88 resultados para Sinus incurvés
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La syncope est un symptôme clinique fréquent mais son origine demeure indéterminée jusque dans 60% des cas de patients admis dans un centre d'urgences. Le développement de consultations spécialisées de la syncope a considérablement modifié l'évaluation des patients avec une syncope inexpliquée en les orientant vers des stratégies d'investigations non-invasives, tels que le tilt-test, le massage du sinus carotidien et le test ^hyperventilation. Cependant, il existe peu de données dans 10 la littérature concernant dans la performance diagnostique réelle de ces tests fonctionnels.Notre travail de recherche porte sur l'analyse des données des 939 premiers patients adressés à la consultation ambulatoire de la syncope du CHUV pour l'investigation d'une syncope d'origine indéterminée. L'objectif de notre travail de thèse est 1) d'évaluer la performance diagnostique de l'algorithme de prise en charge standardisé et de ses différents tests pratiqués dans le cadre de notre 15 consultation et 2) de déterminer les caractéristiques cliniques communes des patients avec un diagnostic final de syncope d'origine rythmique ou vaso-vagale.Notre travail de thèse démontre qu'un algorithme de prise en charge standardisé basé sur des tests non-invasifs permet de déterminer 2/3 des causes de syncope initialement d'origine indéterminée. Par ailleurs, notre travail montre que des étiologies bénignes, telles que la syncope d'origine vaso- 20 vagale ou psychogène, représentent la moitié des causes syncopales alors que les arythmies cardiaques demeurent peu fréquentes. Finalement, notre travail démontre que l'absence de symptomatologie prodromique, en particulier chez les patients âgés avec une limitation fonctionnelle ou un allongement de la durée de l'onde Ρ à l'électrocardiogramme, suggère une syncope d'origine rythmique. Ce travail de thèse contribuera à optimaliser notre algorithme de prise 25 en charge standardisée de la syncope d'origine indéterminée et ouvre de nouvelles perspectives de recherche dans le développement de modèles basés sur des facteurs cliniques permettant de prédire les principales causes syncopales.
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Mise au point sur le hotter implantable (Reveal®). Connaissances actuelles et implications thérapeutiques. La syncope est un problème fréquent touchant environ un tiers des adultes durant leur vie. C'est un motif de consultation habituel aux urgences et ses causes sont souvent multiples et rendent son diagnostic difficile. Malgré des investigations extensives et coûteuses la cause syncopale reste dans environ 30% des cas d'étiologie indéterminée. Les progrès récents dans le monitoring cardiaque à long terme ont permis d'inclure dans le choix des tests diagnostiques un outil très intéressant dans l'investigation de la syncope d'étiologie indéterminée (SOI). Il s'agit du moniteur ECG implantable (MEI) ou Reveal®. Il y a un peu plus de 10 ans un prototype de MEI a été implanté dans un petit collectif de patients souffrants de SOI récidivantes et a permis d'établir un diagnostic chez la plupart d'entre eux. Dès lors le système s'est modernisé avec une diminution importante de la taille et du poids permettant actuellement d'enregistrer le rythme cardiaque sur une durée de 18 à 24 mois. Le système peut stocker dans sa mémoire un tracé ECG soit à l'aide d'un activateur externe déclenché par le patient, soit de façon spontanée en présence d'un rythme cardiaque lent ou rapide. Son implantation se fait en anesthésie locale, en position sous-cutanée pectorale gauche. Les complications et les problèmes infectieux sont rares. Plusieurs études récentes se sont intéressées à l'apport diagnostique du MEI dans la prise en charge de la SOI. La plus grande porte sur un collectif de 206 patients. L'apport diagnostique des différentes études varie de 40% à 64%. Cependant la plupart de ces études ne comportaient pas de prise en charge standardisée ou avaient des critères d'inclusion précis. Nous nous sommes intéressés aux résultats de notre prise en charge de la syncope au cours de ces 6 dernières années. Une consultation spécialisée de la syncope a été mise en place en 1999. La consultation offre l'accès à tout le plateau technique propre à l'investigation de syncopes à savoir un tilt-test avec mesure continue non invasive de la pression artérielle, examens échocardiographiques et test d'effort. Si nécessaire, le bilan peut être complété par une étude électrophysiologique (EEP) et/ou une coronarographie: Tous les patients bénéficient d'une anamnèse ciblée suivi d'un examen clinique et d'un électrocardiogramme. Une échocardiographie n'est effectuée qu'en cas de suspicion de cardiopathie sous-jacente. Un holter ou R-test ne sont réalisés qu'en présence de syncopes ou palpitations fréquentes. Les investigations se poursuivent par un tilt test suivi d'un massage du sinus carotidien en position debout et couchée. Un test d'hyperventilation n'est pratiqué que chez les patients avec traits phobiques, dépressifs ou troubles de type panique. L'EEP n'est pratiquée que chez les patients dont la syncope reste d'étiologie indéterminée après investigations initiales et chez ceux souffrant d'une cardiopathie sous jacente documentée ; elle est aussi indiquée chez ceux dont le coeur est normal mais chez qui la syncope est associée à des traumatismes ou à l'origine d'un accident de voiture. Le MEI est proposé lorsque toutes les investigations initiales restent négatives, généralement chez les sujets ayant souffert de plus d'une syncope ou de complications sérieuses. Notre expérience pratique d'une consultation de la syncope ouverte au tout venant nous montre qu'une prise en charge standardisée non invasive permet d'identifier une cause syncopale chez plus de 60% des patients. Chez les patients souffrant de syncopes récidivantes ou traumatiques d'étiologie indéterminée après investigations conventionnelles, l'apport diagnostique du MEI est élevé (64%) durant un suivi moyen de 9 mois, ce qui permet d'identifier certaines causes syncopales écartées précédemment par des tests ciblés. Parmi ces dernières, retenons plus particulièrement les tachycardies nodales et crises d'épilepsie.
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L'objectif du présent travail de thèse est d'analyser rétrospectivement la série de méningiomes parasagittaux traités au CHUV, soit par traitements simples ou combinés (chirurgie et / ou radiochirurgie et radiothérapie fractionnée), afin de déterminer les facteurs qui influencent leur pronostic. Méthode: Entre Janvier 1999 et mai 2007, 37 méningiomes parasagittaux ont été traités dans notre centre. Nous avons analysé de manière rétrospective les différents paramètres du traitement de ces méningiomes ainsi que leur emplacement le long du sinus sagittal supérieur, leur volume, leur grade histologique et le degré de résection ainsi que le sexe et l'âge du patient afin de comprendre les facteurs qui influencent leur histoire naturelle. Résultats: Le suivi médian était de 6,7 ans (2,4 -12 ans). Les grades histologiques et le degré de résection tumorale (Simpson) étaient répartis uniformément le long du sinus sagittal supérieur. Le taux actuariel de contrôle global des tumeurs était de 65,9%. L'analyse de régression montre que le grade tumoral et le degré de résection sont deux facteurs extrêmement importants pour déterminer le contrôle tumoral (p <0,002 et ρ <0,008). La localisation le long du sinus sagittal supérieur a montré une baisse du taux de contrôle dans le tiers postérieur (p <0,002). Le sexe, l'âge et le volume de la tumeur n'étaient quand à eux pas des facteurs significatifs. Par ailleurs, et de façon inattendue, dans notre série, la proportion du traitement adjuvant a été beaucoup plus élevée que dans les séries décrites jusqu'à maintenant (39% vs 7%) mais avec un taux de contrôle similaire et diminution de la morbidité et la mortalité. Conclusions: Dans notre série, le grade histologique et le degré de résection tumorale (Simpson) sont des facteurs indépendants de récidive et de contrôle tumoral. Fait intéressant, l'emplacement dans le tiers postérieur du sinus sagittal supérieur semble être un autre facteur indépendant de récidive. Afin d'éviter les morbidités importantes liées à la chirurgie nous préconisons une utilisation précoce de traitements adjuvants pour les tumeurs grade histologique élevé et pour les tumeurs situées dans la partie postérieure du sinus sagittal supérieur
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La persistance d'une veine cave supérieure gauche (VCSG) est une entité relativement fréquente dans le cadre des malformations cardiaques congénitales. Le but de cette étude est d'analyser à quel moment le diagnostic de la persistance de la VCSG est effectué, à quel moment le diagnostic des éventuelles anomalies du sinus coronarien associées est effectué, et de l'impact global de la persistance d'une VCSG sur la mortalité et la morbidité des patients après chirurgie cardiaque pour une malformation cardiaque congénitale. Analyse rétrospective d'une cohorte d'enfants ayant subi une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle pour une malformation cardiaque congénitale. Trois-cent septante et un patients ont été inclus dans l'étude avec un âge médian de 2.75 ans (IQR 0.65-6.63). Parmi eux, 47 patients présentaient une persistance de la VCSG (12.7%), et cette persistance de la VCSG a été identifiée par échocardiographie dans le cadre du bilan préopératoire chez 39 patients (83%). Trois patients (6.4%) présentant une persistance de la VCSG, ont développé après chirurgie cardiaque, une obstruction significative de la voie d'entrée du ventricule gauche qui a aboutit à un débit cardiaque anormal ou à une hypertension pulmonaire secondaire. Chez huit patients (17%), la persistance de la VCSG, était associée à un défaut partiel ou total de fermeture du sinus coronarien et dans deux cas (4%) à une atrésie de l'ostium du sinus coronarien. La durée de la ventilation mécanique était plus courte de façon significative dans le groupe contrôle (1.2 vs. 3.0 jours, p = 0.004), tandis que la durée de séjour aux soins intensifs ne différait pas. La mortalité était significativement moins élevée dans le groupe contrôle que dans le groupe de patient avec persistance de la VCSG (2.5 vs. 10.6 %, p = 0.004). Les résultats de cette étude montrent que la persistance de la VCSG en association avec une malformation cardiaque congénitale augmente le risque de mortalité chez les enfants qui subissent une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle. La mise en évidence d'une persistance de la VCSG et des anomalies associées, s'impose pour éviter des complications pendant et après une chirurgie cardiaque.
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Introduction: We recently observed in a chronic ovine model that a shortening of action potential duration (APD) as assessed by the activation recovery interval (ARI) may be a mechanism whereby pacing-induced atrial tachycardia (PIAT) facilitates atrial fibrillation (AF), mediated by a return to 1:1 atrial capture after the effective refractory period has been reached. The aim of the present study is to evaluate the effect of long term intermittent burst pacing on ARI before induction of AF.Methods: We specifically developed a chronic ovine model of PIAT using two pacemakers (PM) each with a right atrial (RA) lead separated by ∼2cm. The 1st PM (Vitatron T70) was used to record a broadband unipolar RA EGM (800 Hz, 0.4 Hz high pass filter). The 2nd was used to deliver PIAT during electrophysiological protocols at decremental pacing CL (400 beats, from 400 to 110ms) and long term intermittent RA burst pacing to promote electrical remodeling (5s of burst followed by 2s of sinus rhythm) until onset of sustained AF. ARI was defined as the time difference between the peak of the atrial repolarization wave and the first atrial depolarization. The mean ARIs of paired sequences (before and after remodeling), each consisting of 20 beats were compared.Results: As shown in the figure, ARIs (n=4 sheep, 46 recordings) decreased post remodeling compared to baseline (86±19 vs 103±12 ms, p<0.05). There was no difference in atrial structure as assessed by light microscopy between control and remodeled sheep.Conclusions: Using standard pacemaker technology, atrial ARIs as a surrogate of APDs were successfully measured in vivo during the electrical remodeling process leading to AF. The facilitation of AF by PIAT mimicking salvos from pulmonary veins is heralded by a significant shortening of ARI.
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STUDY DESIGN:: Retrospective database- query to identify all anterior spinal approaches. OBJECTIVES:: To assess all patients with pharyngo-cutaneous fistulas after anterior cervical spine surgery. SUMMARY OF BACKGROUND DATA:: Patients treated in University of Heidelberg Spine Medical Center, Spinal Cord Injury Unit and Department of Otolaryngology (Germany), between 2005 and 2011 with the diagnosis of pharyngo-cutaneous fistulas. METHODS:: We conducted a retrospective study on 5 patients between 2005 and 2011 with PCF after ACSS, their therapy management and outcome according to radiologic data and patient charts. RESULTS:: Upon presentation 4 patients were paraplegic. 2 had PCF arising from one piriform sinus, two patients from the posterior pharyngeal wall and piriform sinus combined and one patient only from the posterior pharyngeal wall. 2 had previous unsuccessful surgical repair elsewhere and 1 had prior radiation therapy. In 3 patients speech and swallowing could be completely restored, 2 patients died. Both were paraplegic. The patients needed an average of 2-3 procedures for complete functional recovery consisting of primary closure with various vascularised regional flaps and refining laser procedures supplemented with negative pressure wound therapy where needed. CONCLUSION:: Based on our experience we are able to provide a treatment algorithm that indicates that chronic as opposed to acute fistulas require a primary surgical closure combined with a vascularised flap that should be accompanied by the immediate application of a negative pressure wound therapy. We also conclude that particularly in paraplegic patients suffering this complication the risk for a fatal outcome is substantial.
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L'exposition aux poussières de bois est associé à un risque accru d'adénocarcinomes des fosses nasales et des sinus paranasaux (SNC, 'Sinonasal cancer') chez les travailleurs du bois. Les poussières de bois sont ainsi reconnues comme cancérogènes avérés pour l'homme par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC). Toutefois, l'agent causal spécifique et le mécanisme sous-jacent relatifs au cancer lié aux poussières de bois demeurent inconnus. Une possible explication est une co-exposition aux poussières de bois et aux Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), ces derniers étant potentiellement cancérogènes. Dans les faits, les travailleurs du bois sont non seulement exposés aux poussières de bois naturel, mais également à celles générées lors d'opérations effectuées à l'aide de machines (ponceuses, scies électriques, etc.) sur des finitions de bois (bois traités) ou sur des bois composites, tels que le mélaminé et les panneaux de fibres à densité moyenne (MDF, 'Medium Density Fiberboard'). Des HAP peuvent en effet être générés par la chaleur produite par l'utilisation de ces machines sur la surface du bois. Les principaux objectifs de cette thèse sont les suivants: (1) quantifier HAP qui sont présents dans les poussières générées lors de diverses opérations courantes effectuées sur différents bois (2) quantifier l'exposition individuelle aux poussières de bois et aux HAP chez les travailleurs, et (3) évaluer les effets génotoxiques (dommages au niveau de l'ADN et des chromosomes) due à l'exposition aux poussières de bois et aux HAP. Cette thèse est composée par une étude en laboratoire (objectif 1) et par une étude de terrain (objectifs 2 et 3). Pour l'étude en laboratoire, nous avons collecté des poussières de différents type de bois (sapin, MDF, hêtre, sipo, chêne, bois mélaminé) générées au cours de différentes opérations (comme le ponçage et le sciage), et ceci dans une chambre expérimentale et dans des conditions contrôlées. Ensuite, pour l'étude de terrain, nous avons suivi, dans le cadre de leur activité professionnelle, 31 travailleurs de sexe masculin (travailleurs du bois et ébenistes) exposés aux poussières de bois pendant deux jours de travail consécutifs. Nous avons également recruté, comme groupe de contrôle, 19 travailleurs non exposés. Pour effectuer une biosurveillance, nous avons collecté des échantillons de sang et des échantillons de cellules nasales et buccales pour chacun des participants. Ces derniers ont également rempli un questionnaire comprenant des données démographiques, ainsi que sur leur style de vie et sur leur exposition professionnelle. Pour les travailleurs du bois, un échantillonnage individuel de poussière a été effectué sur chaque sujet à l'aide d'une cassette fermée, puis nous avons évalué leur exposition à la poussière de bois et aux HAP, respectivement par mesure gravimétrique et par Chromatographie en phase gazeuse combinée à la spectrométrie de masse. L'évaluation des dommages induits à l'ADN et aux chromosomes (génotoxicité) a été, elle, effectuée à l'aide du test des micronoyaux (MN) sur les cellules nasales et buccales et à l'aide du test des comètes sur les échantillons de sang. Nos résultats montrent dans la poussière de la totalité des 6 types de bois étudiés la présence de HAP (dont certains sont cancérogènes). Des différences notoires dans les concentrations ont été néanmoins constatées en fonction du matériau étudié : les concentrations allant de 0,24 ppm pour la poussière de MDF à 7.95 ppm pour le mélaminé. Nos résultats montrent également que les travailleurs ont été exposés individuellement à de faibles concentrations de HAP (de 37,5 à 119,8 ng m-3) durant les opérations de travail du bois, alors que les concentrations de poussières inhalables étaient relativement élevés (moyenne géométrique de 2,8 mg m-3). En ce qui concerne la génotoxicité, les travailleurs exposés à la poussière de bois présentent une fréquence significativement plus élevée en MN dans les cellules nasales et buccales que les travailleurs du groupe témoin : un odds ratio de 3.1 a été obtenu pour les cellules nasales (IC 95% : de 1.8 à 5.1) et un odds ratio de 1,8 pour les cellules buccales (IC 95% : de 1.3 à 2.4). En outre, le test des comètes a montré que les travailleurs qui ont déclaré être exposés aux poussières de MDF et/ou de mélaminé avaient des dommages à l'ADN significativement plus élevés que les deux travailleurs exposés à la poussière de bois naturel (sapin, épicéa, hêtre, chêne) et que les travailleurs du groupe témoin (p <.01). Enfin, la fréquence des MN dans les cellules nasales et buccales augmentent avec les années d'exposition aux poussières de bois. Par contre, il n'y a pas de relation dose-réponse concernant la génotoxicité due à l'exposition journalière à la poussière et aux HAP. Cette étude montre qu'une exposition aux HAP eu bien lieu lors des opérations de travail du bois. Les travailleurs exposés aux poussières de bois, et donc aux HAP, courent un risque plus élevé (génotoxicité) par rapport au groupe témoin. Étant donné que certains des HAP détectés sont reconnus potentiellement cancérogènes, il est envisageable que les HAP générés au cours du travail sur les matériaux de bois sont un des agents responsables de la génotoxicité de la poussière de bois et du risque élevé de SNC observé chez les travailleurs du secteur. Etant donné la corrélation entre augmentation de la fréquence des MN, le test des micronoyaux dans les cellules nasales et buccales constitue sans conteste un futur outil pour la biosurveillance et pour la détection précoce du risque de SNC chez les travailleurs. - Exposures to wood dust have been associated with an elevated risk of adenocarcinomas of the Dasal cavity and the paranasal sinuses (sinonasal cancer or SNC) among wood workers. Wood dust is recognized as a human carcinogen by the International Agency for Research on Cancer. However, the specific cancer causative agent(s) and the mechanism(s) behind wood dust related carcinogenesis remains unknown. One possible explanation is a co-exposure to wood dust and polycyclic aromatic hydrocarbons (PAH), the latter being carcinogenic. In addition, wood workers are not only exposed to natural wood but also to wood finishes and composite woods such as wood melamine and medium density fiber (MDF) boards during the manipulation with power tools. The heat produced by the use of power tools can cause the generation of PAH from wood materials. The main objectives of the present thesis are to: (1) quantify possible PAH concentrations in wood dust generated during various common woodworking operations using different wood materials; (2) quantify personal wood dust concentrations and PAH exposures among wood workers; and (3) assess genotoxic effects (i.e., DNA and chromosomal damage) of wood dust and PAH exposure in wood workers. This thesis is composed by a laboratory study (objective 1) and a field study (objectives 2 and 3). In the laboratory study we collected wood dust from different wood materials (fir, MDF, beech, mahagany, oak, and wood melamine) generated during different wood operations (e.g., sanding and sawing) in an experimental chamber under controlled conditions. In the following field study, we monitored 31 male wood workers (furniture and construction workers) exposed to wood dust during their professional activity for two consecutive work shifts. Additionally, we recruited 19 non exposed workers as a control group. We collected from each participant blood samples, and nasal and buccal cell samples. They answered a questionnaire including demographic and life-style data and occupational exposure (current and past). Personal wood dust samples were collected using a closed-face cassette. We used gravimetrie analysis to determine the personal wood dust concentrations and capillary gas chromatography - mass spectrometry analysis to determine PAH concentrations. Genotoxicity was assessed with the micronucleus (MN) assay for nasal and buccal cells and with the comet assay for blood samples. Our results show that PAH (some of them carcinogenic) were present in dust from all six wood materials tested, yet at different concentrations depending on the material. The highest concentration was found in dust from wood melamine (7.95 ppm) and the lowest in MDF (0.24 ppm). Our results also show that workers were individually exposed to low concentrations of PAHs (37.5-119.8 ng m"3) during wood working operations, whereas the concentrations of inhalable dust were relatively high (geometric mean 2.8 mg m"3). Concerning the genotoxicity, wood workers had a significantly higher MN frequency in nasal and buccal cells than the workers in the control group (odds ratio for nasal cells 3.1 (95%CI 1.8-5.1) and buccal cells 1.8 (95%CI 1.3-2.4)). Furthermore, the comet assay showed that workers who reported to be exposed to dust from wooden boards (MDF and wood melamine) had significantly higher DNA damage than both the workers exposed to natural woods (fir, spruce, beech, oak) and the workers in the control group (p < 0.01). Finally, MN frequency in nasal and buccal cells increased with increasing years of exposure to wood dust. However, there was no genotoxic dose-response relationship with the per present day wood dust and PAH exposure. This study shows that PAH exposure occurred during wood working operations. Workers exposed to wood dust, and thus to PAH, had a higher risk for genotoxicity compared to the control group. Since some of the detected PAH are potentially carcinogenic, PAH generated from operations on wood materials may be one of the causative agents for the observed increased genotoxicity in wood workers. Since increased genotoxicity is manifested in an increased MN frequency, the MN assay in nasal and buccal cells may become a relevant biomonitoring tool in the future for early detection of SNC risk.
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Persistent left superior vena cava (LSVC) is a relatively frequent finding in congenital cardiac malformation. The scope of the study was to analyze the timing of diagnosis of persistent LSVC, the timing of diagnosis of associated anomalies of the coronary sinus, and the global impact on morbidity and mortality of persistent LSVC in children with congenital heart disease after cardiac surgery. Retrospective analysis of a cohort of children after cardiac surgery on bypass for congenital heart disease. Three hundred seventy-one patients were included in the study, and their median age was 2.75 years (IQR 0.65-6.63). Forty-seven children had persistent LSVC (12.7 %), and persistent LSVC was identified on echocardiography before surgery in 39 patients (83 %). In three patients (6.4 %) with persistent LSVC, significant inflow obstruction of the left ventricle developed after surgery leading to low output syndrome or secondary pulmonary hypertension. In eight patients (17 %), persistent LSVC was associated with a partially or completely unroofed coronary sinus and in two cases (4 %) with coronary sinus ostial atresia. Duration of mechanical ventilation was significantly shorter in the control group (1.2 vs. 3.0 days, p = 0.04), whereas length of stay in intensive care did not differ. Mortality was also significantly lower in the control group (2.5 vs. 10.6 %, p = 0.004). The results of study show that persistent LSVC in association with congenital cardiac malformation increases the risk of mortality in children with cardiac surgery on cardiopulmonary bypass. Recognition of a persistent LSVC and its associated anomalies is mandatory to avoid complications during or after cardiac surgery.
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Knowledge of the pathological diagnosis before deciding the best strategy for treating parasellar lesions is of prime importance, due to the relative high morbidity and side-effects of open direct approaches to this region, known to be rich in important vasculo-nervous structures. When imaging is not evocative enough to ascertain an accurate pathological diagnosis, a percutaneous biopsy through the transjugal-transoval route (of Hartel) may be performed to guide the therapeutic decision.The chapter is based on the authors' experience in 50 patients who underwent the procedure over the ten past years. There was no mortality and only little (mostly transient) morbidity. Pathological diagnosis accuracy of the method revealed good, with a sensitivity of 0.83 and a specificity of 1.In the chapter the authors first recall the surgical anatomy background from personal laboratory dissections. They then describe the technical procedure, as well as the tissue harvesting method. Finally they define indications together with the decision-making process.Due to the constraint trajectory of the biopsy needle inserted through the Foramen Ovale, accessible lesions are only those located in the Meckel trigeminal Cave, the posterior sector of the cavernous sinus compartment, and the upper part of the petroclival region.The authors advise to perform this percutaneous biopsy method when imaging does not provide sufficient evidence of the pathological nature of the lesion, for therapeutic decision. Goal is to avoid unnecessary open surgery or radiosurgery, also inappropriate chemo-/radio-therapy.
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Ectopic ACTH Cushing's syndrome (EAS) is often caused by neuroendocrine tumors (NETs) of lungs, pancreas, thymus, and other less frequent locations. Localizing the source of ACTH can be challenging. A 64-year-old man presented with rapidly progressing fatigue, muscular weakness, and dyspnea. He was in poor condition and showed facial redness, proximal amyotrophy, and bruises. Laboratory disclosed hypokalemia, metabolic alkalosis, and markedly elevated ACTH and cortisol levels. Pituitary was normal on magnetic resonance imaging (MRI), and bilateral inferior petrosal sinus blood sampling with corticotropin-releasing hormone stimulation showed no significant central-to-periphery gradient of ACTH. Head and neck, thoracic and abdominal computerized tomography (CT), MRI, somatostatin receptor scintigraphy (SSRS), and (18)F-deoxyglucose-positron emission tomography (FDG-PET) failed to identify the primary tumor. (18)F-dihydroxyphenylalanine (F-DOPA)-PET/CT unveiled a 20-mm nodule in the jejunum and a metastatic lymph node. Segmental jejunum resection showed two adjacent NETs, measuring 2.0 and 0.5 cm with a peritoneal metastasis. The largest tumor expressed ACTH in 30% of cells. Following surgery, after a transient adrenal insufficiency, ACTH and cortisol levels returned to normal values and remain normal over a follow-up of 26 months. Small mid-gut NETs are difficult to localize on CT or MRI, and require metabolic imaging. Owing to low mitotic activity, NETs are generally poor candidates for FDG-PET, whereas SSRS shows poor sensitivity in EAS due to intrinsically low tumor concentration of type-2 somatostatin receptors (SST2) or to receptor down regulation by excess cortisol. However, F-DOPA-PET, which is related to amine precursor uptake by NETs, has been reported to have high positive predictive value for occult EAS despite low sensitivity, and constitutes a useful alternative to more conventional methods of tumor localization. LEARNING POINTS: Uncontrolled high cortisol levels in EAS can be lethal if untreated.Surgical excision is the keystone of NETs treatment, thus tumor localization is crucial.Most cases of EAS are caused by NETs, which are located mainly in the lungs. However, small gut NETs are elusive to conventional imaging and require metabolic imaging for detection.FDG-PET, based on tumor high metabolic rate, may not detect NETs that have low mitotic activity. SSRS may also fail, due to absent or low concentration of SST2, which may be down regulated by excess cortisol.F-DOPA-PET, based on amine-precursor uptake, can be a useful method to localize the occult source of ACTH in EAS when other methods have failed.
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BACKGROUND: This study aimed to determine 5-year efficacy of catheter ablation for persistent atrial fibrillation (AF) using AF termination as a procedural end point. METHODS AND RESULTS: One hundred fifty patients (57±10 years) underwent persistent AF ablation using a stepwise ablation approach (pulmonary vein isolation, electrogram-guided, and linear ablation) with the desired procedural end point being AF termination. Repeat ablation was performed for recurrent AF or atrial tachycardia. AF was terminated by ablation in 120 patients (80%). Arrhythmia-free survival rates after a single procedure were 35.3%±3.9%, 28.0%±3.7%, and 16.8%±3.2% at 1, 2, and 5 years, respectively. Arrhythmia-free survival rates after the last procedure (mean 2.1±1.0 procedures) were 89.7%±2.5%, 79.8%±3.4%, and 62.9%±4.5%, at 1, 2, and 5 years, respectively. During a median follow-up of 58 (interquartile range, 43-73) months after the last ablation procedure, 97 of 150 (64.7%) patients remained in sinus rhythm without antiarrhythmic drugs. Another 14 (9.3%) patients maintained sinus rhythm after reinitiation of antiarrhythmic drugs, and an additional 15 (10.0%) patients regressed to paroxysmal recurrences only. Failure to terminate AF during the index procedure (hazard ratio 3.831; 95% confidence interval, 2.070-7.143; P<0.001), left atrial diameter ≥50 mm (hazard ratio 2.083; 95% confidence interval, 1.078-4.016; P=0.03), continuous AF duration ≥18 months (hazard ratio 1.984; 95% confidence interval, 1.024-3.846; P<0.04), and structural heart disease (hazard ratio 1.874; 95% confidence interval, 1.037-3.388; P=0.04) predicted arrhythmia recurrence. CONCLUSIONS: In patients with persistent AF, an ablation strategy aiming at AF termination is associated with freedom from arrhythmia recurrence in the majority of patients over a 5-year follow-up period. Procedural AF nontermination and specific baseline factors predict long-term outcome after ablation.
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INTRODUCTION: Mitral isthmus (MI) ablation is an effective option in patients undergoing ablation for persistent atrial fibrillation (AF). Achieving bidirectional conduction block across the MI is challenging, and predictors of MI ablation success remain incompletely understood. We sought to determine the impact of anatomical location of the ablation line on the efficacy of MI ablation. METHODS AND RESULTS: A total of 40 consecutive patients (87% male; 54 ± 10 years) undergoing stepwise AF ablation were included. MI ablation was performed in sinus rhythm. MI ablation was performed from the left inferior PV to either the posterior (group 1) or the anterolateral (group 2) mitral annulus depending on randomization. The length of the MI line (measured with the 3D mapping system) and the amplitude of the EGMs at 3 positions on the MI were measured in each patient. MI block was achieved in 14/19 (74%) patients in group 1 and 15/21 (71%) patients in group 2 (P = NS). Total MI radiofrequency time (18 ± 7 min vs. 17 ± 8 min; P = NS) was similar between groups. Patients with incomplete MI block had a longer MI length (34 ± 6 mm vs. 24 ± 5 mm; P < 0.001), a higher bipolar voltage along the MI (1.75 ± 0.74 mV vs. 1.05 ± 0.69 mV; P < 0.01), and a longer history of continuous AF (19 ± 17 months vs. 10 ± 10 months; P < 0.05). In multivariate analysis, decreased length of the MI was an independent predictor of successful MI block (OR 1.5; 95% CI 1.1-2.1; P < 0.05). CONCLUSIONS: Increased length but not anatomical location of the MI predicts failure to achieve bidirectional MI block during ablation of persistent AF.