in 16 (35.6%) patients, balloon microcompression in 7 (15.6%) patients and glycerol rhizotomy in 1 case (2.2%). Thirty-five patients (77.8%) were initially pain free in a median time of 14 days (range 0, 180). Patients from this group had less probability of being pain free compared to our global population of essential trigeminal neuralgia without previous MVD history (p=0.010, hazard ratio of 0.64). Their probability of remaining pain free at 3, 5, 7 and 10 years was 66.5%, 59.1%, 59.1% and 44.3%, respectively. Twelve patients (34.3%) initially pain free experienced a recurrence with a median delay of 31.21 months (range 3.40-89.93). The hypoesthesia actuarial rate at 1 year was 9.1% and remained stable till 12 years with a median delay of onset of 8 months (range 8-8). Conclusions: Retrogasserian GKRS proofed to be safe and effective on the long-term basis even after failed previous MVD. Even if the initial result of pain free was of only 77.8%, the toxicity was low with only 9.1% hypoesthesia. No patient reported a bothersome hypoesthesia. The probability of maintaining pain relief in long-term was of 44.3% at 10 years.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

THESIS ABSTRACT Low-pressure anatexis of basic dykes gave rise to unusual, zebra-like migmatites, in the contact metamorphic aureoles of two layered gabbro-pyroxenite intrusions, PXl and PX2, in the root zone of an ocean island, Fuerteventura Basal Complex (Canary Islands). This thesis focuses on the understanding of processes attributing to the partial melting and formation of these migmatites, characterised by a dense network of closely spaced, millimetre-wide leucocratic segregations with perfectly preserved igneous textures. The presence of fluids are required to decrease the solidus of basic igneous lithologies, to allow partial melting in such aloes-pressure (1-2 kb) environment. An oxygen isotope study was thus carried out on dykes inside and beyond the PX2 aureole, in order to decipher the nature and origin of such fluids. Low or negative δ18O values were obtained for whole rocks and mineral-separates, decreasing towards the contact, with the intrusion itself retaining fairly high values. This trend has been attributed to the advection of meteoric water during magma emplacement, with increasing fluid/rock ratios (higher dyke intensities towards the intrusion acting as fluid-pathways) and higher temperatures promoting increasing exchange during recrystallisation. A comparison of whole rock and mineral major- and trace- element data allowed the redistribution of elements .between different mineral phases and generations, during contact metamorphism and partial melting to be assessed. Certain trace-elements, e.g. Zr, Hf, Y, and REEs, were internally redistributed during contact metamorphic recrystallisation, causing- the enrichment of neocrystallised diopsides compared to relict phenocrysts. This has been assigned to the liberation of trace elements on the breakdown of primary minerals, kaersutite and sphene, on entering the thermal aureole. Major and trace element compositions of minerals in migmatite melanosomes and leucosomes are almost identical, pointing to a syn- or post- solidus reequilibration on cooling of the migmatite terrain. The mineralogical, textural and geochemical evolution of dykes in a contact metamorphic aureole, is recorded around an apophysis of the PX1 intrusion, where there is evidence of incipient partial melting. Hydrothermal mineral pseudomorphs in the outer parts of the aureole are progressively replaced by dry mineral assemblages, with increasingly recrystallised diopside and evidence of partial melting -the extent of which varies from one lithology to another. The appearance of more mafic lithologies towards the intrusion, with lower whole rock SiO2 and mobile element abundances, e.g. Rb, Cs, K, has been explained by the migration and accumulation of feldspathic material into leucosomes outside the samples. A micro-structural study of leucosomes and leucocratic pods, with the aid of high-resolution X-ray computed micro-tomography (HRXµCT), allowing the visualization and quantification of shapes and orientations, was carried out in order to better understand the processes of melt segregation in the PX1 aureole. Leucocratic pods, representing former amygdales, are considered as natural strain ellipsoids. Their short axes are oriented perpendicular to leucosome planes, which sub-parallel the intrusive contact. Leucosomes thus effectively represent foliation planes. This implies that the direction of maximum shortening, during migmatisation, was perpendicular to the orientation of leucosomes, contradicting earlier models that suggest leucosomes represent tension veins. RESUME DE LA THESE Un phénomène rare de fusion partielle de filons basiques à basse pression a été étudié dans les auréoles de contact de deux intrusions litées de gabbro-pyroxénite, PX1 et PX2, localisées dans le soubassement de l'île volcanique de Fuerteventura aux Canaries. Cette anatexie a engendré des migmatites finement zébrées d'aspect très inhabituel, dont les processus de formation ont été étudiés dans le présent travail. Ces roches sont caractérisées par un réseau dense de veinules leucocrates d'épaisseur millimétrique, dont les textures ignées sont parfaitement préservées. La fusion partielle de roches basiques à basse pression (1-2 kbar) requiert la présence d'eau afin d'abaisser le solidus du système à des températures géologiquement réalistes. Une étude comparative des isotopes de l'oxygène a ainsi été menée sur des filons respectivement affectés et non affectés par le métamorphisme de contact, afin de confirmer la présence de ces fluides, de déterminer l'importance de leur interaction avec les roches et leur origine. Des valeurs de δ180 basses ou négatives ont été mesurées sur roche totale et minéraux séparés, décroissantes en direction du contact, alors que l'intrusion elle-même a conservé des valeurs élevées. Ce gradient a été attribué à l'advection d'eau météorique durant la mise en place du magma, les températures les plus élevées favorisant d'autant plus la circulation des fluides et les échanges isotopiques durant la recristallisation des roches. Cette recristallisation engendré une redistribution chimique complète des éléments entre les différentes générations de minéraux résultant du métamorphisme de contact et de l'anatexie, mise en évidence par microanalyse. Certains éléments traces comme Zr, Hf, Y et les REE ont été concentrés dans le diopside néoformé consécutivement à la déstabilisation de minéraux primaires riches en ces éléments comme la kaersutite ou le sphène. Les compositions en éléments majeurs et traces des minéraux des mélanosomes et leucosomes des migmatites sont pratiquement identiques, indiquant une rééquilibration syn- à postsolidus lors du refroidissement de l'auréole de contact. La transformation progressive des filons basiques au niveau de leur minéralogie, textures et composition chimique a pu être observée en détail à l'approche du contact d'une apophyse de l'intrusion PX1. La paragenèse magmatique initiale n'est jamais préservée, les faciès les plus distants du contact étant constitués d'un assemblage pseudomorphique hydrothermal. Ce dernier est progressivement remplacé par des assemblages anhydres incluant du diopside néoformé, puis apparaissent les premiers signes de fusion partielle, dont l'importance varie fortement d'une lithologie à l'autre. L'apparition de faciès plus basiques en direction du contact, avec des teneurs réduites en SiO2 et en éléments incompatibles tels Rb, Cs, K, a été attribuée à l'échappement de leucosomes feldspathiques hors du système. Une étude microstructurale de la distribution spatiale du matériel leucocrate au sein des migmatites par microtomographie X de haute résolution (HRXµCT) a été menée pour mieux comprendre les processus de ségrégation des liquides dans l'auréole de PX1. De petites entités ovoïdes, représentant d'anciennes structures amygdalaires au sein des filons, ont été considérées comme des ellipsoïdes marqueurs de la déformation finie. Leur petit axe est orienté perpendiculairement aux plans définis par les leucosomes, eux-mêmes subparallèles au contact intrusif. Les leucosomes matérialisent donc des plans de clivage. Ainsi, la direction de raccourcissement maximum durant la fusion partielle était perpendiculaire à l'orientation des leucosomes, contrairement à ce qui a été dit dans de précédentes publications, qui suggéraient que les leucosomes représentaient des veines de tension. RESUME DE LA THESE (POUR LE GRAND PUBLIC) L'observation directe du soubassement d'une île volcanique est une occasion rare, accessible dans le «complexe de base » de l'île canarienne de Fuerteventura. Ce dernier a enregistré divers phénomènes magmatiques, métamorphiques et de fusion partielle induits par l'intrusion répétée de magmas alimentant des appareils volcaniques sus jacents, sous forme de petits plutons, essaims de filons et complexes annulaires de gabbros alcalins, pyroxénites, syénites et carbonatites. Dans ce contexte de flux de chaleur élevé, des filons basiques ont subi une fusion partielle au contact de deux intrusions de gabbro-pyroxénite, un phénomène extrêmement rare à une profondeur aussi réduite, estimée à quelque 3-6 km. Les produits de cette fusion partielle sont des liquides très riches en feldspath, concentrés en un réseau dense de veinules blanches (leucosomes) au sein du matériau résiduel sombre non fondu (mélanosome) pour former ce qu'on appelle des migmatites. Outre les aspects pétrologiques liés à la formation de ces migmatites, l'intérêt majeur du phénomène réside dans le fait qu'il puisse représenter la source des magmas évolués parfois observés sur les îles océaniques. A des pressions aussi faibles que dans le soubassement de Fuerteventura (1-2 Kbar), la présence de fluides abondants est nécessaire pour abaisser la température de début de fusion des roches (solidus) à des valeurs géologiquement réalistes. Des expériences ont montré que même en présence de plusieurs %-poids d'eau, une température de 1000°C était encore nécessaire pour obtenir une proportion de liquide équivalente à celle observée sur le terrain, soit 25%. Or les magmas alcalins des îles océaniques, bien qu'hydratés, n'en contiennent de loin pas autant, ce qui implique une source d'eau externe. Une étude isotopique de l'oxygène a été entreprise afin de tester cette hypothèse. Les valeurs obtenues en 5180 sont basses ou négatives et indiquent l'influence d'eau d'origine météorique. Cette eau de pluie se serait infiltrée le long des filons depuis la surface du volcan et les aurait complètement hydrothermalisés en profondeur (situation encore visible à l'extérieur de l'auréole de contact), leur permettant ainsi de stocker l'eau nécessaire à leur fusion partielle ultérieure. L'interaction entre eau de pluie et filons a été d'autant plus importante que ces derniers étaient proches du contact avec l'intrusion, ce qui suggère que la circulation de ces eaux et leur interaction avec les roches a été favorisée par la chaleur fournie par l'intrusion elle-même. Un autre aspect de ce travail s'est focalisé sur la redistribution des éléments traces au sein des minéraux des filons basiques durant le métamorphisme de contact et la fusion partielle. Ainsi, le pyroxène de seconde génération est-il sensiblement enrichi en traces telles Zr, Hf, Y et les terres rares, par rapport au pyroxène magmatique originel, en relation avec la déstabilisation de minéraux primaires riches en ces éléments tels le sphène et la kaersutite. Cependant, les compositions en éléments majeurs et traces des minéraux recristallisés des migmatites sont pratiquement les mêmes dans les leucosomes et les mélanosomes, suggérant une rééquilibration chimique complète durant le refroidissement de ces lithologies. Si certaines migmatites se sont comportées en système chimiquement fermé (hormis l'eau météorique), d'autres filons ont manifestement perdu une partie de leurs leucosomes, ainsi qu'en témoigne leur composition progressivement appauvrie en silice et autres éléments incompatibles mobiles, tels K et Rb à l'approche du contact de l'intrusion. Parallèlement à cette évolution chimique, les paragenèses hydrothermales distantes du contact sont progressivement remplacées par des paragenèses anhydres, puis par l'apparition des premiers leucosomes, tandis que les textures magmatiques initiales sont complètement effacées au profit d'une combinaison de textures magmatique dans les leucosomes et en mosaïque dans les mélanosomes. Enfin, la distribution spatiale des liquides de fusion partielle a été étudiée par microtomographie X de haute résolution, dans des filons contenant des entités ovoïdes leucocrates, sans doute d'anciennes amygdales à zéolites. Ces dernières ont été considérées comme des ellipsoïdes de la déformation finie. L'orientation de leur petit axe, perpendiculaire au plan défini par les veinules de leucosomes, indique que ces derniers représentent des plans de clivage perpendiculaires à la direction de raccourcissement maximum. Ainsi, la ségrégation des liquides de fusion partielle se serait faite dans les plans de compression et non dans des plans de dilatation, contrairement à ce que laisserait penser le sens commun.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

We investigated the association of trabecular bone score (TBS) with microarchitecture and mechanical behavior of human lumbar vertebrae. We found that TBS reflects vertebral trabecular microarchitecture and is an independent predictor of vertebral mechanics. However, the addition of TBS to areal BMD (aBMD) did not significantly improve prediction of vertebral strength. INTRODUCTION: The trabecular bone score (TBS) is a gray-level measure of texture using a modified experimental variogram which can be extracted from dual-energy X-ray absorptiometry (DXA) images. The current study aimed to confirm whether TBS is associated with trabecular microarchitecture and mechanics of human lumbar vertebrae, and if its combination with BMD improves prediction of fracture risk. METHODS: Lumbar vertebrae (L3) were harvested fresh from 16 donors. The anteroposterior and lateral bone mineral content (BMC) and areal BMD (aBMD) of the vertebral body were measured using DXA; then, the TBS was extracted using TBS iNsight software (Medimaps SA, France). The trabecular bone volume (Tb.BV/tissue volume, TV), trabecular thickness (Tb.Th), degree of anisotropy, and structure model index (SMI) were measured using microcomputed tomography. Quasi-static uniaxial compressive testing was performed on L3 vertebral bodies to assess failure load and stiffness. RESULTS: The TBS was significantly correlated to Tb.BV/TV and SMI (râeuro0/00=âeuro0/000.58 and -0.62; pâeuro0/00=âeuro0/000.02, 0.01), but not related to BMC and BMD. TBS was significantly correlated with stiffness (râeuro0/00=âeuro0/000.64; pâeuro0/00=âeuro0/000.007), independently of bone mass. Using stepwise multiple regression models, we failed to demonstrate that the combination of BMD and TBS was better at explaining mechanical behavior than either variable alone. However, the combination TBS, Tb.Th, and BMC did perform better than each parameter alone, explaining 79 % of the variability in stiffness. CONCLUSIONS: In our study, TBS was associated with microarchitecture parameters and with vertebral mechanical behavior, but TBS did not improve prediction of vertebral biomechanical properties in addition to aBMD.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

A major challenge in community ecology is a thorough understanding of the processes that govern the assembly and composition of communities in time and space. The growing threat of climate change to the vascular plant biodiversity of fragile ecosystems such as mountains has made it equally imperative to develop comprehensive methodologies to provide insights into how communities are assembled. In this perspective, the primary objective of this PhD thesis is to contribute to the theoretical and methodological development of community ecology, by proposing new solutions to better detect the ecological and evolutionary processes that govern community assembly. As phylogenetic trees provide by far, the most advanced tools to integrate the spatial, ecological and evolutionary dynamics of plant communities, they represent the cornerstone on which this work was based. In this thesis, I proposed new solutions to: (i) reveal trends in community assembly on phylogenies, depicted by the transition of signals at the nodes of the different species and lineages responsible for community assembly, (ii) contribute to evidence the importance of evolutionarily labile traits in the distribution of mountain plant species. More precisely, I demonstrated that phylogenetic and functional compositional turnover in plant communities was driven by climate and human land use gradients mostly influenced by evolutionarily labile traits, (iii) predict and spatially project the phylogenetic structure of communities using species distribution models, to identify the potential distribution of phylogenetic diversity, as well as areas of high evolutionary potential along elevation. The altitudinal setting of the Diablerets mountains (Switzerland) provided an appropriate model for this study. The elevation gradient served as a compression of large latitudinal variations similar to a collection of islands within a single area, and allowed investigations on a large number of plant communities. Overall, this thesis highlights that stochastic and deterministic environmental filtering processes mainly influence the phylogenetic structure of plant communities in mountainous areas. Negative density-dependent processes implied through patterns of phylogenetic overdispersion were only detected at the local scale, whereas environmental filtering implied through phylogenetic clustering was observed at both the regional and local scale. Finally, the integration of indices of phylogenetic community ecology with species distribution models revealed the prospects of providing novel and insightful explanations on the potential distribution of phylogenetic biodiversity in high mountain areas. These results generally demonstrate the usefulness of phylogenies in inferring assembly processes, and are worth considering in the theoretical and methodological development of tools to better understand phylogenetic community structure.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Deep vein thrombosis in children and adolescents is a quite rare event. Risk factors most often associated with DVT in this particular population are: central vein catheters, neoplasia, vascular malformations and oral contraception. Diagnosis and management of DVT in adolescents does not differ greatly from that of adults. Compression ultrasound is the initial exam of choice. Hospitalization is often not necessary and treatment can be started by using low molecular weight heparin followed by oral anti-vitamin K antagonists. Thrombophilia screening is not routinely recommended and should be reserved for those patients for whom results would change therapeutical management.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Objective: There are only a few established artificial urinary sphincters for treatment of incontinence. We have developed a new device composed by three parts: the actuator, three contractile rings and a control unit. The actuator is made of Nitinol fibers, driven by microprocessor. The fibers are linked to the rings placed around the urethra. They function with alternance in their open and closed position. This concept is called piano concept. With this set-up, the constant compression on the urethra is strongly reduced. Methods: Six male sheep have been used for this study. The sphincter was open each hour for a period of 10 min., to guaranty urination. The bladder was filled with water while one cuff was closed and bladder pressure was monitored. The animals were sacrificed. Two biopsies around two cuffs of each explant and all three cuffs from each explant including urethra were analyzed. Urethra not surrounded by a cuff was taken as control. Results: The pressure exerted by the sphincter around the urethra provided continence. Simulated incontinence occurred at a pressure of 1bar measured on the bladder wall using a pressure probe. The closing force of the cuff was approx. 0·7N. No difference in tissue structure and organization of the urethra with and without artificial sphincter was observed. Conclusions: This device has several advantages compared to other urinary sphincters. It is easy to implant, has no hydraulic nature and reduces ischemic injury of the urethra by the alternance of urethral part compressed. Proof of concept in vivo has been demonstrated. Other studies are planned to determine long-term outcome.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Il est important pour les entreprises de compresser les informations détaillées dans des sets d'information plus compréhensibles. Au chapitre 1, je résume et structure la littérature sur le sujet « agrégation d'informations » en contrôle de gestion. Je récapitule l'analyse coûts-bénéfices que les comptables internes doivent considérer quand ils décident des niveaux optimaux d'agrégation d'informations. Au-delà de la perspective fondamentale du contenu d'information, les entreprises doivent aussi prendre en considération des perspectives cogni- tives et comportementales. Je développe ces aspects en faisant la part entre la comptabilité analytique, les budgets et plans, et la mesure de la performance. Au chapitre 2, je focalise sur un biais spécifique qui se crée lorsque les informations incertaines sont agrégées. Pour les budgets et plans, des entreprises doivent estimer les espérances des coûts et des durées des projets, car l'espérance est la seule mesure de tendance centrale qui est linéaire. A la différence de l'espérance, des mesures comme le mode ou la médiane ne peuvent pas être simplement additionnés. En considérant la forme spécifique de distributions des coûts et des durées, l'addition des modes ou des médianes résultera en une sous-estimation. Par le biais de deux expériences, je remarque que les participants tendent à estimer le mode au lieu de l'espérance résultant en une distorsion énorme de l'estimati¬on des coûts et des durées des projets. Je présente également une stratégie afin d'atténuer partiellement ce biais. Au chapitre 3, j'effectue une étude expérimentale pour comparer deux approches d'esti¬mation du temps qui sont utilisées en comptabilité analytique, spécifiquement « coûts basés sur les activités (ABC) traditionnelles » et « time driven ABC » (TD-ABC). Au contraire des affirmations soutenues par les défenseurs de l'approche TD-ABC, je constate que cette dernière n'est pas nécessairement appropriée pour les calculs de capacité. Par contre, je démontre que le TD-ABC est plus approprié pour les allocations de coûts que l'approche ABC traditionnelle. - It is essential for organizations to compress detailed sets of information into more comprehensi¬ve sets, thereby, establishing sharp data compression and good decision-making. In chapter 1, I review and structure the literature on information aggregation in management accounting research. I outline the cost-benefit trade-off that management accountants need to consider when they decide on the optimal levels of information aggregation. Beyond the fundamental information content perspective, organizations also have to account for cognitive and behavi¬oral perspectives. I elaborate on these aspects differentiating between research in cost accounti¬ng, budgeting and planning, and performance measurement. In chapter 2, I focus on a specific bias that arises when probabilistic information is aggregated. In budgeting and planning, for example, organizations need to estimate mean costs and durations of projects, as the mean is the only measure of central tendency that is linear. Different from the mean, measures such as the mode or median cannot simply be added up. Given the specific shape of cost and duration distributions, estimating mode or median values will result in underestimations of total project costs and durations. In two experiments, I find that participants tend to estimate mode values rather than mean values resulting in large distortions of estimates for total project costs and durations. I also provide a strategy that partly mitigates this bias. In the third chapter, I conduct an experimental study to compare two approaches to time estimation for cost accounting, i.e., traditional activity-based costing (ABC) and time-driven ABC (TD-ABC). Contrary to claims made by proponents of TD-ABC, I find that TD-ABC is not necessarily suitable for capacity computations. However, I also provide evidence that TD-ABC seems better suitable for cost allocations than traditional ABC.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: The aim of our study was to assess the feasibility of minimally invasive digestive anastomosis using a modular flexible magnetic anastomotic device made up of a set of two flexible chains of magnetic elements. The assembly possesses a non-deployed linear configuration which allows it to be introduced through a dedicated small-sized applicator into the bowel where it takes the deployed form. A centering suture allows the mating between the two parts to be controlled in order to include the viscerotomy between the two magnetic rings and the connected viscera. METHODS AND PROCEDURES: Eight pigs were involved in a 2-week survival experimental study. In five colorectal anastomoses, the proximal device was inserted by a percutaneous endoscopic technique, and the colon was divided below the magnet. The distal magnet was delivered transanally to connect with the proximal magnet. In three jejunojejunostomies, the first magnetic chain was injected in its linear configuration through a small enterotomy. Once delivered, the device self-assembled into a ring shape. A second magnet was injected more distally through the same port. The centering sutures were tied together extracorporeally and, using a knot pusher, magnets were connected. Ex vivo strain testing to determine the compression force delivered by the magnetic device, burst pressure of the anastomosis, and histology were performed. RESULTS: Mean operative time including endoscopy was 69.2 ± 21.9 min, and average time to full patency was 5 days for colorectal anastomosis. Operative times for jejunojejunostomies were 125, 80, and 35 min, respectively. The postoperative period was uneventful. Burst pressure of all anastomoses was ≥ 110 mmHg. Mean strain force to detach the devices was 6.1 ± 0.98 and 12.88 ± 1.34 N in colorectal and jejunojejunal connections, respectively. Pathology showed a mild-to-moderate inflammation score. CONCLUSIONS: The modular magnetic system showed enormous potential to create minimally invasive digestive anastomoses, and may represent an alternative to stapled anastomoses, being easy to deliver, effective, and low cost.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

RATIONALE: Concomitant deep vein thrombosis (DVT) in patients with acute pulmonary embolism (PE) has an uncertain prognostic significance. OBJECTIVES: In a cohort of patients with PE, this study compared the risk of death in those with and those without concomitant DVT. METHODS: We conducted a prospective cohort study of outpatients diagnosed with a first episode of acute symptomatic PE. Patients underwent bilateral lower extremity venous compression ultrasonography to assess for concomitant DVT. MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: The primary study outcome, all-cause mortality, and the secondary outcome of PE-specific mortality were assessed during the 3 months of follow-up after PE diagnosis. Multivariate Cox proportional hazards regression was done to adjust for significant covariates. Of 707 patients diagnosed with PE, 51.2% (362 of 707) had concomitant DVT and 10.9% (77 of 707) died during follow-up. Patients with concomitant DVT had an increased all-cause mortality (adjusted hazard ratio [HR], 2.05; 95% confidence interval [CI], 1.24 to 3.38; P = 0.005) and PE-specific mortality (adjusted HR, 4.25; 95% CI, 1.61 to 11.25; P = 0.04) compared with those without concomitant DVT. In an external validation cohort of 4,476 patients with acute PE enrolled in the international multicenter RIETE Registry, concomitant DVT remained a significant predictor of all-cause (adjusted HR, 1.66; 95% CI, 1.28 to 2.15; P < 0.001) and PE-specific mortality (adjusted HR, 2.01; 95% CI, 1.18 to 3.44; P = 0.01). CONCLUSIONS: In patients with a first episode of acute symptomatic PE, the presence of concomitant DVT is an independent predictor of death in the ensuing 3 months after diagnosis. Assessment of the thrombotic burden should assist with risk stratification of patients with acute PE.