147 resultados para Tumor suppressor protein p53
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Burkitt lymphoma is one of the most aggressive tumors affecting humans. Together with the characteristic chromosomal translocation that constitutively activates the c-Myc oncogene, alterations in cellular tumor suppressor pathways are additionally required in order to allow the cells to overcome anti-oncogenic barriers and proliferate in an uncontrolled manner. The INK4a/ARF locus on chromosome 9p21 is considered a safeguard locus since it encodes the two important tumor suppressor proteins, p14 (ARF) and p16 (INK4a) . By regulating the p53 and Rb pathways p14 (ARF) and p16 (INK4a) respectively act as pro-apoptotic and cell cycle inhibitor proteins. The importance of the INK4a/ARF locus has been well documented in several human tumors as well as in Burkitt lymphoma. Although the mechanisms responsible for the transcriptional regulation of the INK4a/ARF locus have been thoroughly characterized, less is known about its posttranscriptional control. In this study we found that p16 (INK4a) and p14 (Arf) are concurrently inactivated in a panel of BL cell lines. We demonstrate that along with the epigenetic silencing of the p16INK4a gene, the complete inactivation of the locus is achieved by the improper turnover of INK4/ARF proteins by the ubiquitin-proteasome system (UPS), as the proteasome inhibitor MG-132 blocks p14 (ARF) degradation and induces a dramatic stabilization of the p16 (INK4a ) protein. We establish that the simultaneous deregulation of both DNA methylation patterns and the ubiquitin-dependent proteolysis system is required to completely inactive the INK4/ARF locus, opening new prospects for the understanding and treatment of Burkitt lymphoma.
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RESUME Ce mémoire de thèse traite de l'étude de la « scaffold »protéine ou protéine «échafaud», « Islet-Brain1/ JNK Interacting Protein 1 » (IB1/JIP-1) dans la vessie et la prostate, deux organes importants de l'appareil uro-genital. Cette protéine, mise en évidence dans notre laboratoire à la fin des année 90, a été reconnue pour réguler la voie de signalisation des « Mitogen-Activated Protein Kinases » (MAPKs), et en particulier de la MAPK appelée c-Jun N-terminal Kinase (JNK). Le réseau de voie de signalisation permet aux cellules de percevoir les changements dans le milieu extracellulaire et de permettre une réponse appropriée à ces différents stimuli. La connaissance des voies de signalisation a permis de mettre en évidence leur rôle crucial tant dans l'homéostase des tissus sains que dans des processus pathologiques comme l'oncogenèse. Parmi une vingtaine de voie de signalisation, la voie de signalisation des «MAPKinases » est une des plus importantes et a été montrée pour participer à diverses fonctions cellulaires telles que la différentiation, la motilité, la division et la mort cellulaire. La voie de signalisation des « MAPKinases » est typiquement constituée d'un module de trois kinases qui s'activent séquentiellement par phosphorylation. On note la présence d'une MAPK, d'un activateur de MAPK et d'un activateur de l'activateur de MAPK. Une fois la MAPK activée, elle permettra la régulation de différentes cibles dont certain facteur de transcription. Chez les mammifères, il existe 3 grands groupes de MAPKs : the extracellular signal-regulated kinase 1 and 2 (ERK 1/2) cascade, qui régule préférentiellement la croissance et la différentiation cellulaire, ainsi que les cascades JNK et p38 qui régulent préférentiellement la réponse à différents stress cellulaires telle que l'inflammation ou l'apoptose. JNK est activé par différents stress cellulaire telle que les cytokines inflammatoires. JNK est également requis au cours du développement embryonnaire et contribue à la mort (apoptose) ou à la prolifération cellulaire. Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de JNK durant le processus tumoral, sans que son rôle soit clairement identifié. JNK pourrait avoir des fonctions différentes durant l'initiation puis de la progression tumorale. Chez les mammifères, les voies de signalisation intracellulaires forment un réseau complexe et elles interagissent entre elles, ce qui permet aux cellules une réponse adéquate aux multitudes de stimuli existants dans les organismes pluricellulaires. Parmi plusieurs mécanismes de régulation, les protéines dites « scaffold » ou «échafaud » jouent un rôle crucial dans l'homéostase de la voie de signalisation des «MAPKinase ». L'introduction revoit brièvement ces différents aspects, de la voie de signalisation des «MAPKinase et des connaissance sur IB1/JIP-1. Les premières études effectuées sur IB1/JIP-1 ont montré une expression relativement spécifique de cette protéine dans certains types de neurones ainsi que dans la cellule beta-sécrétrice d'insuline. IB1/JIP-1 régule la voie de signalisation JNK par interaction avec les différents composants du module, modifiant ainsi le spectre de substrats activés par JNK. La fonction précise de IB1/JIP-1 n'était pas encore élucidée, mais plusieurs travaux mettaient en lumière un rôle dans la régulation, et la sous-location cellulaire des composants de la voie de signalisation JNK, ainsi que dans la survie cellulaire à certain stress. Cette expression relativement spécifique est intrigante car elle suggère que sa présence serait nécessaire à une régulation spécifique de la MAPKinase JNK ou à certaines autres fonctions cellulaires également spécifiques de certains tissus. Le premier but de ce travail a consisté à mettre en évidence l'expression de IB1/JIP-1 dans l'appareil uro-génital et plus particulièrement dans la vessie et la prostate. Nos résultats ont montré que IB1/JIP-1 est spécifiquement exprimé au niveau de l'urothélium vésical, mais pas dans le muscle lisse. Il en est de même au niveau de la prostate où IB1/JIP-1 est exprimé spécifiquement au niveau de l'épithélium sécrétoire et absent au niveau du stroma fibro-musculaire. La vessie et la prostate sont des organes ou l'activité JNK pourrait être crucial tant dans l' homeostase tissulaire que dans le développement de pathologies bénignes ou malignes. La vessie et la prostate sont le siège fréquent de tumeur. La base pour le développement du cancer est complexe et implique plusieurs anomalies génétiques. Ce processus complexe lié au développement tumoral est encore loin d`être complètement élucidé, raison pour laquelle il est crucial de poursuivre l'étude des différents gènes pouvant être impliqué dans ces processus ou pouvant être utilisé comme outil thérapeutique. Dans l'urothelium de la vessie, la fonction de la MAPK JNK n'a été que très peu étudiée. Il existe quelques études, in vitro, suggérant une implication possible de cette voie de signalisation dans des processus telle que le développement ou la progression tumorale. Le chapitre 1 décrit une étude in vivo dans la vessie un modèle de stress mécanique, connu pour activer les MAPKinase. La dilatation vésicale, due à une obstruction urétrale, a mis en évidence une diminution de l'expression de IB1/JIP-1 ainsi qu'une activation de la MAPKinase JNK. Dans ce modèle, la régulation de IB1/JIP-1, par l'intermédiaire d'un vecteur viral, a permis de démontrer que IB1/JIP-1 régulait l'activité de JNK dans ce tissu. Pour poursuivre l'étude de cette fonction d' IB1/JIP-1 dans l'urothélium, nous avons investigué l'activité JNK dans des souris génétiquement modifiées et porteuse d'une délétion de 1 des 2 allèles du gène codant pour IB1/JIP-1, avec un contenu en IB1/JIP-1 diminué de moitié. L'activation de JNK est également augmentée dans l'urothelium au repos de ces souris, ce qui confirme la fonction régulatrice de JNK par IB1/JIP-1. Ces résultats ont permis de mettre en évidence un rôle critique de celle-ci dans l'homéostase de I`urothelium et suggère une nouvelle cible pour réguler la voie de signalisation dans ce tissu. En outre, la modulation des niveaux d'expression d'IB1/JIP-1 dans la vessie, in vivo, par l'intermédiaire de vecteurs viraux s'est révélée réalisable et indique un moyen élégant pour développer une thérapie génique dans cet organe. Un autre élément de ce travail de thèse, révélée au chapitre 2, a été d'étudier la régulation dans la vessie de rat de la communication intercellulaire de type « GAP ». Les cellules adjacentes partagent des ions, messagers secondaires et des petits métabolites par l'intermédiaire de canaux intercellulaire qui forment les jonctions de type « GAP ». Ce type de communications intercellulaire permet une activité cellulaire coordonnée, une caractéristique importante pour l'homéostase des organismes multicellulaire. Ce type de communication intercellulaire est formé de 2 demi-canaux appelés connexons. Chaque connexon est formé de six protéines appelées connexins (Cx). Il existe environ vingt connexines différentes nommées par leur poids moléculaire respectif. Les jonctions de type canaux "GAP" permettent aux cellules de communiquer avec les cellules voisines au quelles elles sont mécaniquement ou électriquement couplées. La vessie peut être particulièrement dépendante de la communication intercellulaire par les canaux « Gap » qui permettrait de coordonner la réponse de la musculature ainsi que de l'urothélium à l'augmentation de la pression transmurale du à l'accumulation d'urine, situation fréquemment observée dans le cadre de l'hyperplasie bénigne de la prostate. Dans la vessie de rat, la connexine26 est exprimée uniquement dans l'urothelium. La Cx26, a été montrée pour être un possible « tumor suppressor gene » dans le cancer de vessie. Une augmentation de la Cx26 ainsi que du couplage des cellules urothéliales a été démontré dans notre modèle de stress mécanique sur la vessie de rat et est dépendante de 2 éléments de réponses connues pour interagir avec AP-1. La régulation de IB1/JIP-1 a permis de montrer que celle-ci régulait l'activité JNK, ainsi que l'activité du facteur de transcription AP-1, composé de c-Jun lui-même cible de JNK. Cette réduction de l'activité de AP-1 est associée à une diminution de l'expression du transcipt de la Cx26. En résumé, la Cx26 pourrait être régulée par le complexe AP-1 lui-même dépendant du contenu en IB1/JIP-1. Dans le chapitre 3, l'étude de IB1/J1P-1 s'est portée sur la prostate. Cet organe, siège fréquent de pathologie telle que le cancer ou l'hyperplasie bénigne de la prostate, exprime IB1/JIP-1 au niveau de son épithélium sécrétoire. Cette expression est maintenue dans une lignée cellulaire humaine largement étudiée est reconnue comme un modèle adéquat de cellules tumorales de type androgène-sensible. IB1/JIP-1 a été investigué dans un modèle in vitro d'apoptose en réponse à un agent appelé N-(4-hydroxyphenyl)retinamide (4-HPR) qui induit une activation de la MAPK JNK ainsi que également un diminution du contenu en IB1/JIP-1. La surexpression de IB1/JIP-1 en utilisant à nouveau des virus comme vecteur a démontré que IB1/JIP-1 était capable de réguler l'activité de JNK ainsi que les taux d'apoptose. Dans le cancer de la prostate, certains travaux ont montré que la différentiation neuroendocrine des cellules tumorales est associée à la progression tumorale et à la perte de sensibilité aux androgènes. Ce travail a permis de dévoiler l'augmentation d'expression de IB1/JIP-1 dans un modèle de neurodifferentiation des cellules d'une lignée prostatique humaine (LNCaP). Les mécanismes qui permettent une expression spécifique de IB1/JIP-1 ont été partiellement investiguée dans notre laboratoire. Son promoteur humain contient un « Neuron Restricive Silencer Element » (NRSE) connu pour se lier a répresseur transcriptionel appelé « RE-1 Silencer Transcription Factor » ou « Neuron Restrictive Silencer Factor » (REST/NRSF). NRSF/REST est capable de réprimer l'expression de gènes neuronaux en dehors du système neuronal. Il prend part à la différentiation terminale des gènes neuronaux. Dans le chapitre 3, on observe que l'activité de REST/NRSF est diminuée dans les cellules LNCaP qui se transdifferencient de manière neuroendocrine, et que REST/NRSF est capable de moduler l'expression de ces gènes cibles dans ce type cellulaire. Ces travaux laissent suggérer que NRSF/REST participe à l'acquisition du phénotype neuroendocrinien et pourrait être une cible pour réguler ce phénomène. En conclusion, ce travail de thèse présente l'expression de IB1/JIP-1 dans 2 organes de l'appareil uro-génital ; la vessie et la prostate. La fonction de IB1/JIP-1 a été étudiée in vivo dans la vessie de rat, ce qui a mis en évidence sa fonction régulatrice de l'activité de la MAPKinase JNK, et de l'activité du facteur de transcription AP-1 ; ainsi que sa possible implication régulatrice de gène cible tel que la Connexin 26 (Cx26). AP-1 et la Cx26 pourraient jouer un rôle dans le processus oncologique, tant dans le control de l'invasion cellulaire ou le control de la croissance cellulaire. Dans la prostate, IB1/JIP-1 régule également l'activité JNK; crucial dans la transmission de certains stimulis pro-apoptotiques. Dans un modèle de transdifférenciation neuroendocrinienne, phénotype possiblement lié au caractère agressif du cancer de la prostate, l'expression de IB1/JIP-1 est augmenté, suggérant soit un rôle possible dans le développement du phénotype neuronal ou une implication dans une fonction anti-apoptotique. Ce travail a donc permis d'élargir nos connaissances sur la régulation et le control de la voie de signalisation des MAPKinases par IB1/JIP-1, qui pourrait avoir encore d'autres fonctions dans ces tissus.
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Gene expression-based prediction of genomic copy number aberrations in the chromosomal region 12q13 to 12q15 that is flanked by MDM2 and CDK4 identified Wnt inhibitory factor 1 (WIF1) as a candidate tumor suppressor gene in glioblastoma. WIF1 encodes a secreted Wnt antagonist and was strongly downregulated in most glioblastomas as compared with normal brain, implying deregulation of Wnt signaling, which is associated with cancer. WIF1 silencing was mediated by deletion (7/69, 10%) or epigenetic silencing by promoter hypermethylation (29/110, 26%). Co-amplification of MDM2 and CDK4 that is present in 10% of glioblastomas was associated in most cases with deletion of the whole genomic region enclosed, including the WIF1 locus. This interesting pathogenetic constellation targets the RB and p53 tumor suppressor pathways in tandem, while simultaneously activating oncogenic Wnt signaling. Ectopic expression of WIF1 in glioblastoma cell lines revealed a dose-dependent decrease of Wnt pathway activity. Furthermore, WIF1 expression inhibited cell proliferation in vitro, reduced anchorage-independent growth in soft agar, and completely abolished tumorigenicity in vivo. Interestingly, WIF1 overexpression in glioblastoma cells induced a senescence-like phenotype that was dose dependent. These results provide evidence that WIF1 has tumor suppressing properties. Downregulation of WIF1 in 75% of glioblastomas indicates frequent involvement of aberrant Wnt signaling and, hence, may render glioblastomas sensitive to inhibitors of Wnt signaling, potentially by diverting the tumor cells into a senescence-like state.
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We have previously shown that a 28-amino acid peptide derived from the BRC4 motif of BRCA2 tumor suppressor inhibits selectively human RAD51 recombinase (HsRad51). With the aim of designing better inhibitors for cancer treatment, we combined an in silico docking approach with in vitro biochemical testing to construct a highly efficient chimera peptide from eight existing human BRC motifs. We built a molecular model of all BRC motifs complexed with HsRad51 based on the crystal structure of the BRC4 motif-HsRad51 complex, computed the interaction energy of each residue in each BRC motif, and selected the best amino acid residue at each binding position. This analysis enabled us to propose four amino acid substitutions in the BRC4 motif. Three of these increased the inhibitory effect in vitro, and this effect was found to be additive. We thus obtained a peptide that is about 10 times more efficient in inhibiting HsRad51-ssDNA complex formation than the original peptide.
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Résumé : Le Large tumor suppressor, Lats2, est une protéine humaine homologue au suppresseur de tumeur Warts (Lats) de Drosophila melanogaster, qui réprime la prolifération des cellules en altérant leur cycle au niveau des transitions Gl/S et G2/M, et en induisant l'apoptose. Pourtant, la voie moléculaire par laquelle Lats2, une sériase-thréonine kinase, déclenche l'arrêt du cycle cellulaire, est toujours inconnue. Notre équipe a d'abord déterminé que Lats2 était un gène de réponse à la protéine p53 (Kostic et al., 2000). Par la suite, nous avons identifié des protéines interagissant avec Lats2, notamment les modules de reconnaissance du substrat des ligases Colline E3 (des protéines contenant Socs box ou F box) ainsi que deux Bous-unités du Signalosome CSN: CSN4 et CSNS. En outre, Lats2 est connue pour s'associer au Super-complexe composé de CSN et des ligases Colline E3 (Rongere, thesis, 2004; Rongere, unpublished results, 2005). Le travail présenté ici sur Lats2 a confirmé que cette protéine est une kinase associée à CSN. Nous avons caractérisé les interactions spécifiques de domaines de Lats2 avec hSocs3, hWsb 1 (des protéines Socs box) et hFBX-7 (une protéine F box), ainsi que les conséquences physiologiques des interactions avec hSocs3, hWsb1 et hSocs1. Des expériences de GST pull-down ont montré que les deux domaines, N-terminal et kinase, de Lats2 interagissent avec hSocs3, hWsb1 et hFBX-7, ce qui suggère aussi que l'ensemble de la protéine Lats2 est impliqué dans ces interactions. Une étude approfondie des interactions entre Lats2 et hSocs3 indique que le domaine kinase de Lats2 interagit avec la région de hSocs3 contenant un domaine SH2, situé en amont du domaine Socs box de hSocs3. Par ailleurs, Lats2 phosphoryle des régions spécifiques entre les domaines N-terminal et SH2 (Sl), et, entre les domaines SH2 et Socs box (S3) de la protéine hSocs3. Ces résultats révèlent que hSocs3 est un.nouveau substrat de Lats2. Des modifications de l'activité kinase ont aussi révélé que la protéine sauvage Lats2 (wt Lats2) était capable de phosphoryler hSocs3, alors qu'un mutant dead du domaine kinase Lats (poche ATP délétée, Lats2OATP) non. L'analyse des mutations a permis d'identifier deux résidus sériase situés aux positions 1441145 (S3), spécifiquement phosphorylés par wt Lats2. La phosphorylation des protéines représentant un signal de dégradation protéolytique, nous avons envisagé que Lats2 pouvait cibler hSocs3 pour une dégradation protéasomale. Lorsque wt Lats2 est surexprimée dans des cellules HEK293T et COS7, la demi-vie de hSocs3, un élément de la ligase Elongine BC-Colline É3 (ligase EBC), diminue significativement, effet que n'a pas la surexpression de Lats2OATP. De plus, la stabilité de hSocs3 dépend de la phosphorylation des résidus sériase aux positions 144/145 par wt Lats2. Bien que les sites de phosphorylation ne soient pas définis pour les deux autres modules de reconnaissance du substrat de la ligase EBC: hWsb 1 et hSocsl, leurs demi-vies diminuent également quand wt Lats2 est surexprimée. Pour les tests in vivo, nous avons synthétisé des esiRNA pour diminuer l'expression du gène endogène lats2, ce qui a entraîné une augmentation d'un facteur 2 de la demi-vie de hSocs3 et de hWsbl dans les cellules HEK293T. En conclusion, nos résultats suggérent que Lats2, une kinase associée au CSN, est un nouveau régulateur de la fonction des ligases EBC, agissant sur le renouvellement des protéines hSocs3, hSocs1 et hWsb1. Ainsi, Lats2 altère la spécificité et la capacité des ligases EBC, régulant par là même la stabilité de nombreuses protéines, ciblées par les ligases EBC pour une dégradation protéasomale. D'autres études devraient révéler si la modification observée de la fonction de la ligase EBC par Lats2, associée au Super-complexe, est également responsable du renouvellement des régulateurs du cycle cellulaire et des changements dans ce même cycle observés lors de la surexpression de Lats2. Summary : The Large tumor suppressor 2 (Lats2) is a human homologue of the Drosophila melanogaster tumor suppressor Warts (Cats) who negatively regulates cell proliferation by altering cell cycle Gl/S and G2/M transition and inducing apoptosis. However, the molecular pathway by which Lats2, a serine-threonine kinase, mediates cell cycle arrest is still unknown. Lats2 was initially identified to be a p53 response gene by our group (Kostic et al., 2000). Subsequently, our group identified interacting candidates of Lats2, including substrate recognition modules of Cullin-based E3 ligases (Socs box or F-box containing proteins) as well as two subunits of the Signalosome (CSN), CSN4 and CSNS. Additionally, Lats2 was shown to associate with a Super-complex, composed of CSN and Cullin-based E3 ligases (Rongere, thesis, 2004; Rongere, unpublished results, 2005) We hypothesized that Lats2 may perform its physiological function through interaction with CSN and Cullin-based E3 ligases. The present work on Lats2 has confirmed that Lats2 is a CSN associated kinase. We defined the domain specific interactions of Lats2 with hSocs3, hWsb1 (Sots box proteins) and hFBX-7 (F box protein), as well as the physiological consequences of interaction with hSocs3, hWsb1 and hSocs1. Both the N-terminal and the kinase domains of Lats2 interact with full-length hSocs3, hWsb1 and hFBX-7, determined in GST pull-down assays suggesting that full-length Lats2 protein is involved in interactions. Refinement of the Lats2 interaction with hSocs3 indicated that the kinase domain of Lats2 interacts with a region of hSocs3 containing a SH2 domain located upstream of the Socs box domain of the hSocs3. Moreover, Lats2 phosphorylated specific regions between the N-terminal and SH2 domain (S l) as well as between the SH2 domain and Socs box domain of hSocs3 (S3).These results indicate that hSocs3 is a novel Lats2 substrate. The kinase assay has also demonstrated that wt Lats2 was able to phosphorylate hSocs3, but not Lats2 kinase dead mutant (deleted ATP pocket, Lats20ATP). Mutational analysis identified two serine residues located at positions 144/145 (S3) to be specifically phosphorylated by wt Lats2. Phosphorylation of proteins has been shown to be a signal for proteolytic degradation of many characterized proteins. Thus we hypothesized that Lats2 could target hSocs3 for proteasomal degradation. When wt Lats2 was over-expressed in HEK293T cells and COST cells, the half-life of hSocs3, as a component of Elongin BC Cullin-based E3 ubiquitin ligase (EBC ligase), decreased significantly. In contrast, aver-expression of the Lats2OATP did not alter the half-life of hSocs3. Furthermore, the stability of hSocs3 depended on phosphorylation of serine residues at positions 144/145 by wt Lats2. Although the sites of phosphorylation were not defined for two other substrate recognition modules of EBC ligasehWsbl and hSocsl, their half-lives also decreased when wt Lats2 was over-expressed. To test in vivo, we synthesized esiRNA to knock-down endogenous Lats2 and subsequently we measured the half-lives of hSocs3 and hVVsb l . Here we demonstrated that the half-lives of hSocs3 and hWsbl were increased by the factor of two in Lats2-depleted HEK293T cells. In conclusion, our findings suggest that Lats2, a CSN associated kinase, is a novel regulator of EBC ligase function by regulating the turn-over of hSocs3, hSocs1 and hWsb1. Thus, Lats2 alters the specificity and capacity of EBC ligases regulating thereby the stability of numerous proteins which are targeted by EBC ligases for proteasomal degradation. Further studies should reveal whether the observed modulation of EBC ligase function by Lats2 associated with a Super-complex is also responsible for the turn-over of cell cycle regulators and the observed alteration in cell cycle by Lats2 over-expression.
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Expression based prediction of gene alterations identified WNT inhibitory factor I (WIF1) as a new candidate tumor suppressor gene involved in glioblastoma. WIF1 encodes a secreted WNT antagonist and it is strongly down-regulated in most glioblastoma as compared to normal brain both by genomic deletion and WIF1 promoter hypermethylation. WIF1 expression in glioblastoma cell lines inhibited cell proliferation in vitro and in vivo and strongly reduced migration capability. Interestingly, WIF1 expression induced a senescence-like phenotype characterized by the appearance of enlarged, flattened and multinucleated cells positive for the presence of senescence associated ß-galactosidase, a late marker of senescence. It is of note that WIF1 induced senescence, in glioma cell lines, is independent of either p53 or pRB, two pathways that have been widely associated with this process. The analysis of the signaling pathways downstream of WIF1 brought some interesting results. WIF1 expression inhibited the canonical pathway but alteration of this pathway alone couldn't explain all the WIFl-induced effects. Some WIF1-related changes were attributed to inhibition of the non-canonical pathway, as we could prove by downregulation of WNT5a, the main ligand of the non-canonical WNT pathway. For example, a drastic reduction of phosphorylation of both ERK and p38 was detected when either overexpressing WIF1 or downregulating WNT5a. Due to the complexity of the non-canonical pathway is difficult to define the precise mechanism of signal transduction. We have excluded the involvement of the WNT5a-JNK-APl pathway and preliminary results suggest the implication of the WNT-calcium signaling, but further evidence is needed. Moreover, from the analysis of the gene expression profile of WIF1 expressing cells we could select a very interesting candidate: MALATI, a non-coding RNA widely associated with migratory capability in many different types of tumors. We found MALATI to be overexpressed in glioblastoma specimens compared to normal brain and to be associated with total tumor volume. The downregulation of MALATI by RNAi (RNA interference] drastically impairs migration, thus it is a very interesting potential target in the context of invasive tumors such as glioblastoma. Résumé WIFl a été sélectionné en tant que putatif suppresseur de tumeurs dans le cadre des glioblastomes par une analyse qui a était conduit à partir des données d'expression de gènes provenant d'environ 80 glioblastomes. WIF1 code pour une protéine destinée à la sécrétion qui antagonise la voie de WNT et son expression est fortement sous-exprimé dans la plupart des glioblastome par rapport à tissu cérébral normal. Cette sous-expression est due à deux mécanismes différents: à la délétion de la partie génomique codant pour WIF1 et à l'hyper méthylation de son promoteur. La surexpression de WIF1 réduit la capacité de prolifération des cellules de glioblastome in vitro ainsi que in vivo et elle réduit aussi leur capacité migratoire. Il est intéressant de remarquer que l'espression de WIF1 induit un phénotype sénescent caractérisé par l'apparition de cellules aplaties, multi nucléées et positives pour l'activité de l'enzyme ß-galactosidase associée à la sénescence, un marqueur tardif de la sénescence. Il est à noter que le phénotype sénescent qui est induit par WIF1 est indépendant de p53 et pRB, deux voies qui ont été largement associées à ce processus. L'analyse des les voies de signalisation en aval de WIFl a apporté des résultats intéressants. L'expression de WIF1 inhibe la voie canonique de WNT, mais l'altération de cette voie seule ne pouvait pas expliquer tous les effets induits par WIF1. Nous avons pu prouver que certains changements sont liés à l'inhibition de la voie non-canonique qui est activée par WNT5cc. Par exemple, une réduction drastique de la phosphorylation de ERK et p38 à la fois a été détectée lorsque WIFl a été surexprimé ou WNT5a sous- exprimé. En raison de la complexité de la voie non-canonique, il est difficile de définir le mécanisme précis de la transduction du signal. Nous avons exclu l'implication de la voie JNK-WNT5a-APl et les résultats préliminaires suggèrent l'implication de la voie de signalisation appelée WNT-calcium. En plus, l'analyse du profil d'expression génique de cellules sur-exprimant WIF1 nous a permis d'identifier un candidat très intéressant: MALATI, un ARN non- codants largement associés à la capacité migratoire dans nombreux types de tumeurs. Nous avons trouvé que MALATI est surexprimé dans les échantillons de glioblastome par rapport à tissu cérébral normal et il est associé au volume total de la tumeur. La sous-expression de MALATI altère considérablement la migration des cellules tumorales. Donc, MALATI, est une cible potentielle très intéressante dans le cadre d'une tumeur invasive telle que le glioblastome.
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Although p53-gene mutations occur with significant frequency in diffuse low-grade and high-grade astrocytomas, and are postulated to play an important role in tumorigenesis in these cases, the role of the p53 gene in pilocytic astrocytomas remains unclear. Published data using DNA-based assays for p53-gene analysis in these tumors have shown contradictory results in mutation frequency (0-14%). It is not known whether these heterogeneous results stem from the biological diversity of this tumor group or from technical problems. To re-evaluate p53-gene status in pilocytic tumors, we analyzed 18 tumors chosen to represent the clinical and biological heterogeneity of this tumor type with respect to anatomical location, patient age, gender, ethnic origin (Caucasian or Japanese) and the concomitant occurrence of neurofibromatosis type 1 (NF1). All primary tumors were histologically diagnosed as pilocytic astrocytoma (WHO grade I), except for one anaplastic pilocytic astrocytoma (WHO grade III) which developed in an NF1 patient and recurred as glioblastoma multiforme (WHO grade IV). p53 mutations were detected using an assay in yeast which tests the transcriptional activity of p53 proteins synthesized from tumor mRNA-derived p53-cDNA templates. None of 18 tumors, including 3 NF1-related tumors, showed p53-gene mutations between and including exons 4 and 11. We conclude that p53-gene mutations are extremely rare findings in pilocytic astrocytomas, and are absent even in those exceptional cases in which malignant progression of such tumors has occurred.
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Rhabdomyosarcomas (RMS) are the most frequent soft-tissue sarcoma in children and characteristically show features of developing skeletal muscle. The alveolar subtype is frequently associated with a PAX3-FOXO1 fusion protein that is known to contribute to the undifferentiated myogenic phenotype of RMS cells. Histone methylation of lysine residues controls developmental processes in both normal and malignant cell contexts. Here we show that JARID2, which encodes a protein known to recruit various complexes with histone-methylating activity to their target genes, is significantly overexpressed in RMS with PAX3-FOXO1 compared with the fusion gene-negative RMS (t-test; P < 0.0001). Multivariate analyses showed that higher JARID2 levels are also associated with metastases at diagnosis, independent of fusion gene status and RMS subtype (n = 120; P = 0.039). JARID2 levels were altered by silencing or overexpressing PAX3-FOXO1 in RMS cell lines with and without the fusion gene, respectively. Consistent with this, we demonstrated that JARID2 is a direct transcriptional target of the PAX3-FOXO1 fusion protein. Silencing JARID2 resulted in reduced cell proliferation coupled with myogenic differentiation, including increased expression of Myogenin (MYOG) and Myosin Light Chain (MYL1) in RMS cell lines representative of both the alveolar and embryonal subtypes. Induced myogenic differentiation was associated with a decrease in JARID2 levels and this phenotype could be rescued by overexpressing JARID2. Furthermore, we that showed JARID2 binds to and alters the methylation status of histone H3 lysine 27 in the promoter regions of MYOG and MYL1 and that the interaction of JARID2 at these promoters is dependent on EED, a core component of the polycomb repressive complex 2 (PRC2). Therefore, JARID2 is a downstream effector of PAX3-FOXO1 that maintains an undifferentiated myogenic phenotype that is characteristic of RMS. JARID2 and other components of PRC2 may represent novel therapeutic targets for treating RMS patients.
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A chronic inflammatory microenvironment favors tumor progression through molecular mechanisms that are still incompletely defined. In inflammation-induced skin cancers, IL-1 receptor- or caspase-1-deficient mice, or mice specifically deficient for the inflammasome adaptor protein ASC (apoptosis-associated speck-like protein containing a CARD) in myeloid cells, had reduced tumor incidence, pointing to a role for IL-1 signaling and inflammasome activation in tumor development. However, mice fully deficient for ASC were not protected, and mice specifically deficient for ASC in keratinocytes developed more tumors than controls, suggesting that, in contrast to its proinflammatory role in myeloid cells, ASC acts as a tumor-suppressor in keratinocytes. Accordingly, ASC protein expression was lost in human cutaneous squamous cell carcinoma, but not in psoriatic skin lesions. Stimulation of primary mouse keratinocytes or the human keratinocyte cell line HaCaT with UVB induced an ASC-dependent phosphorylation of p53 and expression of p53 target genes. In HaCaT cells, ASC interacted with p53 at the endogenous level upon UVB irradiation. Thus, ASC in different tissues may influence tumor growth in opposite directions: it has a proinflammatory role in infiltrating cells that favors tumor development, but it also limits keratinocyte proliferation in response to noxious stimuli, possibly through p53 activation, which helps suppressing tumors.
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Major outputs of the neocortex are conveyed by corticothalamic axons (CTAs), which form reciprocal connections with thalamocortical axons, and corticosubcerebral axons (CSAs) headed to more caudal parts of the nervous system. Previous findings establish that transcriptional programs define cortical neuron identity and suggest that CTAs and thalamic axons may guide each other, but the mechanisms governing CTA versus CSA pathfinding remain elusive. Here, we show that thalamocortical axons are required to guide pioneer CTAs away from a default CSA-like trajectory. This process relies on a hold in the progression of cortical axons, or waiting period, during which thalamic projections navigate toward cortical axons. At the molecular level, Sema3E/PlexinD1 signaling in pioneer cortical neurons mediates a "waiting signal" required to orchestrate the mandatory meeting with reciprocal thalamic axons. Our study reveals that temporal control of axonal progression contributes to spatial pathfinding of cortical projections and opens perspectives on brain wiring.
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L'ubiquitination est une modification des protéines conservée, consistant en l'addition de résidus « ubiquitine » et régulant le destin cellulaire des protéines. La protéine « TRAF-interacting protein » TRAIP (ou TRIP) est une ligase E3 qui catalyse l'étape finale de l'ubiquitination. TRAIP est conservé dans l'évolution et est nécessaire au développement des organismes puisque l'ablation de TRAIP conduit à la mort embryonnaire aussi bien de la drosophile que de la souris. De plus, la réduction de l'expression de TRAIP dans des kératinocytes épidermiques humains réprime la prolifération cellulaire et induit un arrêt du cycle cellulaire en phase Gl, soulignant le lien étroit entre TRAIP et la prolifération cellulaire. Comme les mécanismes de régulation de la prolifération jouent un rôle majeur dans l'homéostasie de la peau, il est important de caractériser la fonction de TRAIP dans ces mécanismes. En utilisant des approches in vitro, nous avons déterminé que la protéine TRAIP est instable, modifiée par l'addition d'ubiquitine et ayant une demi-vie d'environ 4 heures. Nos analyses ont également révélé que l'expression de TRAIP est dépendante du cycle cellulaire, atteignant un pic d'expression en phase G2/M et que l'induction de son expression s'effectue principalement au cours de la transition Gl/S. Nous avons identifié le facteur de transcription E2F1 comme en étant le responsable, en régulant directement le promoteur de TRAIP. Aussi, TRAIP endogène ou surexprimée est surtout localisée au niveau du nucléole, une organelle nucléaire qui est désassemblée pendant la division cellulaire. Pour examiner la localisation subcellulaire de TRAIP pendant la mitose, nous avons imagé la protéine TRAIP fusionnée à une protéine fluorescente, à l'intérieur de cellules vivantes nommées HeLa, à l'aide d'un microscope confocal. Dans ces conditions, TRAIP est majoritairement localisée autour des chromosomes en début de mitose, puis est arrangée au niveau de l'ADN chromosomique en fin de mitose. La détection de TRAIP endogène à l'aide d'un anticorps spécifique a confirmé cette localisation. Enfin, l'inactivation de TRAIP dans les cellules HeLa par interférence ARN a inhibé leur capacité à s'arrêter en milieu de mitose. Nos résultats suggèrent que le mécanisme sous-jacent peut être lié au point de contrôle de l'assemblage du fuseau mitotique. - Ubiquitination of proteins is a post-translational modification which decides the cellular fate of the protein. The TRAF-interacting protein (TRAIP, TRIP) functions as an E3 ubiquitin ligase mediating addition of ubiquitin moieties to proteins. TRAIP interacts with the deubiquitinase CYLD, a tumor suppressor whose functional inactivation leads to skin appendage tumors. TRAIP is required for early embryonic development since removal of TRAIP either in Drosophila or mice by mutations or knock¬out is lethal due to aberrant regulation of cell proliferation and apoptosis. Furthermore, shRNA- mediated knock-down of TRAIP in human epidermal keratinocytes (HEK) repressed cell proliferation and induced a Gl/S phase block in the cell cycle. Additionally, TRAIP expression is strongly down- regulated during keratinocyte differentiation supporting the notion of a tight link between TRAIP and cell proliferation. We thus examined the biological functions of TRAIP in epithelial cell proliferation. Using an in vitro approach, we could determine that the TRAIP protein is unstable, modified by addition of ubiquitin moieties after translation and exhibits a half-life of 3.7+/-1-6 hours. Our analysis revealed that the TRAIP expression is modulated in a cell-cycle dependent manner, reaching a maximum expression level in G2/M phases. In addition, the expression of TRAIP was particularly activated during Gl/S phase transition and we could identify the transcription factor E2F1 as an activator of the TRAIP gene promoter. Both endogenous and over-expressed TRAIP mainly localized to the nucleolus, a nuclear organelle which is disassembled during cell division. To examine the subcellular localization of TRAIP during M phase, we performed confocal live-cell imaging of a functional fluorescent protein TRAIP-GFP in HeLa cells. TRAIP was distributed in the cytoplasm and accumulated around mitotic chromosomes in pro- and meta-phasic cells. TRAIP was then confined to chromosomal DNA location in anaphase and later phases of mitosis. Immune-detection of endogenous TRAIP protein confirmed its particular localization in mitosis. Finally, inactivating TRAIP expression in HeLa cells using RNA interference abrogated the cells ability to stop or delay mitosis progression. Our results suggested that TRAIP may involve the spindle assembly checkpoint.
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Carriers of mutations in the cell cycle checkpoint protein kinase ataxia telangiectasia mutated (ATM), which represent 1-2% of the general population, have an increased risk of breast cancer. However, experimental evidence that ATM deficiency contributes to human breast carcinogenesis is lacking. We report here that in MCF-10A and MCF-12A cells, which are well established normal human mammary gland epithelial cell models, partial or almost complete stable ATM silencing or pharmacological inhibition resulted in cellular transformation, genomic instability, and formation of dysplastic lesions in NOD/SCID mice. These effects did not require the activity of exogenous DNA-damaging agents and were preceded by an unsuspected and striking increase in cell proliferation also observed in primary human mammary gland epithelial cells. Increased proliferation correlated with a dramatic, transient, and proteasome-dependent reduction of p21(WAF1/CIP1) and p27(KIP1) protein levels, whereas little or no effect was observed on p21(WAF1/CIP1) or p27(KIP1) mRNAs. p21(WAF1/CIP1) silencing also increased MCF-10A cell proliferation, thus identifying p21(WAF1/CIP1) down-regulation as a mediator of the proliferative effect of ATM inhibition. Our findings provide the first experimental evidence that ATM is a human breast tumor suppressor. In addition, they mirror the sensitivity of ATM tumor suppressor function and unveil a new mechanism by which ATM might prevent human breast tumorigenesis, namely a direct inhibitory effect on the basal proliferation of normal mammary epithelial cells.
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Pancreatic cancer is one of the most lethal forms of human cancer. Although progress in oncology has improved outcomes in many forms of cancer, little progress has been made in pancreatic carcinoma and the prognosis of this malignancy remains grim. Several molecular abnormalities often present in pancreatic cancer have been defined and include mutations in K-ras, p53, p16, and DPC4 genes. Nuclear receptor Peroxisome Proliferator-Activated Receptor gamma (PPARγ) has a role in many carcinomas and has been found to be overexpressed in pancreatic cancer. It plays generally a tumor suppressor role antagonizing proteins promoting carcinogenesis such as NF-κB and TGFβ. Regulation of pathways involved in pancreatic carcinogenesis is effectuated by the Ubiquitin Proteasome System (UPS). This paper will examine PPARγ in pancreatic cancer, the regulation of this nuclear receptor by the UPS, and their relationship to other pathways important in pancreatic carcinogenesis.
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Adherens junctions (AJs) and cell polarity complexes are key players in the establishment and maintenance of apical-basal cell polarity. Loss of AJs or basolateral polarity components promotes tumor formation and metastasis. Recent studies in vertebrate models show that loss of AJs or loss of the basolateral component Scribble (Scrib) cause deregulation of the Hippo tumor suppressor pathway and hyperactivation of its downstream effectors Yes-associated protein (YAP) and Transcriptional coactivator with PDZ-binding motif (TAZ). However, whether AJs and Scrib act through the same or independent mechanisms to regulate Hippo pathway activity is not known. Here, we dissect how disruption of AJs or loss of basolateral components affect the activity of the Drosophila YAP homolog Yorkie (Yki) during imaginal disc development. Surprisingly, disruption of AJs and loss of basolateral proteins produced very different effects on Yki activity. Yki activity was cell-autonomously decreased but non-cell-autonomously elevated in tissues where the AJ components E-cadherin (E-cad) or α-catenin (α-cat) were knocked down. In contrast, scrib knockdown caused a predominantly cell-autonomous activation of Yki. Moreover, disruption of AJs or basolateral proteins had different effects on cell polarity and tissue size. Simultaneous knockdown of α-cat and scrib induced both cell-autonomous and non-cell-autonomous Yki activity. In mammalian cells, knockdown of E-cad or α-cat caused nuclear accumulation and activation of YAP without overt effects on Scrib localization and vice versa. Therefore, our results indicate the existence of multiple, genetically separable inputs from AJs and cell polarity complexes into Yki/YAP regulation.
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Ewing's sarcoma family tumors (ESFT) are the second most common bone malignancy in children and young adults, characterized by unique chromosomal translocations that in 85% of cases lead to expression of the EWS-FLI-1 fusion protein. EWS-FLI-1 functions as an aberrant transcription factor that can both induce and suppress members of its target gene repertoire. We have recently demonstrated that EWS-FLI-1 can alter microRNA (miRNA) expression and that miRNA145 is a direct EWS-FLI-1 target whose suppression is implicated in ESFT development. Here, we use miRNA arrays to compare the global miRNA expression profile of human mesenchymal stem cells (MSC) and ESFT cell lines, and show that ESFT display a distinct miRNA signature that includes induction of the oncogenic miRNA 17-92 cluster and repression of the tumor suppressor let-7 family. We demonstrate that direct repression of let-7a by EWS-FLI-1 participates in the tumorigenic potential of ESFT cells in vivo. The mechanism whereby let-7a expression regulates ESFT growth is shown to be mediated by its target gene HMGA2, as let-7a overexpression and HMGA2 repression both block ESFT cell tumorigenicity. Consistent with these observations, systemic delivery of synthetic let-7a into ESFT-bearing mice restored its expression in tumor cells, decreased HMGA2 expression levels and resulted in ESFT growth inhibition in vivo. Our observations provide evidence that deregulation of let-7a target gene expression participates in ESFT development and identify let-7a as promising new therapeutic target for one of the most aggressive pediatric malignancies.