219 resultados para Cinéma péruvien


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Le motif de la pose et l'arrêt du mouvement qu'elle implique ont, le plus souvent, été rejetés par le médium cinématographique. Cependant certains cinéastes se sont attelés à représenter la pose, en en faisant un véritable lieu d'expérimentation de la mise en scène du corps et de la confrontation entre les codes des arts plastiques et les codes du cinéma. Cette communication montrera comment ces « corps-à-corps » esthétiques ont déterminé le traitement filmique de la pose - tant celle qui, dans l'atelier d'artiste, précède le tableau, que celle qui le rejoue dans l'exercice du tableau vivant -, depuis La Chute de la Maison Usher (Epstein, 1928) jusqu'à La Belle Noiseuse (Rivette, 1991), en passant par La Ricotta (Pasolini, 1962) et Passion (Godard, 1981).

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Au début des années 1960, les documentaristes Jean Rouch, Mario Ruspoli, Richard Leacock, Robert Drew et Michel Brault se réclament d'une proximité inédite avec le réel filmé et oeuvrent activement à la création de nouvelles caméras légères et synchrones: c'est le temps du « cinéma-vérité » qui déchaîne en France de vives polémiques. En mars 1963, constructeurs d'appareils, cinéastes et journalistes sont invités par Pierre Schaeffer à discuter de ces questions lors des Journées d'Etudes du MIPE-TV. Cette manifestation, moment nodal du « cinéma-vérité », est l'occasion de se réunir autour des nouvelles techniques légères, mais aussi de débattre des enjeux éthiques et moraux de ce cinéma et de prendre position sur la controverse terminologique qui oppose les partisans de l'expression consensuelle « cinéma direct » aux adeptes de la notion polémique « cinéma-vérité ».

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Constituant l'un des premiers « genres » de l'histoire du cinéma (dont Burch et Gaudreault ont montré le rôle fondateur dans la standardisation des procédures de montage institutionnalisées), les films mettant en scène la Vie et la Passion du Christ fixent leurs normes en s'appropriant des codes iconographiques préétablis. Dans cet article, Valentine Robert s'attache à déployer le « palimpseste » de ces Passions des premiers temps, à démêler les « séries culturelles » impliquées, à dégager les phénomènes de reprises d'une bande à l'autre, et à replacer certains de ces jeux référentiels dans leur visée de légitimation - ou doit-on dire « canonisation » ? - du médium cinématographique.

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Selon Ray Harryhausen, maître des effets spéciaux cinématographiques, « Gustave Doré aurait été un grand chef opérateur [...] il regardait les choses avec le point de vue de la caméra ». L'oeuvre de Doré a marqué de manière indélébile l'imaginaire filmique depuis ses origines. Et le cinéma, en retour, a « gravé » Doré dans l'imaginaire du XXe siècle. Peu de films sur la Bible, depuis la Vie et Passion de Jésus Christ produit par Pathé en 1902, qui ne se réfèrent à ses illustrations, ni d'adaptation cinématographique de Dante ou encore de Don Quichotte qui ne l'aient pris comme modèle, de Georg Wilhelm Pabst et Orson Welles à Terry Gilliam. Il n'est pas de films sur la vie londonienne et victorienne qui n'empruntent leurs décors aux visions de Londres, un pèlerinage, qu'il s'agisse de David Lean, de Roman Polanski ou de Tim Burton. Nombre de scènes oniriques, fantastiques, fantasmagoriques ont puisé dans l'oeuvre graphique de Doré, depuis le Voyage dans la lune de Georges Méliès en 1902. Si dans le domaine du dessin animé ou de l'animation, la dette de Walt Disney envers Doré est immense, ses forêts « primitives », notamment celles d'Atala, ont aussi servi aux différentes versions de King Kong, de l'original de 1933 au film de 2005 de Peter Jackson qui s'était déjà appuyé sur l'oeuvre de Doré dans Le Seigneur des anneaux. Ce chapitre vise à saisir l'étendue et la signification de cette imprégnation de l'imaginaire de Doré dans la culture de masse, de la dette explicite de Jean Cocteau envers les illustrations des Contes de Perrault dans La Belle et la bête (1945) aux réminiscences doréennes du personnage de Chewbacca dans la Guerre des Etoiles ou de la saga d'Harry Potter.