Interplay of vitamin D, erythropoiesis, and the renin-angiotensin system.

For many years deficiency of vitamin D was merely identified and assimilated to the presence of bone rickets. It is now clear that suboptimal vitamin D status may be correlated with several disorders and that the expression of 1-α-hydroxylase in tissues other than the kidney is widespread and of clinical relevance. Recently, evidence has been collected to suggest that, beyond the traditional involvement in mineral metabolism, vitamin D may interact with other kidney hormones such as renin and erythropoietin. This interaction would be responsible for some of the systemic and renal effects evoked for the therapy with vitamin D. The administration of analogues of vitamin D has been associated with an improvement of anaemia and reduction in ESA requirements. Moreover, vitamin D deficiency could contribute to an inappropriately activated or unsuppressed RAS, as a mechanism for progression of CKD and/or cardiovascular disease. Experimental data on the anti-RAS and anti-inflammatory effects treatment with active vitamin D analogues suggest a therapeutic option particularly in proteinuric CKD patients. This option should be considered for those subjects that are intolerant to anti-RAS agents or, as add-on therapy, in those already treated with anti-RAS but not reaching the safe threshold level of proteinuria.

La surveillance bancaire belge de 1935 façonnée sur le modèle suisse: un discret transfert de politique publique?

Suite aux graves crises bancaires et financières qui ont secoué la plupart de sociétés occidentales au début des années 1930, on assiste à un foisonnement de réglementations publiques sur les activités bancaires. Parmi les très nombreux pays qui mettent en place des législations bancaires, l'on compte notamment la Suisse et la Belgique. Plus précisément, la loi fédérale suisse sur les banques de novembre 1934 précède de quelques mois l'arrêté royal belge no 185 de juillet 1935. Alors que le contexte historique et l'élaboration respective de chacune de ces réglementations ont déjà fait l'objet de plusieurs analyses, la comparaison et la question des éventuels liens entre ces deux régimes de surveillance bancaire très proches sont encore largement inexplorées. Une analyse détaillée du processus d'élaboration de la réglementation bancaire belge révèle que la loi suisse a joué un rôle de modèle mis en avant en premier chef par les représentants du monde bancaire. Cette influence helvétique a contribué à façonner la régulation bancaire dans une perspective libérale ; elle répondait ainsi à deux besoins essentiels: limiter l'interventionnisme étatique au minimum, et court-circuiter le pouvoir de la banque centrale. Cette parenté de naissance entre les deux lois bancaires trouve son pendant dans les activités clés deux organismes de surveillance créés pour l'occasion, la Commission fédérale des banques à Berne et la Commission bancaire à Bruxelles. Disposant toutes deux de moyens d'actions limités, ces deux instances ont connu des parcours analogues au cours de leurs premières années d'activité.