165 resultados para dyadic coping
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Le processus de vieillissement entraîne une augmentation et une complexification des besoins de soins. Or, la proportion de personnes vieillissantes dans le monde et en Suisse s'accroit. Les professionnels de la santé ne disposent pas des moyens économiques et humains pour couvrir l'ensemble des besoins de soins. Les proches aidants contribuent de manière importante à la couverture des besoins. Cette contribution devient un élément central de la politique du maintien à domicile. Cependant, l'engagement à long terme des proches aidants auprès de leur parent peut influencer négativement leur état de santé. Pour une même classe d'âge, la population des proches aidants déclare un niveau de fatigue plus élevée que le reste de la population. Dans ce contexte, la fatigue est définie comme le résultat de l'ambivalence entre la demande en soins et les ressources dont dispose le proche aidant. L'hospitalisation du parent, qu'elle soit ou non liée à la fatigue, constitue un moment de crise pour le proche aidant. Face à cette crise, l'aidant mettra en oeuvre des stratégies de coping telles que conceptualisées dans la théorie transactionnelle du stress. Dans le cadre de la théorique intermédiaire de la transition de Meleis, le coping est un indicateur de processus de la transition qui doit permettre d'appréhender la transition vécue par l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du parent. Avec un devis corrélationnel descriptif, cette étude décrit les caractéristiques de l'échantillon de proches aidants, et du rôle qu'ils assument. Elle décrit le degré de fatigue et les styles de coping utilisés, et explore la relation entre la fatigue et le coping du proche aidant à l'occasion de l'hospitalisation du parent. Deux questionnaires auto-administrés ont été complétés par 33 participants. Cette étude a permis de dégager les résultats suivants : le score moyen de fatigue dans cet échantillon indique une fatigue légère selon la classification établie par Piper. Les participants mettent en avant l'influence du rôle d'aidant sur leur fatigue, ainsi que l'influence de leur propre santé et des contraintes économicoprofessionnelles. Le score moyen de fatigue varie en fonction de la nature de l'aide fournie. Il est significativement plus élevé lorsque le proche aidant soutient son parent dans les activités de la vie quotidienne (AVQ). Le style de coping mobilisé préférentiellement dans cet échantillon est le coping centré sur le problème, suivi du coping centré sur la recherche du soutien social, et enfin le coping centré sur l'émotion. Les aidants soutenant leur proche dans les AVQ mobilisent plus le coping centré sur l'émotion que ceux qui n'offrent pas ce type d'aide. Les principales sources de stress nommées par les participants sont l'état de santé du parent, son hospitalisation, et la rencontre avec le système de santé. Dans cet échantillon, nous n'avons pas observé de corrélation entre le degré de fatigue et les trois styles de coping. Des limites liées à la petite taille de l'échantillon amènent à la prudence quant à la généralisation des résultats de cette étude.
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Problématique. Le vieillissement de la population continuera à transformer la démographie. Sa conséquence est une augmentation des besoins de santé chez les personnes âgées que le système sanitaire ne peut couvrir à lui seul. La contribution conséquente des aidants familiaux constitue un pilier nécessaire et essentiel du maintien à domicile. Or, les exigences du rôle d'aidant peuvent dépasser ses capacités et conduire à une hospitalisation. Ces sources de stress, auxquelles s'ajoutent les manifestations de la maladie du proche et des difficultés de collaboration avec les professionnels de santé, peuvent générer un sentiment d'impuissance chez l'aidant. Ce dernier s'ajuste à ce stress par des stratégies de coping, influencées par le degré de contrôle perçu, dont le niveau le plus bas est l'impuissance. But. Explorer la relation entre le sentiment d'impuissance et le coping chez l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du proche. Méthode. Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 33 aidants familiaux dont le proche est hospitalisé, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Le questionnaire auto-administré comportait trois1 instruments : (a) questionnaire sociodémographique, (b) Ways of Coping Checklist-R, (c) sous-échelle d'impuissance de l'Empowerment Scale (allant de 1 à 4, quatre correspondant à un faible degré d'impuissance). Des comparaisons de moyennes et des corrélations de Pearson ont été effectués. Résultats. L'échantillon est constitué de 45,45 % d'hommes aidants, âgés en moyenne de 61 ans. Les participants viennent en aide à des proches âgés en moyenne de 79 ans. Pour la plus grande part, les aidants assistent leurs proches pour les activités instrumentales de la vie quotidienne. La moitié de l'échantillon fournit de 1 à 5 heures d'aide par semaine. Les participants se sentent relativement peu impuissants (M = 2,55). Cependant, plus l'âge des aidants augmente, plus l'impuissance augmente (r = -0,45 ; p < 0,0106). L'impuissance est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (M = 2,40 vs M = 2,67 ; p = 0,0270). Dans cet échantillon, il n'y a pas de différence de sentiment d'impuissance selon que les aidants fournissent ou non une aide pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), ni selon le nombre d'heures d'aide fournies par semaine. Le style de coping privilégié par les aidants est le coping centré sur le problème, puis sur la recherche de soutien social et finalement sur l'émotion. Les aidants fournissant de l'aide dans les AVQ privilégient le coping centré sur l'émotion alors qu'il n'existe pas de différence pour les deux autres styles de coping. Aucune relation entre l'impuissance et le coping n'apparaît. Conclusions. Malgré les limites de l'étude, notamment liées à la mesure de l'impuissance, les présents résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il est néanmoins préconisé d'approfondir les connaissances utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des aidants familiaux. Cela doit contribuer à préserver la santé de l'aidant, son rôle auprès du proche et le maintien à domicile de ce dernier.
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Background: Studies have found higher levels of insecure attachment in individuals with schizophrenia. Attachment theory provides a framework necessary for conceptualizing the development of interpersonal functioning. Some aspects of the attachment of the believer to his/her spiritual figure are similar to those between the child and his/her parents. The correspondence hypothesis suggests that early child-parent interactions correspond to a person's relation to a spiritual figure. The compensation hypothesis suggests that an insecure attachment history would lead to a strong religiousness/spirituality as a compensation for the lack of felt security. The aim of this study is to explore attachment models in psychosis vs. healthy controls, the relationships between attachment and psychopathology and the attachment processes related to spiritual figures. Methods: Attachment models were measured in 30 patients with psychosis and 18 controls with the AAI (Adult Attachment interview) in relationship with psychopathology. Beliefs and practices related to a spiritual figure were investigated by qualitative and quantitative analyses. Results: Patients with psychosis showed a high prevalence of insecure avoidant attachment. Spiritual entities functioned like attachment figures in two thirds of cases. Interviews revealed the transformation of internal working models within relation to a spiritual figure: a compensation process was found in 7 of the 32 subjects who showed a significant attachment to a spiritual figure. Conclusions: Attachment theory allows us to highlight one of the underlying dimensions of spiritual coping in patients with psychosis.
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In the philosophical literature, self-deception is mainly approached through the analysis of paradoxes. Yet, it is agreed that self-deception is motivated by protection from distress. In this paper, we argue, with the help of findings from cognitive neuroscience and psychology, that self-deception is a type of affective coping. First, we criticize the main solutions to the paradoxes of self-deception. We then present a new approach to self-deception. Self-deception, we argue, involves three appraisals of the distressing evidence: (a) appraisal of the strength of evidence as uncertain, (b) low coping potential and (c) negative anticipation along the lines of Damasio's somatic marker hypothesis. At the same time, desire impacts the treatment of flattering evidence via dopamine. Our main proposal is that self-deception involves emotional mechanisms provoking a preference for immediate reward despite possible long-term negative repercussions. In the last part, we use this emotional model to revisit the philosophical paradoxes.
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The study aimed to identify different patterns of gambling activities (PGAs) and to investigate how PGAs differed in gambling problems, substance use outcomes, personality traits and coping strategies. A representative sample of 4989 young Swiss males completed a questionnaire assessing seven distinct gambling activities, gambling problems, substance use outcomes, personality traits and coping strategies. PGAs were identified using latent class analysis (LCA). Differences between PGAs in gambling and substance use outcomes, personality traits and coping strategies were tested. LCA identified six different PGAs. With regard to gambling and substance use outcomes, the three most problematic PGAs were extensive gamblers, followed by private gamblers, and electronic lottery and casino gamblers, respectively. By contrast, the three least detrimental PGAs were rare or non-gamblers, lottery only gamblers and casino gamblers. With regard to personality traits, compared with rare or non-gamblers, private and casino gamblers reported higher levels of sensation seeking. Electronic lottery and casino gamblers, private gamblers and extensive gamblers had higher levels of aggression-hostility. Extensive and casino gamblers reported higher levels of sociability, whereas casino gamblers reported lower levels of anxiety-neuroticism. Extensive gamblers used more maladaptive and less adaptive coping strategies than other groups. Results suggest that gambling is not a homogeneous activity since different types of gamblers exist according to the PGA they are engaged in. Extensive gamblers, electronic and casino gamblers and private gamblers may have the most problematic PGAs. Personality traits and coping skills may predispose individuals to PGAs associated with more or less negative outcomes.
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Problématique. Le cancer digestif est une maladie qui s'accompagne de nombreux décès. L'annonce d'un tel diagnostic engendre une crise existentielle composée d'un sentiment de finitude de la vie. Des réactions psychosociales accompagnent cette mauvaise nouvelle. Un concept particulier appelé le transitoriness est omniprésent. La personne lutte pour continuer à vivre. Elle adopte des stratégies de coping pour s'ajuster aux difficultés imposées par ce sentiment de finitude de vie. But. Décrire le niveau de sentiment de finitude de vie et les stratégies de coping utilisées face à l'annonce du diagnostic d'un cancer digestif et explorer la présence d'associations entre les variables. Méthode. Cette étude descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 40 personnes hospitalisées pour une intervention chirurgicale, recrutées selon un échantillonnage de convenance. Le protocole de recherche a été avalisé par le comité cantonal d'éthique. Les données ont été recueillies par un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que deux instruments de mesure : le SEKT (Subjektive Einschätzung von Krankheitssituation und Todesnähe) a permis de mesurer le sentiment de finitude de vie et le JCS (Jalowiec Coping Scale) a été employé pour recueillir les stratégies de coping. Les deux instruments de mesure n'étant pas disponibles en français, une procédure de traduction et retraduction a été effectuée et avalisée par un comité d'expert. Des analyses descriptives et corrélationnelles ont été réalisées. Résultats. L'échantillon est composé majoritairement d'hommes (51%), âgés entre 56- 74 ans (52,5%), mariés (45%) et avec enfants âgés de plus de 20 ans (60%). Il apparaît une forte proportion de personnes d'une autre nationalité (40%) que la suisse et avec une formation obligatoire (40%). Le sentiment de finitude de vie est présent: 62% réalisent que le cancer représente une menace pour leur vie. Les préoccupations autour de la mort sont « quelquefois » présentes (32,5%). Les personnes se sentent « un peu » à « proche » de la mort et le score total de la proximité est de M = 3,37 (ĒT= 1,77 ; rang: 0-8). Le style de coping privilégié est l'optimisme (M = 2,10), puis l'indépendance (M = 1,95) et l'affrontement de la situation (M =1,80). Aucune relation entre le sentiment de finitude de vie et le score total de coping n'apparaît, si ce n'est une probabilité p< 0,08 entre le sentiment de finitude de vie et les styles de coping expression des émotions et indépendance. La relation entre le sentiment de finitude de vie et la variable sociodémographique la nationalité présente une probabilité marginale (p= 0,058). Certains facteurs sociodémographiques influencent l'utilisation des différentes stratégies de coping : affrontement de la situation (p= 0,0007), coping palliatif (p= 0,0449) et niveau de formation; optimisme et genre (p= 0,0424) ; expression des émotions et âge (p= 0,045); indépendance et nationalité (p= 0,0319); soutien social et nombre d'enfants (p= 0,0016). Conclusion. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux spécificités du transitoriness et aux facteurs influençant l'utilisation de stratégies de coping efficaces afin de détecter les personnes vulnérables et de cibler leurs interventions de soins pour diminuer le risque de détresse et son impact sur la qualité de vie du patient.
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Problématique. Les proches aidants jouent un rôle primordial de soutien auprès des personnes atteintes de schizophrénie. La symptomatologie et les perturbations du fonctionnement psychosocial des personnes atteintes de cette maladie peuvent entraîner un fardeau extrêmement élevé pour leur entourage. Les approches psycho-éducatives sont reconnues pour favoriser des stratégies de coping ayant comme impact d'atténuer la détresse des proches aidants et d'améliorer les relations interpersonnelles entre le proche aidant et la personne souffrant de schizophrénie. Buts: décrire et explorer les stratégies de coping chez les proches aidants de personnes atteintes de schizophrénie. Méthode: cette étude descriptive exploratoire a été menée auprès de 45 proches aidants, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Ils ont rempli deux auto-questionnaires : (a) le questionnaire sociodémographique et (b) le Family Coping Questionnaire. Des statistiques descriptives de distributions et des analyses corrélationnelles bivariées ont été effectuées. Résultats: les résultats montrent que les stratégies de coping centrées sur le problème et les stratégies de coping centrées sur le maintien social sont plus utilisées que celles appartenant au coping centré sur l'émotion. Cependant, les stratégies de coping centré sur l'émotion sont encore souvent utilisées. Conclusion: malgré les limites de cette étude liées à la taille de l'échantillon, les résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il semble important de poursuivre des recherches dans ce domaine pour mieux comprendre les associations entre les représentations de la maladie et les stratégies de coping. Il semble aussi crucial de développer, auprès des proches aidants, les interventions qui leur permettent une meilleure gestion des émotions.
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In this study, we explored the predictive role of family interactions and family representations in mothers and fathers during pregnancy for postnatal motherfatherinfant interactions during the first 2 years after birth. Families (N = 42) were seen at the fifth month of pregnancy and at 3 and 18 months after birth. During pregnancy, parents were asked to play with their baby at the first meeting by using a doll in accordance with the procedure of the prenatal Lausanne Trilogue Play (LTP; A. Corboz-Warnery & E. Fivaz-Depeursinge, 2001; E. Fivaz-Depeursinge, F. Frascarolo-Moutinot, & A. Corboz-Warnery, 2010). Family representations were assessed by administering the Family System Test (T. Gehring, 1998). Marital satisfaction and the history of the couple were assessed through self-reported questionnaires. At 3 and 18 months, family interactions were assessed in the postnatal LTP. Infant temperament was assessed through parent reports. Results show that (a) prenatal interactions and child temperament are the most important predictors of family interactions and (b) paternal representations are predictive of family interactions at 3 months. These results show that observational assessment of nascent family interactions is possible during pregnancy, which would allow early screening of family maladjustment. The findings also highlight the necessity of taking into account paternal representations as a significant variable in the development of family interactions.
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(from the journal abstract) A new observational procedure, Trilogue Play with Still-face, revealed 4-month-olds' capacities to address both their fathers and mothers, by rapidly shifting gaze and affect between them. Infants were observed in four interactive contexts: (1) '3-together' play with both parents; (2) '2 + 1' play with one parent engaging and the other as third party; (3) the same, with one parent posing a still-face; (4) '3-together' play. Infants were able to discriminate between the four contexts. They coordinated three social poles of attention in each one. Their affect configurations were context sensitive. These findings demonstrate the infant's social capacities for triangular, three-person interactions, in addition to dyadic, two-person, and triadic, two-person plus object, ones. They support a view of intersubjectivity as primary and point to a promising field of investigation for the study of family process. (PsycINFO Database Record (c) 2005 APA, all rights reserved)
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Plusieurs auteurs ont montré que les échanges visuels entre des mères dépressives ou psychotiques et leur bébé présentent de multiples perturbations : dans cet article, les auteurs proposent une étude exploratoire portant sur les échanges visuels père-mère- bébé (9-18 semaines) dans deux groupes de familles, un groupe suivi pour des difficultés du post-partum et un groupe témoin. Les observations sont réalisées dans le cadre d'un jeu à trois structuré selon diverses modalités d'interaction (un parent joue avec l'enfant en présence de l'autre parent / les deux parents jouent conjointement avec le bébé). Les variables retenues concernent d'une part le niveau d'attention visuelle conjointe des partenaires, d'autre part l'évolution de cette attention visuelle au cours du jeu. Les résultats révèlent que les échanges visuels sont plus intenses dans les familles fonctionnelles, ce qui semble indiquer que l'engagement visuel triadique établi par les partenaires peut être représentatif du fonctionnement de la triade à un moment donné de son développement. D'autre part, l'analyse de l'évolution de l'engagement visuel au travers des différents contextes de jeu amène les auteurs à proposer l'hypothèse d'une « alliance triadique » établie conjointement par les trois partenaires et formant la matrice de leurs échanges dyadiques et triadiques. De façon plus générale, les auteurs supposent que l'établissement de cette alliance joue un rôle déterminant pour le développement et l'autonomisa- tion du bébé au sein de sa famille. Disorders in the visual interaction between depressive or psychotic mothers and their baby have been widely described : in this paper, the authors propose an exploratory study of father-mother-infant visual interaction (infants are 9-18 weeks old) in two groups of families, voluntary families and families in therapy for post-par turn disorders. The observations are gathered during a three-partner play, involving different kinds of triadic interaction (one parent plays with the infant, the other parent being « only present » / both parents play together with the child). The analyses have focused on the amount of visual attention shared by the partners and on the evolution of visual interaction during the game. Results show that triadic interaction is more intense in functional triads, which means that shared visual attention may be representative of the more general functioning of the family at a definite stage of its development. Furthermore, considering the sequential organization of visual interaction throughout the game led the authors to the construct of a « triadic alliance », jointly established by the three partners and providing a matrix for their dyadic and triadic interaction. On a more general level, such an alliance could play an important role for the development and the autonomy of the baby within his j her family.
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BACKGROUND: Doctors, especially doctors-in-training such as residents, make errors. They have to face the consequences even though today's approach to errors emphasizes systemic factors. Doctors' individual characteristics play a role in how medical errors are experienced and dealt with. The role of gender has previously been examined in a few quantitative studies that have yielded conflicting results. In the present study, we sought to qualitatively explore the experience of female residents with respect to medical errors. In particular, we explored the coping mechanisms displayed after an error. This study took place in the internal medicine department of a Swiss university hospital. METHODS: Within a phenomenological framework, semi-structured interviews were conducted with eight female residents in general internal medicine. All interviews were audiotaped, fully transcribed, and thereafter analyzed. RESULTS: Seven main themes emerged from the interviews: (1) A perception that there is an insufficient culture of safety and error; (2) The perceived main causes of errors, which included fatigue, work overload, inadequate level of competences in relation to assigned tasks, and dysfunctional communication; (3) Negative feelings in response to errors, which included different forms of psychological distress; (4) Variable attitudes of the hierarchy toward residents involved in an error; (5) Talking about the error, as the core coping mechanism; (6) Defensive and constructive attitudes toward one's own errors; and (7) Gender-specific experiences in relation to errors. Such experiences consisted in (a) perceptions that male residents were more confident and therefore less affected by errors than their female counterparts and (b) perceptions that sexist attitudes among male supervisors can occur and worsen an already painful experience. CONCLUSIONS: This study offers an in-depth account of how female residents specifically experience and cope with medical errors. Our interviews with female residents convey the sense that gender possibly influences the experience with errors, including the kind of coping mechanisms displayed. However, we acknowledge that the lack of a direct comparison between female and male participants represents a limitation while aiming to explore the role of gender.
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The aim of this study is to test the feasibility and the efficacy of a cognitive and behavior therapy manual for auditory hallucinations with persons suffering from schizophrenia in a French-speaking environment and under natural clinical conditions. Eight patients met ICD-10 criteria for paranoid schizophrenia, 2 for hebephrenic schizophrenia and 1 for schizoaffective disorder. All were hearing voices daily. Patients followed the intervention for 3 to 6 months according to their individual rhythms. Participants filled up questionnaires at pre-test, post-test and three months follow-up. The instruments were the Belief About Voice Questionnaire--Revised and two seven points scales about frequency of hallucinations and attribution of the source of the voices. Results show a decrease of voices' frequency and improvement in attributing the voices rather to an internal than to an external source. Malevolent or benevolent beliefs about voices are significantly decreased at follow-up as well as efforts at coping with hallucinations. Results should be interpreted with caution because of the small number of subjects. The sample may not be representative of patients with persistent symptoms since there is an over representation of patients with benevolent voices and an under representation of patients with substance misuse
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This study aims at evaluating how minor and serious delinquency relates to cognitive and emotional functioning in high-risk adolescents, taking problematic substance use into account. In 80 high-risk adolescent males (13-19 years), the frequency of minor and serious offences committed over the last year was predicted, in multiple regression analyses, from problematic substance use, intellectual efficiency, trait impulsivity, alexithymia (inability to express feelings in words), and cognitive coping strategies. Both minor and serious delinquency were more frequent in adolescents with more problematic substance use and higher intellectual efficacy. Minor delinquency was further related to a tendency to act out when experiencing negative emotions, and difficulties in focusing energy on instrumental action when under stress; while serious delinquency was predominantly and strongly related to rigid and dichotomous thinking. The results underline the heterogeneous nature of delinquency, minor offences being primarily associated with emotional regulation deficits, while major offences are related with a lack of cognitive flexibility.