239 resultados para Femmes -- Mâconnais (Saône-et-Loire)
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L'analyse longitudinale et transversale des données du PSM montre que l'augmentation des travaux ménagers consécutive à l'entrée en cohabitation, au mariage et surtout à la parentalité est prise en charge par les femmes, l'investissement masculin restant stable. Le genre semble bien être ici un facteur explicatif central. En outre, l'hétérogénéité des temps ménagers féminins s'expliquerait par le fait que les femmes ne mobilisent leurs ressources personnelles, ni pour entrer en négociation avec leur partenaire et le conduire à s'investir plus, ni pour remettre en question la distribution traditionnelle des tâches. Elles les utilisent plutôt pour exploiter les opportunités contextuelles à disposition afin de diminuer une charge de travail qui, sinon, leur reviendrait.
Hommes et femmes: la même organisation cérébrale ? [Men and women: the same cerebral organisation ?]
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Des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la taille du cerveau, les compétences dans des domaines particuliers et la récupération suite aux lésions cérébrales ont soulevé la question des dissimilitudes d'organisation cérébrale entre les deux sexes. Interprétée tout d'abord comme touchant à la latéralisation des fonctions cognitives, cette différence se révèle aujourd'hui davantage liée au fonctionnement des réseaux neuronaux.
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Pourquoi les femmes n'ont-elles pas « l'étoffe du chercheur » ? Le modèle unique imposé par le monde académique pénalise les femmes dans leur ascension professionnelle et sa rigidité qui perdure au sein des universités nous a conduites à revisiter les travaux réalisés dans le monde de l'entreprise sur le « plafond de verre », le « ciel de plomb » ou le « leaky pipeline », pour nous intéresser à ces processus pernicieux. Du fait de son mode de recrutement prétendument fondé sur le seul mérite (et son alliée l'excellence), le monde académique pourrait garantir une certaine égalité entre hommes et femmes, mais il n'en n'est rien. Afin de faire émerger les processus complexes qui conduisent à l'exclusion des femmes du sommet des hiérarchies universitaires, cet ouvrage mêle des textes académiques à des contributions plus personnelles qui prennent la forme de témoignages ou de réflexions illustrant les aléas des parcours féminins dans l'université (S. Boes, A. Casini, C. Carvalho, V. Cossy, S. Da Rin, F. Fassa, S. Kradolfer, N. Le Feuvre, R.J. Leeman, C. Marry, M. Sanchez-Mazas, E. Ollagnier, S. Paroz, M. Rosende, I. Stengers, G. Theurillat).
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Pour permettre à une femme enceinte de continuer à travailler en toute sécurité, l'OProma (ordonnance du Département fédéral de l'économie sur les activités dan- gereuses ou pénibles en cas de grossesse et de maternité) est entrée en vigueur en 2001. Cette loi concerne les employeurs, les médecins traitants, les gynécologues et les travailleuses enceintes et précise comment certains travaux, substances, ou micro- organismes peuvent faire courir un risque potentiel à la mère et à son enfant et comment ces risques doivent être évalués et traités. Le but de l'étude est d'évaluer, par le biais de questionnaires, l'état des connaissances des mesures légales de protection de la maternité au travail en général et plus spécifi- quement de l'OProma, chez 76 femmes enceintes suivies à la consultation d'obstétrique du CHUV (questionnaires administrés en face à face) et chez 87 gynécologues du CHUV et installés en Suisse romande (questionnaire on line). Les objectifs sont : déterminer la prévalence de la connaissance de ces dispositions légales, évaluer les facteurs person- nels pouvant influencer la connaissance de ces dernières, les raisons possibles du manque d'information et les mesures pouvant être prises pour améliorer cet état de fait. Concernant les femmes enceintes, 68% savent qu'il existe des mesures légales et 32% connaissent l'OProma, surtout par le biais de l'employeur et de l'entourage. L'unique facteur personnel significatif influençant la connaissance des mesures légales est le niveau de formation. Concernant les gynécologues, 95% savent qu'il existe des mesures légales et 47% connaissent l'existence de l'ordonnance, surtout dans le cadre de la formation continue. Les facteurs personnels significatifs sont l'âge et leurs années d'expérience pro- fessionnelle. Les deux populations trouvent que le manque d'information provient d'une méconnaissance de ces dispositions légales chez les employeurs. Les gynécologues re- connaissent aussi leurs lacunes et se sentent mal informés. Pour améliorer le manque d'information, les femmes demandent à en être informées par leur gynécologue. Les gy- nécologues désirent plus d'information et de formation sur la thématique. Il en ressort que les deux populations ont une bonne connaissance de l'existence de me- sures légales en général mais l'OProma spécifiquement est peu connue. Les gynécologues la connaissent mieux que les femmes enceintes, ce qui est loin d'être suffisant. Chez les femmes enceintes, le niveau de formation a été choisi dans cette étude comme indica- teur pour la classe sociale. L'appartenance à une classe sociale plus élevée induit une meilleure connaissance des mesures légales et de l'OProma. Chez les gynécologues, les médecins plus âgés et donc plus expérimentés connaissent mieux les mesures légales et l'OProma. Probablement, un médecin avec plus de pratique, la globalité de la patiente avec sa problématique sociale sera mieux prise en considération, en comparaison à un jeune médecin plus focalisé sur les problèmes somatiques. Il y a encore des efforts à faire concernant la formation des gynécologues et des em- ployeurs à propos de ce sujet. En effet, ces derniers se doivent d'assurer à la travailleuse enceinte une grossesse sans danger.
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A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2013, l'association le Relais de Sénart, association féministe qui accueille, accompagne, et héberge les femmes victimes de violences conjugales, l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (Iris), la Fédération Nationale Solidarité Femmes et le Centre Hubertine Auclert se sont associés pour organiser une journée d'étude sur les enjeux scientifiques, politiques et institutionnels soulevés par les violences envers les femmes depuis les années 1970. Il s'est agi de permettre aux associations de bénéficier d'un autre regard sur leur travail et leurs outils ; et de faire en sorte que la recherche en sciences sociales puisse se nourrir du point de vue des professionnel-le-s. Le partenariat scientifique et associatif a ainsi visé à explorer la manière dont les associations s'approprient, ou non, les outils issus du champ académique, et réciproquement.
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Dans le domaine du genre, le Mozambique est présenté comme un bon exemple en Afrique. Le pays est signataire de nombreuses conventions et est associé aux grandes déclarations internationales dédiées à l'égalité des droits entre hommes et femmes. Soutenue par les organisations nationales et internationales, la loi très controversée sur « la violence domestique contre les femmes », adoptée en juillet 2009, est une action prioritaire pour mettre en oeuvre le gender mainstreaming même si le pays est caractérisé par une forte diversité ethnique et deux traditions de genre fort différentes.
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Cet article propose d'analyser les processus de construction de la ségrégation sexuée des professions dans une perspective comparative. Une étude comparative des carrières professionnelles et familiales des femmes médecins en France et en Grande-Bretagne permet de démontrer que, bien que la distribution des hommes et des femmes au sein de la profession médicale paraisse, à première vue, assez divergente, les processus de répartition sexuée entre les différentes positions au sein de la profession sont globalement identiques dans les deux pays. Ainsi, les résultats de cette recherche laissent penser que la structure sexuée de la profession médicale reste relativement peu changée par l'augmentation récente des taux de féminisation. Cette conclusion nous amène à inscrire notre travail dans le cadre des débats sociologiques récents sur l'analyse théorique des processus de reproduction de la division sexuelle du travail et de la ségrégation sexuée des emplois en Europe. This article proposes to analyse the process of the development of gendered segregation in a comparative perspective. A comparative study of the professional and family careers of women doctors in France and Britain makes it possible to show that, although at first sight the distribution of women and men in the medical profession seems rather different, the processes of gendered allocation between the different positions within the profession is generally the same in the two countries. The results of this research lead us to think that the gendered structure of the medical profession has been changed relatively little by the recent increase in the rate of feminisation. These conclusion leads us to situate our work within the framework of the recent sociological discussion of the theoretical analysis of the process of reproduction of the sexual division of labour and the gendered segregation of employment in Europe.