51 resultados para Sténose congénitale de la valve aortique
Resumo:
Aortic stenosis mostly occurs among old-old patients. Once symptoms appear, prognosis is guarded, with 2-year mortality as high as 50%. Transcatheter Aortic Valve Implantation (TAVI) is a new therapeutic option in patients at very high surgical risk, who are mostly older persons. However, TAVI is associated with some complications, and patient selection remains a challenge. Comprehensive geriatric assessment (CGA) identifies patients with medical and functional problems likely to affect the TAVI post-operative course. Collaboration between cardiologists and geriatricians will likely become a standard approach to enhance the assessment of these frail patients and identify those most likely to benefit from TAVI.
Resumo:
Les troubles dégénératifs ainsi que les lésions traumatiques constituent probablement les deux pathologies rachidiennes les plus communément rencontrées chez la personne âgée. Alors que les lésions ostéoporotiques du rachis thoracolombaire avec la sténose canalaire lombaire constituent les deux causes de consultation spécialisées les plus fréquentes chez le sujet âgé, la colonne cervicale peut être le siège de pathologies moins rares que l'on ne pense, posant en même temps des diffi cultés de diagnostic et de prise en charge.
Resumo:
La sténose du canal médullaire lombaire peut aujourd'hui se traiter de deux façons différentes à savoir le traitement non- chirurgical (physiothérapie, AINS, infiltrations de corticostéroïdes) pour les patients souffrant de symptômes modérés et le traitement chirurgical (décompression canalaire) pour les patients avec des symptômes graves et des déficits fonctionnels. Plusieurs études ont tenté de comparer ces deux approches thérapeutiques. Pour ce faire, on se servit de questionnaires d'évaluation subjective des capacités fonctionnelles (Oswestry Disability Index) souvent associés à des mesures des capacités de marche en laboratoire.¦Notre étude utilise des capteurs gyroscopiques placés sur le corps des sujets afin de mesurer des paramètres de positions, de transferts de position et de la marche pendant 5 jours consécutifs. Cette méthode nous permet d'effectuer ces mesures objectives dans le cadre de vie des patients, dans leurs activités quotidiennes. Nous espérons ainsi obtenir des résultats qui soient plus représentatifs de leur mobilité.¦Dans le cadre de mon travail de master, je me suis concentré sur la phase pilote d'une étude du Dr Schizas. Cette phase ne regroupe qu'un nombre limité de sujets (14) répartis en deux groupes de 7 suivant le traitement reçu (chir. contre non-chir). Nous avons alors émis trois hypothèses. La première dit que, avant traitement, les patients non-opérés marchent mieux que les patients destinés à la chirurgie (symptômes moins intenses). La deuxième postule que le traitement chirurgical permet d'atténuer suffisamment les symptômes pour que les capacités de marche se rapprochent de celles des patients non opérés avant traitement (efficacité de la chirurgie). Pour finir, notre dernière hypothèse prétend que, après la chirurgie, les patients opérés voient une amélioration de leur capacité de marche par rapport à celles qu'ils avaient avant l'intervention. 4 paramètres ont été retenus afin de caractériser la marche: la longueur des pas, la vitesse, la cadence des pas et la distance parcourue. C'est à partir des moyennes et des coefficients de variabilité de ces paramètres que nous avons effectué nos comparaisons.¦Après l'analyse de nos résultats, il s'avère que nos valeurs tendent à valider nos trois hypothèses à quelques exceptions près. Hypothèse n°1: avant traitement, les patients non destinés à la chirurgie marchent plus vite (2.96 contre 2.87 P 0.84) et avec une cadence des pas plus importante (101.78 contre 94.59 P 0.047). Seule la longueur des pas est plus importante chez les futurs opérés (1.01 contre 0.96 P 0.72). Les coefficients de variabilité (CV) sont tous plus faibles chez les non-opérés (marche plus homogène). Concernant notre 2ème hypothèse, nous sommes plutôt satisfaits des résultats. A 3 mois après la chirurgie, les patients opérés, comparés aux non-opérés avant traitement ont une longueur de pas similaire (1.02 contre 0.96 P 0.70) et une vitesse plus importante (3.08 contre 2.96 P 0.83). Seule la cadence des pas est plus élevée chez les non-opérés (101.78 contre 100.23 P 0.72). Les CV confirment également un rapprochement des capacités de marche de nos patients opérés de celles des non-opérés. Pour la troisième hypothèse, nous sommes heureux de constater que les moyennes et les CV sont tous en accord avec l'idée de base. A trois mois post-traitement les patients opérés font des pas de longueur similaire (1.02 contre 1.01 P 0.93), marchent plus vite (3.08 contre 2.89 P 0.52) et à une cadence plus importante (100.23 contre 94.59 P 0.19).¦Avec seulement 14 patients, il est bien clair que ces résultats n'ont que peu de valeur statistique. Cependant, ces résultats nous encouragent à poursuivre cette étude sur un collectif de patients plus important dans le but de mieux comprendre les troubles de la mobilité des personnes atteintes de canal lombaire étroit.
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Une lésion fonctionnelle ou structurale des artérioles intramurales influence le seuil ischémique du myocarde. Le diagnostic de dysfonction microvasculaire est retenu en présence d'une diminution du flux coronaire maximal et de coronaires angio-graphiquement normales ou presque normales. Un trouble de la microcirculation peut traduire une dysfonction endothéliale chez le sujet diabétique ou hyperlipidémique, ou une lésion structurale ou fonctionnelle dans le cadre de la cardiomyopathie hypertrophique, la sténose aortique ou l'hypertension artérielle. Après recanalisation de l'artère responsable d'un infarctus, la mesure de la fonction microcirculatoire permet d'estimer la qualité de la reperfusion myocardique. L'appréciation de la fonction microvasculaire est un enjeu majeur dans l'évaluation de l'ischémie du myocarde en l'absence de sténose coronaire. Functional or structural lesions in intramural arterioles influence the ischemic threshold of the myocardium. Microvascular dysfonction is evidenced by a decrease in coronary blood flow during maximum hyperemia in the presence of angiographically normal or near-normal coronary arteries. Microvascular dysfonction may reflect endothelial dysfonction in diabetic or hyperlipidemic patients, as well as structural and functional changes in patients with hypertrophic cardiomyopathy, aortic stenosis or hypertension. Assessing microvascular fonction after thrombolysis or primary angioplasty for acute myocardial infarction allows to estimate the quality of myocardial reperfusion. Assessing microvascular fonction is a major component of the evaluation of myocardial ischemia in the absence of coronary artery stenoses.
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Grâce à l'amélioration de la chirurgie cardiaque, les enfants avec une malformation cardiaque congénitale atteignent actuellement en grande majorité l'âge adulte avec une bonne qualité de vie. Un suivi cardiaque régulier est toutefois recommandé. La période de l'adolescence coïncide souvent avec la survenue de complications à moyen et long termes et la nécessité d'une reprise chirurgicale ou par cathétérisme interventionnel, en particulier chez les patients avec cardiopathie complexe. Par conséquent, il est primordial de débuter le processus de transition assez tôt et de la poursuivre jusqu'à l'âge adulte. Nous avons élaboré un programme de transition formel, adapté aux patients avec cardiopathie congénitale. With the improvement of congenital heart surgery, most children with congenital heart disease will survive into adulthood with a good quality of life. Regular cardiac follow-up is recommended for all patients. The adolescent period coincides often with medium and long term consequences and complications and repeat surgery or catheter interventions might be needed. It is therefore of prime importance to begin the transition process early and to pursue it well into adulthood. We have elaborated a formal transition program adapted to youngsters with congenital heart disease.
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Case: A 11 yo girl with Marfan syndrome was referred to cardiac MR (CMR) to measure the size of her thoracic aorta. She had a typical phenotype with arachnodactyly, abnormally long arms, and was tall and slim (156 cm, 28 kg, body mass index 11,5 kg/m2). She complained of no symptoms. Cardiac auscultation revealed a prominent mid-systolic click and an end-systolic murmur at the apex. A recent echocardiogram showed a moderately dilated left ventricle with normal function and a mitral valve prolapse with moderate mitral valve regurgitation. CMR showed a dilatation of the aortic root (38 mm, Z-score 8.9) and a severe prolapse of the mitral valve with regurgitation. The ventricular cavity was moderately dilated (116 ml/m2) and its contraction was hyperdynamic (stroke volume (SV): 97 ml; LVEF 72%, with the LV volumes measured by modified Simpson method from the apex to the mitral annulus). In this patient however, the mitral prolapse was characterized by a severe backward movement of the valve toward the left atrium (LA) in systole and the dyskinetic movement of the atrioventricular plane caused a ventricularisation of a part of the LA in systole (Figure). This resulted in a significant reduction of LVEF: more than ¼ of the apparent SV was displaced backwards into the ventricularized LA volume, reducing the effective LVEF to 51% (effective SV 69ml). Moreover, by flow measurement, the SV across the ascending aorta was 30 ml (cardiac index 2.0 l/min/m2) allowing the calculation of a regurgitant fraction across the mitral valve of 56%, which was diagnostic for a severe mitral valve insufficiency. Conclusion: This case illustrates the phenomenon of a ventricularisation of the LA where the severe prolapse gives the illusion of a higher attachement of the mitral leaflets within the atrial wall. Besides the severe mitral regurgitation, this paradoxical backwards movement of the valve causes an intraventricular unloading during systole reducing the apparent LVEF of 72% to an effective LVEF of only 51%. In addition, forward flow fraction is only 22% after accounting for the regurgitant volume, as well. This combined involvement of the mitral valve could explain the discrepancy between a low output state and an apparently hyperdynamic LV contraction. Due to its ability to precisely measure flows and volumes, CMR is particularly suited to detect this phenomenon and to quantify its impact on the LV pump function.