182 resultados para SELF-REPORTED ASTHMA


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In order to raise public awareness of the importance of early detection of airway obstruction and to enable many people who had not been tested previously to have their lung function measured, the European Lung Foundation and the European Respiratory Society (ERS) organised a spirometry testing tent during the annual ERS Congresses in 2004-2009. Spirometry was performed during the ERS Congresses in volunteers; all participants answered a simple, brief questionnaire on their descriptive characteristics, smoking and asthma. Portable spirometers were freely provided by the manufacturer. Nurses and doctors from pulmonary departments of local hospitals/universities gave their service for free. Lower limit of normal (LLN) and Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease (GOLD) criteria for diagnosing and grading airway obstruction were used. Of 12,448 participants in six congress cities, 10,395 (83.5%) performed acceptable spirometry (mean age 51.0 ± 18.4 yrs; 25.5% smokers; 5.5% asthmatic). Airway obstruction was present in 12.4% of investigated subjects according to LLN criteria and 20.3% according to GOLD criteria. Through multinomial logistic regression analysis, age, smoking habits and asthma were significant risk factors for airway obstruction. Relative risk ratio and 95% confidence interval for LLN stage I, for example, was 2.9 (2.0-4.1) for the youngest age (≤ 19 yrs), 1.9 (1.2-3.0) for the oldest age (≥ 80 yrs), 2.4 (2.0-2.9) for current smokers and 2.8 (2.2-3.6) for reported asthma diagnosis. In addition to being a useful advocacy tool, the spirometry tent represents an unusual occasion for early detection of airway obstruction in large numbers of city residents with an important public health perspective.

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The complexity and difficulty of assessing psychiatric care for children and adolescents is a widely accepted reality. However, this should not discourage necessary efforts to stress the richness and efficiency of clinical practices, regardless of their theoretical models. We present the results of a quality-like survey addressing patient satisfaction and therapeutic alliance conducted in 2007 in an outpatient ward of the department of psychiatry for children and adolescents of the University of Lausanne (Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent - SUPEA, Lausanne). We developed a questionnaire on the basis of a "traditional" patient satisfaction survey, consisting of questions dealing with a range of different types of ambulatory settings and evaluating: access to care, quality of reception, patient's perception of the type of care and support offered, the therapeutic alliance and global satisfaction. Questions regarding the therapeutic alliance were based on the Revised Help Alliance Questionnaire (HAQ-II, Lester Luborski). Questionnaires were anonymous and self-administered by children from 10 years old up and parents separately. High levels of global satisfaction were reported (80% satisfied or very satisfied). Certain specific aspects seem to influence the global satisfaction level and therapeutic alliance. Patients with self-reported anxiety problems were less satisfied than those with selfreported conduct problems. The mode of reference of the patient, self or by parents versus by school or social workers, affected the perceived alliance. A higher frequency of sessions was also related to a better perceived alliance and satisfaction.

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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.

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Background: Most migrant studies have compared health characteristics between migrants and nationals of the host country. We aimed at comparing health characteristics of migrants with nationals from their home country. Methods: Portuguese national health survey (2005-6; 30,173 participants aged 18-75 years) and four national health surveys conducted in Switzerland (2002, 2004, 2007 and 2011, totalling 1,170 Portuguese migrants of the same age range). Self-reported data on length of stay, cardiovascular risk factors, healthcare use and health status were collected. Results: Resident Portuguese were significantly older and more educated than migrants. Resident Portuguese had a higher mean BMI and prevalence of obesity than migrants. Resident Portuguese also reported more frequently being hypertensive and having their blood pressure screened within the last year. On the contrary, migrant Portuguese were more frequently smokers, had a medical visit in the previous year more frequently and self-rated their health higher than resident Portuguese. After adjustment for age, gender, marital status and education, migrants had a higher likelihood smoking, of having a medical visit the previous year, and of self-rating their current health as good or very good than resident Portuguese. Compared to Portuguese residents, cholesterol screening in the previous year was more common only among migrants living in Switzerland for more than 17 years. Conclusion: Portuguese migrants in Switzerland do not differ substantially from resident Portuguese regarding most cardiovascular risk factors. Migrants appear to benefit from higher healthcare accessibility and consider themselves healthier than Portuguese residents.

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OBJECTIVES: We aimed to (i) evaluate psychological distress in adolescent survivors of childhood cancer and compare them to siblings and a norm population; (ii) compare the severity of distress of distressed survivors and siblings with that of psychotherapy patients; and (iii) determine risk factors for psychological distress in survivors. METHODS: We sent a questionnaire to all childhood cancer survivors aged <16 years when diagnosed, who had survived ≥ 5 years and were aged 16-19 years at the time of study. Our control groups were same-aged siblings, a norm population, and psychotherapy patients. Psychological distress was measured with the Brief Symptom Inventory-18 (BSI-18) assessing somatization, depression, anxiety, and a global severity index (GSI). Participants with a T-score ≥ 57 were defined as distressed. We used logistic regression to determine risk factors. RESULTS: We evaluated the BSI-18 in 407 survivors and 102 siblings. Fifty-two survivors (13%) and 11 siblings (11%) had scores above the distress threshold (T ≥ 57). Distressed survivors scored significantly higher in somatization (p=0.027) and GSI (p=0.016) than distressed siblings, and also scored higher in somatization (p ≤ 0.001) and anxiety (p=0.002) than psychotherapy patients. In the multivariable regression, psychological distress was associated with female sex, self-reported late effects, and low perceived parental support. CONCLUSIONS: The majority of survivors did not report psychological distress. However, the severity of distress of distressed survivors exceeded that of distressed siblings and psychotherapy patients. Systematic psychological follow-up can help to identify survivors at risk and support them during the challenging period of adolescence.

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BACKGROUND: Most migrant studies have compared health characteristics between migrants and nationals of the host country. We aimed at comparing health characteristics of migrants with nationals from their home country. METHODS: Portuguese national health survey (2005-6; 30,173 participants aged 18-75 years) and four national health surveys conducted in Switzerland (2002, 2004, 2007 and 2011, totalling 1,170 Portuguese migrants of the same age range). Self-reported data on length of stay, cardiovascular risk factors, healthcare use and health status were collected. RESULTS: Resident Portuguese were significantly older and more educated than migrants. Resident Portuguese had a higher mean BMI and prevalence of obesity than migrants. Resident Portuguese also reported more frequently being hypertensive and having their blood pressure screened within the last year. On the contrary, migrant Portuguese were more frequently smokers, had a medical visit in the previous year more frequently and self-rated their health higher than resident Portuguese. After adjustment for age, gender, marital status and education, migrants had a higher likelihood of smoking, of having a medical visit the previous year, and of self-rating their current health as good or very good than resident Portuguese. Compared to Portuguese residents, cholesterol screening in the previous year was more common only among migrants living in Switzerland for more than 17 years. CONCLUSION: Portuguese migrants in Switzerland do not differ substantially from resident Portuguese regarding most cardiovascular risk factors. Migrants consider themselves healthier than Portuguese residents and more often had a recent medical visit.

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Background: To assess the relationship between overweight status and the concomitant adherence to physical activity, daily screen time and nutritional guidelines. Methods: Data were derived from the Swiss Health Behaviour in School-aged Children Survey 2006. Participants (n = 8130, 48.7% girls) were divided into two groups: normal weight (n = 7215, 44.8% girls) and overweight (n = 915, 34.8% girls), using self-reported height and weight. Groups were compared on adherence to physical activity, screen time and nutritional guidelines. Bivariate analyses were carried out followed by multivariate analyses using normal-weight individuals as the reference category. Results: Regardless of gender, overweight individuals reported more screen time, less physical activity and less concomitant adherence to guidelines. For boys, the multivariate analysis showed that any amount exceeding screen time recommendations was associated with increased odds of being overweight [>2-4 h: adjusted odds ratio (AOR) = 1.40; >4-6 h: AOR = 1.48; >6 h: AOR = 1.83]. A similar relation was found for any amount below physical activity recommendations (4-6 times a week: AOR = 1.67; 2-3 times a week: AOR = 1.87; once a week or less: AOR = 2.1). For girls, not meeting nutritional guidelines was less likely among overweight individuals (0-2 recommendations: AOR = 0.54). Regardless of weight status, more than half of the adolescents did not comply with any guideline and <2% met all three at the same time. Conclusions: Meeting current nutritional, physical activity and screen time guidelines should be encouraged with respect to overweight. However, as extremely low rates of concomitant adherence were found regardless of weight status, their achievability is questionable (especially for nutrition), which warrants further research to better adapt them to adolescents.

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OBJECTIVE: This study assessed clustering of multiple risk behaviors (i.e., low leisure-time physical activity, low fruits/vegetables intake, and high alcohol consumption) with level of cigarette consumption. METHODS: Data from the 2002 Swiss Health Survey, a population-based cross-sectional telephone survey assessing health and self-reported risk behaviors, were used. 18,005 subjects (8052 men and 9953 women) aged 25 years old or more participated. RESULTS: Smokers more frequently had low leisure time physical activity, low fruits/vegetables intake, and high alcohol consumption than non- and ex-smokers. Frequency of each risk behavior increased steadily with cigarette consumption. Clustering of risk behaviors increased with cigarette consumption in both men and women. For men, the odds ratios of multiple (> or =2) risk behaviors other than smoking, adjusted for age, nationality, and educational level, were 1.14 (95% confidence interval: 0.97, 1.33) for ex-smokers, 1.24 (0.93, 1.64) for light smokers (1-9 cigarettes/day), 1.72 (1.36, 2.17) for moderate smokers (10-19 cigarettes/day), and 3.07 (2.59, 3.64) for heavy smokers (> or =20 cigarettes/day) versus non-smokers. Similar odds ratios were found for women for corresponding groups, i.e., 1.01 (0.86, 1.19), 1.26 (1.00, 1.58), 1.62 (1.33, 1.98), and 2.75 (2.30, 3.29). CONCLUSIONS: Counseling and intervention with smokers should take into account the strong clustering of risk behaviors with level of cigarette consumption.

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OBJECTIVES: Alcohol use is associated with self-reported health status. However, little is known about the concurrent association between alcohol screening scores and patient perception of health. We evaluated this association in a sample of primarily older male veterans.METHODS: This secondary, cross-sectional analysis included male general medicine outpatients from 7 VA medical centers who returned mailed questionnaires. Screening scores from the Alcohol Use Disorders Identification Test Consumption (AUDIT-C) questionnaire were divided into 6 categories (0, 1­3, 4­5, 6­7, 8­9, and 10­12). Outcomes included scores on the 8 subscales and 2 component scores of the 36-item Short Form Health Survey (SF-36). Unadjusted and adjusted linear regression models were fit to characterize the association between AUDIT-C categories and SF-36 scores. Models were adjusted for demographic characteristics, smoking, and site?both alone and in combination with 14 self-reported comorbid conditions.RESULTS: Male respondents (n = 24,531; mean age = 63.6 years) represented 69% of those surveyed with the SF-36. After adjustment, a quadratic (inverted U-shaped) relationship was demonstrated between AUDIT-C categories and all SF-36 scores such that patients with AUDIT-C scores 4­5 or 6­7 reported the highest health status, and patients with AUDIT-C scores 0, 8­9, and =10 reported the lowest health status.CONCLUSIONS: Across all measures of health status, patients with the most severe alcohol misuse had significantly poorer health status than those who screened positive for alcohol misuse at mild or moderate levels of severity. The relatively good health status reported by patients with mild-moderate alcohol misuse might interfere with clinicians' acceptance and adoption of guidelines recommending that they counsel these patients about their drinking.

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We use panel data from the U. S. Health and Retirement Study, 1992-2002, to estimate the effect of self-assessed health limitations on the active labor market participation of older men. Self-assessments of health are likely to be endogenous to labor supply due to justification bias and individual-specific heterogeneity in subjective evaluations. We address both concerns. We propose a semiparametric binary choice procedure that incorporates nonadditive correlated individual-specific effects. Our estimation strategy identifies and estimates the average partial effects of health and functioning on labor market participation. The results indicate that poor health plays a major role in labor market exit decisions.

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BACKGROUND: Elderly people often have multiple chronic diseases, are frequently treated by several physicians, and also use over-the-counter medications. Excessive prescribing, imperfect therapeutic adherence, treatment modifications after hospitalization, and oversized drug packages result in home storage of leftover drugs, resulting in a waste of healthcare resources. PATIENTS AND METHODS: All patients aged >/=75 years hospitalized for >24 hours during a 6-month period in an urban teaching hospital in Switzerland were eligible for inclusion in a study collecting sociodemographics, medical, functional, and psychosocial characteristics. Six months later, a research nurse visited the patients at home and recorded the names, number of tablets, and expiration dates of all open or intact drug packages, and the doses actually taken. Acquisition costs of these drugs were computed. RESULTS: One hundred ninety-five patients were included (127 women; mean age 82.2 +/- 4.8 y, range 75-96). They had a total of 2059 drugs (mean per patient 10.3 +/- 6.7, range per patient 1-42), corresponding to a total cost of (US) $62 826 (mean per patient 322 +/- 275, range per patient 10-1571). Self-reported drug intake was regular for 36% of the drugs (46.5% of total costs) and occasional for 11% (6.1%), whereas 35.7% (30.1%) had been stopped during the last month. Cardiovascular drugs amounted to 36.6% of the drugs and 55.5% of the costs. None of the patients' characteristics was significantly associated with a greater number of drugs and higher costs. CONCLUSIONS: Drugs stored at home by elderly patients were worth about $320 per patient. Only about one-third of these drugs were regularly taken. In the context of resources shortage, innovative solutions should be found to reduce the waste linked with drugs stopped in previous months.

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BACKGROUND: The prescription of recommended medical therapies is a key factor to improve prognosis after acute coronary syndromes (ACS). However, reasons for cardiovascular therapies discontinuation after hospital discharge are poorly reported in previous studies. METHODS: We enrolled 3055 consecutive patients hospitalized with a main diagnosis of ACS in four Swiss university hospitals with a prospective one-year follow-up. We assessed the self-reported use of recommended therapies and the reasons for medication discontinuation according to the patient interview performed at one-year follow-up. RESULTS: 3014 (99.3%) patients were discharged with aspirin, 2983 (98.4%) with statin, 2464 (81.2%) with beta-blocker, 2738 (90.3%) with ACE inhibitors/ARB and 2597 (100%) with P2Y12 inhibitors if treated with coronary stent. At the one-year follow-up, the discontinuation percentages were 2.9% for aspirin, 6.6% for statin, 11.6% for beta-blocker, 15.1% for ACE inhibitor/ARB and 17.8% for P2Y12 inhibitors. Most patients reported having discontinued their medication based on their physicians' decision: 64 (2.1%) for aspirin, 82 (2.7%) for statin, 212 (8.6%) for beta-blocker, 251 (9.1% for ACE inhibitor/ARB) and 293 (11.4%) for P2Y12 inhibitors, while side effect, perception that medication was unnecessary and medication costs were uncommon reported reasons (<2%) according to the patients. CONCLUSIONS: Discontinuation of recommended therapies after ACS differs according the class of medication with the lowest percentages for aspirin. According to patients, most stopped their cardiovascular medication based on their physician's decision, while spontaneous discontinuation was infrequent.

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BACKGROUND: Alcohol consumption may affect the course of HIV infection and/or antiretroviral therapy (ART). The authors investigated the association between self-reported alcohol consumption and HIV surrogate markers in both treated and untreated individuals. DESIGN: Prospective cohort study. METHODS: Over a 7-year period, the authors analyzed 2 groups of individuals in the Swiss HIV Cohort Study: (1) ART-naïve individuals remaining off ART and (2) individuals initiating first ART. For individuals initiating first ART, time-dependent Cox proportional hazards models were used to assess the association between alcohol consumption, virological failure, and ART interruption. For both groups, trajectories of log-transformed CD4 cell counts were analyzed using linear mixed models with repeated measures. RESULTS: The authors included 2982 individuals initiating first ART and 2085 ART naives. In individuals initiating first ART, 241 (8%) experienced virological failure. Alcohol consumption was not associated with virological failure. ART interruption was noted in 449 (15%) individuals and was more prevalent in severe compared with none/light health risk drinkers [hazard ratio: 2.24, 95% confidence interval: 1.42 to 3.52]. The association remained significant even after adjusting for nonadherence. The authors did not find an association between alcohol consumption and change in CD4 cell count over time in either group. CONCLUSIONS: No effect of alcohol consumption on either virological failure or CD4 cell count in both groups of ART-initiating and ART-naive individuals was found. However, severe drinkers were more likely to interrupt ART. Efforts on ART continuation should be especially implemented in individuals reporting high alcohol consumption.

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PURPOSE: Self-administered questionnaires continue to be the most widely used type of physical activity assessment in epidemiological studies. However, test-retest reliability and validity of physical activity questionnaires have to be determined. In this study, three short physical activity questionnaires already used in Switzerland and the International Physical Activity Questionnaire (IPAQ) were validated. METHODS: Test-retest reliability was assessed by repeated administration of all questionnaires within 3 wk in 178 volunteers (77 women, 46.1+/-14.8 yr; 101 men 46.8+/-13.2 yr). Validity of categorical and continuous data was studied in a subsample of 35 persons in relation to 7-d accelerometer readings, percent body fat, and cardiorespiratory fitness. RESULTS: Reliability was fair to good with a Spearman correlation coefficient range of 0.43-0.68 for measures of continuous data and moderate to fair with Kappa values between 0.32 and 0.46 for dichotomous measures active/inactive. Total physical activity reported in the IPAQ and the Office in Motion Questionnaire (OIMQ) correlated with accelerometry readings (r=0.39 and 0.44, respectively). In contrast, correlations of self-reported physical data with percent body fat and cardiorespiratory fitness were low (r=-0.26-0.29). Participants categorized as active by the Swiss HEPA Survey 1999 instrument (HEPA99) accumulated significantly more days of the recommended physical activities than their inactive counterparts (4.4 and 2.7 d.wk, respectively, P<0.05). However, compared with accelerometer data, vigorous physical activities were overreported in investigated questionnaires. CONCLUSION: Collecting valid data on physical activity remains a challenging issue for questionnaire surveys. The IPAQ and the three other questionnaires are characterized to inform decisions about their appropriate use.

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Although the use of assisted reproductive technology has today become more familiar, the suffering associated with the experience of infertility remains. This study assesses the emotional resolution of couples faced with an infertility diagnosis by examining their narratives. Fifty-seven couples were recruited from fertility clinics to participate in a semistructured interview prior to in vitro fertilization. Two aspects of the couples' reactions to the infertility diagnosis were assessed: (1) each individual's capacity to acknowledge the emotional reality of the diagnosis (diagnosis resolution) and (2) the couple's ability to construct a shared meaning of the infertility diagnosis experience (narrative co-construction). Associations between these aspects and self-reported marital satisfaction, infertility-related stress, and diagnosis-related variables were analyzed. 73.7% of women and 61.4% of men had acknowledged the emotional reality of the diagnosis, and their scores for narrative co-construction were comparable to reference samples. Marital satisfaction, but not infertility-related stress, was associated with diagnosis resolution and narrative co-construction. The results indicate the importance of detecting couples with fewer individual and marital resources needed to face the reality of the diagnosis. A couple's capacity to perceive the infertility diagnosis as a shared problem is also essential for dealing with this common life event.