82 resultados para Christian tradition
Resumo:
(Résumé de l'ouvrage) The idea that religion has to succeed in a «market», selling «salvation goods», has proved to be extremely attractive to scholars in sociology and the study of religion. Max Weber used the term «salvation good» to compare different religious traditions. Pierre Bourdieu employed the term in order to analyze «religious economy». And recently, an American group of researchers advocating «rational choice of religion» put the theme at the forefront of current debates. This book - the fruit of an International Congress in Lausanne in April 2005 - brings together leading specialists in the fields of sociology and the study of religion who discuss the terms «salvation goods» (or religious goods) and «religious market». The authors test the applicability of these concepts by using specific examples and they either deliberately advocate or criticize Weberian, Bourdieusian or rational-choice perspectives.
Resumo:
Langerhans' cell histiocytosis (LCH) is a rare and enigmatic clonal disorder that affects mainly children. It is characterized by single or multiple granulomatous mass lesions composed of cells with the Langerhans' cell phenotype. Clinical presentation and behavior are heterogeneous and can range from a solitary lytic bone lesion (i.e., eosinophilic granuloma) with a favorable course to a fatal disseminated leukaemia-like form, with a wide spectrum of intermediate clinical presentations between these two extremes. Although LCH typically involves the bone, lesions can be found in almost all organs. We are reporting the case of a multisystem LCH in a 47-year-old patient who presented with a panhypopituitarism and diabetes insipidus, and who, 5 years later, developed mandibular, mastoid and femoral lesions. The final diagnosis of LCH was made on mandibular biopsy.
Resumo:
Les contes de Charles Perrault, des frères Jacob et Wilhelm Grimm, et de Hans Christian Andersen sont parmi les plus connus du genre, mais leur rapprochement masque parfois le fait qu'ils n'ont pas été écrits à la même époque, ni dans la même culture, et qu'ils comportent de nombreuses différences, notamment du point de vue thématique. Il y a cependant aussi des textes extrêmement proches dans leurs recueils : « La belle au bois dormant » raconte comme « Dornröschen » (« Rose d'épine ») l'histoire d'une princesse condamnée à dormir cent ans, puis réveillée par un prince ; « Die sechs Schwäne » (« Les six cygnes ») et « De vilde Svaner » (« Les cygnes sauvages ») relatent tous les deux l'histoire d'une princesse à la recherche de ses frères transformés en cygnes par leur belle-mère. Ces cas-là aident à appréhender les différences essentielles entre les textes, mais aussi à mieux comprendre pourquoi, en dépit des différences, ils sont reconnus comme des parangons du genre. Avec une double approche linguistique et comparatiste, cette thèse s'attache à montrer que les auteurs construisent des manières de raconter particulières. Cela concerne par exemple la place du narrateur dans le récit, la logique selon laquelle s'enchaînent les événements, ou encore l'utilisation du discours représenté. Loin de constituer de simples préférences stylistiques, ces stratégies narratives doivent être mises en relation avec un « projet discursif » : en décidant de publier un recueil de contes, comment les auteurs envisagent-ils le genre, et comment se situent-ils dans le contexte littéraire et culturel de l'époque ? Bien que Perrault, les Grimm et Andersen développent chacun un projet différent, ils exploitent tous trois un mode d'énonciation particulier, à la façon d'un discours rapporté : le conte apparaît comme un enchevêtrement de voix où un conteur relate une histoire déjà racontée auparavant, comme s'il rapportait la voix d'un autre conteur, s'inscrivant ainsi dans une tradition où l'on parle toujours à la suite de quelqu'un. L'analyse des différences entre Perrault, les Grimm et Andersen permet ainsi de construire une poétique du genre : écrire un conte, c'est convoquer une tradition populaire et, d'un point de vue énonciatif, c'est inscrire sa voix dans le concert des voix généré par le conte.