93 resultados para Marot, Clément, 1496-1544
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BACKGROUND: Antiviral treatment of chronic hepatitis C is not invariably successful, costly and associated with serious side-effects, and therefore should be indicated only when the chances of benefitting patients exceed the potential risks. The suppressor of cytokine signalling (SOCS) family members have been suggested to affect the rate of virological response to therapy, but the published evidence is conflicting. METHODS: We measured the intrahepatic SOCS1, SOCS3 and SOCS7 mRNA levels in 107 chronic hepatitis C patients and assessed their clinical and histological correlates with the virological response to therapy and with some factors known for affecting treatment outcome. RESULTS: By multivariate analysis, SOCS1, SOCS3 and SOCS7 mRNA levels were not associated with rapid or sustained virological response. Similarly, no association was found between the levels of any intrahepatic SOCS mRNA and those of the homeostasis model assessment of insulin resistance. Conversely, SOCS1 (OR 2.185, 95% CI 1.223-3.906, P=0.0083) and SOCS3 (OR 40.601, 95% CI 2.357-699.25, P=0.0108) mRNA level (but not SOCS7), together with age (OR 1.156, 95% CI 1.049-1.275, P=0.0036), were independently associated with cirrhosis. CONCLUSIONS: Intrahepatic SOCS1, SOCS3 and SOCS7 mRNA levels do not predict virological response to therapy in chronic hepatitis C. The association between SOCS1, SOCS3 and cirrhosis warrants further study.
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The punishment of social misconduct is a powerful mechanism for stabilizing high levels of cooperation among unrelated individuals. It is regularly assumed that humans have a universal disposition to punish social norm violators, which is sometimes labelled "universal structure of human morality" or "pure aversion to social betrayal". Here we present evidence that, contrary to this hypothesis, the propensity to punish a moral norm violator varies among participants with different career trajectories. In anonymous real-life conditions, future teachers punished a talented but immoral young violinist: they voted against her in an important music competition when they had been informed of her previous blatant misconduct toward fellow violin students. In contrast, future police officers and high school students did not punish. This variation among socio-professional categories indicates that the punishment of norm violators is not entirely explained by an aversion to social betrayal. We suggest that context specificity plays an important role in normative behaviour; people seem inclined to enforce social norms only in situations that are familiar, relevant for their social category, and possibly strategically advantageous.
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Several studies have demonstrated that mice are polymorphic for the number of renin genes, with some inbred strains harboring one gene (Ren-1(c)) and other strains containing two genes (Ren-1(d) and Ren-2). In this study, the effects of 1% salt and deoxycorticosterone acetate (DOCA)/salt were investigated in one- and two-renin gene mice, for elucidation of the role of renin in the modulation of BP, cardiac, and renal responses to salt and DOCA. The results demonstrated that, under baseline conditions, mice with two renin genes exhibited 10-fold higher plasma renin activity, 100-fold higher plasma renin concentrations, elevated BP (which was angiotensin II-dependent), and an increased cardiac weight index, compared with one-renin gene mice (all P < 0.01). The presence of two renin genes markedly increased the BP, cardiac, and renal responses to salt. The number of renin genes also modulated the responses to DOCA/salt. In one-renin gene mice, DOCA/salt induced significant renal and cardiac hypertrophy (P < 0.01) even in the absence of any increase in BP. Treatment with losartan, an angiotensin II AT(1) receptor antagonist, decreased BP in two-renin gene mice but not in one-renin gene mice. However, losartan prevented the development of cardiac hypertrophy in both groups of mice. In conclusion, these data demonstrate that renin genes are important determinants of BP and of the responses to salt and DOCA in mice. The results confirm that the Ren-2 gene, which controls renin production mainly in the submaxillary gland, is physiologically active in mice and is not subject to the usual negative feedback control. Finally, these data provide further evidence that mineralocorticoids promote cardiac hypertrophy even in the absence of BP changes. This hypertrophic process is mediated in part by the activation of angiotensin II AT(1) receptors.
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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
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The seven subunit Arp2/3 complex is a highly conserved nucleation factor of actin microfilaments. We have isolated the genomic sequence encoding a putative Arp3a protein of the moss Physcomitrella patens. The disruption of this ARP3A gene by allele replacement has generated loss-of-function mutants displaying a complex developmental phenotype. The loss-of function of ARP3A gene results in shortened, almost cubic chloronemal cells displaying affected tip growth and lacking differentiation to caulonemal cells. In moss arp3a mutants, buds differentiate directly from chloronemata to form stunted leafy shoots having differentiated leaves similar to wild type. Yet, rhizoids never differentiate from stem epidermal cells. To characterize the F-actin organization in the arp3a-mutated cells, we disrupted ARP3A gene in the previously described HGT1 strain expressing conditionally the GFP-talin marker. In vivo observation of the F-actin cytoskeleton during P. patens development demonstrated that loss-of-function of Arp3a is associated with the disappearance of specific F-actin cortical structures associated with the establishment of localized cellular growth domains. Finally, we show that constitutive expression of the P. patens Arp3a and its Arabidopsis thaliana orthologs efficiently complement the mutated phenotype indicating a high degree of evolutionary conservation of the Arp3 function in land plants.
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In (1) H magnetic resonance spectroscopy, macromolecule signals underlay metabolite signals, and knowing their contribution is necessary for reliable metabolite quantification. When macromolecule signals are measured using an inversion-recovery pulse sequence, special care needs to be taken to correctly remove residual metabolite signals to obtain a pure macromolecule spectrum. Furthermore, since a single spectrum is commonly used for quantification in multiple experiments, the impact of potential macromolecule signal variability, because of regional differences or pathologies, on metabolite quantification has to be assessed. In this study, we introduced a novel method to post-process measured macromolecule signals that offers a flexible and robust way of removing residual metabolite signals. This method was applied to investigate regional differences in the mouse brain macromolecule signals that may affect metabolite quantification when not taken into account. However, since no significant differences in metabolite quantification were detected, it was concluded that a single macromolecule spectrum can be generally used for the quantification of healthy mouse brain spectra. Alternatively, the study of a mouse model of human glioma showed several alterations of the macromolecule spectrum, including, but not limited to, increased mobile lipid signals, which had to be taken into account to avoid significant metabolite quantification errors.
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OBJECTIVES: Leptin may be involved in the regulation of body weight, food intake, and energy expenditure. In view of a possible link between leptin concentrations and diabetes that has been suggested in obese rodents, we investigated the potential relationship between serum leptin concentrations and hyperglycaemia in French patients with morbid obesity. SUBJECTS: Fasting leptin concentrations were measured in 241 morbidly obese patients with various degrees of glucose tolerance in a cross-sectional study. RESULTS: Fasting serum leptin concentrations did not differ between normoglycaemia (NG, 61.5 +/- 24.0 ng/ml) and glucose intolerant morbidly obese subjects (IGT, 56.5 +/- 18.5 ng/ml) and were slightly lower in those with controlled diabetes (55.1 +/- 30.3 ng/ml, P = 0.06 when compared to NG subjects). In contrast, leptin concentrations were 30% lower in patients with poorly controlled diabetes (43.0 +/- 22.2 ng/ml, P = 0.001 vs NG subjects). Leptin concentrations were negatively correlated with fasting glucose in all groups combined (p = -0.24, P = 0.0001) and particularly in NIDDM subjects (p = 0.31, P = 0.0054). Although leptin concentrations were higher in women than in men, similar significant correlation with fasting glucose was found when females were analyzed separately. A positive correlation was found with BMI (p = 0.25, P = 0.0001) in all groups. Multivariate analysis revealed that fasting glucose was independently associated with serum leptin concentrations (F = 12.5, P = 0.0005). Sex, age, BMI, waist/hip ratio, fasting glucose and insulin, total cholesterol and triglycerides, tested in the model, explained 42% of the leptin variability in this population. CONCLUSIONS: Poorly controlled diabetes was accompanied by a significant reduction of serum leptin concentrations in morbidly obese subjects. We suggest that a relative leptin deficiency (lower than expected for the BMI) associated with insulin deficiency in this population might contribute to a vicious cycle maintaining (or even worsening) obesity itself and/or its metabolic complications.
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BACKGROUND: Variables influencing serum hepatitis C virus (HCV) RNA levels and genotype distribution in individuals with human immunodeficiency virus (HIV) infection are not well known, nor are factors determining spontaneous clearance after exposure to HCV in this population. METHODS: All HCV antibody (Ab)-positive patients with HIV infection in the EuroSIDA cohort who had stored samples were tested for serum HCV RNA, and HCV genotyping was done for subjects with viremia. Logistic regression was used to identify variables associated with spontaneous HCV clearance and HCV genotype 1. RESULTS: Of 1940 HCV Ab-positive patients, 1496 (77%) were serum HCV RNA positive. Injection drug users (IDUs) were less likely to have spontaneously cleared HCV than were homosexual men (20% vs. 39%; adjusted odds ratio [aOR], 0.36 [95% confidence interval {CI}, 0.24-0.53]), whereas patients positive for hepatitis B surface antigen (HBsAg) were more likely to have spontaneously cleared HCV than were those negative for HBsAg (43% vs. 21%; aOR, 2.91 [95% CI, 1.94-4.38]). Of patients with HCV viremia, 786 (53%) carried HCV genotype 1, and 53 (4%), 440 (29%), and 217 (15%) carried HCV genotype 2, 3, and 4, respectively. A greater HCV RNA level was associated with a greater chance of being infected with HCV genotype 1 (aOR, 1.60 per 1 log higher [95% CI, 1.36-1.88]). CONCLUSIONS: More than three-quarters of the HIV- and HCV Ab-positive patients in EuroSIDA showed active HCV replication. Viremia was more frequent in IDUs and, conversely, was less common in HBsAg-positive patients. Of the patients with HCV viremia analyzed, 53% were found to carry HCV genotype 1, and this genotype was associated with greater serum HCV RNA levels.
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The role of Wnt antagonists in the carcinogenesis of esophageal adenocarcinoma (EAC) remains unclear. We hypothesized that downregulation of the Wnt inhibitory factor-1 (WIF-1) might be involved in the neoplastic progression of Barrett's esophagus (BE). We analyzed the DNA methylation status of the WIF-1 promoter in normal, preneoplastic, and neoplastic samples from BE patients and in EAC cell lines. We investigated the role of WIF-1 on EAC cell growth and the chemosensitization of the cells to cisplatin. We found that silencing of WIF-1 correlated with promoter hypermethylation. EAC tissue samples showed higher levels of WIF-1 methylation compared to the matched normal epithelium. In addition, we found that WIF-1 hypermethylation was more frequent in BE samples from patients with EAC than in BE samples from patients who had not progressed to EAC. Restoration of WIF-1 in cell lines where WIF-1 was methylation-silenced resulted in growth suppression. Restoration of WIF-1 could sensitize the EAC cells to the chemotherapy drug cisplatin. Our results suggest that silencing of WIF-1 through promoter hypermethylation is an early and common event in the carcinogenesis of BE. Restoring functional WIF-1 might be used as a new targeted therapy for the treatment of this malignancy.