La fonction publique en Suisse : analyse géopolitique d'un fédéralisme à géométrie variable

Bien que présenté comme un modèle de stabilité, le fédéralisme est constamment remis en question. Le but de l'article est de présenter quelques-unes de ses caractéristiques lues à travers les effectifs de la fonction publique en Suisse. Pour ce faire, nous distinguerons quatre types d'employeurs : Confédération, cantons, communes et corporations de droit public, lesquels représentent 10,5 % du total des actifs en Suisse. Nous analyserons la densité administrative, la variation des emplois et le degré de décentralisation selon la culture, le territoire et la religion. Il ressort que la fonction publique intermédiaire, c'est-à-dire les cantons, joue le premier rôle avec ses 140'000 emplois en équivalents plein temps (EPT) sur un total de 328'000, en hausse de 10,3 % par rapport à 2001. Les communes comptent 38 % des agents publics (+3,6 % par rapport à 2001), loin devant la Confédération, 11 % du total (en perte de vitesse : -1,2 %) et les corporations de droit public, 9 % du total (+14,5 %). Le taux d'administration est plus élevé dans la partie francophone que dans la partie germanophone, ainsi que dans les centres économiques et les zones frontières. Les écarts entre les cantons peuvent varier du simple au triple. En fait, deux modèles politico-administratifs transparaissent : le premier « cantonaliste » et davantage étatiste dans la partie latine, l'autre « communaliste » et décentralisé, dominant dans la partie germanophone. Le quotient de décentralisation administrative montre de grandes différences entre l'est et l'ouest, qui s'estompent toutefois avec la modernisation des institutions et le repositionnement de la Suisse face à l'Europe.

Comparison of Griffiths-II and Bayley-II tests for the developmental assessment of high-risk infants.

INTRODUCTION: Two important risk factors for abnormal neurodevelopment are preterm birth and neonatal hypoxic ischemic encephalopathy. The new revisions of Griffiths Mental Development Scale (Griffiths-II, [1996]) and the Bayley Scales of Infant Development (BSID-II, [1993]) are two of the most frequently used developmental diagnostics tests. The Griffiths-II is divided into five subscales and a global development quotient (QD), and the BSID-II is divided into two scales, the Mental scale (MDI) and the Psychomotor scale (PDI). The main objective of this research was to establish the extent to which developmental diagnoses obtained using the new revisions of these two tests are comparable for a given child. MATERIAL AND METHODS: Retrospective study of 18-months-old high-risk children examined with both tests in the follow-up Unit of the Clinic of Neonatology of our tertiary care university Hospital between 2011 and 2012. To determine the concurrent validity of the two tests paired t-tests and Pearson product-moment correlation coefficients were computed. Using the BSID-II as a gold standard, the performance of the Griffiths-II was analyzed with receiver operating curves. RESULTS: 61 patients (80.3% preterm, 14.7% neonatal asphyxia) were examined. For the BSID-II the MDI mean was 96.21 (range 67-133) and the PDI mean was 87.72 (range 49-114). For the Griffiths-II, the QD mean was 96.95 (range 60-124), the locomotors subscale mean was 92.57 (range 49-119). The score of the Griffiths locomotors subscale was significantly higher than the PDI (p<0.001). Between the Griffiths-II QD and the BSID-II MDI no significant difference was found, and the area under the curve was 0.93, showing good validity. All correlations were high and significant with a Pearson product-moment correlation coefficient >0.8. CONCLUSIONS: The meaning of the results for a given child was the same for the two tests. Two scores were interchangeable, the Griffiths-II QD and the BSID-II MDI.