64 resultados para Rake faces
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We quickly form first impressions about newly encountered people guiding our subsequent behaviour (approach, avoidance). Such instant judgments might be innate and automatic, being performed unconsciously and independently to other cognitive processes. Lying detection might be subject to such a modular process. Unfortunately, numerous studies highlighted problems with lying detection paradigms such as high error rates and learning effects. Additionally, humans should be motivated doing both detecting others' lies and dis- guising own lies. Disguising own lies might even be more challenging than detecting other people's lies. Thus, when trying to disguise cheating behaviour, liars might display a mixture of disguising (fake) trust cues and uncontrolled lying cues making the interpretation of the expression difficult (perceivers are guessing). In two consecutive online studies, we tested whether seeing an increasing amount (range 0-4) of lying cues (LC) and non-lying cues (NLC) on a standard face results in enhanced guessing behaviour (studies 1 and 2) and that enhanced guessing is accompanied by slower responding (study 2). Results showed that pronounced guessing and slowest responding occurred for faces with an intermediate number and not with the highest number of LC and NLC. In particular, LC were more impor- tant than NLC to uncertain lying decisions. Thus, only a few LC may interfere with automatic processing of lying detection (irrespective of NLC), probably because too little lying cue information is yet available.
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The role of humans in facilitating the rapid spread of plants at a scale that is considered invasive is one manifestation of the Anthropocene, now framed as a geological period in which humans are the dominant force in landscape transformation. Invasive plant management faces intensified challenges, and can no longer be viewed in terms of 'eradication' or 'restoration of original landscapes'. In this perspectives piece, we focus on the practice and experience of people engaged in invasive plant management, using examples from Australia and Canada. We show how managers 1) face several pragmatic trade-offs; 2) must reconcile diverse views, even within stakeholder groups; 3) must balance competing temporal scales; 4) encounter tensions with policy; and 5) face critical and under-acknowledged labour challenges. These themes show the variety of considerations based on which invasive plant managers make complex decisions about when, where, and how to intervene. Their widespread pragmatic acceptance of small, situated gains (as well as losses) combines with impressive long-term commitments to the task of invasives management. We suggest that the actual practice of weed management challenges those academic perspectives that still aspire to attain pristine nature.
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Dans le chapitre « Les paradoxes de l'argumentation en contexte d'éducation: s'accorder sur les désaccords », Muller Mirza part de l'idée qu'à la différence des situations ordinaires de désaccords, les dispositifs utilisant l'argumentation dans des contextes d'éducation demandent aux participants précisément de résoudre ces désaccords. Leur sont donc interdites, par contrat plus ou moins implicite, les échappatoires auxquelles nous recourons volontiers dans les discours quotidiens qui permettent d'éviter de problématiser la question en discussion. C'est dire qu'elle aborde directement une difficulté souvent signalée dans les études sur l'argumentation en contexte éducatif : la tension entre d'une part l'expression de points de vue différents, étape nécessaire à la construction des connaissances, et d'autre part la préservation de la relation entre les interlocuteurs, de leurs faces. Le chapitre propose comme objet de discussion le rôle de cette tension dans des situations d'apprentissage en analysant des productions argumentatives réalisées dans le cadre d'un dispositif particulier. Il invite ainsi à une réflexion non seulement sur les ingrédients des dispositifs pédagogiques qui permettraient de prendre en compte cette tension mais aussi sur les méthodes d'analyse des interactions argumentatives. L'étude de cas met en scène des étudiants de master en psychologie sociale, dans le cadre d'un jeu de rôle : ils sont placés dans la perspective de leur futur métier, et figurent des psychologues conseillant des éducateurs face à des jeunes qui utilisent des insultes racistes entre eux. Le dispositif mis en oeuvre satisfait quatre exigences d'ordre théorique, favorables selon l'auteure à une bonne résolution des désaccords : le ménagement des faces des interlocuteurs en fixant des rôles ne correspondant pas nécessairement aux positions de chacun ; la construction de connaissances,préalable à la discussion ; la médiation de l'échange par un outil, ici un « chat », qui permet d'échanger les points de vue et d'apporter une dimension réflexive en cours d'interaction sur les points de vue exprimés ; le fait de donner du sens à l'activité, en simulant une situation professionnelle potentielle. L'analyse des échanges a été réalisée sur onze corpus constitués par les étudiants en petits groupes de trois ou quatre travaillant sur un logiciel de « chat ». Les questions abordées étaient les suivantes : Comment les interlocuteurs négocient-ils les désaccords qui apparaissent au cours des échanges? Ces désaccords sont-ils propices à une problématisation? Les participants mettent-ils en oeuvre des dynamiques d'« exploration » du désaccord relevé? Cette analyse, inspirée d'une approche socioculturelle reprise en partie des travaux de Neil Mercer sur les « discours exploratoires », met en évidence des dynamiques argumentatives de qualité au cours desquels les désaccords sont non seulement exprimés mais également problématisés au sein des groupes. Elle met entre autres en évidence que le sens de l'activité pour les étudiants est en partie tributaire d'un contrat didactique et pédagogique : leurs échanges sont la base de leur évaluation universitaire. Néanmoins la similitude entre situation d'enseignement et situation professionnelle a largement été perçue par les étudiants et motivante pour eux, ce qui a certainement concouru également à la qualité des échanges.
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The evolution of cooperation is thought to be promoted by pleiotropy, whereby cooperative traits are coregulated with traits that are important for personal fitness. However, this hypothesis faces a key challenge: what happens if mutation targets a cooperative trait specifically rather than the pleiotropic regulator? Here, we explore this question with the bacterium Pseudomonas aeruginosa, which cooperatively digests complex proteins using elastase. We empirically measure and theoretically model the fate of two mutants-one missing the whole regulatory circuit behind elastase production and the other with only the elastase gene mutated-relative to the wild-type (WT). We first show that, when elastase is needed, neither of the mutants can grow if the WT is absent. And, consistent with previous findings, we show that regulatory gene mutants can grow faster than the WT when there are no pleiotropic costs. However, we find that mutants only lacking elastase production do not outcompete the WT, because the individual cooperative trait has a low cost. We argue that the intrinsic architecture of molecular networks makes pleiotropy an effective way to stabilize cooperative evolution. Although individual cooperative traits experience loss-of-function mutations, these mutations may result in weak benefits, and need not undermine the protection from pleiotropy.