117 resultados para Vieussens, Raymond, 1641-1715
Resumo:
The human genome encodes the blueprint of life, but the function of the vast majority of its nearly three billion bases is unknown. The Encyclopedia of DNA Elements (ENCODE) project has systematically mapped regions of transcription, transcription factor association, chromatin structure and histone modification. These data enabled us to assign biochemical functions for 80% of the genome, in particular outside of the well-studied protein-coding regions. Many discovered candidate regulatory elements are physically associated with one another and with expressed genes, providing new insights into the mechanisms of gene regulation. The newly identified elements also show a statistical correspondence to sequence variants linked to human disease, and can thereby guide interpretation of this variation. Overall, the project provides new insights into the organization and regulation of our genes and genome, and is an expansive resource of functional annotations for biomedical research.
Resumo:
Background:Intrauterine growth restriction (IUGR) is a major risk factor for both perinatal and long-term morbidity. Bovine lactoferrin (bLf) is a major milk glycoprotein considered as a pleiotropic functional nutrient. The impact of maternal supplementation with bLf on IUGR-induced sequelae, including inadequate growth and altered cerebral development, remains unknown.Methods:IUGR was induced through maternal dexamethasone infusion (100 μg/kg during last gestational week) in rats. Maternal supplementation with bLf (0.85% in food pellet) was provided during both gestation and lactation. Pup growth was monitored, and Pup brain metabolism and gene expression were studied using in vivo (1)H NMR spectroscopy, quantitative PCR, and microarray in the hippocampus at postnatal day (PND)7.Results:Maternal bLf supplementation did not change gestational weight but increased the birth body weight of control pups (4%) with no effect on the IUGR pups. Maternal bLf supplementation allowed IUGR pups to recover a normalized weight at PND21 (weaning) improving catch-up growth. Significantly altered levels of brain metabolites (γ-aminobutyric acid, glutamate, N-acetylaspartate, and N-acetylaspartylglutamate) and transcripts (brain-derived neurotrophic factor (BDNF), divalent metal transporter 1 (DMT-1), and glutamate receptors) in IUGR pups were normalized with maternal bLf supplementation.Conclusion:Our data suggest that maternal bLf supplementation is a beneficial nutritional intervention able to revert some of the IUGR-induced sequelae, including brain hippocampal changes.
Resumo:
La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
Resumo:
The patterns of development of the vestibular nuclei (VN) and their main connections involving glutamate neurotransmission offer a good model for studying the function of the glial-derived neuromodulator D-serine in synaptic plasticity. In this study we show that D-serine is present in the VN and we analyzed its distribution and the levels of expression of serine racemase and D-amino acid oxidase (D-AAO) at different stages of postnatal (P) development. From birth to P21, high levels of D-serine were detected in glial cells and processes in all parts of the VN. This period corresponded to high expression of serine racemase and low expression of D-AAO. On the other hand, in the mature VN D-serine displayed very low levels and was mainly localized in neuronal cell bodies and dendrites. This drop of D-serine in adult stages corresponded to an increasing expression of D-AAO at mature stages. High levels of glial D-serine during the first 3 weeks of postnatal development correspond to an intense period of plasticity and synaptogenesis and maturation of VN afferents, suggesting that D-serine could be involved in these phenomena. These results demonstrate for the first time that changes in D-serine levels and distribution occur during postnatal development in the central nervous system. The strong decrease of D-serine levels and the glial-to-neuronal switch suggests that D-serine may have distinct functional roles depending on the developmental stage of the vestibular network.
Resumo:
BACKGROUND: Prognostic models and nomograms were recently developed to predict survival of patients with newly diagnosed glioblastoma multiforme (GBM).1 To improve predictions, models should be updated with the most recent patient and disease information. Nomograms predicting patient outcome at the time of disease progression are required. METHODS: Baseline information from 299 patients with recurrent GBM recruited in 8 phase I or II trials of the EORTC Brain Tumor Group was used to evaluate clinical parameters as prognosticators of patient outcome. Univariate (log rank) and multivariate (Cox models) analyses were made to assess the ability of patients' characteristics (age, sex, performance status [WHO PS], and MRC neurological deficit scale), disease history (prior treatments, time since last treatment or initial diagnosis, and administration of steroids or antiepileptics) and disease characteristics (tumor size and number of lesions) to predict progression free survival (PFS) and overall survival (OS). Bootstrap technique was used for models internal validation. Nomograms were computed to provide individual patients predictions. RESULTS: Poor PS and more than 1 lesion had a significant prognostic impact for both PFS and OS. Antiepileptic drug use was significantly associated with worse PFS. Larger tumors (split by the median of the largest tumor diameter >42.5 mm) and steroid use had shorter OS. Age, sex, neurologic deficit, prior therapies, and time since last therapy or initial diagnosis did not show independent prognostic value for PFS or OS. CONCLUSIONS: This analysis confirms that PS but not age is a major prognostic factor for PFS and OS. Multiple or large tumors and the need to administer steroids significantly increase the risk of progression and death. Nomograms at the recurrence could be used to obtain accurate predictions for the design of new targeted therapy trials or retrospective analyses. (1. T. Gorlia et al., Nomograms for predicting survival of patients with newly diagnosed glioblastoma. Lancet Oncol 9 (1): 29-38, 2008.)
Resumo:
Stable protein-DNA complexes can be assembled in vitro at the 5' end of Xenopus laevis vitellogenin genes using extracts of nuclei from estrogen-induced frog liver and visualized by electron microscopy. Complexes at the three following sites can be identified on the gene B2: the transcription initiation site, the estrogen responsive element (ERE) and in the first intron. The complex at the transcription initiation site is stabilized by dinucleotides and thus represents a ternary transcription complex. The formation of the complexes at the two other sites is enhanced by estrogen and is reduced by tamoxifen, an antagonist of estrogen, while this latter effect is reversed by adding an excess of hormone. No sequence homology is apparent between the site containing the ERE and the binding site in intron I and functional tests in MCF-7 cells suggest that these two sites are not equivalent. Finally, we made use of previously characterized deletion mutants of the 5' flanking region of the gene B1, a close relative of the gene B2, to demonstrate that the 13-bp palindromic core element of the ERE is involved in the formation of the complexes observed upstream of the transcription initiation site.
Resumo:
Among the metastasis patterns of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC), intracranial spread is a rare but dreaded event. To date only very few cases have been reported and clinical and molecular data are sparse. We screened our archives for HNSCC patients from 1992 to 2005 who were diagnosed with brain metastases (BM). For retrospective analysis, all clinico-pathological data including disease-free survival (DFS), local progression-free survival (LPFS), and overall survival (OS) were compiled. Additionally, we assessed the mutational status of the TP53 gene and the prevalence of HPV serotypes by PCR and Sanger sequencing. Immunohistochemistry was applied to detect p16INK4A expression levels as surrogate marker for HPV infection. The prevalence rate of BM in our cohort comprising 193 patients with advanced HNSCC was 5.7 %. Of 11 patients with BM, 3 were female and 9 were male. Seven of the primary tumors were of oropharyngeal origin (OPSCC). LPFS of the cohort was 11.8 months, DFS was 12.1 months and OS was 36.0 months. After the diagnosis of BM, survival was 10.5 months. Five tumors showed a mutation in the TP53 gene, while five of the seven OPSCC tumors had a positive HPV status displaying infection with serotype 16 in all cases. Compared with patients who harbored TP53wt/HPV-positive tumors, patients with TP53 mutations showed a poor prognosis. Compared with the whole cohort, the interval between diagnosis of the primary and the detection of BM was prolonged in the HPV-infected OPSCC subgroup (26.4 vs. 45.6 months). The prognosis of HNSCC patients with BM is poor. In our cohort, most tumors were OPSCC with the majority being HPV positive. Our study points toward a putatively unusual metastatic behavior of HPV-positive OPSCC.
Resumo:
PURPOSE: We conducted a phase I multicenter trial in naïve metastatic castrate-resistant prostate cancer patients with escalating inecalcitol dosages, combined with docetaxel-based chemotherapy. Inecalcitol is a novel vitamin D receptor agonist with higher antiproliferative effects and a 100-fold lower hypercalcemic activity than calcitriol. EXPERIMENTAL DESIGN: Safety and efficacy were evaluated in groups of three to six patients receiving inecalcitol during a 21-day cycle in combination with docetaxel (75 mg/m2 every 3 weeks) and oral prednisone (5 mg twice a day) up to six cycles. Primary endpoint was dose-limiting toxicity (DLT) defined as grade 3 hypercalcemia within the first cycle. Efficacy endpoint was ≥30% PSA decline within 3 months. RESULTS: Eight dose levels (40-8,000 μg) were evaluated in 54 patients. DLT occurred in two of four patients receiving 8,000 μg/day after one and two weeks of inecalcitol. Calcemia normalized a few days after interruption of inecalcitol. Two other patients reached grade 2, and the dose level was reduced to 4,000 μg. After dose reduction, calcemia remained within normal range and grade 1 hypercalcemia. The maximum tolerated dose was 4,000 μg daily. Respectively, 85% and 76% of the patients had ≥30% PSA decline within 3 months and ≥50% PSA decline at any time during the study. Median time to PSA progression was 169 days. CONCLUSION: High antiproliferative daily inecalcitol dose has been safely used in combination with docetaxel and shows encouraging PSA response (≥30% PSA response: 85%; ≥50% PSA response: 76%). A randomized phase II study is planned.
Resumo:
BACKGROUND: Disturbances in the levels of one-carbon (1C) metabolism metabolites have been associated with a wide variety of neuropsychiatric diseases. Cerebrospinal fluid (CSF) levels of homocysteine (Hcy) and the other 1C metabolites, nor their interrelatedness and putative determinants, have been studied extensively in a healthy population. METHODS: Plasma and CSF samples from 100 individuals free from neuropsychiatric diseases were analyzed (55 male, 45 female; age 50±17 years). In blood, we measured plasma Hcy, serum folate and serum vitamin B12. In CSF, we measured total Hcy, S-adenosylmethionine (SAM), S-adenosylhomocysteine (SAH) and 5-methyltetrahydrofolate (5-methylTHF). Highly selective analytical methods like liquid chromatography combined with either mass spectrometry or fluorescence detection were used. RESULTS: CSF Hcy was inversely correlated with CSF 5-methylTHF and positively with plasma Hcy, independent of serum folate status. CSF SAH correlated with age, lower CSF 5-methylTHF and higher CSF Hcy. CSF 5-methylTHF showed independent negative correlations with age and positive correlations with serum folate. CSF SAM did not correlate with any of the 1C metabolites. CONCLUSIONS: Aging is characterized by a reduction in CSF 5-methylTHF levels and increased CSF levels of the potentially neurotoxic transmethylation inhibitor SAH. CSF 5-methylTHF, which is itself determined in part by systemic folate status, is a powerful independent determinant of CSF levels of Hcy and SAH.
Resumo:
This study aimed to compare the effects of 2 different prior endurance exercises on subsequent whole-body fat oxidation kinetics. Fifteen men performed 2 identical submaximal incremental tests (Incr2) on a cycle ergometer after (i) a ∼40-min submaximal incremental test (Incr1) followed by a 90-min continuous exercise performed at 50% of maximal aerobic power-output and a 1-h rest period (Heavy); and (ii) Incr1 followed by a 2.5-h rest period (Light). Fat oxidation was measured using indirect calorimetry and plotted as a function of exercise intensity during Incr1 and Incr2. A sinusoidal equation, including 3 independent variables (dilatation, symmetry and translation), was used to characterize the fat oxidation kinetics and to determine the intensity (Fat(max)) that elicited the maximal fat oxidation (MFO) during Incr. After the Heavy and Light trials, Fat(max), MFO, and fat oxidation rates were significantly greater during Incr2 than Incr1 (p < 0.001). However, Δ (i.e., Incr2-Incr1) Fat(max), MFO, and fat oxidation rates were greater in the Heavy compared with the Light trial (p < 0.05). The fat oxidation kinetics during Incr2(Heavy) showed a greater dilatation and rightward asymmetry than Incr1(Heavy), whereas only a greater dilatation was observed in Incr2(Light) (p < 0.05). This study showed that although to a lesser extent in the Light trial, both prior exercise sessions led to an increase in Fat(max), MFO, and absolute fat oxidation rates during Incr2, inducing significant changes in the shape of the fat oxidation kinetics.