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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.

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This article presents a global vision of images in forensic science. The proliferation of perspectives on the use of images throughout criminal investigations and the increasing demand for research on this topic seem to demand a forensic science-based analysis. In this study, the definitions of and concepts related to material traces are revisited and applied to images, and a structured approach is used to persuade the scientific community to extend and improve the use of images as traces in criminal investigations. Current research efforts focus on technical issues and evidence assessment. This article provides a sound foundation for rationalising and explaining the processes involved in the production of clues from trace images. For example, the mechanisms through which these visual traces become clues of presence or action are described. An extensive literature review of forensic image analysis emphasises the existing guidelines and knowledge available for answering investigative questions (who, what, where, when and how). However, complementary developments are still necessary to demystify many aspects of image analysis in forensic science, including how to review and select images or use them to reconstruct an event or assist intelligence efforts. The hypothetico-deductive reasoning pathway used to discover unknown elements of an event or crime can also help scientists understand the underlying processes involved in their decision making. An analysis of a single image in an investigative or probative context is used to demonstrate the highly informative potential of images as traces and/or clues. Research efforts should be directed toward formalising the extraction and combination of clues from images. An appropriate methodology is key to expanding the use of images in forensic science.

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This paper presents a method to reconstruct 3D surfaces of silicon wafers from 2D images of printed circuits taken with a scanning electron microscope. Our reconstruction method combines the physical model of the optical acquisition system with prior knowledge about the shapes of the patterns in the circuit; the result is a shape-from-shading technique with a shape prior. The reconstruction of the surface is formulated as an optimization problem with an objective functional that combines a data-fidelity term on the microscopic image with two prior terms on the surface. The data term models the acquisition system through the irradiance equation characteristic of the microscope; the first prior is a smoothness penalty on the reconstructed surface, and the second prior constrains the shape of the surface to agree with the expected shape of the pattern in the circuit. In order to account for the variability of the manufacturing process, this second prior includes a deformation field that allows a nonlinear elastic deformation between the expected pattern and the reconstructed surface. As a result, the minimization problem has two unknowns, and the reconstruction method provides two outputs: 1) a reconstructed surface and 2) a deformation field. The reconstructed surface is derived from the shading observed in the image and the prior knowledge about the pattern in the circuit, while the deformation field produces a mapping between the expected shape and the reconstructed surface that provides a measure of deviation between the circuit design models and the real manufacturing process.

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Objectifs: Evaluer la technique de reconstruction itérative VEO en tomodensitométrie (TDM) du thorax chez l'enfant. Matériels et méthodes: Etude prospective, basée sur 20 patients (7-18 ans), suivis pour mucoviscidose et adressés pour TDM de suivi. Dix patients (groupe A) ont eu une acquisition basse-dose habituelle (BD). Dix patients (groupe B) ont eu une acquisition très-basse-dose (TBD) et ultra-basse-dose (UBD). Les acquisitions BD étaient reconstruites par rétroprojection filtrée (RPF), les acquisitions TBD et UBD étaient reconstruites par RPF et VEO. L'évaluation de VEO était basée sur la réduction de dose et la qualité des images (mesures de bruit et scores de visualisation des structures pulmonaires). Résultats: Une réduction de dose d'environ 50% était obtenue dans le groupe B. La réduction du bruit en VEO par rapport aux RPF était de 55% en TBD et de 75% en UBD. En VEO, une amélioration des scores de visualisation des structures pulmonaires était obtenue en TBD et UBD. Cependant, en VEO-UBD, la visualisation des structures distales demeuraient parfois insuffisante et celle des structures proximales était altérée par une modification de texture de l'image. Conclusion: Malgré une altération possible de la texture de l'image en UBD, la technique de reconstruction VEO est performante en réduction de dose et amélioration des images.

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The noise power spectrum (NPS) is the reference metric for understanding the noise content in computed tomography (CT) images. To evaluate the noise properties of clinical multidetector (MDCT) scanners, local 2D and 3D NPSs were computed for different acquisition reconstruction parameters.A 64- and a 128-MDCT scanners were employed. Measurements were performed on a water phantom in axial and helical acquisition modes. CT dose index was identical for both installations. Influence of parameters such as the pitch, the reconstruction filter (soft, standard and bone) and the reconstruction algorithm (filtered-back projection (FBP), adaptive statistical iterative reconstruction (ASIR)) were investigated. Images were also reconstructed in the coronal plane using a reformat process. Then 2D and 3D NPS methods were computed.In axial acquisition mode, the 2D axial NPS showed an important magnitude variation as a function of the z-direction when measured at the phantom center. In helical mode, a directional dependency with lobular shape was observed while the magnitude of the NPS was kept constant. Important effects of the reconstruction filter, pitch and reconstruction algorithm were observed on 3D NPS results for both MDCTs. With ASIR, a reduction of the NPS magnitude and a shift of the NPS peak to the low frequency range were visible. 2D coronal NPS obtained from the reformat images was impacted by the interpolation when compared to 2D coronal NPS obtained from 3D measurements.The noise properties of volume measured in last generation MDCTs was studied using local 3D NPS metric. However, impact of the non-stationarity noise effect may need further investigations.

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The state of the art to describe image quality in medical imaging is to assess the performance of an observer conducting a task of clinical interest. This can be done by using a model observer leading to a figure of merit such as the signal-to-noise ratio (SNR). Using the non-prewhitening (NPW) model observer, we objectively characterised the evolution of its figure of merit in various acquisition conditions. The NPW model observer usually requires the use of the modulation transfer function (MTF) as well as noise power spectra. However, although the computation of the MTF poses no problem when dealing with the traditional filtered back-projection (FBP) algorithm, this is not the case when using iterative reconstruction (IR) algorithms, such as adaptive statistical iterative reconstruction (ASIR) or model-based iterative reconstruction (MBIR). Given that the target transfer function (TTF) had already shown it could accurately express the system resolution even with non-linear algorithms, we decided to tune the NPW model observer, replacing the standard MTF by the TTF. It was estimated using a custom-made phantom containing cylindrical inserts surrounded by water. The contrast differences between the inserts and water were plotted for each acquisition condition. Then, mathematical transformations were performed leading to the TTF. As expected, the first results showed a dependency of the image contrast and noise levels on the TTF for both ASIR and MBIR. Moreover, FBP also proved to be dependent of the contrast and noise when using the lung kernel. Those results were then introduced in the NPW model observer. We observed an enhancement of SNR every time we switched from FBP to ASIR to MBIR. IR algorithms greatly improve image quality, especially in low-dose conditions. Based on our results, the use of MBIR could lead to further dose reduction in several clinical applications.

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The aim of the present study is to determine the level of correlation between the 3-dimensional (3D) characteristics of trabecular bone microarchitecture, as evaluated using microcomputed tomography (μCT) reconstruction, and trabecular bone score (TBS), as evaluated using 2D projection images directly derived from 3D μCT reconstruction (TBSμCT). Moreover, we have evaluated the effects of image degradation (resolution and noise) and X-ray energy of projection on these correlations. Thirty human cadaveric vertebrae were acquired on a microscanner at an isotropic resolution of 93μm. The 3D microarchitecture parameters were obtained using MicroView (GE Healthcare, Wauwatosa, MI). The 2D projections of these 3D models were generated using the Beer-Lambert law at different X-ray energies. Degradation of image resolution was simulated (from 93 to 1488μm). Relationships between 3D microarchitecture parameters and TBSμCT at different resolutions were evaluated using linear regression analysis. Significant correlations were observed between TBSμCT and 3D microarchitecture parameters, regardless of the resolution. Correlations were detected that were strongly to intermediately positive for connectivity density (0.711≤r(2)≤0.752) and trabecular number (0.584≤r(2)≤0.648) and negative for trabecular space (-0.407 ≤r(2)≤-0.491), up to a pixel size of 1023μm. In addition, TBSμCT values were strongly correlated between each other (0.77≤r(2)≤0.96). Study results show that the correlations between TBSμCT at 93μm and 3D microarchitecture parameters are weakly impacted by the degradation of image resolution and the presence of noise.

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PURPOSE: To combine weighted iterative reconstruction with self-navigated free-breathing coronary magnetic resonance angiography for retrospective reduction of respiratory motion artifacts. METHODS: One-dimensional self-navigation was improved for robust respiratory motion detection and the consistency of the acquired data was estimated on the detected motion. Based on the data consistency, the data fidelity term of iterative reconstruction was weighted to reduce the effects of respiratory motion. In vivo experiments were performed in 14 healthy volunteers and the resulting image quality of the proposed method was compared to a navigator-gated reference in terms of acquisition time, vessel length, and sharpness. RESULT: Although the sampling pattern of the proposed method contained 60% more samples with respect to the reference, the scan efficiency was improved from 39.5 ± 10.1% to 55.1 ± 9.1%. The improved self-navigation showed a high correlation to the standard navigator signal and the described weighting efficiently reduced respiratory motion artifacts. Overall, the average image quality of the proposed method was comparable to the navigator-gated reference. CONCLUSION: Self-navigated coronary magnetic resonance angiography was successfully combined with weighted iterative reconstruction to reduce the total acquisition time and efficiently suppress respiratory motion artifacts. The simplicity of the experimental setup and the promising image quality are encouraging toward future clinical evaluation. Magn Reson Med 73:1885-1895, 2015. © 2014 Wiley Periodicals, Inc.

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BACKGROUND: Left atrial (LA) dilatation is associated with a large variety of cardiac diseases. Current cardiovascular magnetic resonance (CMR) strategies to measure LA volumes are based on multi-breath-hold multi-slice acquisitions, which are time-consuming and susceptible to misregistration. AIM: To develop a time-efficient single breath-hold 3D CMR acquisition and reconstruction method to precisely measure LA volumes and function. METHODS: A highly accelerated compressed-sensing multi-slice cine sequence (CS-cineCMR) was combined with a non-model-based 3D reconstruction method to measure LA volumes with high temporal and spatial resolution during a single breath-hold. This approach was validated in LA phantoms of different shapes and applied in 3 patients. In addition, the influence of slice orientations on accuracy was evaluated in the LA phantoms for the new approach in comparison with a conventional model-based biplane area-length reconstruction. As a reference in patients, a self-navigated high-resolution whole-heart 3D dataset (3D-HR-CMR) was acquired during mid-diastole to yield accurate LA volumes. RESULTS: Phantom studies. LA volumes were accurately measured by CS-cineCMR with a mean difference of -4.73 ± 1.75 ml (-8.67 ± 3.54%, r2 = 0.94). For the new method the calculated volumes were not significantly different when different orientations of the CS-cineCMR slices were applied to cover the LA phantoms. Long-axis "aligned" vs "not aligned" with the phantom long-axis yielded similar differences vs the reference volume (-4.87 ± 1.73 ml vs. -4.45 ± 1.97 ml, p = 0.67) and short-axis "perpendicular" vs. "not-perpendicular" with the LA long-axis (-4.72 ± 1.66 ml vs. -4.75 ± 2.13 ml; p = 0.98). The conventional bi-plane area-length method was susceptible for slice orientations (p = 0.0085 for the interaction of "slice orientation" and "reconstruction technique", 2-way ANOVA for repeated measures). To use the 3D-HR-CMR as the reference for LA volumes in patients, it was validated in the LA phantoms (mean difference: -1.37 ± 1.35 ml, -2.38 ± 2.44%, r2 = 0.97). Patient study: The CS-cineCMR LA volumes of the mid-diastolic frame matched closely with the reference LA volume (measured by 3D-HR-CMR) with a difference of -2.66 ± 6.5 ml (3.0% underestimation; true LA volumes: 63 ml, 62 ml, and 395 ml). Finally, a high intra- and inter-observer agreement for maximal and minimal LA volume measurement is also shown. CONCLUSIONS: The proposed method combines a highly accelerated single-breathhold compressed-sensing multi-slice CMR technique with a non-model-based 3D reconstruction to accurately and reproducibly measure LA volumes and function.

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This study presents an innovative methodology for forensic science image analysis for event reconstruction. The methodology is based on experiences from real cases. It provides real added value to technical guidelines such as standard operating procedures (SOPs) and enriches the community of practices at stake in this field. This bottom-up solution outlines the many facets of analysis and the complexity of the decision-making process. Additionally, the methodology provides a backbone for articulating more detailed and technical procedures and SOPs. It emerged from a grounded theory approach; data from individual and collective interviews with eight Swiss and nine European forensic image analysis experts were collected and interpreted in a continuous, circular and reflexive manner. Throughout the process of conducting interviews and panel discussions, similarities and discrepancies were discussed in detail to provide a comprehensive picture of practices and points of view and to ultimately formalise shared know-how. Our contribution sheds light on the complexity of the choices, actions and interactions along the path of data collection and analysis, enhancing both the researchers' and participants' reflexivity.

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Background and aim of the study: Patients with anterior cruciate ligament (ACL) reconstruction and femoral catheter analgesia may develop quadriceps amyotrophy. We aimed to determine whether this amyotrophy might be related to a femoral neuropathy. Material and method: After Ethical Committee approval and patients' written informed consent, 17 patients ASA I and II scheduled to undergo ACL reconstruction were recruited. An electromyography (EMG) was performed before the operation in order to exclude a femoral neuropathy. A femoral nerve catheter was inserted before the surgery with the aid of a nerve stimulator, and 20 ml of 0.5% ropivacaine was injected. The operation was done under spinal or general anaesthesia. Postoperative analgesia was provided with 0.2% ropivacaine for 72 hours, in association with oxycodone, paracetamol and ibuprofen. A second EMG was performed 4 weeks after the ACL repair. A femoral neuropathy was defined as a reduction of the surface of the motor response of more than 20%, compared to the first EMG. A third EMG was performed at 6 months if a neuropathy was present. Results: Mean age of this group of patients was 27 years old (range 18-38 y.). Among the 17 patients, 4 developed a transient femoral neuropathy (incidence of 24%) without clinical complain. Conclusion: In this study, the incidence of subclinical femoral neuropathy after ACL reconstruction is high. This lesion may be caused by the femoral catheter (mechanical damage, toxicity of local anaesthesia) or by the Tourniquet. Further studies are needed to investigate the incidence of subclinical neuropathy, according to the type of analgesia (epidural analgesia, PCA) and surgery.

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Introduction: Renal transplantation is considered the treatment of choice for end-stage renal disease. However, the association of occlusive aorto-iliac disease and chronic renal failure is frequent and aorto-iliac reconstruction may be necessary prior to renal transplantation. This retrospective study reviews the results of this operative strategy.Material and Methods: Between January 2001 and June 2010, 309 patients underwent renal transplantation at our institution and 8 patients had prior aorto-iliac reconstruction using prosthetic material. There were 6 men and 2 women with a median age of 62 years (range 51-70). Five aorto-bifemoral and 2 aorto-bi-iliac bypasses were performed for stage II (n=5), stage IV (n=1) and aortic aneurysm (n=1). In one patient, iliac kissing stents and an ilio-femoral bypass were implanted. 4 cadaveric and 4 living donor renal transplantations were performed with an interval of 2 months to 10 years after revascularization.The results were analysed with respect of graft and patients survival. Differences between groups were tested by the log rank method.Results: No complications and no death occurred in the post-operative period. All bypasses remained patent during follow-up. The median time of post transplantation follow-up was 46 months for all patients and 27 months for patients with prior revascularization. In the revascularized group and control group, the graft and patient survival at 1 year were respectively 100%/96%, 100%/99% and at 5 years 86%/86%, 86%/94%, without significant differences between both groups.Discussion: Our results suggest that renal transplantation following prior aorto-iliac revascularisation with prosthetic material is safe and effective. Patients with end-stage renal disease and concomitant aorto-iliac disease should therefore be considered for renal transplantation. However, caution in the interpretation of the results is indicated due to the small sample size of our study.

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This paper presents a semisupervised support vector machine (SVM) that integrates the information of both labeled and unlabeled pixels efficiently. Method's performance is illustrated in the relevant problem of very high resolution image classification of urban areas. The SVM is trained with the linear combination of two kernels: a base kernel working only with labeled examples is deformed by a likelihood kernel encoding similarities between labeled and unlabeled examples. Results obtained on very high resolution (VHR) multispectral and hyperspectral images show the relevance of the method in the context of urban image classification. Also, its simplicity and the few parameters involved make the method versatile and workable by unexperienced users.