81 resultados para Chirurgical
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Résumé Introduction et objectif : l'articulation du coude est vulnérable à l'enraidissement, en particulier après un traumatisme. Le but de cette étude est d'évaluer les résultats du traitement chirurgical des raideurs post-traumatiques du coude. Type d'étude : étude rétrospective de cohorte. Les patients : dix-huit patients ont été évalués cliniquement par un observateur indépendant dans un intervalle moyen de 16 mois (6 à 43) après avoir subi une arthrolyse ouverte du coude, avec comme indication opératoire une raideur post traumatique du coude. Les traumatismes subis étaient : 11 fractures isolées, 1 luxation isolée, 6 fracture-luxations complexes. Les prises en charge initiales étaient : non-chirurgicales pour 3 patients, résection de la tête radiale pour 1 patient, réduction ouverte et ostéosynthèse pour 14 patients. Les patients ont présenté des types de raideurs mixtes pour la plupart d'entre eux. Type d'intervention : arthrolyse ouverte du coude. Evaluation : la fonction du coude et la satisfaction des patients furent les principales données récoltées. Lacs de l'évaluation, les scores de SECEC (Société Européenne de Chirurgie d'Epaule et du Coude) ont été calculés. Une analyse radiologique a aussi été effectuée. Résultats : trois patients ont présenté des complications postopératoires mineures : 1 déhiscence de plaie, 1 infection sous-cutanée, 1 sérome. Aucune de ces complications n'a eu de répercussion sur le résultat final. Le gain d'amplitude articulaire moyen était de 40°, avec un gain moyen en flexion du coude de 14° (0°-45°), et de 26° en extension (5°-67°) Aucun patient n'a présenté d'instabilité du coude. Il n'y a pas eu de signe de progression d'arthrose sur les clichés radiographiques à la revue. Nous n'avons pas mis en évidence de rapport entre le type de raideur et la voie d'abord sur les résultats. Les patients ayant présentés les raideurs les plus importantes ont bénéficiés des meilleurs résultats en terme de mobilité (p<0.001). Les meilleurs résultats ont été obtenus pour les patients opérés dans la première année aptes le traumatisme initial (p=0.008). Le score SECEC moyen était de 88 points pour les coudes opérés (52-100), et de 96 points pour les coudes sains (88-100). Conclusion : l'arthrolyse ouverte confère de bons résultats pour les patients présentant une raideur post traumatique du coude. Les meilleurs résultats sont obtenus pour les patients présentant une raideur sévère, prise en charge dans l'année qui suit le traumatisme initial.
Subthalamic nucleus deep brain stimulation for Parkinson's disease : "Are we where we think we are ?
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ABSTRACT High frequency electrical deep brain stimulation (DBS) of the subthalamic nucleus (STN) is a worldwide recognized therapy for the motor symptoms of Parkinson's disease in fluctuating patients who are progressively disabled despite medical treatment adjustments. However, such improvements emerge despite a lack of understanding of either the precise role of STN in human motor control or the mechanism(s) of action of DBS. Through the question "are we where we think we are", this thesis is first dedicated to the control of the position of the preoperatively defined target and of the implanted electrodes on magnetic resonance imaging (MRI). This anatomical approach will provide a way to identify more precisely the structure(s) involved by electrical stimulation. Then, a study of the correlation existing between the position of the preoperative target and the position of the electrode is performed. In this part, a unique opportunity is given to identify factors that may affect these correlation results. Finally, the whole work represents a « quality assessment » of the crucial steps of STN DBS: first, the target and the implanted electrode localisation procedures that have been developed in collaboration with the Radiological department; second the implantation procedure that has been performed nowadays on more than 50 parkinsonian patients in the Neurosurgical department of the Centre Hospitalier Universitaire Vaudois in collaboration with the Neurological department. This work is especially addressed to the multidisciplinary medical team involved in the surgical treatment of movement disorders, including also neurophysiologists, neuropsychologists and psychiatrists. RESUME La stimulation électrique à haute fréquence du noyau sous-thalamique est à ce jour mondialement reconnue pour le traitement des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson chez des patients sévèrement atteints et chez qui la réponse fluctuante au traitement médicamenteux ne peut être améliorée de façon satisfaisante. Cependant, les résultats observés surviennent malgré une compréhension approximative et controversée du rôle réel du noyau sous-thalamique dans le contrôle du mouvement volontaire aussi bien que des mécanismes d'action de la stimulation cérébrale profonde. A travers la question « sommes-nous où nous pensons être », cette thèse est tout d'abord consacrée à l'étude du contrôle de la position de la cible définie avant l'intervention et de la position des électrodes implantées sur l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette approche anatomique permettra d'identifier plus précisément la (les) structure(s) influencées par la stimulation électrique. Ensuite, une étude de la corrélation existant entre la position de la cible préopératoire et la position des électrodes implantées est effectuée. Elle a pour but de mettre en évidence les facteurs influençant les résultats de cette corrélation. Enfin, le travail dans son ensemble est un « contrôle de qualité » des étapes cruciales de la stimulation du noyau sous-thalamique : premièrement, des méthodes de localisation de la cible et des électrodes implantées effectuées sur IRM, développées en collaboration avec le service de Radiologie ; deuxièmement, de la méthode d'implantation utilisée à ce jour chez plus de 50 patients dans le service de Neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois en collaboration avec le service de Neurologie. Ce travail s'adresse spécialement aux équipes médicales pluridisciplinaires impliquées dans le traitement chirurgical des mouvements anormaux, incluant également des neurophysiologistes, des neuropsychologues et des psychiatres.
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Grâce à la prophylaxie antibiotique per-opératoire, à l'amélioration des techniques chirurgicales et au flux laminaire dans les blocs opératoires le taux d'infections postopératoires a pu être diminué dans les interventions chirurgicales orthopédiques. Il stagne néanmoins à environ 0,5- 2% dans les fractures fermées ainsi que dans les interventions orthopédiques électives, et peut monter jusqu'à 30% dans les fractures ouvertes stade III. L'ostéomyelite et la pseudarthrose infectée, qui peuvent en découler, sont responsables de séjours hospitaliers prolongés, engendrent des coûts de traitement élevés, et conduisent souvent à une morbidité substantielle. Le traitement de l'ostéomyelite combine le débridement chirurgical et l'administration d'antibiotiques. Cependant l'administration systémique d'antibiotiques à hautes doses est problématique en raison de leur toxicité systémique et de leur faible pénétration dans les tissus ischémiques et nécrotiques, souvent présents dans l'ostéomyelite. Pour ces raisons, le traitement standard actuel consiste, après débridement chirurgical, en la mise en place de billes de Polyrnéthylmétacrylate (PMMA) imprégnées d'antibiotique, qui fournissent des concentrations locales élevées mais systémiques basses. Malheureusement, ces billes doivent être enlevées une fois l'infection guérie, ce qui nécessite une nouvelle intervention chirurgicale. Des systèmes de libération antibiotique alternatifs devraient non seulement guérir l'infection osseuse, mais également encourager activement la consolidation osseuse et ne pas nécessiter de nouvelle chirurgie pour leur ablation. Nous avons investigué l'activité de billes résorbables chargées en gentamicine contre différents microorganismes (Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Enterococcus faecalis, Candida albicans), des germes communément responsables d'infections osseuses, par microcalorimétrie, une méthode novice basée sur la mesure de la chaleur produite par des microorganismes qui se répliquent dans une culture. Des billes composées essentiellement de sulfate de calcium et chargées en gentamicine ont été incubées dans des ampoules microcalorimétriques contenant différentes concentrations du germe correspondant. Les bouillons de culture avec chaque germe et billes non-chargées ont été utilisés comme contrôle positif, le bouillon de culture avec bille chargée mais sans germe comme contrôle négatif. La production de chaleur provenant de la croissance bactérienne à 37°C a été mesurée pendant 24 heures. Les cultures ne contenant pas de billes chargées en gentamicine ont. produit des pics de chaleur équivalents à la croissance exponentielle du microorganisme correspondant en milieu riche. Par contre, les germes susceptibles à la gentamicine incubés avec les billes chargées ont complètement supprimé leur production de chaleur pendant 24 heures, démontrant ainsi l'activité antibiotique des billes chargées en gentamicine contre ces germes. Les billes résorbables chargées en gentamicine inhibent donc de façon effective la croissance des germes susceptibles sous les conditions in vitro décrites. Des études sur animaux sont maintenant nécessaires pour déterminer la cinétique d'élution et l'effet antimicrobien de la gentamicine sous conditions in vivo. Finalement des études cliniques devront démontrer que l'utilisation de ces billes est effectivement une bonne option thérapeutique dans le traitement des infections osseuses.
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Après la compression du nerf médian au niveau du tunnel carpien, la compression du nerf ulnaire au niveau du coude est le deuxième syndrome compressif le plus fréquent des nerfs périphériques. La chirurgie des nerfs périphériques consiste dans une décompression nerveuse et est caractérisée par un suivi post¬opératoire parfois très douloureux avec des douleurs qui peuvent chroniciser si insuffisamment traitées. Le traitement chirurgical de décompression nerveuse se fait traditionnellement sous anesthésie générale ou régionale. Une analgésie post-opératoire plus efficace et durable avec moindre risque de chronicisation avait justifié ce choix jusqu'à ce jour. Grâce au développement de la chirurgie ambulatoire ces dernières années, un grand nombre d'interventions chirurgicales au niveau de la main sont effectués sous anesthésie locale. Au vu d'une meilleure connaissance de cette technique d'anesthésie, son rôle dans la chirurgie des nerfs périphériques a été remis en question. Alors que plusieurs études ont démontré que l'anesthésie locale est aussi efficace que l'anesthésie générale et régionale au sujet de la chirurgie du tunnel carpien, son utilisation pour la chirurgie du nerf ulnaire reste peu connue. La raison de l'hésitation à l'utilisation de l'anesthésie locale pour le traitement du tunnel ulnaire est due au fait que dans plus de la moitié des cas, une simple décompression n'est pas suffisante et qu'il est souvent nécessaire de transposer le nerf ulnaire devant l'épicondyle ulnaire. La seule publication disponible au sujet de l'utilisation de l'anesthésie locale dans le traitement du tunnel ulnaire considère comme irréalisable d'utiliser cette méthode dans le cas d'une transposition. Malgré cette mise en garde, nous avons, depuis plusieurs années, des excellents résultats avec la transposition du nerf ulnaire sous anesthésie locale. Avec le but d'objectiver notre expérience dans ce domaine nous avons souhaité analyser nos résultats de façon rétrospective avec particulière attention aux douleurs post-opératoires et à la satisfaction des patients. Les dossiers de cinquante patients Consécutifs (26F, 24M) opérés par le même chirurgien dans notre service de 2002 à 2012 ont été analysés rétrospectivement. Les critères suivants ont été récoltés: l'âge du patient, la profession, la main dominante, les détails des techniques opératoires utilisées, le type d'anesthésie, l'intensité du suivi ainsi que les complications, le niveau de douleur dans l'immédiat post-opératorie ainsi que à une année de l'intervention. Les patients ont été divisés en 4 groupes: les opérés sous anesthésie générale avec transposition du nerf (n=17) ou sans transposition (n=10) et les opérés sous anesthésie locale avec transposition (n=12) ou sans transposition (n=11). Au premier jour la douleur était comparable dans tous les groupes. A une semaine, elle était deux fois plus importante lorsque la transposition avait été réalisée sous anesthésie générale par rapport à si une anesthésie locale avait été effectuée (p=0.03). La satisfaction s'est révélée plus élevée mais non significative chez les patients opérés sous anesthésie locale. Ces derniers étaient significativement plus enclins à répéter la chirurgie comparé a ceux opérés sous anesthésie générale (p=0.04). En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que l'anesthésie locale est au moins autant efficace que l'anesthésie générale en termes de complications et de douleurs post-opératoires indépendamment du fait qu'une transposition nerveuse soit effectuée ou pas. Un meilleur contrôle des douleurs à une semaine post-opératoire a contribué à une haute satisfaction des patients de notre étude.
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RAPPORT DE SYNTHESE : BUT : Le but de ce sujet de recherche est d'évaluer le taux de succès et les complications à long terme de la sclérectomie profonde non pénétrante avec implant de collagène (SPIC) chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert. METODES ET PATIENTS : Il s'agit d'une étude clinique, prospective, monocentrique, non-randomisée, effectuée sur 105 patients atteints d'un glaucome à angle ouvert médicalement non-contrôlé. Ces patients ont tous bénéficiés d'une SPIC, effectuée selon le geste chirurgicale standard (technique décrite dans l'article). Dans le cadre de cette étude, nous avons effectué un bilan ophtalmologique complet avant l'acte chirurgical puis un suivi postopératoire à 1 et 7 jours ; 1,2,3,6,9,12 mois et ensuite tous les 6 mois durant les dix années suivantes. RESULTATS : Le suivit moyen de cette étude s'étend sur 101.5 ± 43.1, [3-144] mois (moyenne ± écart type, [étendue]). La pression intraoculaire (PIO) préopératoire était élevée à 26.8 ± 7.7, (14-52] mmHg, et l'acuité visuelle corrigée à 0.71 ± 0.33, [0.02-1.5]. Au terme des dix années après le traitement chirurgical, le nombre de patients suivit était de 52 avec une pression intraoculaire abaissée à 12.2 ± 4.7, [6-20] mmHg et une acuité visuelle corrigée de 0.63 ± 0.34, [0.01-1.2]. Le nombre de médicaments par patient a diminué de 2.3 ± 0.7, [ 1-4] à 1.3 ± 1.1, [0-3]. Dix ans après la SPIC, une pression intraoculaire <_ 21 mmHg sans médicaments (succès complet) était obtenue chez 47.7 % des patients et 89 % avec ou sans traitement médicamenteux (succès relatif). Les gestes postopératoires additionnels par gonioponcture ont été effectués sur 61 yeux (59.8%) et les injections sous-conjonctival de 5-fluorouracil ont été pratiquées sur 25 yeux dont 5 incluant un needling. CONCLUSIONS : Le suivit à long terme sur une période de dix ans, démontre que la sclérectomie profonde avec implant de collagène (SPIC) est efficace dans le contrôle de la pression intraoculaire et présente peu de complications postopératoires.
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La sténose du canal médullaire lombaire peut aujourd'hui se traiter de deux façons différentes à savoir le traitement non- chirurgical (physiothérapie, AINS, infiltrations de corticostéroïdes) pour les patients souffrant de symptômes modérés et le traitement chirurgical (décompression canalaire) pour les patients avec des symptômes graves et des déficits fonctionnels. Plusieurs études ont tenté de comparer ces deux approches thérapeutiques. Pour ce faire, on se servit de questionnaires d'évaluation subjective des capacités fonctionnelles (Oswestry Disability Index) souvent associés à des mesures des capacités de marche en laboratoire.¦Notre étude utilise des capteurs gyroscopiques placés sur le corps des sujets afin de mesurer des paramètres de positions, de transferts de position et de la marche pendant 5 jours consécutifs. Cette méthode nous permet d'effectuer ces mesures objectives dans le cadre de vie des patients, dans leurs activités quotidiennes. Nous espérons ainsi obtenir des résultats qui soient plus représentatifs de leur mobilité.¦Dans le cadre de mon travail de master, je me suis concentré sur la phase pilote d'une étude du Dr Schizas. Cette phase ne regroupe qu'un nombre limité de sujets (14) répartis en deux groupes de 7 suivant le traitement reçu (chir. contre non-chir). Nous avons alors émis trois hypothèses. La première dit que, avant traitement, les patients non-opérés marchent mieux que les patients destinés à la chirurgie (symptômes moins intenses). La deuxième postule que le traitement chirurgical permet d'atténuer suffisamment les symptômes pour que les capacités de marche se rapprochent de celles des patients non opérés avant traitement (efficacité de la chirurgie). Pour finir, notre dernière hypothèse prétend que, après la chirurgie, les patients opérés voient une amélioration de leur capacité de marche par rapport à celles qu'ils avaient avant l'intervention. 4 paramètres ont été retenus afin de caractériser la marche: la longueur des pas, la vitesse, la cadence des pas et la distance parcourue. C'est à partir des moyennes et des coefficients de variabilité de ces paramètres que nous avons effectué nos comparaisons.¦Après l'analyse de nos résultats, il s'avère que nos valeurs tendent à valider nos trois hypothèses à quelques exceptions près. Hypothèse n°1: avant traitement, les patients non destinés à la chirurgie marchent plus vite (2.96 contre 2.87 P 0.84) et avec une cadence des pas plus importante (101.78 contre 94.59 P 0.047). Seule la longueur des pas est plus importante chez les futurs opérés (1.01 contre 0.96 P 0.72). Les coefficients de variabilité (CV) sont tous plus faibles chez les non-opérés (marche plus homogène). Concernant notre 2ème hypothèse, nous sommes plutôt satisfaits des résultats. A 3 mois après la chirurgie, les patients opérés, comparés aux non-opérés avant traitement ont une longueur de pas similaire (1.02 contre 0.96 P 0.70) et une vitesse plus importante (3.08 contre 2.96 P 0.83). Seule la cadence des pas est plus élevée chez les non-opérés (101.78 contre 100.23 P 0.72). Les CV confirment également un rapprochement des capacités de marche de nos patients opérés de celles des non-opérés. Pour la troisième hypothèse, nous sommes heureux de constater que les moyennes et les CV sont tous en accord avec l'idée de base. A trois mois post-traitement les patients opérés font des pas de longueur similaire (1.02 contre 1.01 P 0.93), marchent plus vite (3.08 contre 2.89 P 0.52) et à une cadence plus importante (100.23 contre 94.59 P 0.19).¦Avec seulement 14 patients, il est bien clair que ces résultats n'ont que peu de valeur statistique. Cependant, ces résultats nous encouragent à poursuivre cette étude sur un collectif de patients plus important dans le but de mieux comprendre les troubles de la mobilité des personnes atteintes de canal lombaire étroit.
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Enjeux La réussite d'une transplantation rénale ou hépatique intègre non seulement le succès de l'acte chirurgical et sa prise en charge médicale post-greffe, mais également pour le patient greffé l'assurance d'une nouvelle qualité de vie dont le retour au travail fait partie. Le retour au travail après greffe est cependant généralement peu étudié dans la littérature et peu discuté semble-t-il au niveau médical que ce soit avant ou après greffe, quand bien même d'un point de vue médico-socio-économique il s'agit d'un sujet important compte tenu des coûts liés à un arrêt de travail prolongé ou à une rente pour incapacité de travail. Contexte Après une greffe réussie, il n'existe théoriquement plus de facteur limitant et peu de contre-indications médicales liées à la greffe pour empêcher une reprise progressive de l'activité professionnelle. Or en réalité le taux de retour au travail après greffe est généralement faible, variant entre 30 et 60% selon la littérature. Ceci a incité l'auteur de cette présente étude à essayer d'en connaître les raisons. Ainsi, l'hypothèse a été que certains facteurs professionnels (« en activité professionnelle ou non avant greffe », « être diplômé ou non»), individuels («âge», «genre», «type d'organe greffé») ou médicaux (« complications médicales aiguës de moins de 6 mois post greffe ») influencent négativement ou positivement le retour au travail des patients greffés. L'étude a porté sur un petit collectif volontaire de patients greffés rénaux et hépatiques opérés entre 1993 et 2003 et suivis depuis lors au centre de transplantation d'organes (CTO) du CHUV. Il leur a été administré en face à face un questionnaire médical spécialement conçu pour l'étude. Conclusion L'étude montre que le taux de retour au travail après greffe rénale ou hépatique s'élève à 39% et qu'il existe effectivement des facteurs pouvant influencer le retour au travail après greffe. Ainsi, être « âgé de moins de 45 ans », être « au bénéfice d'une formation (diplôme) » et « travailler les deux ans précédent la greffe » sont des facteurs significatifs de retour au travail après greffe. Perspective Gage de qualité de vie, le retour au travail après greffe doit être encouragé et favorisé quand il se peut, en s'aidant des facteurs connus qui l'influencent positivement ou négativement. Pour cela, il est indispensable qu'au stade pré greffe déjà s'instaure un dialogue sur le sujet entre patients en attente de greffe et personnel médico-social, afin de mettre en oeuvre le plus précocement possible les mesures socio-professionnelles adéquates comme cela se fait déjà en Allemagne ou aux Etats-Unis par exemple.
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Résumé : Le condylome acuminé anal (CAA), transmis par contact sexuel, résulte d'une infection par Human Papilloma Virus (HPV). Son traitement chirurgical est grevé d'un taux de récidive de 4-29%. Le but de cette étude était d'identifier une éventuelle corrélation entre type d'HPV présent dans les CAA excisés chirurgicalement et taux de récidive de la maladie, Cette étude rétrospective porte sur 140 patients opérés au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de CAA, entre 1990 et 2005. Le diagnostic lésionnel a été confirmé par un examen histomorphologique. Le(s) type(s) d'HPV présent(s) dans ces lésions a été déterminé par Polymerase Chain Reaction (PCR). Les patients ont donné leur accord à cette analyse et complété un questionnaire. Une éventuelle corrélation entre récidive de CAA, type d'HPV et status HIV a été recherchée. HPV 6 et 11 sont les virus les plus fréquemment découverts (51% et 28%, respectivement) chez les 140 patients (123H/17F). Trente-cinq (25%) d'entre eux ont présenté une récidive. HPV 11 était present chez 19 (41%) sujets. Ceci est statistiquement significatif (P<0.05), en comparaison aux autres HPVs. Il n'y a par contre pas de différence significative entre la fréquence de récidive des 33 (24%) patients HIV-positifs et le reste du collectif. HPV 11 est donc associé à un taux de récidive de CAA significativement élevé. Un suivi strict des patients atteints est nécessaire pour identifier une récidive et la traiter sans délai, notamment lorsque HPV 11 est present. Ces résultats innovateurs soulèvent la question de la nécessité de pratiquer une typisation virale systématique sur les lésions excisées. La justification d'une telle attitude demande toutefois encore d'être confirmée.
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Introduction.- La découverte fortuite d'un adénome hypophysaire pose le diagnostic d'incidentalome. Un traitement s'impose en cas d'hypersécrétion et/ou troubles visuels. La conduite à tenir, chirurgie ou surveillance, est discutable en l'absence de symptômes et/ou en présence d'une insuffisance antéhypophysaire (IAH) seule pour les incidentalomes hypophysaires non fonctionnels (IHNF). Dans ce travail multicentrique rétrospectif, nous avons étudié le devenir post-chirurgical d'une série d'IHNF asymptomatiques ou ne présentant qu'une IAH. Matériel et méthodes.- Durant la période 2001-2011, parmi les 853 patients opérés d'un adénome hypophysaire par voie transsphénoïdale, les cas d'IHNF étaient sélectionnés. Tous les patients étaient explorés en pré- et postopératoire à 3, 6 et tous les 12 mois avec explorations endocriniennes, ophtalmologique, et radiologique (IRM sans et avec contraste). Les résultats étaient jugés sur le bilan postopératoire à 6 mois (qualité de résection par IRM, résultats endocriniens, ophtalmologiques, morbidité postopératoire). Résultats ou cas rapporté.- Sur 66 IHNF, 34 (52 %) étaient asymptomatiques ou en IAH seule. La céphalée était à l'origine du bilan dans 44 %. Il s'agissait de macroadénomes (hauteur médiane : 18 mm, Knosp 0-1 : 27 %, Knosp 2 : 38 %, Knosp 3 : 32 %, Knosp 4 : 3 %). Neuf patients étaient en IAH. En postopératoire, l'exérèse était totale dans 76 %. Aucun patient n'était aggravé sur le plan visuel. Sur le plan endocrinien, 33 % des patients avec IAH étaient normalisés, 11,5 % améliorés, 44 % stables et 11,5 % aggravés. Les sujets sans IAH étaient aggravés dans 16 %. La morbidité comportait aussi 3 % de fistules de LCR, 3 % de diabète insipide et 3 % de méningite. Il n'y avait pas de différence significative avec la population d'IHNF symptomatiques en termes de qualité d'exérèse, de morbidité mais globalement les résultats ophtalmologiques et endocriniens étaient supérieurs. Conclusion.- Des études ont montré que 67 % des IHNF devenaient symptomatiques avec 12 % de risque d'apoplexie pituitaire sur une période de 5 ans. Cet argument allié à l'absence de morbidité ophtalmologique rend raisonnable la proposition d'une chirurgie d'exérèse précoce donnant de meilleurs résultats fonctionnels pour les IHNF asymptomatiques.
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Introduction: La survenue d'une hémorragie dans les muscles iliopsoasconstitue une pathologie grave, dont le diagnostic est souventtardif et grevé d'une morbidité importante. Sa présentation cliniquedoit être reconnue précocement, en particulier par les médecins depremier recours.Cas clinique: Un patient de 65 ans est admis aux urgences en raisonde douleurs invalidantes de la jambe droite, prédominant sur la faceantérieure de la cuisse. Les douleurs irradient dans le pli inguinal, leflanc, la région lombaire, ainsi que la hanche droite. Elles sont associéesà une parésie du quadriceps droit. Le patient a bénéficié en2006 d'un remplacement de valve aortique, avec implantation d'unevalve mécanique motivant une anticoagulation par acenocoumarol.Il présente par ailleurs une parésie sur le territoire du nerf sciatiquedroit, après fracture du bassin en 1970. Le diagnostic est évoqué auvu d'une antioagulation supra-thérapeutique (INR 5).Un CT-scan de l'abdomen confirmera un important hématome(11 x 7 cm) du muscle iliaque droit (fig. 1) qui sera drainé chirurgicalement,après réversion partielle de la crase, permettant une évolutionfavorable.Discussion: Les hématomes des muscles ilio-psoas surviennentclassiquement de manière spontanée. Les symptômes sont peu spécifiques,à type de douleurs diffuses abdominales, lombaires ou crurales,de paresthésies, de limitation fonctionnelle ou de chute isoléede l'hémoglobine (Hb). Les patients sous anticoagulants (héparine,acenocoumarol) ou présentant des troubles de la coagulation (hémophilie,thrombopathie, maladie de von Willebrand) sont particulièrementà risque. Les complications sont fréquentes: compressions dunerf fémoral (avec hypoesthésie, parésie du quadriceps ou abolitiondu réflexe rotulien), anémie, état de choc. Le traitement implique lacorrection des troubles de la coagulation, ainsi qu'un suivi clinique,radiologique et biologique (Hb) régulier. Le traitement conservateurest proposé lors d'hématome de petite taille, si le patient est stable etpeu symptomatique. Dans les autres cas, un drainage chirurgical parvoie ouverte ou par voie percutanée est recommandé. L'embolisationartérielle s'affiche comme une future option thérapeutique.Conclusions: Ce cas illustre les différents éléments cliniques etbiologiques qui orientent précocement vers le diagnostic d'hématomedes muscles ilio-psoas. Il devrait favoriser l'évocation d'une pathologierare, permettant de garantir un diagnostic précoce.
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RESUME Une gastrostomie est un montage chirurgical d'ouverture d'un orifice cutané donnant un accès direct à l'estomac pour permettre l'alimentation et la décompression gastrique. La gastrostomie est indiquée au cours de certaines maladies chroniques de patients ayant un tube digestif fonctionnel. La gastrostomie percutanée par endoscopie (Percutaneous Endoscopie Gastrostomy PEG) a été décrite en 1977 par Michael W. Gauderer. La méthode est sûre et rapide. Peuvent en bénéficier les patients très affaiblis par leur maladie, pour lesquels une longue anesthésie est à éviter. La réalisation d'une PEG nécessite la collaboration d'un chirurgien, d'un gastro- entérologue et d'un anesthésiste, tous trois spécialisés en pédiatrie. La partie théorique de cette thèse est consacrée à l'historique des gastrostomies et aux diverses techniques de nutrition entérale. La partie pratique de la PEG est étudiée avec ses variantes, ses indications, contre-indications et complications. Cette partie pratique est basée sur 12 ans d'expérience du Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUV. Il s'agit d'une étude rétrospective de dossiers, associée à un questionnaire adressé aux patients en mars 2000. 55 PEG ont été posées selon la technique de Gauderer entre 1989 et 2000. Les indications sont les maladies oncologiques (13), neurologiques (13), la mucoviscidose (12), les maladies métaboliques (6) et d'autres indications variées (11). Le bénéfice nutritionnel est étudié pour chaque type d'indications par l'évolution du gain pondéral après la PEG. Les problèmes rencontrés sont principalement des complications mineures de type inflammation de l'orifice. Nous avons observé 2 complications majeures, en ce que leurs conséquences auraient pu être graves. Le respect strict des contre-indications est nécessaire : 3 cas ont été récusés pour raison de sécurité. Le reflux gastro-oesophagien reste une affection concomitante, principalement chez les patients dont la maladie de base est d'origine neurologique. La qualité de vie de l'enfant et de sa famille est investiguée par des questions précises combinées à des plages de commentaires. Nous avons ainsi évalué le degré de satisfaction des enfants et de leur entourage. En conclusion la gastrostomie endoscopique percutanée est une opération simple, rapide et sûre, susceptible d'apporter un gain pondéral. Son utilisation pourrait être plus répandue. Elle apporte aussi une meilleure qualité de vie aux enfants qui en bénéficient, avec une amélioration de leurs performances et une diminution des conflits associés à des repas laborieux.
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BACKGROUND: According to the Organization for Economic Cooperation and Development, the Swiss healthcare system is one of the most effective in the world. Yet, as other occidental countries, it has to face the increase of chronic diseases frequency and its resulting cost, particularly for primary care (PC). However very few consistent data are available to describe PC features and its evolution over time. The aim of this study is to describe the evolution of the Swiss PC physicians' (PCPs) profile and activities between 1993 and 2012. METHODS: The date come from two independent European surveys carried out in Switzerland respectively in 1993 and 2012. Both surveys were cross-sectional ones and based on representative samples of 200 PCPs, interviewed by questionnaire. RESULTS: In 20 years, PCPs became older (median age 46 vs 56, p < 0.001) and more feminized (7 % vs 22 %, p < 0.001). Nowadays, they more often work in group practices (28 % vs 52 % in 2012, p < 0.001) and are more involved in other paid activities (28 % vs 66 % in 2012, p < 0.001). All the PCPs have a computer in 2012 (78 % in 1993, p < 0.001) and it is mostly used for keeping records of consultations (47 %). The number of daily face-to-face contacts with patients decreased from 31 to 24 but the average length rose from 15 to 20 min (p < 0.001). PCPs provide fewer pediatric and gynecological services but their activity remains globally unchanged in other domains. The frequency of meetings with other disciplines decreased significantly (e.g. once/month face-to-face meets with ambulatory specialists: 78 % vs 23 % in 2012, p < 0.001). The involvement of PCPs in follow-up and treatment of chronic disease globally little differed. In 2012, 8.5 % of the PCPs never performed any chirurgical acts (vs 0 % in 1993, p < 0.001). CONCLUSION: This study showed a substantial evolution of Swiss PC over the last twenty years in terms of socio-demographic, organizational and service provided. The main changes include: feminization and ageing, lower diversity in services provided, fewer but longer consultations. These changes may have important implications for patients' management and will need to be considered for health planning purposes.
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Introduction: B-type natriuretic peptide (BNP) is a biomarker of myocardial stress. In children, the value of preoperative BNP on postoperative outcome is unclear. The aim of this study was to determine the predictive value of preoperative NT-proBNP on postoperative outcome in children after congenital heart surgery. Results: Ninety-seven patients were included in the study with a median age of 3.3 years [0.7-5.2]. Preoperative median NT-proBNP was 412 pg/ml [164-1309]. NT-proBNP was above the P95 reference value for age in 56 patients (58%). Preoperative NT-proBNP was significantly higher in patients who had mechanical ventilation duration of more than 2 days (1156 pg/ml [281-1951] vs. 267 pg/ml [136-790], p=0.003) and who stayed more than 6 days in the pediatric intensive care unit (727 pg/ml [203-1951] vs. 256 pg/ml [136-790], p=0.007). However, preoperative NT-proBNP was not significantly higher in patients with an increased inotropic score, a prolonged cardiopulmonary bypass time or an increased surgical risk category. Conclusions: An elevated preoperative NT-proBNP reflects hemodynamic status and cardiac dysfunction, and therefore is a valuable adjunct in predicting a complicated postoperative course. ___________________________________ Introduction: Le peptide natriurétique type B (BNP) est un marqueur reflétant le stress myocardique. Dans la population pédiatrique, la signification des valeurs préopératoire de BNP, en particulier sur l'évolution postopératoire, n'est pas clairement établie. Le but de l'étude est de déterminer la valeur prédictive de la partie NT sérique du BNP (NT-proBNP) sur l'évolution post opératoire d'enfants porteur d'une cardiopathie congénitale et ayant eu une chirurgie cardiaque. Résultats: Nonante-sept enfants ont été inclus dans l'étude, avec un âge médian de 3.3 ans [0.7-5.2]. La valeur médiane du NT-proBNP préopératoire était de 412 pg/ml [164-1309]. Le NT-proBNP préopératoire était supérieur au P95 des valeurs de référence pour l'âge chez 56 patients (58%). Le NT-proBNP préopératoire était significativement plus élevé chez les patients ayant eu plus de deux jours de ventilation mécanique dans la période postopératoire (1156 pg/ml [281-1951] vs. 267 pg/ml [136-790], p=0.003) et ayant été hospitalisés plus de 6 jours dans l'unité de soins intensifs pédiatrique (727 pg/ml [203-1951] vs. 256 pg/ml [136-790], p=0.007). Par contre, le NT-proBNP préopératoire n'était pas significativement plus élevé chez les patients ayant eu un score d'inotrope élevé pendant leur hospitalisation aux soins intensifs, un temps de circulation extracorporelle prolongé ou ayant subi une chirurgie avec un risque chirurgical élevé. Conclusions: Un NT-proBNP sérique élevé en préopératoire reflète l'importance du stress myocardique induit par l'hémodynamique et la dysfonction myocardique, il est un marqueur qui permet d'améliorer l'identification des patients à risque d'avoir une évolution post opératoire compliquée.
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Introduction Le canal lombaire étroit symptomatique est de plus en plus fréquent. Le traitement dépend des signes cliniques et des résultats radiologiques. Mais actuellement il n'y a pas de consensus concernant la classification radiologique. Le but de notre article est d'étudier la relation entre deux paramètres morphologiques radiologiques récemment décrits sur des examens par IRM. Le premier est le « signe de sédimentation » (Sedimentation Sign) et le second est le grade morphologique de la sténose lombaire (Morphological Grade), tous deux décrit en 2010. Matériel et méthode Nous avons étudié des examens IRM de 137 patients suivit dans notre établissement. De ces 137, 110 étaient issus d'une base de donnée de patients avec une sténose lombaire dont la Symptomatologie était typique. Dans ce groupe, 73 patients avaient été traité chirurgicalement et 37 conservativement, dépendant de la sévérité des symptômes. Un troisième groupe, le groupe contrôle, était formé de 27 patients ne présentant que des douleurs lombaires basses sans sciatalgie. La sévérité de la sténose a été évaluée sur les examens IRM au niveau du disque en utilisant les 4 grades de la classification morphologique, de A à D. La présence d'un signe de sédimentation a été, quand à lui, notée au niveau du pédicule, au-dessus et au-dessous du niveau présentant la sténose maximale, comme décrit dans l'article original. Résultat La présence d'un signe de sédimentation positif a été observée chez 58% des patients présentant un grade morphologique B, 69% chez les patients avec un grade C et 76% des patients avec un grade D. Dans le groupe de patient traité chirurgicalement pour une sténose canalaire, 67% des patients présentaient un signe de sédimentation positif, 35% dans le groupe du traitement conservateur, et 8 % dans le groupe contrôle. En ce qui concerne la classification du grade morphologique, nous avons regroupé les grade C et D. Il y avait 97% de patients avec un grade C et D dans le groupe du traitement chirurgical, 35 % dans le groupe du traitement conservateur et 18% dans le groupe contrôle. Nous avons donc calculé que la présence d'un signe de sédimentation positif chez les patients avec une sténose lombaire symptomatique augmente le risque d'avoir besoin d'une intervention de l'ordre de 3.5 fois (OR=3.5). En utilisant la classification du grade morphologique, nous avons calculé un risque encore plus élevé. Un patient avec une sténose canalaire de grade C ou D a 65 fois plus de risque d'avoir besoin d'une intervention (OR=65). Conclusion : Les résultats montrent une corrélation entre ces deux paramètres morphologiques. Mais la prédiction du besoin d'une intervention n'est pas équivalente. Un tiers des patients dans le groupe du traitement chirurgical n'avaient pas de signe de sédimentation positif. Ce signe apparaît donc comme un moins bon prédicteur pour le choix du traitement comparé à la sévérité de la sténose jugée avec le grade morphologique (OR 3.5 vs 65).
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Le syndrome douloureux fémoro-patellaire (SDFP) est l'une des causes les plus fréquentes de douleur antérieure du genou chez l'adolescent et l'adulte. De par son étiologie complexe, multifactorielle et encore mal comprise, sa prise en charge est un important challenge pour le praticien. Le diagnostic se fait principalement sur l'anamnèse et l'examen clinique du genou mais aussi de l'ensemble du membre inférieur, pouvant parfois nécessiter la réalisation d'une imagerie. Le traitement est dans la grande majorité des cas conservateur, principalement axé sur la rééducation avec de la physiothérapie ciblée et personnalisée. Le traitement chirurgical est réservé aux cas présentant une anomalie structurelle causale. Patellofemoral pain syndrome (PFPS) is one of the most frequent cause of anterior knee pain in adolescents and adults. Due to its complex etiology, which is multifactorial and still poorly understood, its management is a major challenge for the practitioner. The diagnosis is made primarily on the history and clinical examination of the knee, but also of the entire lower limb, which may sometimes require the completion of imaging. The treatment is mostly conservative, focussing on rehabilitation with targeted and personalized therapy. Surgical treatment is reserved for cases with a causal structural lesion.