250 resultados para Stress Corrosion Cracking Initiation
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Amantadine is an antiviral and antiparkinsonian drug that has been evaluated in combination therapies against hepatitis C virus (HCV) infection. Controversial results have been reported concerning its efficacy, and its mechanism of action remains unclear. Data obtained in vitro suggested a role of amantadine in inhibiting HCV p7-mediated cation conductance. In keeping with the fact that mitochondria are responsible to ionic fluxes and that HCV infection impairs mitochondrial function, we investigated a potential role of amantadine in modulating mitochondrial function. Using a well-characterized inducible cell line expressing the full-length HCV polyprotein, we found that amantadine not only prevented but also rescued HCV protein-mediated mitochondrial dysfunction. Specifically, amantadine corrected (i) overload of mitochondrial Ca(2+); (ii) inhibition of respiratory chain activity and oxidative phosphorylation; (iii) reduction of membrane potential; and (iv) overproduction of reactive oxygen species. The effects of amantadine were observed within 15 min following drug administration and confirmed in Huh-7.5 cells transfected with an infectious HCV genome. These effects were also observed in cells expressing subgenomic HCV constructs, indicating that they are not mediated or only in part mediated by p7. Single organelle analyzes carried out on isolated mouse liver mitochondria demonstrated that amantadine induces hyperpolarization of the membrane potential. Moreover, amantadine treatment increased the calcium threshold required to trigger mitochondrial permeability transition opening. In conclusion, these results support a role of amantadine in preserving cellular bioenergetics and redox homeostasis in HCV-infected cells and unveil an effect of the drug which might be exploited for a broader therapeutic utilization.
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Introduction Le neuroblastome (NB) est la tumeur maligne solide extra-crânienne la plus fréquente chez l'enfant. Sa présentation clinique est très hétérogène, allant d'une tumeur localisée à une atteinte métastatique sévère. Malgré des traitements agressifs, environ 55% des NB de hauts risques sont actuellement résistants aux thérapies. L'espoir réside dans le développement de traitements ciblant les mécanismes moléculaires responsables du développement et de la progression du NB. Le gène Anaplastic Lymphoma Kinase (ALK) codant pour un récepteur tyrosine kinase a été particulièrement étudié ces dernières années car il est muté, amplifié ou surexprimé dans une majorité des NBs. Le but de ce projet était d'investiguer le rôle de ALK-wt, ainsi que de ces deux plus fréquentes mutations, ALK- F1174L et ALK-R1245Q, dans l'oncogenèse du NB. Le NB étant originaire des cellules de la crête neurale, nous avons analysé le potentiel oncogénique de ces différentes formes de ALK dans des cellules progénitrices de la crête neurale (NCPC). Méthode Des NCPC de souris (JoMal), possédant un c-MycER inductible pour leur maintien en culture in vitro, ont été transduites par un rétrovirus permettant l'expression stable de ALK-wt, ALK-F1174L et ALK-R1245Q. Des tests in vitro ont d'abord été effectués pour tester le système c-MycER, la stabilité de nos cellules transduites, leur phénotype, leur capacité de croissance et leur tumorigénicité. Les cellules transduites ont ensuite été injectées dans des souris immunosupprimées en sous-cutané, puis en orthotopique, c'est-à-dire dans leur glande surrénale, afin de mesurer leur tumorigénicité in vivo. Résultats La transduction et l'expression stable de ALK n'ont pas modifié le phénotype indifférencié des JoMal, ni de manière significative la capacité de croissance des cellules in vitro en absence d'activation de c-MycER. Par contre, lorsque c-MycER est actif, les cellules porteuses des mutations Fl 174L et R1245Q ont montré une meilleure capacité de prolifération et de formation de colonies, par rapport aux JoMal-ALK-wt et aux cellules contrôles en culture 3D dans de la méthylcellulose et dans un test de formation de neurosphères. In vivo, les souris injectées avec les cellules JoMal-ALK- F1174L en sous-cutané ou dans la glande surrénale ont rapidement développé des tumeurs, suivies par le groupe JoMal-ALK-R1245Q et le groupe JoMal-ALK-wt, alors que les groupes de souris contrôles n'ont présenté aucune tumeur. En orthotopique, nous avons obtenu 5/6 tumeurs ALK-F1174L, 7/7 tumeurs ALK-R1245Q et 6/7 tumeurs ALK-wt. Les tumeurs sous-cutanées ne présentaient pas de différences morphologiques et histologiques entre les différents groupes et montraient une histologie compatible avec un NB. Les tumeurs orthotopiques restent encore à analyser. Conclusion Cette étude a permis de démontrer que les mutations activatrices Fl 174L et R1245Q ont des propriétés tumorigéniques in vitro dans des NCPC et in vivo tandis que la forme sauvage de ALK montre une capacité oncogénique uniquement in vivo. Bien que la caractérisation des tumeurs orthotopiques n'a pas encore été effectuée, l'analyse des tumeurs sous-cutanées nous suggère que l'expression de ALK- wt ou muté est suffisante pour induire la formation de NB à partir des cellules progénitrices de la crête neurale. Le gène ALK semble donc jouer un rôle important dans l'oncogénèse du NB, aussi bien par la présence de mutations activatrices que par sa fréquente surexpression.
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Overexpression of the tumor necrosis factor (TNF)-related apoptosis-inducing ligand (TRAIL) receptors, TRAIL-R1 and TRAIL-R2, induces apoptosis and activation of NF-kappaB in cultured cells. In this study, we have demonstrated differential signaling capacities by both receptors using either epitope-tagged soluble TRAIL (sTRAIL) or sTRAIL that was cross-linked with a monoclonal antibody. Interestingly, sTRAIL was sufficient for induction of apoptosis only in cell lines that were killed by agonistic TRAIL-R1- and TRAIL-R2-specific IgG preparations. Moreover, in these cell lines interleukin-6 secretion and NF-kappaB activation were induced by cross-linked or non-cross-linked anti-TRAIL, as well as by both receptor-specific IgGs. However, cross-linking of sTRAIL was required for induction of apoptosis in cell lines that only responded to the agonistic anti-TRAIL-R2-IgG. Interestingly, activation of c-Jun N-terminal kinase (JNK) was only observed in response to either cross-linked sTRAIL or anti-TRAIL-R2-IgG even in cell lines where both receptors were capable of signaling apoptosis and NF-kappaB activation. Taken together, our data suggest that TRAIL-R1 responds to either cross-linked or non-cross-linked sTRAIL which signals NF-kappaB activation and apoptosis, whereas TRAIL-R2 signals NF-kappaB activation, apoptosis, and JNK activation only in response to cross-linked TRAIL.
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Rapport de synthèse : Cette étude réalisée conjointement par les services de pédopsychiatrie et de néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse, s'inscrit dans un groupe de publications issues d'un projet portant sur les représentations parentales et le devenir de 1a prématurité, financée par le Fonds National de la Recherche Scientifique entre 1998 et 2002 (FNRS 32-49712.96), soutenue par la Fondation de la Psychiatrie pour la Petite Enfance. Elle à pour objectifs d'évaluer et de compazer la présence de symptômes de stress post-traumatique; en fonction de la gravité de la prématurité, chez les mères et chez les pères de bébés nés prématurément. Population et Méthode : en fonction du score de risque périnatal (PERI) du bébé, les parents des prématurés (âge gestationnel < 34 semaines) ont été divisés en deux groupes : les parents de prématurés à faible risque (n = 16) et à haut risque (n = 26). Les symptômes d'intrusion et d'évitement, de l'état de stress post-traumatique, ont été évalués chez les parents à l'aide d'un questionnaire rempli par les parents, l'Impact of Event Scale (IES). Leurs réponses ont été comparées à un groupe contrôle de parents de nouveau-nés à terme (n = 24). Les différences entre les réponses des mères et des pères, ont été analysées. Résultats : les parents de bébés prématurés sont plus à risque que les parents de nouveau-nés à terme, de présenter des symptômes de stress post-traumatique. Les mères en lien avec le fait même de la prématurité du bébé, les pères en lien avec la gravité de la prématurité. Les mèrés et les pères des prématurés des deux groupes (prématurés à faible risque, prématurés à haut risque) décrivent des symptômes d'intrusion, alors que les symptômes d'évitement sont décrits par toutes les mères, mais seulement par les pères de prématurés à haut risque périnatal. Le vécu particulier des parents, ainsi que les enjeux différents pour les mères et les pères lors d'une naissance prématurée, sont ainsi mis en évidence. La prise en compte de ces différences devrait influencer les interventions des pédopsychiatres et des équipes de néonatologie qui interviennent auprès des parents et guident la construction des liens avec le bébé né prématurément. Publiée par la revue «Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence », aux éditions Elsevier Masson sous le titre : « Etat de stress post-traumatique chez les mères et chez les pères d'enfants prématurés : similitudes et différences» ; numéró 57 (2009) 385-391.
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Friedreich's ataxia (FRDA), the most common autosomal recessive ataxia, is characterised by progressive ataxia with dysarthria of speech, loss of deep-tendon reflexes, impaired vibratory and proprioceptive sensations and corticospinal weakness with a Babinski's sign. Patients eventually also develop kyphoscoliosis, cardiomyopathy and diabetes mellitus. The disease is a GAA repeat disorder resulting in severely reduced levels of frataxin, with secondary increased sensitivity to oxidative stress. The anti-oxidative drug, idebenone, is effective against FRDA-associated cardiomyopathy. We provide detailed clinical, electrophysiological and biochemical data from 20 genetically confirmed FRDA patients and have analysed the relationship between phenotype, genotype and malondialdehyde (MDA), which is a marker of superoxide formation. We assessed the effects of idebenone biochemically by measuring blood MDA and clinically by serial measurements of the International Cooperative Ataxia Rating Scale (ICARS). The GAA repeat length influenced the age at onset (p <0.001), the severity of ataxia (p = 0.02), the presence of cardiomyopathy (p = 0.04) and of low-frequency hearing loss (p = 0.009). Multilinear regression analysis showed (p = 0.006) that ICARS was dependent on the two variables of disease duration (p = 0.01) and size of the GAA expansion (p = 0.02). We found no correlation to bilateral palpebral ptosis, visual impairment, diabetes mellitus or skeletal deformities, all of which appear to be signs of disease progression rather than severity. We discuss more thoroughly two underrecognised clinical findings: palpebral ptosis and GAA length-dependent low-frequency hearing loss. The average ICARS remained unchanged in 10 patients for whom follow-up on treatment was available (mean 2.9 years), whereas most patients treated with idebenone reported an improvement in dysarthria (63%), hand dexterity (58%) and fatigue (47%) after taking the drug for several weeks or months. Oxidative stress analysis showed an unexpected increase in blood MDA levels in patients on idebenone (p = 0.04), and we discuss the putative underlying mechanism for this result, which could then explain the unique efficacy of idebenone in treating the FRDA-associated cardiomyopathy, as opposed to other antioxidative drugs. Indeed, idebenone is not only a powerful stimulator of complexes II and III of the respiratory chain, but also an inhibitor of complex I activity, then promoting superoxide formation. Our preliminary clinical observations are the first to date supporting an effect of idebenone in delaying neurological worsening. Our MDA results point to the dual effect of idebenone on oxidative stress and to the need for controlled studies to assess its potential toxicity at high doses on the one hand, and to revisit the exact mechanisms underlying the physiopathology of Friedreich's ataxia on the other hand, while recent reports suggest non-oxidative pathophysiology of the disease.
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Since the first reports of induction of adipose-derived stem cells (ASC) into neuronal and glial cell phenotypes, expectations have increased regarding their use in tissue engineering applications for nerve repair. Cell adhesion to extracellular matrix (ECM) is a basic feature of survival, differentiation, and migration of Schwann cells (SC) during nerve regeneration, and fibronectin and laminin are two key molecules of this process. Interaction between ECM and SC-like differentiated ASC (dASC) could potentially improve the neurotrophic potential of the stem cells. We have investigated the effect of ECM molecules on SC-like dASC in terms of proliferation, adhesion, and cell viability. Fibronectin and laminin did not affect the proliferation of dASC when compared with cell adherent tissue culture plastic, but significantly improved viability and cell attachment when dASC were exposed to apoptotic conditions. To assess the influence of the ECM molecules on dASC neurotrophic activity, dASC were seeded onto ECM-coated culture inserts suspended above dorsal root ganglia (DRG) sensory neurons. Neurite outgrowth of DRG neurons was enhanced when dASC were seeded on fibronectin and laminin when compared with controls. When DRG neurons and dASC were in direct contact on the various surfaces there was significantly enhanced neurite outgrowth and coculture with laminin-conditioned dASC produced the longest neurites. Compared with primary SCs, dASC grown on laminin produced similar levels of neurite outgrowth in the culture insert experiments but neurite length was shorter in the direct contact groups. Anti β1 integrin blocking antibody could inhibit baseline and dASC evoked neurite elongation but had no effect on outgrowth mediated by laminin-conditioned dASC. ECM molecules had no effect on the levels of nerve growth factor and brain-derived neurotrophic factor secretion from dASC. The results of the study suggest that ECM molecules can significantly improve the potential of dASC for nerve regeneration.
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PURPOSE: Silent myocardial ischaemia--as evaluated by stress-induced perfusion defects on myocardial perfusion scintigraphy (MPS) in patients without a history of chest pain--is frequent in diabetes and is associated with increased rates of cardiovascular events. Its prevalence has been determined in asymptomatic diabetic patients, but remains largely unknown in diabetic patients with suspected coronary artery disease (CAD) in the clinical setting. In this study we therefore sought (a) to determine the prevalence of symptomatic and silent perfusion defects in diabetic patients with suspected CAD and (b) to characterise the eventual predictors of abnormal perfusion. METHODS: The patient population comprised 133 consecutive diabetic patients with suspected CAD who had been referred for MPS. Studies were performed with exercise (41%) or pharmacological stress testing (1-day protocol, (99m)Tc-sestamibi, 201Tl or both). We used semi-quantitative analysis (20-segment polar maps) to derive the summed stress score (SSS) and the summed difference score (SDS). RESULTS: Abnormal MPS (SSS> or =4) was observed in 49 (37%) patients (SSS=4.9+/-8.4, SDS=2.4+/-4.7), reversible perfusion defects (SDS> or =2) in 40 (30%) patients [SSS=13.3+/-10.9; SDS=8.0+/-5.6; 20% moderate to severe (SDS>4), 7% multivessel] and fixed defects in 21 (16%) patients. Results were comparable between patients with and patients without a history of chest pain. Of 75 patients without a history of chest pain, 23 (31%, 95% CI=21-42%) presented reversible defects (SSS=13.9+/-11.3; SDS=7.4+/-1.2), indicative of silent ischaemia. Reversible defects were associated with inducible ST segment depression during MPS stress [odds ratio (OR)=3.2, p<0.01). Fixed defects were associated with erectile dysfunction in males (OR=3.7, p=0.02) and lower aspirin use (OR=0.25, p=0.02). CONCLUSION: Silent stress-induced perfusion defects occurred in 31% of the patients, a rate similar to that in patients with a history of chest pain. MPS could identify these patients with a potentially increased risk of cardiovascular events.
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RESUME Ce mémoire de thèse traite de l'étude de la « scaffold »protéine ou protéine «échafaud», « Islet-Brain1/ JNK Interacting Protein 1 » (IB1/JIP-1) dans la vessie et la prostate, deux organes importants de l'appareil uro-genital. Cette protéine, mise en évidence dans notre laboratoire à la fin des année 90, a été reconnue pour réguler la voie de signalisation des « Mitogen-Activated Protein Kinases » (MAPKs), et en particulier de la MAPK appelée c-Jun N-terminal Kinase (JNK). Le réseau de voie de signalisation permet aux cellules de percevoir les changements dans le milieu extracellulaire et de permettre une réponse appropriée à ces différents stimuli. La connaissance des voies de signalisation a permis de mettre en évidence leur rôle crucial tant dans l'homéostase des tissus sains que dans des processus pathologiques comme l'oncogenèse. Parmi une vingtaine de voie de signalisation, la voie de signalisation des «MAPKinases » est une des plus importantes et a été montrée pour participer à diverses fonctions cellulaires telles que la différentiation, la motilité, la division et la mort cellulaire. La voie de signalisation des « MAPKinases » est typiquement constituée d'un module de trois kinases qui s'activent séquentiellement par phosphorylation. On note la présence d'une MAPK, d'un activateur de MAPK et d'un activateur de l'activateur de MAPK. Une fois la MAPK activée, elle permettra la régulation de différentes cibles dont certain facteur de transcription. Chez les mammifères, il existe 3 grands groupes de MAPKs : the extracellular signal-regulated kinase 1 and 2 (ERK 1/2) cascade, qui régule préférentiellement la croissance et la différentiation cellulaire, ainsi que les cascades JNK et p38 qui régulent préférentiellement la réponse à différents stress cellulaires telle que l'inflammation ou l'apoptose. JNK est activé par différents stress cellulaire telle que les cytokines inflammatoires. JNK est également requis au cours du développement embryonnaire et contribue à la mort (apoptose) ou à la prolifération cellulaire. Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de JNK durant le processus tumoral, sans que son rôle soit clairement identifié. JNK pourrait avoir des fonctions différentes durant l'initiation puis de la progression tumorale. Chez les mammifères, les voies de signalisation intracellulaires forment un réseau complexe et elles interagissent entre elles, ce qui permet aux cellules une réponse adéquate aux multitudes de stimuli existants dans les organismes pluricellulaires. Parmi plusieurs mécanismes de régulation, les protéines dites « scaffold » ou «échafaud » jouent un rôle crucial dans l'homéostase de la voie de signalisation des «MAPKinase ». L'introduction revoit brièvement ces différents aspects, de la voie de signalisation des «MAPKinase et des connaissance sur IB1/JIP-1. Les premières études effectuées sur IB1/JIP-1 ont montré une expression relativement spécifique de cette protéine dans certains types de neurones ainsi que dans la cellule beta-sécrétrice d'insuline. IB1/JIP-1 régule la voie de signalisation JNK par interaction avec les différents composants du module, modifiant ainsi le spectre de substrats activés par JNK. La fonction précise de IB1/JIP-1 n'était pas encore élucidée, mais plusieurs travaux mettaient en lumière un rôle dans la régulation, et la sous-location cellulaire des composants de la voie de signalisation JNK, ainsi que dans la survie cellulaire à certain stress. Cette expression relativement spécifique est intrigante car elle suggère que sa présence serait nécessaire à une régulation spécifique de la MAPKinase JNK ou à certaines autres fonctions cellulaires également spécifiques de certains tissus. Le premier but de ce travail a consisté à mettre en évidence l'expression de IB1/JIP-1 dans l'appareil uro-génital et plus particulièrement dans la vessie et la prostate. Nos résultats ont montré que IB1/JIP-1 est spécifiquement exprimé au niveau de l'urothélium vésical, mais pas dans le muscle lisse. Il en est de même au niveau de la prostate où IB1/JIP-1 est exprimé spécifiquement au niveau de l'épithélium sécrétoire et absent au niveau du stroma fibro-musculaire. La vessie et la prostate sont des organes ou l'activité JNK pourrait être crucial tant dans l' homeostase tissulaire que dans le développement de pathologies bénignes ou malignes. La vessie et la prostate sont le siège fréquent de tumeur. La base pour le développement du cancer est complexe et implique plusieurs anomalies génétiques. Ce processus complexe lié au développement tumoral est encore loin d`être complètement élucidé, raison pour laquelle il est crucial de poursuivre l'étude des différents gènes pouvant être impliqué dans ces processus ou pouvant être utilisé comme outil thérapeutique. Dans l'urothelium de la vessie, la fonction de la MAPK JNK n'a été que très peu étudiée. Il existe quelques études, in vitro, suggérant une implication possible de cette voie de signalisation dans des processus telle que le développement ou la progression tumorale. Le chapitre 1 décrit une étude in vivo dans la vessie un modèle de stress mécanique, connu pour activer les MAPKinase. La dilatation vésicale, due à une obstruction urétrale, a mis en évidence une diminution de l'expression de IB1/JIP-1 ainsi qu'une activation de la MAPKinase JNK. Dans ce modèle, la régulation de IB1/JIP-1, par l'intermédiaire d'un vecteur viral, a permis de démontrer que IB1/JIP-1 régulait l'activité de JNK dans ce tissu. Pour poursuivre l'étude de cette fonction d' IB1/JIP-1 dans l'urothélium, nous avons investigué l'activité JNK dans des souris génétiquement modifiées et porteuse d'une délétion de 1 des 2 allèles du gène codant pour IB1/JIP-1, avec un contenu en IB1/JIP-1 diminué de moitié. L'activation de JNK est également augmentée dans l'urothelium au repos de ces souris, ce qui confirme la fonction régulatrice de JNK par IB1/JIP-1. Ces résultats ont permis de mettre en évidence un rôle critique de celle-ci dans l'homéostase de I`urothelium et suggère une nouvelle cible pour réguler la voie de signalisation dans ce tissu. En outre, la modulation des niveaux d'expression d'IB1/JIP-1 dans la vessie, in vivo, par l'intermédiaire de vecteurs viraux s'est révélée réalisable et indique un moyen élégant pour développer une thérapie génique dans cet organe. Un autre élément de ce travail de thèse, révélée au chapitre 2, a été d'étudier la régulation dans la vessie de rat de la communication intercellulaire de type « GAP ». Les cellules adjacentes partagent des ions, messagers secondaires et des petits métabolites par l'intermédiaire de canaux intercellulaire qui forment les jonctions de type « GAP ». Ce type de communications intercellulaire permet une activité cellulaire coordonnée, une caractéristique importante pour l'homéostase des organismes multicellulaire. Ce type de communication intercellulaire est formé de 2 demi-canaux appelés connexons. Chaque connexon est formé de six protéines appelées connexins (Cx). Il existe environ vingt connexines différentes nommées par leur poids moléculaire respectif. Les jonctions de type canaux "GAP" permettent aux cellules de communiquer avec les cellules voisines au quelles elles sont mécaniquement ou électriquement couplées. La vessie peut être particulièrement dépendante de la communication intercellulaire par les canaux « Gap » qui permettrait de coordonner la réponse de la musculature ainsi que de l'urothélium à l'augmentation de la pression transmurale du à l'accumulation d'urine, situation fréquemment observée dans le cadre de l'hyperplasie bénigne de la prostate. Dans la vessie de rat, la connexine26 est exprimée uniquement dans l'urothelium. La Cx26, a été montrée pour être un possible « tumor suppressor gene » dans le cancer de vessie. Une augmentation de la Cx26 ainsi que du couplage des cellules urothéliales a été démontré dans notre modèle de stress mécanique sur la vessie de rat et est dépendante de 2 éléments de réponses connues pour interagir avec AP-1. La régulation de IB1/JIP-1 a permis de montrer que celle-ci régulait l'activité JNK, ainsi que l'activité du facteur de transcription AP-1, composé de c-Jun lui-même cible de JNK. Cette réduction de l'activité de AP-1 est associée à une diminution de l'expression du transcipt de la Cx26. En résumé, la Cx26 pourrait être régulée par le complexe AP-1 lui-même dépendant du contenu en IB1/JIP-1. Dans le chapitre 3, l'étude de IB1/J1P-1 s'est portée sur la prostate. Cet organe, siège fréquent de pathologie telle que le cancer ou l'hyperplasie bénigne de la prostate, exprime IB1/JIP-1 au niveau de son épithélium sécrétoire. Cette expression est maintenue dans une lignée cellulaire humaine largement étudiée est reconnue comme un modèle adéquat de cellules tumorales de type androgène-sensible. IB1/JIP-1 a été investigué dans un modèle in vitro d'apoptose en réponse à un agent appelé N-(4-hydroxyphenyl)retinamide (4-HPR) qui induit une activation de la MAPK JNK ainsi que également un diminution du contenu en IB1/JIP-1. La surexpression de IB1/JIP-1 en utilisant à nouveau des virus comme vecteur a démontré que IB1/JIP-1 était capable de réguler l'activité de JNK ainsi que les taux d'apoptose. Dans le cancer de la prostate, certains travaux ont montré que la différentiation neuroendocrine des cellules tumorales est associée à la progression tumorale et à la perte de sensibilité aux androgènes. Ce travail a permis de dévoiler l'augmentation d'expression de IB1/JIP-1 dans un modèle de neurodifferentiation des cellules d'une lignée prostatique humaine (LNCaP). Les mécanismes qui permettent une expression spécifique de IB1/JIP-1 ont été partiellement investiguée dans notre laboratoire. Son promoteur humain contient un « Neuron Restricive Silencer Element » (NRSE) connu pour se lier a répresseur transcriptionel appelé « RE-1 Silencer Transcription Factor » ou « Neuron Restrictive Silencer Factor » (REST/NRSF). NRSF/REST est capable de réprimer l'expression de gènes neuronaux en dehors du système neuronal. Il prend part à la différentiation terminale des gènes neuronaux. Dans le chapitre 3, on observe que l'activité de REST/NRSF est diminuée dans les cellules LNCaP qui se transdifferencient de manière neuroendocrine, et que REST/NRSF est capable de moduler l'expression de ces gènes cibles dans ce type cellulaire. Ces travaux laissent suggérer que NRSF/REST participe à l'acquisition du phénotype neuroendocrinien et pourrait être une cible pour réguler ce phénomène. En conclusion, ce travail de thèse présente l'expression de IB1/JIP-1 dans 2 organes de l'appareil uro-génital ; la vessie et la prostate. La fonction de IB1/JIP-1 a été étudiée in vivo dans la vessie de rat, ce qui a mis en évidence sa fonction régulatrice de l'activité de la MAPKinase JNK, et de l'activité du facteur de transcription AP-1 ; ainsi que sa possible implication régulatrice de gène cible tel que la Connexin 26 (Cx26). AP-1 et la Cx26 pourraient jouer un rôle dans le processus oncologique, tant dans le control de l'invasion cellulaire ou le control de la croissance cellulaire. Dans la prostate, IB1/JIP-1 régule également l'activité JNK; crucial dans la transmission de certains stimulis pro-apoptotiques. Dans un modèle de transdifférenciation neuroendocrinienne, phénotype possiblement lié au caractère agressif du cancer de la prostate, l'expression de IB1/JIP-1 est augmenté, suggérant soit un rôle possible dans le développement du phénotype neuronal ou une implication dans une fonction anti-apoptotique. Ce travail a donc permis d'élargir nos connaissances sur la régulation et le control de la voie de signalisation des MAPKinases par IB1/JIP-1, qui pourrait avoir encore d'autres fonctions dans ces tissus.
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During episodes of trauma carnitine-free total parenteral nutrition (TPN) may result in a reduction of the total body carnitine pool, leading to a diminished rate of fat oxidation. Sixteen patients undergoing esophagectomy were divided randomly in two equal isonitrogenous groups (0.2 g/kg.day). Both received TPN (35 kcal/kg.day; equally provided as long-chain triglycerides and glucose) over 11 days without (group A) and with (group B) L-carnitine supplementation (12 mg/kg.day = 75 mumol/kg.day). Compared with healthy controls, the total body carnitine pool prior to the operation was significantly reduced in both groups, suggesting a state of semistarvation and muscle wasting. In group A the plasma levels of total carnitine and its subfractions (free carnitine, short- and long-chain acylcarnitine) remained stable during the study whereas in group B the total plasma carnitine concentration rose mainly due to an increase in free carnitine. In group A the cumulative urinary carnitine losses were 11.5 +/- 2.6 mmol (= 15.5 +/- 3.1% of the estimated total body carnitine pool). In group B 3.1 +/- 1.9 mmol (= 11.1 +/- 7.6%) of the infused carnitine was retained in the immediate postoperative phase until day 6, but this amount was completely lost at completion of the study period. No significant differences in the respiratory quotient or in the plasma levels of triglycerides, free fatty acids, and ketone bodies were observed, between or within the groups, before the operation and after 11 days of treatment. It is concluded that the usefulness of carnitine supplementation during postoperative TPN was not apparent in the present patient material.