64 resultados para Glycemic load
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INTRODUCTION: Hyperglycemia is a metabolic alteration in major burn patients associated with complications. The study aimed at evaluating the safety of general ICU glucose control protocols applied in major burns receiving prolonged ICU treatment. METHODS: 15year retrospective analysis of consecutive, adult burn patients admitted to a single specialized centre. EXCLUSION CRITERIA: death or length of stay <10 days, age <16years. VARIABLES: demographic variables, burned surface (TBSA), severity scores, infections, ICU stay, outcome. Metabolic variables: total energy, carbohydrate and insulin delivery/24h, arterial blood glucose and CRP values. Analysis of 4 periods: 1, before protocol; 2, tight doctor driven; 3, tight nurse driven; 4, moderate nurse driven. RESULTS: 229 patients, aged 45±20 years (mean±SD), burned 32±20% TBSA were analyzed. SAPSII was 35±13. TBSA, Ryan and ABSI remained stable. Inhalation injury increased. A total of 28,690 blood glucose samples were analyzed: the median value remained unchanged with a narrower distribution over time. After the protocol initiation, the normoglycemic values increased from 34.7% to 65.9%, with a reduction of hypoglycaemic events (no extreme hypoglycemia in period 4). Severe hyperglycemia persisted throughout with a decrease in period 4 (9.25% in period 4). Energy and glucose deliveries decreased in periods 3 and 4 (p<0.0001). Infectious complications increased during the last 2 periods (p=0.01). CONCLUSION: A standardized ICU glucose control protocol improved the glycemic control in adult burn patients, reducing glucose variability. Moderate glycemic control in burns was safe specifically related to hypoglycemia, reducing the incidence of hypoglycaemic events compared to the period before. Hyperglycemia persisted at a lower level.
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Allostatic load (AL) is a marker of physiological dysregulation which reflects exposure to chronic stress. High AL has been related to poorer health outcomes including mortality. We examine here the association of socioeconomic and lifestyle factors with AL. Additionally, we investigate the extent to which AL is genetically determined. We included 803 participants (52% women, mean age 48±16years) from a population and family-based Swiss study. We computed an AL index aggregating 14 markers from cardiovascular, metabolic, lipidic, oxidative, hypothalamus-pituitary-adrenal and inflammatory homeostatic axes. Education and occupational position were used as indicators of socioeconomic status. Marital status, stress, alcohol intake, smoking, dietary patterns and physical activity were considered as lifestyle factors. Heritability of AL was estimated by maximum likelihood. Women with a low occupational position had higher AL (low vs. high OR=3.99, 95%CI [1.22;13.05]), while the opposite was observed for men (middle vs. high OR=0.48, 95%CI [0.23;0.99]). Education tended to be inversely associated with AL in both sexes(low vs. high OR=3.54, 95%CI [1.69;7.4]/OR=1.59, 95%CI [0.88;2.90] in women/men). Heavy drinking men as well as women abstaining from alcohol had higher AL than moderate drinkers. Physical activity was protective against AL while high salt intake was related to increased AL risk. The heritability of AL was estimated to be 29.5% ±7.9%. Our results suggest that generalized physiological dysregulation, as measured by AL, is determined by both environmental and genetic factors. The genetic contribution to AL remains modest when compared to the environmental component, which explains approximately 70% of the phenotypic variance.
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Nombreux sont les groupes de recherche qui se sont intéressés, ces dernières années, à la manière de monitorer l'entraînement des sportifs de haut niveau afin d'optimaliser le rendement de ce dernier tout en préservant la santé des athlètes. Un des problèmes cardinaux d'un entraînement sportif mal conduit est le syndrome du surentraînement. La définition du syndrome susmentionné proposée par Kreider et al. est celle qui est actuellement acceptée par le « European College of Sport Science » ainsi que par le « American College of Sports Medicine», à savoir : « An accumulation of training and/or non-training stress resulting in long-term decrement in performance capacity with or without related physiological and psychological signs and symptoms of maladaptation in which restoration of performance capacity may take several weeks or months. » « Une accumulation de stress lié, ou non, à l'entraînement, résultant en une diminution à long terme de la capacité de performance. Cette dernière est associée ou non avec des signes et des symptômes physiologiques et psychologiques d'inadaptation de l'athlète à l'entraînement. La restauration de ladite capacité de performance peut prendre plusieurs semaines ou mois. » Les recommandations actuelles, concernant le monitoring de l'entraînement et la détection précoce du syndrome du surentrainement, préconisent, entre autre, un suivi psychologique à l'aide de questionnaires (tel que le Profile of Mood State (POMS)), un suivi de la charge d'entraînement perçue par l'athlète (p.ex. avec la session rating of perceived exertion (RPE) method selon C. Foster), un suivi des performances des athlètes et des charges d'entraînement effectuées ainsi qu'un suivi des problèmes de santé (blessures et maladies). Le suivi de paramètres sanguins et hormonaux n'est pas recommandé d'une part pour des questions de coût et de faisabilité, d'autre part car la littérature scientifique n'a, jusqu'ici, pas été en mesure de dégager des évidences à ce sujet. A ce jour, peu d'études ont suivi ces paramètres de manière rigoureuse, sur une longue période et chez un nombre d'athlète important. Ceci est précisément le but de notre étude.
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Introduction: L'hyperglycémie est un phénomène connu chez les patients gravement agressés, et surtout chez ceux nécessitant un séjour aux soins intensifs, alors que l'hypoglycémie est une complication menaçante. Des valeurs de glycémies anormales sont associées avec une mortalité et morbidité augmentées chez les patients de soins intensifs, y compris les grands brûlés. Des glycémies jusqu'à 15mmol/l ont longtemps été tolérées sans traitement. En 2001, une grande étude randomisée a complètement changé les pratiques du contrôle glycémique aux soins intensifs. Van den Berghe et al. ont montré qu'un contrôle glycémique strict atteint au moyen d'une « intensive insulin therapy » (HT) visant une glycémie 4.1-6.0 mmol/l réduisait la mortalité chez les patients chirurgicaux traités plus que 5. Par la suite plusieurs études contradictoires ont questionné la validité externe de l'étude de Louvain: avec la publication de l'étude « NICE-SUGAR » en 2009 enrôlant plus de 6000 patients cette hypothèse a été réfutée, aboutissant à un contrôle modéré de la glycémie (6-8 mmol/l). Bien que plusieurs études sur le contrôle glycémique aient également inclus quelques patients brûlés, à ce jour il n'y a pas de recommandation ferme concernant la gestion de la glycémie chez les patients brûlés adultes. Le but de l'étude était d'évaluer la sécurité du protocole de contrôle de la glycémie qui avait été introduit aux soins intensifs adultes chez des patients grand brûlés nécessitant un traitement prolongé aux soins intensifs. Méthodes : 11 s'agit d'une étude rétrospective uni-centrique sur des patients brûlés admis aux soins intensifs du CHUV à Lausanne entre de 2000 à juin 2014. Critères d'inclusions : Age >16 ans, brûlures nécessitant un traitement aux soins intensifs >10 jours. Critères d'exclusion : Décès ou transfert hors des soins intensifs <10 jours. Les investigations ont été limitées aux 21 premiers jours de l'hospitalisation aux soins intensifs. Variables : Variables démographiques, surface brûlée (TBSA), scores de sévérité, infections, durée d'intubation, durée du séjour aux soins intensifs, mortalité. Variables métaboliques : Administration totale de glucides, énergie et insuline/2411, valeurs de glycémie artérielle et CRP. Quatre périodes (P) ont été analysées, correspondant à l'évolution du protocole de contrôle de glycémie du service. P1: Avant son introduction (2000-2001) ; P2: Contrôle glycémie serré géré par les médecins (2002-2006) ; P3: Contrôle glycémie serré géré par lés infirmières (2007-2010); P4: Contrôle modéré géré par les infirmières (2011-2014). Les limites glycémiques ont été définis de manière suivante: Hypoglycémie extrême <2.3mmol/l ; hypoglycémie modéré <4.0mmol/l ; hyperglycémie modérée 8.1-10.0mmol/l ; hyperglycémie sévère >10.0mmol/l. Toutes les valeurs de glycémies artérielles ont été extraites depuis le système informatisé des soins intensifs (MetaVision ®). Statistiques: Wilcoxon rank test, Two- way Anova, Tuckey Kramer test, area under the curve (AUC), Spearman's test et odds ratio. STATA 12 1 ' StataCorp, College station, TX, USA and JPM V 10.1 (SAS Institute, Cary, NC, USA). Résultats: Sur les 508 patients brûlés admis durant la période étudiée, 229 patients correspondaient aux critères d'inclusion, âgés de 45±20ans (X±SD) et brûlés sur 32±20% de la surface corporelle. Les scores de sévérité sont restés stables. Au total 28'690 glycémies artérielles ont été analysées. La valeur médiane de glycémie est restée stable avec une diminution progressive de la variabilité intra-patient. Après initiation du protocole, les valeurs normoglycémiques ont augmenté de 34.7% à 65.9% avec diminution des événements hypoglycémiques (pas d'hypoglycémie extrême en P4). Le nombre d'hyperglycémies sévères est resté stable durant les périodes 1 à 3, avec une diminution en P4 (9.25%) : les doses d'insuline ont aussi diminué. L'interprétation des résultats de P4 a été compliquée par une diminution concomitante des apports d'énergie et de glucose (p<0.0001). Conclusions: L'application du protocole destiné aux patients de soins intensifs non brûlés a amélioré le contrôle glycémique chez les patients adultes brûlés, aboutissant à une diminution significative de la variabilité des glycémies. Un contrôle modéré de la glycémie peut être appliqué en sécurité, considérant le nombre très faible d'hypoglycémies. La gestion du protocole par les infirmières s'avère plus sûre qu'un contrôle par les médecins, avec diminution des hypoglycémies. Cependant le nombre d'hyperglycémies reste trop élevé. L'hyperglycémie' n'est pas contrôlable uniquement par l'administration d'insuline, mais nécessite également une approche multifactorielle comprenant une optimisation de la nutrition adaptée aux besoins énergétiques élevés des grands brûlés. Plus d'études seront nécessaire pour mieux comprendre la complexité du mécanisme de l'hyperglycémie chez le patient adulte brûlé et pour en améliorer le contrôle glycémique.