121 resultados para Radioactive Iodine
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Colon carcinoma multicellular spheroids were incubated in vitro with radiolabelled MAbs. The more rapid penetration of fragments as compared to intact MAbs was clearly demonstrated. For the study of antibody localization in tumors in vivo, the model of nude mice with ligated kidneys was used. Although very artificial, this model allowed to demonstrate that, without urinary excretion, Fab fragments accumulated more rapidly into the tumor than intact MAbs and disappeared faster from the blood. This difference was less striking for F(ab')2 fragments. In the liver a decreased accumulation of both types of fragments as compared to intact MAbs was observed. Concerning radioimmunotherapy we think that Fab fragments are not useful because of their too short half-life in the circulation and in tumor and because they will probably be too toxic for the kidneys. Intact MAbs and F(ab')2 fragments have each their advantages. Intact MAbs show highest tumor accumulation in mice without ligated kidney, however, they remain mostly on the periphery of tumor nodules, as shown by autoradiography. F(ab')2 fragments have been found to penetrate deeper into the tumor and to accumulate less in the liver. It might be therefore an advantage to combine intact MAbs with F(ab')2 fragments, so that in the tumor two different regions could be attacked whereas in normal tissues toxicity could be distributed to different organs such as to the liver with intact MAbs and to the kidney with F(ab')2 fragments.
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A mixture of 3 MAbs directed against 3 different CEA epitopes was radiolabelled with 131I and used for the treatment of a human colon carcinoma transplanted s.c. into nude mice. Intact MAbs and F(ab')2 fragments were mixed because it had been shown by autoradiography that these 2 antibody forms can penetrate into different areas of the tumor nodule. Ten days after transplantation of colon tumor T380 a single dose of 600 microCi of 131I MAbs was injected i.v. The tumor grafts were well established (as evidenced by exponential growth in untreated mice) and their size continued to increase up to 6 days after radiolabelled antibody injection. Tumor shrinking was then observed lasting for 4-12 weeks. In a control group injected with 600 microCi of 131I coupled to irrelevant monoclonal IgG, tumor growth was delayed, but no regression was observed. Tumors of mice injected with the corresponding amount of unlabelled antibodies grew like those of untreated mice. Based on measurements of the effective whole-body half-life of injected 131I, the mean radiation dose received by the animals was calculated to be 382 rads for the antibody group and 478 rads for the normal IgG controls. The genetically immunodeficient animals exhibited no increase in mortality, and only limited bone-marrow toxicity was observed. Direct measurement of radioactivity in mice dissected 1, 3 and 7 days after 131I-MAb injection showed that 25, 7.2 and 2.2% of injected dose were recovered per gram of tumor, the mean radiation dose delivered to the tumor being thus more than 5,000 rads. These experiments show that therapeutic doses of radioactivity can be selectively directed to human colon carcinoma by i.v. injection of 131I-labelled anti-CEA MAbs.
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Two 131-Iodine radiolabelled monoclonal antibodies were used to perform tomoscintigraphy in 42 patients: 11 patients bearing medullary thyroid cancers and 19 patients bearing gastrointestinal cancers received an antibody directed against carcino-embryonic antigen; 12 patients bearing gastro-intestinal cancers received an antibody directed against a non circulating antigen expressed by human colorectal cancers cell lines. Tomoscintigraphy is particularly useful for analysing the complex biodistribution of radiolabelled antibodies and the low contrast images encountered in immunoscintigraphy; the problems related to the true positive rate and to the clinical specificity of the method are discussed.
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1.1. La greffe de rein La greffe d'organes a révolutionné la médecine. De tout le temps elle a suscité les fantasmes et les rêves : la pratique est ancestrale ; elle remonte au 3ème siècle lorsque Saint Côme et Saint Damien réalisent pour la première fois une greffe de jambe de Maure sur un patient. Il faudra néanmoins attendre le 20ème siècle pour voir la transplantation se réaliser plus concrètement avec succès et se généraliser. A Vienne, en 1902, le Dr. Ulmann (1861-1937) pratique la toute première autogreffe de rein sur un chien. Il replace le rein de l'animal au niveau du cou, pratiquant une anastomose vasculaire. Depuis, les tentatives se multiplient et peu après le Dr. Von Decastello, pratique la première transplantation chien-chien. Par la suite, en associa- tion avec le Dr. Ulmann la première greffe entre un chien et une chèvre aura lieu, avec un certain succès. En effet, elle a permis à l'animal receveur de produire de l'urine. L'avancée majeure durant ce début de siècle fut le développement d'une nouvelle technique de suture vasculaire par le Dr. Carrel, qui obtiendra le prix Nobel en 1912. Son élève, le Dr. Jaboulay (1860-1913) a réalisé plusieurs tentatives de xénogreffes rénales. Il pratiquera en 1906 les deux premières xénogreffes en utilisant un cochon et une chèvre comme donneurs. Le greffon fut respectivement placé au niveau de la cuisse et du bras des patients. La fonction rénale durera une heure. En 1909 Ernest Unger (1875-1938) transplanta un rein de fox-terrier sur un boxer, avec une production d'urine pendant 14 jours. Durant la même année le Dr. Unger a pratiqué une xénogreffe en transplantant un rein de nouveau né sur un babouin, cette intervention se terminant par la mort de l'animal. Un autre essai de greffe singe à humain, pratiqué sur une femme mourant de défaillance rénale, a fait comprendre à Unger qu'il y a des barrières biologiques dans la transplantation, mais que la greffe rénale est techniquement faisable. En 1914, J.B. Murphy découvre l'importance de la rate et de la moelle osseuse dans la réponse immune. En 1933 et 1949 en Ukraine, les premières allogreffes humaines de reins sont pratiquées par le chirurgien soviétique Yu Yu Voronoy. Malheureuse- ment aucune fonction rénale des greffons n'a été observée. Après une période de « stagnation scientifique » générale qui durera à peu près 10 ans, l'intérêt pour la transplantation refait surface dans les années 1950. Deux équipes de chirurgien se forment : une à Boston et l'autre à Paris. De nombreux cas d'allogreffes humaines sans immunosuppression sont documentés de 1950 à 1953. Malheureusement chaque opération aboutit à un échec, ceci dû aux phénomènes du rejet. M. Simonsen et WJ. Dempster découvrent qu'un mécanisme immun est à la base du rejet. Ils établissent aussi que la position pelvienne était meilleure que la position plus superficielle. Grâce aux découvertes dans le domaine du rejet et les nombreux progrès techniques, une allogreffe entre vrais jumeaux est pratiquée à Boston en 1954. L'opération est un succès total et permet de contrer toutes les hypothèses négatives avancées par certains groupes de travail. Depuis 1948, de nombreux travaux dans le domaine de l'immunosuppression ont été entrepris. La découverte de l'action immunosuppressive de la cortisone permet son instauration dans le traitement anti-rejet, malheureusement avec peu de succès. En effet, l'irradiation totale reste la méthode de choix jusqu'en 1962, date de l'apparition de l'Azaothioprine (Imuran®). La découverte de l'Azaothioprine, permet d'avancer de nouvelles hypothèses concernant le rejet : en évitant le rejet post-opératoire aigu, une protection et une adaptation au receveur pourraient être modulées par l'immunosuppression. Dans les années 1960, l'apparition des immunosuppresseurs de synthèse permet de développer de nouvelles lignes de traitement. Le Dr.Starzl et ses collègues, découvrent l'efficacité d'un traitement combiné de Prednisone et d'Azathioprine qui devient alors le standard d'immunosuppression post greffe durant cette période. Les années 60 et 70 sont des années d'optimisme. La prise en charge des patients s'améliore, le développement de la dialyse permet de maintenir en vie les patients avant la greffe, les techniques de conservation des organes s'améliorent, la transplantation élargit son domaine d'action avec la première greffe de coeur en 1968. Le typage tissulaire permet de déterminer le type d'HLA et la compatibilité entre le re- ceveur et le donneur afin de minimiser les risques de rejet aigu. Les années 1970 se caractérisent par deux amélioration majeures : celle du typage HLA-DR et l'apparition des inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A). Ce dernier restera l'agent de premier choix jusqu'aux alentours des années 1990 où apparaissaient de nouveaux immunosuppresseurs, tels que les inhibiteurs mTOR (siroli- mus) et les inhibiteurs de l'inosine monophosphate déshydrogénase (mycophénolate mofétil), par exemple. En conclusion, la transplantation rénale a été une des premières transplantations d'organes solides pratiquées sur l'homme avec de nombreux essais cliniques impliquant une multitude d'acteurs. Malgré des périodes de hauts et de bas, les avancements techniques ont été notables, ce qui a été très favorable en terme de survie pour les patients nécessitant une greffe. 1.2. Le lymphocèle La greffe rénale, comme toute autre acte chirurgical, comporte des risques et une morbidité spécifique. Le lymphocèle a la prévalence la plus élevée, qui peut aller de 0.6 à 51% 1-3 avec des variations entre les études. Le lymphocèle est défini comme une collection post opératoire de liquide lymphatique dans une cavité non épithélialisée et n'est pas causée par une fuite urinaire ou une hémorragie1, 4. Historiquement, le lymphocèle a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale dans les années 1950, par Kobayashi et Inoue5 en chirurgie gynécologique. Par la suite Mori et al.6 en 1960 documentent la première série d'analyse de lymphocèles. En 1969 le lymphocèle est décrit pour la première fois par Inociencio et al.7 en tant que complication de greffe rénale. Sa pathogénèse n'est pas complètement élucidée, cependant plusieurs facteurs de risque ont été identifiés tels que : la ligature inadéquate des vaisseaux lymphatiques lors de la dissection des vaisseaux iliaques du donneur et de la préparation du greffon, le BMI, les diurétiques, l'anticoagulation (héparine), les hautes doses de stéoïdes, certains agents immunosuppresseurs (sirolimus), le diabète, les problèmes de cicatrisation, une hypoalbuminémie, une chirurgie rétropéritonéale préalable et le rejet aigu de greffe. (Tableau 1) Une symptomatologie peut être présente ou absente : elle découle directement de la localisation et de la taille de la collection8, 9, 10. Lorsqu'on se trouve devant un tableau de lymphocèle asymptomatique, la découverte se fait de manière fortuite lors d'un contrôle de suivi de greffe11, 12 cliniquement ou par échographie. En cas de lymphocèle non significatif cela ne requiert aucun traitement. Au contraire, lorsqu'il atteint une certaines taille il provoque un effet de masse et de compression qui provoque la symptomatologie. Cette dernière est peu spécifique et apparait en moyenne entre 2 semaines et 6 mois 13 après la greffe. Le patient va se présenter avec un tableau pouvant aller de la simple douleur abdominale en passant par un oedème du membre inférieur ou, dans de plus rares cas, une thrombose veineuse profonde sera le seul signe consécutif au lymphocèle14, 15. La plupart du temps on observera des valeurs de créatinine élevées, signant une souffrance rénale. Le diagnostic du lymphocèle peut se faire selon plusieurs techniques. La plus utilisée est la ponction à l'aiguille fine sous guidage ultrasonographique4. L'analyse du liquide ponctionné permet de différencier un lymphocèle d'un urinome. Les autres techniques existantes sont : la ponction après injection de carmin d'indigo15, un pyelogramme intraveineux et un lymphangiogramme16, le CT-Scan ou l'IRM15. Le dosage sanguin d'IL6 et IL8 est parfois utilisé pour déterminer si le lymphocèle est infecté.15 Suite à l'apparition d'une collection symptomatique; le rein transplanté peut être dans une situation à risque pour laquelle un traitement doit être entrepris. A l'heure actuelle, il n'existe pas de solution universelle dans la prévention et le traitement de ce type de complication. Les solutions sont multiples et dépendent principalement de la localisation et de la taille de la collection. Pendant de nombreuses années, le seul traitement du lymphocèle a été celui de l'aspiration percutanée simple. Cette dernière conduit cependant à un taux de récidive de presque 100%.17 Cette technique reste une solution utilisée principalement à visée diagnostique18, 19, 20, 21 ou pour soulager les patients à court terme15. Pour améliorer l'efficacité de cette technique on a fait appel à des agents sclérosants comme l'éthanol, la povidone-iodine, la tétracycline, la doxycycline ou de la colle de fibrine. Des complications chirurgicales ont cependant été rapportées, pouvant aller jusqu'au rejet de greffe22. La fenestration par laparoscopie a été décrite pour la première fois en 1991 par McCullough et al.23 Cette technique reste, de nos jours, la technique la plus utilisée pour le traitement du lymphocèle. Elle a de nombreux avantages : un temps de convalescence court, des pertes de sang minimes et une réalimentation rapide24, 25. On constate en outre la quasi absence de récidives après traitement11, 26. L'évaluation radiologique est très importante, car la marsupialisation par laparoscopie est limitée par l'emplacement et le volume de la collection. Ainsi, on évitera ce type de traite- ment lorsque la collection se situera postérieurement, à proximité de la vessie, de l'uretère ou du hile rénal. Dans ces situations, la laparotomie s'impose malgré l'augmentation de la morbidité liée à cette technique24. Actuellement on cherche à trouver une technique universelle du traitement des lymphocèles avec la chirurgie la moins invasive possible et le taux de récidive le plus faible possible. Malgré ses li- mites, la fenestration par laparoscopie apparaît comme une très bonne solution. Cette étude consiste en une évaluation rétrospective des traitements chirurgicaux de cette complication post-opératoire de la greffe rénale au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) de 2003 à 2011. Le but est de recenser et analyser les différentes techniques que l'on observe actuellement dans la littérature et pouvoir ainsi proposer une technique idéale pour le CHUV.
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Intratumoural (i.t.) injection of radio-iododeoxyuridine (IdUrd), a thymidine (dThd) analogue, is envisaged for targeted Auger electron- or beta-radiation therapy of glioblastoma. Here, biodistribution of [(125)I]IdUrd was evaluated 5 hr after i.t. injection in subcutaneous human glioblastoma xenografts LN229 after different intravenous (i.v.) pretreatments with fluorodeoxyuridine (FdUrd). FdUrd is known to block de novo dThd synthesis, thus favouring DNA incorporation of radio-IdUrd. Results showed that pretreatment with 2 mg/kg FdUrd i.v. in 2 fractions 0.5 hr and 1 hr before injection of radio-IdUrd resulted in a mean tumour uptake of 19.8% of injected dose (% ID), representing 65.3% ID/g for tumours of approx. 0.35 g. Tumour uptake of radio-IdUrd in non-pretreated mice was only 4.1% ID. Very low uptake was observed in normal nondividing and dividing tissues with a maximum concentration of 2.9% ID/g measured in spleen. Pretreatment with a higher dose of FdUrd of 10 mg/kg prolonged the increased tumour uptake of radio-IdUrd up to 5 hr. A competition experiment was performed in FdUrd pretreated mice using i.t. co-injection of excess dThd that resulted in very low tumour retention of [(125)I]IdUrd. DNA isolation experiments showed that in the mean >95% of tumour (125)I activity was incorporated in DNA. In conclusion, these results show that close to 20% ID of radio-IdUrd injected i.t. was incorporated in tumour DNA after i.v. pretreatment with clinically relevant doses of FdUrd and that this approach may be further exploited for diffusion and therapy studies with Auger electron- and/or beta-radiation-emitting radio-IdUrd.
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1. ABSTRACTS - RÉSUMÉSSCIENTIFIC ABSTRACT - ENGLISH VERSIONGeometry, petrology and growth of a shallow crustal laccolith: the Torres del Paine Mafi c Complex (Patagonia)The Torres del Paine intrusive complex (TPIC) is a composite mafic-granitic intrusion, ~70km2, belonging to a chain of isolated Miocene plutons in southern Patagonia. Their position is intermediate between the Mesozoic-Cenozoic calc-alkaline subduction related Patagonian batholith in the West and the late Cenozoic alkaline basaltic back-arc related plateau lavas in the East. The Torres del Paine complex formed during an important reconfiguration of the Patagonian geodynamic setting, with a migration of magmatism from the arc to the back-arc, possibly related to the Chile ridge subductionThe complex intruded the flysch of the Cretaceous Cerro Toro and Punta Barrosa Formations during the Miocene, creating a well-defined narrow contact aureole of 200-400 m width.In its eastern part, the Torres del Paine intrusive complex is a laccolith, composed of a succession of hornblende-gabbro to diorite sills at its base, with a total thickness of ~250m, showing brittle contacts with the overlying granitic sills, that form spectacular cliffs of more than 1000m. This laccolith is connected, in the western part, to its feeding system, with vertical alternating sheets of layered gabbronorite and Hbl-gabbro, surrounded and percolated by diorites. ID-TIMS U-Pb on zircons on feeder zone (FZ) gab- bros yield 12.593±0.009Ma and 12.587±0.009Ma, which is identifcal within error to the oldest granite dated so far by Michel et al. (2008). In contrast, the laccolith mafic complex is younger than than the youngest granite (12.50±0.02Ma), and has been emplaced from 12.472±0.009Ma to 12.431 ±0.006Ma, by under-accretion beneath the youngest granite at the interface with previously emplaced mafic sills.The gabbronorite crystallization sequence in the feeder zone is dominated by olivine, plagioclase, clinopyroxene and orthopyroxene, while amphibole forms late interstitial crystals. The crystallization sequence is identical in Hornblende-gabbro from the feeder zone, with higher modal hornblende. Gabbronorite and Hornblende-gabbro both display distinct Eu and Sr positive anomalies. In the laccolith, a lower Hornblende-gabbro crystallized in sills and evolved to a high alkali shoshonitic series. The Al203, Ti02, Na20, K20, Ba and Sr composition of these gabbros is highly variable and increases up to ~50wt% Si02. The lower hornblende-gabbro is characterized by kaersutite anhedral cores with inclusions of olivine, clino- and orthopyroxene and rare apatite and An70 plagioclase. Trace element modelling indicates that hornblende and clinopyroxene are in equilibrium with a liquid whose composition is similar to late basaltic trachyandesitic dikes that cut the complex. The matrix in the lower hornblende gabbro is composed of normally zoned oligoclase, Magnesio-hornblende, biotite, ilmenite and rare quartz and potassium feldspar. This assemblage crystallized in-situ from a Ba and Sr-depleted melts. In contrast, the upper Hbl-gabbro is high-K calc-alkaline. Poikilitic pargasite cores have inclusions of euhedral An70 plagioclase inclusions, and contain occasionally clinopyroxene, olivine and orthopyroxene. The matrix composition is identical to the lower hornblende-gabbro and similar to the diorite. Diorite bulk rock compositions show the same mineralogy but different modal proportions relative to hornblende-gabbrosThe Torres del Paine Intrusive Complex isotopic composition is 87Sr/86Sr=0.704, 143Nd/144Nd=0.5127, 206Pb/204Pb=18.70 and 207Pb/204Pb=15.65. Differentiated dioritic and granitic units may be linked to the gabbroic cumulates series, with 20-50% trapped interstitial melt, through fractionation of olivine-bearing gabbronorite or hornblende-gabbro fractionation The relative homogeneity of the isotopic compositions indicate that only small amounts of assimilation occurred. Two-pyroxenes thermometry, clinopyroxene barometry and amphibole-plagioclase thermometry was used to estimate pressure and temperature conditions. The early fractionation of ultramafic cumulates occurs at mid to lower crustal conditions, at temperatures exceeding 900°C. In contrast, the TPIC emplacement conditions have been estimated to ~0.7±0.5kbar and 790±60°C.Based on field and microtextural observations and geochemical modelling, fractionation of basaltic-trachyandesitic liquids at intermediate to lower crustal levels, has led to the formation of the Torres del Paine granites. Repetitive replenishment of basaltic trachy- andesitic liquid in crustal reservoirs led to mixed magmas that will ascend via the feeder zone, and crystallize into a laccolith, in the form of successive dioritic and gabbroic sills. Dynamic fractionation during emplacement concentrated hornblende rich cumulates in the center of individual sills. Variable degrees.of post-emplacement compaction led to the expulsion of felsic liquids that preferentially concentrated at the top of the sills. Incremental sills amalgamation of the entire Torres del Paine Intrusive Complex has lasted for ~160ka.RESUME SCIENTIFIQUE - VERSION FRANÇAISEGéométrie, pétrologie et croissance d'un laccolite peu profond : Le complexe ma- fique du Torres del Paine (Patagonie)Le Complexe Intrusif du Torres del Paine (CITP) est une intrusion bimodale, d'environ 70km2, appartenant à une chaîne de plutons Miocènes isolés, dans le sud de la Patago-nie. Leur position est intermédiaire entre le batholite patagonien calco-alcalin, à l'Ouest, mis en place au Mesozoïque-Cenozoïque dans un contexte de subduction, et les basal-tes andésitiques et trachybasaltes alcalins de plateau, plus jeune, à l'Est, lié à l'ouverture d'un arrière-arc.A son extrémité Est, le CITP est une succession de sills de gabbro à Hbl et de diorite, sur une épaisseur de ~250m, avec des évidences de mélange. Les contacts avec les sills de granite au-dessus, formant des parois de plus de 1000m, sont cassants. Ce laccolite est connecté, dans sa partie Ouest, à une zone d'alimentation, avec des intrusions sub-ver- ticales de gabbronorite litée et de gabbro à Hbl, en alternance. Celles-ci sont traversées et entourées par des diorites. Les zircons des gabbros de la zone d'alimentation, datés par ID-TIMS, ont cristallisés à 12.593±0.009Ma et 12.587±0.009Ma, ce qui correspond au plus vieux granite daté à ce jour par Michel et al. (2008). A l'inverse, les roches manques du laccolite se sont mises en place entre 12.472±0.009Ma et 12.431 ±0.006Ma, par sous-plaquage successifs à l'interface avec le granite le plus jeune daté à ce jour (12.50±0.02Ma).La séquence de cristallisation des gabbronorites est dominée par Ol, Plg, Cpx et Opx, alors que la Hbl est un cristal interstitiel. Elle est identique dans les gabbros à Hbl de la zone d'alimentation, avec ~30%vol de Hbl. Les gabbros de la zone d'alimentation montrent des anomalies positives en Eu et Sr distinctes. Dans le laccolite, le gabbro à Hbl inférieur évolue le long d'une série shoshonitique, riche en éléments incompatibles. Sa concentration en Al203, Ti02, Na20, K20, Ba et Sr est très variable et augmente rapide-ment jusqu'à ~50wt% Si02. Il est caractérisé par la présence de coeurs résorbés de kaer- sutite, entourés de Bt, et contenant des inclusions d'OI, Cpx et Opx, ou alors d'Ap et de rares Plg (An70). Hbl et Cpx ont cristallisés à partir d'un liquide de composition similaire aux dykes trachy-andesite basaltique du CITP. La matrice, cristallisée in-situ à partir d'un liquide pauvre en Ba et Sr, est composée d'oligoclase zoné de façon simple, de Mg-Hbl, Bt, llm ainsi que de rares Qtz et KF. Le gabbro à Hbl supérieur, quant à lui, appartient à une suite chimique calco-alcaline riche en K. Des coeurs poecilitiques de pargasite con-tiennent de nombreuses inclusions de Plg (An70) automorphe, ainsi que des Ol, Cpx et Opx. La composition de la matrice est identique à celle des gabbros à Hbl inférieurs et toutes deux sont similaires à la minéralogie des diorites. Les analyses sur roches totales de diorites montrent la même variabilité que celles de gabbros à Hbl, mais avec une ten-eur en Si02 plus élevée.La composition isotopique des liquides primitifs du CITP a été mesurée à 87Sr/86Sr=0.704, 143Nd/144Nd=0.5127, 206Pb/204Pb=18.70 et 207Pb/204Pb=15.65. Les granites et diorites différenciés peuvent être reliés à des cumulais gabbronoritiques (F=0.74 pour les granites et F=1-0.5 pour les diorites) et gabbroïques à Hbl (fractionnement supplémentaire pour les granites, avec F=0.3). La cristallisation de 20 à 50%vol de liquide interstitiel piégé dans les gabbros du CITP explique leur signature géochimique. Seules de faibles quantités de croûte continentale ont été assimilées. La température et la pression de fractionnement ont été estimées, sur la base des thermobaromètres Opx-Cpx, Hbl-Plg et Cpx, à plus de 900°C et une profondeur correspondant à la croûte inférieure-moyenne. A l'inverse, les conditions de cristallisation de la matrice des gabbros et diorites du laccolite ont été estimées à 790±60°C et ~0.7±0.5kbar.Je propose que les liquides felsiques du CITP se soient formés par cristallisation frac-tionnée en profondeur des assemblages minéralogiques observés dans les gabbros du CITP, à partir d'un liquide trachy-andesite basaltique. La percolation de magma dans les cristaux accumulés permet la remontée du mélange à travers la zone d'alimentation, vers le laccolite, où des sills se mettent en place successivement. L'amalgamation de sills dans le CITP a duré ~160ka.Le CITP s'est formé durant une reconfiguration importante du contexte géodynamique en Patagonie, avec un changement du magmatisme d'arc vers un volcanisme d'arrière- arc. Ce changement est certainement lié à la subduction de la ride du Chili.RESUME GRAND PUBLIC - VERSION FRANÇAISEGéométrie, pétrologie et croissance d'une chambre magmatique peu profonde : Le complexe mafique du Torres del Paine (Patagonie)Le pourtour de l'Océan Pacifique est caractérisé par une zone de convergence de plaques tectoniques, appelée zone de subduction, avec le plongement de croûte océa-nique sous les Andes dans le cas de la Patagonie. De nombreux volcans y sont associés, formant la ceinture de feu. Mais seuls quelques pourcents de tout le magma traversant la croûte terrestre parviennent à la surface et la majeure partie cristallise en profondeur, dans des chambres magmatiques. Quelles est leur forme, croissance, cristallisation et durée de vie ? Le complexe magmatique du Torres del Paine représente l'un des meilleurs endroits au monde pour répondre à ces questions. Il se situe au sud de la Patagonie, formant un massif de 70km2. Des réponses peuvent être trouvées à différentes échelles, variant de la montagne à des minéraux de quelques 1000ème de millimètres.Il est possible de distinguer trois types de roches : des gabbros et des diorites sur une épaisseur de 250m, surmontées par des parois de granite de plus de 1000m. Les contacts entre ces roches sont tous horizontaux. Entre granites et gabbro-diorite, le contact est net, indiquant que le second magma s'est mis en place au contact avec un magma plus ancien, totalement solidifié. Entre gabbros et diorites, les contacts sont diffus, souvent non-linéaires, indiquant à l'inverse la mise en contact de magmas encore partiellement liquides. Dans la partie Ouest de cette chambre magmatique, les contacts entre roches sont verticaux. Il s'agit certainement du lieu de remplissage de la chambre magmatique.Lors du refroidissement d'un magma, différents cristaux vont se former. Leur stabilité et leur composition varient en fonction de la pression, de la température ou de la chimie du magma. La séquence de cristallisation peut être définie sur la base d'observations microscopiques et de la composition chimique des minéraux. Différents gabbros sont ainsi distingués : le gabbro à la base est riche en hornblende, d'une taille de ~5mm, sans inclusion de plagioclase mais avec des cristaux d'olivine, clinopyroxene et orthopyroxene inclus ; le gabbro supérieur est lui-aussi riche en hornblende (~5mm), avec les mêmes inclusions additionnées de plagioclase. Ces cristaux se sont formés à une température supérieure à 900°C et une profondeur correspondant à la croûte moyenne ou inférieure. Les minéraux plus fin, se trouvant hors des cristaux de hornblende des deux gabbros, sont similaires à ceux des diorites : plagioclase, biotite, hornblende, apatite, quartz et feldspath alcalin. Ces minéraux sont caractéristiques des granites. Ils ont cristallisé à ~790°C et ~2km de profondeur.La cristallisation des minéraux et leur extraction du magma par gravité provoque un changement progressif de la composition de ce dernier. Ainsi, après extraction d'olivine et d'orthopyroxene riches en Mg, de clinopyroxene riche en Ca, de plagioclase riche en Ca et Al et d'hornblende riche en Ca, Al et Mg, le liquide final sera appauvri en ces élé-ments. Un lien peut ainsi être proposé entre les diorites dont la composition est proche du liquide de départ, les granites dont la composition est similaire au liquide final, et les gabbros dont la minéralogie correspond aux minéraux extraits.L'utilisation de zircons, un minéral riche en U dont les atomes se transforment en Pb par décomposition radioactive au cours de millions d'années, permet de dater le refroidissement des roches qui les contiennent. Ainsi, il a été observé que les roches de la zone d'alimentation, à l'Ouest du complexe magmatique, ont cristallisés il y a 12.59±0.01 Ma, en même temps que les granites les plus vieux, se trouvant au sommet de la chambre magmatique, datés par Michel et al. (2008). Les deux roches pourraient donc avoir la même origine. A l'inverse, les gabbros et diorites de la chambre magmatique ont cristallisé entre 12.47±0.01Ma et 12.43±0.01Ma, les roches les plus vieilles étant à la base.En comparant la composition des roches du Torres del Paine avec celles d'autres en-tités géologiques de Patagonie, les causes du magmatisme peuvent être recherchées. A l'Ouest, on trouve en effet des intrusions granitiques, plus anciennes, caractéristiques de zones de convergence de plaque tectonique, alors qu'à l'Est, des laves basaltiques plus jeunes sont caractéristiques d'une dynamique d'extension. Sur la base des compositions chimiques des roches de ces différentes entités, l'évolution progressive de l'une à l'autre a pu être démontrée. Elle est certainement due à l'arrivée d'une dorsale océanique (zone d'extension crustale et de création de croûte océanique par la remontée de magma) dans la zone de subduction, le long des Andes.Je propose que, dans un premier temps, des magmas granitiques sont remontés dans la chambre magmatique, laissant d'importants volumes de cristaux dans la croûte pro-fonde. Dans un second épisode, les cristaux formés en profondeur ont été transportés à travers la croûte continentale, suite au mélange avec un nouveau magma injecté. Ces magmas chargés de cristaux ont traversé la zone d'alimentation avant de s'injecter dans la chambre magmatique. Différents puises ont été distingués, injectés dans la chambre magmatique du sommet à la base concernant les granites, puis à la base du granite le plus jeune pour les gabbros et diorites. Le complexe magmatique du Torres del Paine s'est construit sur une période totale de 160'000±20'000 ans.
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Plutonium and (90)Sr are considered to be among the most radiotoxic nuclides produced by the nuclear fission process. In spite of numerous studies on mammals and humans there is still no general agreement on the retention half time of both radionuclides in the skeleton in the general population. Here we determined plutonium and (90)Sr in human vertebrae in individuals deceased between 1960 and 2004 in Switzerland. Plutonium was measured by sensitive SF-ICP-MS techniques and (90)Sr by radiometric methods. We compared our results to the ones obtained for other environmental compartments to reveal the retention half time of NBT fallout (239)Pu and (90)Sr in trabecular bones of the Swiss population. Results show that plutonium has a retention half time of 40+/-14 years. In contrast (90)Sr has a shorter retention half time of 13.5+/-1.0 years. Moreover (90)Sr retention half time in vertebrae is shown to be linked to the retention half time in food and other environmental compartments. These findings demonstrate that the renewal of the vertebrae through calcium homeostatic control is faster for (90)Sr excretion than for plutonium excretion. The precise determination of the retention half time of plutonium in the skeleton will improve the biokinetic model of plutonium metabolism in humans.
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The synthesis of a photoreactive derivative of the human leukocyte antigen-A1 (HLA-A1)-restricted MAGE-1 peptide 161-169 (EADPTGHSY) is described. Using conventional automated solid-phase peptide synthesis, a photoreactive derivative of this peptide was synthesized by replacing histidine-167 with photo-reactive N-beta-4-azidosalicyloyl-L-2,3-diaminopropionic acid. The C-terminal tyrosine was incorporated as phosphotyrosine. This peptide derivative was radioiodinated in the presence of chloramine T. This iodination took place selectively at the photoreactive group, because the phosphate ester prevented tyrosine iodination. Following dephosphorylation with alkaline phosphatase and chromatographic purification, the radiolabeled peptide derivative was incubated with cells expressing HLA-A1 or other HLA molecules. Photoactivation resulted in efficient photoaffinity labeling of HLA-A1. Other HLA molecules or other cellular components were not detectably labeled. This labeling was inhibited by HLA-A1 but not by HLA-A2-binding peptides. This synthesis is generally applicable and can also be adapted to the synthesis of well-defined radiolabeled nonphotoreactive peptide derivatives.
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The binding and penetration of two 125I-labeled anti-carcinoembryonic antigen (CEA) monoclonal antibodies (MAb) and their F(ab')2 and Fab fragments were measured in multicellular spheroids of poorly (HT29) and moderately well differentiated (Co112) human colon adenocarcinomas which express different amounts of CEA. Spheroids cultured in vitro model tumor microenvironments where poor vascular supply may modulate antigen expression and accessibility. The two MAb studied, 202 and 35, were shown previously to react with different CEA epitopes and to have high affinities of 1.2 and 5.8 X 10(9) M-1, respectively. MAb 202 has also been shown to cross-react with antigens present on human granulocytes and normal epithelial cells from human lung and pancreas. Specific binding of intact MAb and fragments of both antibodies was demonstrated for both types of human colon carcinoma spheroids compared to mouse colon carcinoma (CL26) and mammary tumor (EMT6/Ro) spheroids. Total binding of MAb and fragments was greater (1.5- to 2.5-fold) after 4 h compared to 1 h of exposure; the amount of binding compared to control IgG1 was 5- to 30-fold greater after 1-h incubation and 15 to 200 times greater after 4 h. This binding was stable as demonstrated by short and long wash experiments at 37 degrees and 4 degrees C. The binding of F(ab')2 and Fab fragments of the anti-CEA MAb 35 to spheroids of human colon Co112 was almost 2-fold greater than that of the intact MAb. However, for MAb 202, the binding of intact MAb and F(ab')2 was greater than that of Fab fragments. In addition the binding of both intact and F(ab')2 fragments of MAb 202 was greater than that obtained with MAb 35. Specific binding of both antibodies to HT29 spheroids, which express less CEA, was decreased for MAb and fragments of both 202 and 35. Autoradiography and immunoperoxidase experiments were performed to determine the penetration of MAb and fragments after incubation with intact spheroids. Comparisons were made with labeled MAb directly applied to frozen sections of spheroids. F(ab')2 and Fab fragments of both antibodies were bound at the surface of intact spheroids and penetrated to eight to ten cells, but the intact MAb were localized mainly at the spheroid surface and the outer one to three cell layers. There was much less binding at the surfaces of HT29 compared to Co112 spheroids. An enzyme immunoassay using MAb 35 and 202 demonstrated that Co112 spheroids produced about 8-fold more CEA/mg of cell protein than did monolayer cultures.(ABSTRACT TRUNCATED AT 400 WORDS)
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Studied was the activity of the shrew Crocidura russula in the field (by radioactive tracking) and in laboratory (by continuous recording of nest temperature and by video). Under natural conditions, the total daily activity remained nearly constant throughout the year accounting for about 33 % of the total time. Activity was polyphasic and showed a daily rhythm; on an average, one activity phases occured every two hours and lasted 36 min. The activity periods of captive shrews were generally shorter, but always more frequent, and the total daily activity of captive shrews was much lower in winter. Two experiments carried out in the filed on shrews artificially fed, demonstrated that under natural conditions, foraging takes a major part of the winter activity. The activity patterns of Crocidura russula are compared with those of another European shrew, Sorex araneus.
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Biodistribution and tumor uptake of a chimeric human-mouse monoclonal antibody (MAb) and the original mouse MAb have been comparatively studied. METHODS: Eighteen patients with suspected colorectal cancer scheduled for surgery underwent immunoscintigraphy with 123I-labeled chimeric anti-CEA MAb. Iodine-125 and 131I trace-labeled chimeric and original mouse MAb were simultaneously injected for biodistribution studies. RESULTS: Similar serum kinetics and a low immunogenicity were observed for both antibodies. Mean binding capacity to CEA measured in PBS after radiolabeling was identical for both MAbs and it was slightly decreased when measured in serum 1-4 hr after injection. Radiochromatograms of patients sera showed immune complex formation related to the amount of circulating CEA. Postoperative ex vivo radioactivity counting in tissue samples revealed similar antibody distributions with notably similar antibody uptakes in tumors. High tumor uptakes (between 0.02 to 0.06% injected dose per g) were observed in 3 of 13 patients operated for primary or metastatic colorectal cancer. CONCLUSION: In this dual-label technique, the radioiodinated anti-CEA IgG4 chimeric MAb and the original mouse IgG1 MAb were shown to have very similar behavior in colorectal cancer patients.
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Normal rats were injected intravenously with 131I- and 125I-labeled intact murine and chimeric mouse-human monoclonal antibodies directed against carcinoembryonic antigen or with the corresponding F(ab')2 fragments. At different times after injection, individual animals were killed and radioactivity of blood and major organs, including bones and bone marrow, was determined. Ratios comparing radioactivity concentration in different tissues with that of bone marrow were calculated and found to remain stable during several effective half-lives of the antibodies. Mean bone marrow radioactivity was 35% (range, 29%-40%) of that of blood and 126% (range, 108%-147%) of that of liver after injection of intact Mabs or F(ab')2 fragments. In nude rats bearing human colon carcinoma xenografts producing carcinoembryonic antigen, relative bone marrow radioactivity was slightly lower than that in normal rats.
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Glucagon-like peptide-1 (GLP-1) is the most potent stimulator of glucose-induced insulin secretion and its pancreatic beta-cell receptor is a member of a new subfamily of G-protein-coupled receptors which includes the receptors for vasoactive intestinal polypeptide, secretin and glucagon. Here we studied agonist-induced GLP-1 receptor internalization in receptor-transfected Chinese hamster lung fibroblasts using three different approaches. First, iodinated GLP-1 bound at 4 degrees C to transfected cells was internalized with a t 1/2 of 2-3 min following warming up of the cells to 37 degrees C. Secondly, exposure to GLP-1 induced a shift in the distribution of the receptors from plasma membrane-enriched to endosomes-enriched membrane fractions, as assessed by Western blot detection of the receptors using specific antibodies. Thirdly, continuous exposure of GLP-1 receptor-expressing cells to iodinated GLP-1 led to a linear accumulation of peptide degradation products in the medium following a lag time of 20-30 min, indicating a continuous cycling of the receptor between the plasma membrane and endosomal compartments. Potassium depletion and hypertonicity inhibited transferrin endocytosis, a process known to occur via coated pit formation, as well as GLP-1 receptor endocytosis. In contrast to GLP-1, the antagonist exendin-(9-39) did not lead to receptor endocytosis. Surface re-expression following one round of GLP-1 receptor endocytosis occurred with a half-time of about 15 min. The difference in internalization and surface re-expression rates led to a progressive redistribution of the receptor in intracellular compartments upon continuous exposure to GLP-1. Finally, endogenous GLP-1 receptors expressed by insulinoma cells were also found to be internalized upon agonist binding. Together our data demonstrate that the GLP-1 receptor is internalized upon agonist binding by a route similar to that taken by single transmembrane segment receptors. The characterization of the pathway and kinetics of GLP-1-induced receptor endocytosis will be helpful towards understanding the role of internalization and recycling in the control of signal transduction by this receptor.
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Carcinoembryonic antigen (CEA) was identified in perchloric acid (PCA)_extract from normal colon mucosa by 2 immunological criteria: a line of identity in double diffusion and a parallel inhibition curve in radioimmunoassay (RIA), both with reference colon carcinoma-CEA (CEA-Tu). The average concentration of CEA in normal colon mucosa (CEA-No) was 35 times lower than in primary large bowel carcinomas and 230 times lower than in metastatic colon or rectum carcinomas. CEA-No was purified from PCA extracts of normal colon mucosa by Sephadex G-200 filtration and immunoadsorbent columns. Purified CEA-No had quatitatively the same inhibition activity in RIA as the British Standard CEA coded 73/601. Purified CEA-No was labelled with 125I. The percentage of binding of labelled CEA-No to a specific goat anti-CEA-Tu antiserum was similar to that of CEA-Tu. Labelled CEA-No could be used as radioactive tracer in RIA as well as labelled CEA-Tu. The physico-chemical properties of purified CEA-Tu as demonstrated by Sepharose 6 B filtration, SDS Polyacrylamide gel analysis and cesium chloride density gradient, were found to be almost identical to those of reference CEA-Tu. Preliminary results showed that CEA-No and CEA-Tu contained the same types of carbohydrates in similar proportions. A rabbit antiserum against CEA-No was obtained which demonstrated the same specificity as conventional anti-CEA-Tu antisera.
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Despite major progress in the understanding of biological mechanisms underlying metastatic prostate cancer, the treatment of men with advanced prostate cancer remains challenging. Several randomized controlled trials with promising or positive results are underway or just released. Here we discuss new treatments which might be used in clinic in the near future: hormonal treatments (Abiraterone and MDV3100), a new chemotherapy (Cabazitaxel), a cellular vaccine (Sipuleucel-T), anti-angiogenic drugs (Bevacizumab, Aflibercept), a new radioactive treatment (Alpharadin) and a new bone-protective agent (Deno-sumab).