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Objectifs: Comparer le CT et l'échocardiographie cardiaques pour l'évaluation pré-interventionnelle des patients éligibles pour un remplacement aortique percutané (TAVI). Matériels et méthodes: Trente patients (15F/15H, âge 84±7y) éligibles pour un TAVI par voie transfémorale (n=15) ou transapicale (n=15) ont bénéficié d'un CT pré-procédural pour évaluer le diamètre (DCT) valvulaire aortique. Une échographie trans-thoracique pré et post-TAVI a été effectuée pour évaluer le gradient trans-valvulaire (Gmax) et la différence (ΔGmax), et une échographie trans-oesophagienne (ETO) pour confirmer le diamètre valvulaire (DUS). Le test-t de Student, le test de Lin (ρc) et le test de Bland-Altman (LOA) ont été utilisés pour les comparaisons. Résultats: Le DCT était similaire chez les patients bénéficiant d'un TAVI transfémoral ou transapical (22.9±3.0mm vs. 21.2±1.5mm,p=0.06). Le DCT était plus bas que le DUS (22.2±2.6mm vs. 23.3±2.1mm,p=0.017) et l'agrément entre DCT et DUS était modéré (ρc=0.62,différence moyenne=-1.1±1.9mm, 95%LOA:-4.8-2.6). Le Gmax pré-TAVI était similaire chez les patients ayant un TAVI transfémoral ou transapical (70.8±33.7 vs. 86.3±24.0mmHg,p=0.17). Le Gmax post-TAVI était plus bas que le Gmax pré-TAVI (78.5±29.7 vs. 16.8±5.1mmHg,p<0.001). Le ΔGmax était similaire pour les TAVI transfémoraux ou transapicaux (46.3±28.6 vs. 70.4±25.1 mmHg,p=0.05). Conclusion: Le CT cardiaque représente une alternative non-invasive à l'ETO pour l'évaluation pré-TAVI du diamètre valvulaire aortique.
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BACKGROUND: Recanalization in acute ischemic stroke with large-vessel occlusion is a potent indicator of good clinical outcome. OBJECTIVE: To identify easily available clinical and radiologic variables predicting recanalization at various occlusion sites. METHODS: All consecutive, acute stroke patients from the Acute STroke Registry and Analysis of Lausanne (2003-2011) who had a large-vessel occlusion on computed tomographic angiography (CTA) (< 12 h) were included. Recanalization status was assessed at 24 h (range: 12-48 h) with CTA, magnetic resonance angiography, or ultrasonography. Complete and partial recanalization (corresponding to the modified Treatment in Cerebral Ischemia scale 2-3) were grouped together. Patients were categorized according to occlusion site and treatment modality. RESULTS: Among 439 patients, 51% (224) showed complete or partial recanalization. In multivariate analysis, recanalization of any occlusion site was most strongly associated with endovascular treatment, including bridging therapy (odds ratio [OR] 7.1, 95% confidence interval [CI] 2.2-23.2), and less so with intravenous thrombolysis (OR 1.6, 95% CI 1.0-2.6) and recanalization treatments performed beyond guidelines (OR 2.6, 95% CI 1.2-5.7). Clot location (large vs. intermediate) and tandem pathology (the combination of intracranial occlusion and symptomatic extracranial stenosis) were other variables discriminating between recanalizers and non-recanalizers. For patients with intracranial occlusions, the variables significantly associated with recanalization after 24 h were: baseline National Institutes of Health Stroke Scale (NIHSS) (OR 1.04, 95% CI 1.02-1.1), Alberta Stroke Program Early CT Score (ASPECTS) on initial computed tomography (OR 1.2, 95% CI 1.1-1.3), and an altered level of consciousness (OR 0.2, 95% CI 0.1-0.5). CONCLUSIONS: Acute endovascular treatment is the single most important factor promoting recanalization in acute ischemic stroke. The presence of extracranial vessel stenosis or occlusion decreases recanalization rates. In patients with intracranial occlusions, higher NIHSS score and ASPECTS and normal vigilance facilitate recanalization. Clinical use of these predictors could influence recanalization strategies in individual patients.
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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
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BACKGROUND: The prognostic value of D-dimer testing in patients with acute pulmonary embolism (PE) has not been thoroughly studied. METHODS: We used the RIETE Registry data to assess the 90-day prognostic value of increased IL Test D-dimer levels at baseline in patients with PE, according to the presence or absence of cancer. RESULTS: As of May 2013, 3,283 patients with acute PE underwent D-dimer testing using IL Test D-dimer. Among 2,588 patients without cancer, those with D-dimer levels in the highest quartile had a higher rate of fatal PE (2.6% vs. 0.9%; p=0.002), fatal bleeding (1.1% vs. 0.3%; p=0.017) and all-cause death (9.1% vs. 4.4%; p<0.001) at 90 days compared with those with levels in the lowest quartiles. Among 695 patients with cancer, those with levels in the highest quartile had a similar rate of fatal PE or fatal bleeding but higher mortality (35% vs. 24%; p<0.01). On multivariate analysis, non-cancer patients with D-dimer levels in the highest quartile had an increased risk for fatal PE (odds ratio [OR]: 3.3; 95% CI: 1.6-6.6), fatal bleeding (OR: 4.3; 95% CI: 1.4-13.7) and all-cause death (OR: 2.1; 95% CI: 1.4-3.1) compared with patients with levels in the lowest quartiles. CONCLUSIONS: Non-cancer patients with acute PE and IL Test D-dimer levels in the highest quartile had an independently higher risk for fatal PE, fatal bleeding and all-cause death at 90 days than those with levels in the lowest quartiles. In patients with cancer, D-dimer levels failed to predict fatal PE or fatal bleeding.
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Background Estimated cancer mortality statistics were published for the years 2011 and 2012 for the European Union (EU) and its six more populous countries. Patients and methods Using logarithmic Poisson count data joinpoint models and the World Health Organization mortality and population database, we estimated numbers of deaths and age-standardized (world) mortality rates (ASRs) in 2013 from all cancers and selected cancers. Results The 2013 predicted number of cancer deaths in the EU is 1 314 296 (737 747 men and 576 489 women). Between 2009 and 2013, all cancer ASRs are predicted to fall by 6% to 140.1/100 000 in men, and by 4% to 85.3/100 000 in women. The ASRs per 100 000 are 6.6 men and 2.9 women for stomach, 16.7 men and 9.5 women for intestines, 8.0 men and 5.5 women for pancreas, 37.1 men and 13.9 women for lung, 10.5 men for prostate, 14.6 women for breast, and 4.7 for uterine cancer, and 4.2 and 2.6 for leukaemia. Recent trends are favourable except for pancreatic cancer and lung cancer in women. Conclusions Favourable trends will continue in 2013. Pancreatic cancer has become the fourth cause of cancer death in both sexes, while in a few years lung cancer will likely become the first cause of cancer mortality in women as well, overtaking breast cancer.
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Introduction: Motor abilities in schoolchildren have been decreasing in the last two decades (Bös, 2003, Tomkinson et al., 2003). This may be related to the dramatic increase in overweight and adiposity during the same time period. Children of migrant background are especially affected (Lasserre et al., 2007). But little is known about the relationship between BMI and migration background and motor abilities in preschool children. Methods/Design We carried out a cross-sectional analysis with 665 children (age 5.1 ± 0.6 years; 49.8 % female) of 40 randomly selected kindergarten classes from German and French speaking regions in Switzerland with a high migrant background. We investigated BMI, cardiorespiratory fitness (20 m shuttle run), static (displacement of center of pressure (COP)) and dynamic (balancing forward on a beam) postural control and overall fitness (obstacle course). Results: Of the children, 9.6 % were overweight, 10.5 % were obese (Swiss national percentiles) and 72.8 % were of migrant background (at least one parent born outside of Switzerland). Mean BMI from children of non-migrant background was 15.5 ± 1.1 kg/m2, while migrant children had a mean BMI of 15.8 ± 1.7 kg/m2 (p=0.08). Normal-weight children performed better in cardiorespiratory fitness (3.1 ± 1.4 vs. 2.6 ± 1.1 stages, p<0.001), overall fitness (18.9 ± 4.4 vs. 20.8 ± 4.6 sec, p<0.001) and in dynamic balance (4.9 ± 3.5 vs. 3.8 ± 2.5 steps, p<0.001) compared to overweight and obese children, while the latter had less postural sway (COP: 956 ± 302 vs. 1021 ± 212 mm, p=0.008). There was a clear inverse dose-response relationship between weight status and dynamic motor abilities. There were no significant differences in most tested motor abilities between non-migrant and migrant. The latter performed less well in only one motor test (overall fitness: 20.2 ± 5.2 vs. 18.3 ± 3.5 sec, p<0.001). These findings persisted after adjustment for BMI. Conclusion In preschool children, differences in motor abilities are already present between normal weight and overweight/obese children. However, migrant children demonstrate similar motor abilities compared to non-migrant children for almost all tests, despite their slightly higher BMI.
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This study compared the Spanish (Castilian) and French versions of the 16PF5 and of the NEO-PI-R in Spanish and Swiss samples. The five-factor solution for the 16PF5 only seems clear for the Castilian version, but not for the French version. Indeed, the congruence coefficients for the Tough-Mindedness and the Self-Control dimensions are low. On the other hand, the five-factor solutions are highly similar for both countries concerning the NEO-PI-R, and the congruence coefficients are above .95 for all five dimensions. The low cross-cultural replicability for the 16PF5 makes it difficult to analyze the differences at the mean level for this inventory. For the NEO-PI-R, the differences are generally very small and globally account for 2.6% of the total variance. Spaniards seem to have slightly lower scores on Actions and slightly higher scores on Dutifulness. These differences could either be due to translation problems, sample selection, or cultural differences.
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RESUME Objectifs: Etudier la prévalence des troubles liés à l'utilisation de substances psychoatives parmi des adolescents suicidaires; évaluer l'influence de la prise de substances psychoactives sur le geste suicidaire; analyser l'association entre les troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives et le risque de récidive de la conduite suicidaire. Méthode: 186 adolescents, âgés de 16 à 21 ans, hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, ont été inclus. Parmi eux, 148 ont été revus pour évaluation à 6 et/ou 18 mois. Des diagnostics psychiatriques, basés sur les critères du DSM-IV, ont été posés à l'aide d'un questionnaire, le MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview). Résultats: A l'inclusion, 39.2% des sujets avaient un trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Parmi eux, une proportion significativement plus élevée était sous l'influence d'alcool ou drogue au moment de la tentative de suicide (44.3% versus 25.4%). Des 148 adolescents suivis et revus à 6 ou 18 mois, 2 sont décédés par suicide et il y a eu 30 récidives de tentative de suicide durant l'étude. Une association significative a été trouvée entre les récidives de suicide et un diagnostic d'abus/dépendance à l'alcool à l'inclusion (OR=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). Des antécédents de plusieurs tentatives de suicide (OR=3.2; CI 1.1-10.0) et un âge supérieur à 19 ans (OR=3.2; CI 1.1-9.2) à l'inclusion étaient associés à la probabilité de mort par suicide ou de récidive de tentative de suicide. Conclusion: Parmi les adolescents hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, le risque de décès ou de récidive est important. Ce risque est associé, entre autres, à des antécédents suicidaires et au diagnostic de trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Le risque suicidaire ainsi que la consommation de substances psychoactives devrait être évalué chez les adolescents. De plus, les sujets jugés à risque devraient être suivis systématiquement après une hospitalisation pour conduite suicidaire. ABSTRACT Aim: To study the prevalence of psychoactive substance use disorder (PSUD) among suicidal adolescents, psychoactive substance intoxication at the moment of the attempt and the association between PSUD at baseline and either occurrence of suicide or repetition of suicide attempt(s). Methods: 186 adolescents aged 16 to 21 hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation were included (TO); 148 of them were traced again for evaluations after 6 months and/or 18 months. DSM-IV diagnoses were assessed each time using the Mini International Neuropsychiatric Interview. Results: At TO, 39.2% of the subjects were found to have a PSUD. Among them, a significantly higher proportion was intoxicated at the time of the attempt than those without PSUD (44-.3% vs. 25.4%). Among the 148 adolescents who could be traced at either Ti or T2, two died from suicide and 30 repeated suicide attempt once or more time. A marginally significant association was found between death by suicide/repetition of suicide attempt and alcohol abuse/dependence at baseline (0R=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). More than one suicide attempt before admission to hospital at TO (OR=3.2; CI 1.1-10.0) and age over 19 at TO (0R=3.2; CI 1.1-9.2) were independently associated with the likelihood of death by suicide or repetition of suicide attempt. Conclusion: Among adolescents hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation, the risk of death or repetition of attempt is high and is associated with previous suicide attempts - especially among older adolescents - and also marginally associated with PSUD; these adolescents should be carefully evaluated for such risks and followed up once discharged from the hospital.
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During episodes of trauma carnitine-free total parenteral nutrition (TPN) may result in a reduction of the total body carnitine pool, leading to a diminished rate of fat oxidation. Sixteen patients undergoing esophagectomy were divided randomly in two equal isonitrogenous groups (0.2 g/kg.day). Both received TPN (35 kcal/kg.day; equally provided as long-chain triglycerides and glucose) over 11 days without (group A) and with (group B) L-carnitine supplementation (12 mg/kg.day = 75 mumol/kg.day). Compared with healthy controls, the total body carnitine pool prior to the operation was significantly reduced in both groups, suggesting a state of semistarvation and muscle wasting. In group A the plasma levels of total carnitine and its subfractions (free carnitine, short- and long-chain acylcarnitine) remained stable during the study whereas in group B the total plasma carnitine concentration rose mainly due to an increase in free carnitine. In group A the cumulative urinary carnitine losses were 11.5 +/- 2.6 mmol (= 15.5 +/- 3.1% of the estimated total body carnitine pool). In group B 3.1 +/- 1.9 mmol (= 11.1 +/- 7.6%) of the infused carnitine was retained in the immediate postoperative phase until day 6, but this amount was completely lost at completion of the study period. No significant differences in the respiratory quotient or in the plasma levels of triglycerides, free fatty acids, and ketone bodies were observed, between or within the groups, before the operation and after 11 days of treatment. It is concluded that the usefulness of carnitine supplementation during postoperative TPN was not apparent in the present patient material.
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Background and Objectives: Guidelines for bariatric surgery demand a psychological evaluation of applicants. The aim of this study was to evaluate if the presence of "psychological risk factors" predicts postoperative weight loss after gastric bypass. Methods: Medical records of obese women who underwent bariatric surgery between 2000 and 2004 were reviewed. Psychological assessment consisted of a one-hour semi-structured interview, summarized in a written report. Anthropometric assessment at baseline and 6,12,18 and 24 months after surgery included body weight, height and body mass index. Results: The mean BMI of included patients (N = 92) was 46.2 + 6,3 kg/m(2) (range 38.4-69.7). Based on the psychological assessment, 27% (N = 25) of the patients were classified as having "psychological risk factors" and 28% (N = 26) were diagnosed with a psychiatric diagnosis, most often major depression. Two years after gastric bypass, 16% of patients with "psychological risk factors" achieved an excellent result (%EWL > 75) versus 39% of those without (p < 0.05). About 1 out of 4 patients was in postoperative psychiatric treatment, but only half of them were identified as having "psychological risk factors" at baseline. Weight loss of patients initiating a psychiatric treatment only after surgery was less than of patients who continued psychiatric treatment already initiated before surgery (55.7 + 14.8 versus 66.5 + 14.2 %EWL). Conclusions: A single semi-structured psychological interview may identify patients who are at risk for diminished postoperative weight loss; however, psychological assessment did not identify those patients who were in need of a psychiatric postoperative treatment.
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To monitor recent trends in oral and pharyngeal cancer mortality in 38 European countries, we analyzed data provided by the World Health Organization over the period 1975-2004. Joinpoint analysis was used to identify significant changes in trends. In the European Union (EU), male mortality rates rose by 2.1% per year between 1975 and 1984, by 1.0% between 1984 and 1993, and declined by 1.3% between 1993 and 2004, to reach an overall age-standardized rate of 6.1/100,000 in 2000-2004. Mortality rates were much lower in women, and the rate in the EU rose by 0.9% per year up to 2000, and levelled off to 1.1/100,000 in 2000-2004. In France and Italy - which had the highest rates in the past - male rates have steadily declined during the last two decades (annual percent change, APC=-4.8% in 1998-2004 in France, and -2.6% in 1986-2003 in Italy). Persisting rises were, however, observed in several central and eastern European countries, with exceedingly high rates in Hungary (21.1/100,000; APC=6.9% in 1975-1993 and 1.4% in 1993-2004) and Slovakia (16.9/100,000; APC=0.14% in 1992-2004). In middle aged (35 to 64) men, oral and pharyngeal cancer mortality rates in Hungary (55.2/100,000) and Slovakia (40.8/100,000) were comparable to lung cancer rates in several major European countries. The highest rates for women were in Hungary (3.3/100,000; APC=4.7% in 1975-2004) and Denmark (1.6/100,000; APC=1.3% in 1975-2001). Oral and pharyngeal cancer mortality essentially reflects the different patterns in tobacco smoking and alcohol drinking, including drinking patterns and type of alcohol in central Europe. (c) 2009 UICC.
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We screened 735 HIV-infected patients in Switzerland with unexplained alanine aminotransferase elevation for hepatitis E virus (HEV) immunoglobulin G. Although HEV seroprevalence in this population is low (2.6%), HEV RNA can persist in patients with low CD4 cell counts. Findings suggest chronic HEV infection should be considered as a cause of persistent alanine aminotransferase elevation.
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BACKGROUND: The efficacy of angiotensin-converting enzyme (ACE) inhibitors in decreasing blood pressure in African patients is controversial. OBJECTIVE: We examined the ambulatory blood pressure (ABP) response to a diuretic and an ACE inhibitor in hypertensive patients of East African descent and evaluated the individual characteristics that determined treatment efficacy. DESIGN: A single-blind randomized AB/BA crossover design. SETTING: Hypertensive families of East African descent from the general population in the Seychelles. PARTICIPANTS: Fifty-two (29 men and 23 women) out of 62 eligible hypertensive patients were included.Main outcome measures ABP response to 20 mg lisinopril (LIS) daily and 25 mg hydrochlorothiazide (HCT) daily given for a 4-week period.Results The daytime systolic/diastolic ABP response to HCT was 4.9 [95% confidence interval (CI) 1.2-8.6]/3.6 (1.0-6.2) mmHg for men and 12.9 (9.2-16.6)/6.3 (3.7-8.8) mmHg for women. With LIS the response was 18.8 (15.0-22.5)/14.6 (12.0-17.1) mmHg for men and 12.4 (8.7-16.2)/7.7 (5.1-10.2) mmHg for women. The night-time systolic/diastolic response to HCT was 5.0 (0.6-9.4)/2.7 [(-0.4)-5.7] mmHg for men and 11.5 (7.1-16.0)/5.7 (2.6-8.8) mmHg for women, and to LIS was 18.7 (14.2-22.1)/15.4 (12.4-18.5) mmHg for men and 3.5 [(-1.0)-7.9]/2.3 [(-0.8)-5.4] mmHg for women. Linear regression analyses showed that gender is an independent predictor of the ABP responses to HCT and to LIS. CONCLUSIONS: Hypertensive patients of African descent responded better to LIS than to HCT. Men responded better to LIS than to HCT and women responded similarly to both drugs.
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The aim of the present study was to compare, under the same nursing conditions, the energy-nitrogen balance and the protein turnover in small for gestational age (SGA) and appropriate for gestational age (AGA) low birthweight infants. We compared 8 SGA's (mean +/- s.d.: gestational age 35 +/- 2 weeks, birthweight 1520 +/- 330 g) to 11 AGA premature infants (32 +/- 2 weeks, birthweight 1560 +/- 240 g). When their rate of weight gain was above 15 g/kg/d (17.6 +/- 3.0 and 18.2 +/- 2.6 g/kg/d, mean postnatal age 18 +/- 10 and 20 +/- 9 d respectively) they were studied with respect to their metabolizable energy intake, their energy expenditure, their energy and protein gain and their protein turnover. Energy balance was assessed by the difference between metabolizable energy and energy expenditure as measured by indirect calorimetry. Protein gain was calculated from the amount of retained nitrogen. Protein turnover was estimated by a stable isotope enrichment technique using repeated nasogastric administration of 15N-glycine for 72 h. Although there was no difference in their metabolizable energy intakes (110 +/- 12 versus 108 +/- 11 kcal/kg/d), SGA's had a higher rate of resting energy expenditure (64 +/- 8 versus 57 +/- 8 kcal/kg/d, P less than 0.05). Protein gain and composition of weight gain was very similar in both groups (2.0 +/- 0.4 versus 2.1 +/- 0.4 g protein/kg/d; 3.5 +/- 1.1 versus 3.3 +/- 1.4 g fat/kg/d in SGA's and AGA's respectively). However, the rate of protein synthesis was significantly lower in SGA's (7.7 +/- 1.6 g/kg/d) as compared to AGA's (9.7 +/- 2.8 g/kg/d; P less than 0.05). It is concluded that SGA's have a more efficient protein gain/protein synthesis ratio since for the same weight and protein gains, SGA's show a 20 per cent slower protein turnover. They might therefore tolerate slightly higher protein intakes. Postconceptional age seems to be an important factor in the regulation of protein turnover.
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Mutations in PRPF31 are responsible for autosomal dominant retinitis pigmentosa (adRP, RP11 form) and affected families show nonpenetrance. Differential expression of the wildtype PRPF31 allele is responsible for this phenomenon: coinheritance of a mutation and a higher expressing wildtype allele provide protection against development of disease. It has been suggested that a major modulating factor lies in close proximity to the wildtype PRPF31 gene on Chromosome 19, implying that a cis-acting factor directly alters PRPF31 expression. Variable expression of CNOT3 is one determinant of PRPF31 expression. This study explored the relationship between CNOT3 (a trans-acting factor) and its paradoxical cis-acting nature in relation to RP11. Linkage analysis on Chromosome 19 was performed in mutation-carrying families, and the inheritance of the wildtype PRPF31 allele in symptomatic-asymptomatic sibships was assessed-confirming that differential inheritance of wildtype chromosome 19q13 determines the clinical phenotype (P < 2.6 × 10(-7) ). A theoretical model was constructed that explains the apparent conflict between the linkage data and the recent demonstration that a trans-acting factor (CNOT3) is a major nonpenetrance factor: we propose that this apparently cis-acting effect arises due to the intimate linkage of CNOT3 and PRPF31 on Chromosome 19q13-a novel mechanism that we have termed "linked trans-acting epistasis."