86 resultados para Prison discipline.
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(ENGLISH VERSION BELOW) Dieser Beitrag fügt sich in eine post-doktorale Forschung über die Geschichte der Orthopädie ein, die unter dem Mandat des Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) geleitet wird und teilerweise auf die Archiv der Schweizerischen Gesellschaft für Orthopädie (aktuelle Swiss Orthopaedics) beruht. Die Autorin untersucht die Herausforderungen, welche die Geschichte der Orthopädie in der Schweiz prägten und berücksichtigt dabei die Anpassungsstrategien einer medizinischen und technischen Disziplin in einer sich wandelnden Gesellschaft. Zusammenfassung der Beitrag und Informationen auf der Website der Zeitschrift: http://econtent.hogrefe.com/toc/tum/72/7 This article is inspired by a post-doctorale research about the history of orthopedics, mandated by the Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), and partly supported by the Archiv of the Swiss Society of Orthopedics (nowadays Swiss Orthopaedics). By examining the implications that have shaped the history of orthopedics in Switzerland, the author seeks to shed light on the strategies that were implemented in adopting a medical and technical discipline within a transforming society. Summary of the article and information on the journal's website: http://econtent.hogrefe.com/toc/tum/72/7
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Dans cet article, nous tentons de mettre en évidence ce qui, progressivement, constitue des points de convergence relativement partagés (l'analyse des controverses, l'attention portée au contenu, la prise en compte des connaissances, des inscriptions, des objets et des instruments dans l'action) qui influent partiellement sur les problématiques et approches d'autres domaines et courants de pensée en sociologie. Des déplacements significatifs ont été opérés qui sont potentiellement porteurs d'effets profonds, encore faudrait-il qu'ils soient repris par d'autres sociologues, ce qui n'a rien d'évident tant ils posent questions. Ainsi, les Science studies (étude sociale des sciences), qui ont longtemps constitué un domaine relativement à part de la sociologie du fait de ses objets d'études, contribue au renouveau des manières de penser et de travailler dans les sciences sociales en ouvrant des champs de questionnement autour de la définition des éléments constitutifs de la société et de l'agency. n this article, we highlight what gradually becomes converging topics and issues (analyzing of controversies, consideration for the content, the objects and the instruments of the action, integration of the issues related to the knowledge) and affects the problematics and approaches into other research fields and currents of thought in sociology. Significant shifts occurred which are potential carriers of profound effects if they would be picked up by other sociologists, which is not obvious due to the profounds debates emerging from theses studies. Thus, the Science Studies, which have long been an area relatively apart from sociology because of its objects of study, participate to the renewal of ways of thinking and working in the social sciences by opening questioning around the definition of the elements of society and the agency.
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Ce travail s'intéresse aux modalités d'émergence et d'institutionnalisation d'un nouveau régime de création artistique, plus connu sous le nom de «Nouveau cinéma suisse ».Dans les années 1960-1970, l'arrivée du Nouveau cinéma suisse a bouleversé les manières de faire du cinéma en Suisse et a attiré l'attention sur le septième art helvétique. Comment une innovation artistique parvient-elle à s'imposer ? Comment un consensus autour d'une nouvelle forme artistique et de son mode de production émerge et se stabilise-t-il ? Quel rôle jouent les acteurs et les institutions dans ce processus ? Enfin, quelles sont les relations entre cette situation en devenir et les oeuvres créées dans ces conditions ? Au delà dé ces interrogations, c'est un questionnement théorique, épistémologique qui a motivé cette recherche. A l'image de la sociologie elle-même, l'analyse sociologique de l'art a été traversée, ces dernières années, pas de nombreux débats. Trop souvent, la réflexion s'appuie - ou trébuche -sur des dichotomies convenues :analyse interne /externe de l'art, déterminisme /indétermination des acteurs, reflet /autonomie des oeuvres. Quels sont les outils et les approches que propose la discipline pour analyser un tel objet, quels enseignements peut-on titrer de leur mise à l'épreuve sur un cas concret ? Quel est le défi lancé par le Nouveau cinéma suisse à la sociologie de l'art ?Mais commençons par le début car le point initial de cette longue entreprise était en réalité tout autre.
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Introduction 1.1 Le sujet cérébral, rencontre entre le biologique et le social L'objectif de ce travail est d'éclairer une des voies par lesquelles le phénomène anthropologique de l'individualité prend corps au sein de l'environnement contemporain. L'individualisme est compris comme les divers processus par lesquels la détermination du sujet tend à s'autonomiser des appartenances préconstituées. Il est la forme sociologique qui gouverne la façon contemporaine de faire société depuis l'avènement de la «modernité ». Le choix de l'angle de la cérébralité pour aborder la question de recherche repose sur le postulat qu'une des particularités culturelles de la figure du sujet individuel contemporain est la tendance à attribuer aux mécanismes cérébraux le rôle déterminant dans la constitution de la subjectivité du sujet. Dès lors, si aujourd'hui, penser le cerveau c'est penser l'humain, il s'agit d'un phénomène anthropologique qui demande à être explicité. Il m'appartient de démontrer que le champ des neurosciences se profile comme révélateur privilégié pour observer comment penser l'individualité concorde avec l'établissement de vérités relatives au cérébral' . Faire l'anthropologie du proche et de l'actuel a ses intérêts mais comporte aussi des risques. La perte de ce qui faisait le moteur de la recherche anthropologique -l'altérité donnée des sujets de son observation - a été compensée par l'émergence de nouveaux objets de travail et par des reconfigurations des rapports que l'anthropologue entretient avec son terrain. Le renouvellement du cadre de réflexion opéré par l'anthropologie au cours du siècle écoulé suit les transformations des pratiques sociales, culturelles et économiques qui s'opèrent au niveau mondial. L'échelle désormais planétaire de la circulation des acteurs sociaux et des objets de savoir a forcé la discipline à revoir la grille de lecture qui a longtemps opposé sociétés traditionnelles à sociétés modernes. La prise de conscience de la caducité du grand partage a engagé les anthropologues à s'intéresser à des phénomènes en rapport avec des problèmes rencontrés au sein de leur propre collectif et, dans le même mouvement, les a amenée à repenser les articulations entre le global et le local, le particulier et l'universel. Le bouleversement heuristique généré par ce repositionnement n'est toutefois pas exempt de nouvelles difficultés pour la recherche ethnographique. En se posant le défi d'étudier des traits culturels propres à sa société d'appartenance, l'anthropologie s'ouvre à des terrains enquête sur la façon dont, dans le monde occidental, le constat toujours plus pesant de la discordance entre les phénomènes de vieillissement cognitif et l'allongement de l'espérance de vie est traité. Dans une démarche ethnographique, il s'agit de voir quelles sont les logiques d'action et les pratiques sociales développées en réponse à ces inadéquations. La thématique impose une navigation entre des domaines théoriques spécialisés et des champs d'activités possédant chacun leurs cadres de référence. Une telle entreprise suppose une multiplication des systèmes de référence devant être pris en compte. Toutes les disciplines approchées au cours de ce travail abondent en métaphores utiles à la mise en ordre de leur pensée et à la description de leurs objets de travail. Toutefois, faire résonner entre elles les différentes «cultures épistémiques » (Knorr-Cetina, 1999) pour mieux faire apparaître la trame sociale qui constitue leur arrière-fond équivaut souvent à forcer le trait. Le sens des mots varie selon leurs champs d'application et l'exercice de la mise en résonance peut s'avérer périlleux. Je me suis efforcée tout au long de ces pages de préciser de quel point de vue les énoncés considérés sont formulés. L'analyse anthropologique étant guidée par la recherche des points de liaison entre les différents registres, la démarche est forcément limitée dans le niveau d'approfondissement auquel elle peut tendre. Elle risque de décevoir les lecteurs experts dans les domaines soumis à la grille de lecture de cette discipline, non familiers avec les concepts anthropologiques. Il est probable qu'un certain flou subsiste dans la façon dont ces énoncés sont décris par rapport au traitement dont ils sont l'objet dans leurs disciplines respectives. Si on perd de vue la préoccupation centrale de l'anthropologie, consistant à éclairer le système de valeurs commun sous-tendant les pratiques sociales observées, la lecture d'un tel travail risque effectivement de rater son but. En revanche, en acceptant d'emblée de se prêter à un décentrement par rapport à son modèle disciplinaire, le lecteur doit pouvoir appréhender des aspects intéressant ses propres pratiques. S'intéresser à ce qui relie les savoirs et les pratiques au sein d'un monde commun, voilà un programme heuristique qui va à l'encontre de la logique de spécialisation.
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Si les versions cérébralisantes de la pathologie mentale ont eu plus ou moins de succès et de partisans selon les périodes et les courants dominants de la psychiatrie, elles n'ont cessé d'intéresser les aliénistes puis les psychiatres à travers les décennies. La question n'a pas fondamentalement varié au cours de ces deux derniers siècles. Elle peut être résumée ainsi : quels sont les dysfonctionnements cérébraux dont l'influence sur le comportement humain est telle qu'ils puissent provoquer parfois des pathologies qu'aucune thérapie biologique et/ou psychothérapeutique n'est capable de totalement maîtriser? Ce travail aborde ces questionnements à travers l'étude d'une hypothèse représentative des nombreuses tentatives de la psychiatrie de désigner les dysfonctionnements cérébraux potentiellement responsables des pathologies qu'elle tente de traiter: l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales, élaborée durant la première moitié du vingtième siècle, illustre en effet la quête de légitimité scientifique d'une psychiatrie constamment réduite à un tâtonnement thérapeutique. Se pencher sur la biographie d'une zone cérébrale permet premièrement de proposer un autre récit que celui généralement mis en avant par les historien·ne·s de la psychiatrie : il s'agit ici de montrer l'influence de la physiologie, de l'endocrinologie, de la neurologie et de la neurochirurgie sur la manière dont les psychiatres ont envisagé la relation esprit-cerveau, tant dans leur pratique clinique que dans leurs recherches expérimentales. En outre, l'étude de cette hypothèse révèle la continuité théorique entre la période qui précède et celle qui suit la « révolution neuroleptique », continuité qui contraste avec l'idée de rupture transmise par les récits plus classiques. Enfin, cette démarche permet de mettre en relief les enjeux actuels qu'entoure l'avancée des neurosciences psychiatriques, et de les réinscrire dans une histoire fondée sur des questionnements bien antérieurs au récent essor des neurosciences. Ainsi, revisiter la période durant laquelle a émergé l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales ne vise pas uniquement à s'intéresser au passer de la psychiatrie, mais plutôt à mobiliser ce passé pour mieux réfléchir à la façon dont cette discipline écrit sa propre histoire au présent.
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BACKGROUND: Identification of a Primary Care Physician (PCP) by older patients is considered as essential for the coordination of care, but the extent to which identified PCPs are general practitioners or specialists is unknown. This study described older patients' experiences with their PCP and tested the hypothesis of differences between patients who identify a specialist as their PCP (SP PCP) and those who turn to a general practitioner (GP PCP). METHODS: In 2012, a cross-sectional postal survey on care was conducted in the 68+ year old population of the canton of Vaud. Data was provided by 2,276 participants in the ongoing Lausanne cohort 65+ (Lc65+), a study of those born between 1934 and 1943, and by 998 persons from an additional sample drawn to include the population outside of Lausanne or born before 1934. RESULTS: Participants expressed favourable perceptions, at rates exceeding 75% for most items. However, only 38% to 51% responded positively for out-of-hours availability, easy access and at home visits, likelihood of prescribing expensive medication if needed, and doctors' awareness of over-the-counter drugs. 12.0% had an SP PCP, in 95.9% specialised in a discipline implying training in internal medicine. Bivariate and multivariate analyses did not result in significant differences between GP and SP PCPs regarding perceptions of accessibility/availability, doctor-patient relationship, information and continuity of care, prevention, spontaneous use of the emergency department or ambulatory care utilisation. CONCLUSIONS: Experiences of old patients were mostly positive despite some lack in reported hearing, memory testing, and colorectal cancer screening. We found no differences between GP and SP PCP groups.
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The essays in this volume, contributions to an international symposium at the University of Lausanne in June 1998, represent the perception of the elements as a framework for the history of religions (Maya Burger), exemplified by the Hindu traditions. Each element is treated by a specialist in a different academic field in order to bring out a variety of approaches important to the discipline of the history of religion. Ether (akasa) was assigned to philosophy (Wilhelm Halbfass), wind to the history of religion (Bettina Bäumer), fire to classical philology (Peter Schreiner), water to a specialist on Indian medicine (Arion Rosu) and earth to anthropology (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, specializing on Tamil literature). Les articles du présent volume, issus d'un symposium international ayant eu lieu à l'Université de Lausanne en juin 1998, présentent la perception des éléments comme base de recherche de l'étude des religions (Maya Burger), exemplifiée à l'aide des traditions hindoues. Chaque élément est traité par un spécialiste d'une discipline académique particulière dans le but de souligner la variété des approches nécessaire à la discipline d'histoire des religions. L'éther (akasa) a été considéré sous l'angle de la philosophie (Wilhelm Halbfass), le vent sous celui de l'histoire des religions (Bettina Bäumer), le feu sous celui de la philologie classique (Peter Schreiner), l'eau par un spécialiste de la médecine indienne (Arion Rosu) et la terre sous l'angle de l'anthropologie (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, se concentrant sur la littérature tamoule).
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L'éthique est de nouveau à la mode. Le phénomène moral redevient objet d'étude dans la société. Pourtant, le paysage culturel a fortement changé. L'éthique apparaît d'abord comme une discipline profane et foncièrement laique. Elle convainc en premier lieu par la solidité et le caractère rationnel de ses arguments, non par sa référence à des valeurs transcendantes ou des convictions de type religieux. Pour le christianisme, et partant le protestantisme, cela présuppose une nouvelle manière de poser l'éthique en référence à ses fondements.