81 resultados para MRSA burn units
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INTRODUCTION: Hyperglycemia is a metabolic alteration in major burn patients associated with complications. The study aimed at evaluating the safety of general ICU glucose control protocols applied in major burns receiving prolonged ICU treatment. METHODS: 15year retrospective analysis of consecutive, adult burn patients admitted to a single specialized centre. EXCLUSION CRITERIA: death or length of stay <10 days, age <16years. VARIABLES: demographic variables, burned surface (TBSA), severity scores, infections, ICU stay, outcome. Metabolic variables: total energy, carbohydrate and insulin delivery/24h, arterial blood glucose and CRP values. Analysis of 4 periods: 1, before protocol; 2, tight doctor driven; 3, tight nurse driven; 4, moderate nurse driven. RESULTS: 229 patients, aged 45±20 years (mean±SD), burned 32±20% TBSA were analyzed. SAPSII was 35±13. TBSA, Ryan and ABSI remained stable. Inhalation injury increased. A total of 28,690 blood glucose samples were analyzed: the median value remained unchanged with a narrower distribution over time. After the protocol initiation, the normoglycemic values increased from 34.7% to 65.9%, with a reduction of hypoglycaemic events (no extreme hypoglycemia in period 4). Severe hyperglycemia persisted throughout with a decrease in period 4 (9.25% in period 4). Energy and glucose deliveries decreased in periods 3 and 4 (p<0.0001). Infectious complications increased during the last 2 periods (p=0.01). CONCLUSION: A standardized ICU glucose control protocol improved the glycemic control in adult burn patients, reducing glucose variability. Moderate glycemic control in burns was safe specifically related to hypoglycemia, reducing the incidence of hypoglycaemic events compared to the period before. Hyperglycemia persisted at a lower level.
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PURPOSE: Unlike in the outpatient setting, delivery of aerosols to critically ill patients may be considered complex, particularly in ventilated patients, and benefits remain to be proven. Many factors influence aerosol delivery and recommendations exist, but little is known about knowledge translation into clinical practice. METHODS: Two-week cross-sectional study to assess the prevalence of aerosol therapy in 81 intensive and intermediate care units in 22 countries. All aerosols delivered to patients breathing spontaneously, ventilated invasively or noninvasively (NIV) were recorded, and drugs, devices, ventilator settings, circuit set-up, humidification and side effects were noted. RESULTS: A total of 9714 aerosols were administered to 678 of the 2808 admitted patients (24 %, CI95 22-26 %), whereas only 271 patients (10 %) were taking inhaled medication before admission. There were large variations among centers, from 0 to 57 %. Among intubated patients 22 % (n = 262) received aerosols, and 50 % (n = 149) of patients undergoing NIV, predominantly (75 %) inbetween NIV sessions. Bronchodilators (n = 7960) and corticosteroids (n = 1233) were the most frequently delivered drugs (88 % overall), predominantly but not exclusively (49 %) administered to patients with chronic airway disease. An anti-infectious drug was aerosolized 509 times (5 % of all aerosols) for nosocomial infections. Jet-nebulizers were the most frequently used device (56 %), followed by metered dose inhalers (23 %). Only 106 (<1 %) mild side effects were observed, despite frequent suboptimal set-ups such as an external gas supply of jet nebulizers for intubated patients. CONCLUSIONS: Aerosol therapy concerns every fourth critically ill patient and one-fifth of ventilated patients.
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Contexte : Parmi les infections nosocomiales, le Staphylocoque méticilline résistant (MRSA) est le germe pathogène le plus couramment identifié dans les hôpitaux du monde entier. La stratégie de contrôle des MRSA au CHUV implique le dépistage des patients à risque. Avec la méthode de dépistage par culture, le temps d'attente est de plusieurs jours. Ceci occasionne des problèmes dans la gestion des flux des patients, principalement à cause des mesures d'isolement. Pour réduire le temps d'attente, l'hôpital envisage d'utiliser une méthode de diagnostic rapide par "polymerase chain reaction" (PCR). Méthodologie : Les données concernant les dépistages réalisés, dans trois services durant l'année 2007, ont été utilisées. Le nombre de jours d'isolement a d'abord été déterminé par patient et par service. Ensuite une analyse des coûts a été effectuée afin d'évaluer la différence des coûts entre les deux méthodes pour chaque service. Résultats : Le principal impact économique de la méthode par PCR dépend principalement du nombre de jours d'isolements évités par rapport à la méthode de culture. Aux services de soins, l'analyse a été menée sur 192 dépistages. Quand la différence de jours d'isolement est de deux jours, le coût des dépistages diminue de plus de 12kCHF et le nombre de jours d'isolement diminue de 384 jours. Au centre interdisciplinaire des urgences, sur 96 dépistages, le gain potentiel avec la méthode PCR est de 6kCHF avec une diminution de 192 jours d'isolement. Aux soins intensifs adultes, la méthode de dépistage par PCR est la méthode la plus rentable avec une diminution des coûts entre 4KCHF et 20K CHF et une diminution des jours d'isolement entre 170 et 310. Pour les trois services analysés, les résultats montrent un rapport coût-efficacité favorable pour la méthode PCR lorsque la diminution des jours d'isolement est supérieure à 1.3 jour. Quand la différence de jours d'isolement est inférieure à 1.3, il faut tenir compte d'autres paramètres, comme le coût de matériel qui doit être supérieur à 45.5 CHF, et du nombre d'analyses par dépistage, qui doit être inférieur à 3, pour que la PCR reste l'alternative la plus intéressante. Conclusions : La méthode par PCR montre des avantages potentiels importants, tant économiques qu'organisationnels qui limitent ou diminuent les contraintes liées à la stratégie de contrôle des MRSA au CHUV. [Auteure, p. 3]