92 resultados para Portuguese fiction
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Background: there is little information regarding the health status of migrants compared to subjects who remained in their country of origin. The aim was to compare Portuguese living in Porto (Portugal) with Portuguese migrants living in Lausanne (Switzerland). Design: cross-sectional studies conducted in Porto (EpiPorto, n=1150) and Lausanne (CoLaus, n=388) among Portuguese subjects aged between 35 and 65 years. Methods: body mass index, blood pressure, cholesterol and glucose levels were assessed using standardized procedures. Educational level, antihypertensive, hypocholesterolemic and antidiabetic treatments were collected using questionnaires. Results: Portuguese living in Lausanne were younger, more frequently male and had a lower education than Portuguese living in Porto. After multivariate adjustment, Portuguese living in Porto had a higher likelihood of being obese [Odds ratio and 95% confidence interval: 1.40 (1.01-1.94)] or abdominal obese [OR: 1.40 (1.02-1.93)] than Portuguese living in Lausanne. Portuguese living in Porto had a higher likelihood of being hypertensive than Portuguese living in Lausanne [OR: 1.38 (1.01-1.90)], while no differences were found regarding hypertension management and control. Portuguese living in Porto had a higher likelihood of being hypercholesterolemic [OR: 1.40 (1.06-1.85)] and were less likely to be treated [OR: 0.47 (0.27-0.83)] and controlled [OR: 0.47 (0.27-0.83)] than Portuguese living in Lausanne. Finally, no differences were found regarding smoking, prevalence and management of diabetes. Conclusion: Portuguese living in Lausanne, Switzerland, present a better cardiovascular risk profile and tend to be better managed regarding their cardiovascular risk factors than Portuguese living in Porto, Portugal.
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It is well established that interactions between CD4(+) T cells and major histocompatibility complex class II (MHCII) positive antigen-presenting cells (APCs) of hematopoietic origin play key roles in both the maintenance of tolerance and the initiation and development of autoimmune and inflammatory disorders. In sharp contrast, despite nearly three decades of intensive research, the functional relevance of MHCII expression by non-hematopoietic tissue-resident cells has remained obscure. The widespread assumption that MHCII expression by non-hematopoietic APCs has an impact on autoimmune and inflammatory diseases has in most instances neither been confirmed nor excluded by indisputable in vivo data. Here we review and put into perspective conflicting in vitro and in vivo results on the putative impact of MHCII expression by non-hematopoietic APCs-in both target organs and secondary lymphoid tissues-on the initiation and development of representative autoimmune and inflammatory disorders. Emphasis will be placed on the lacunar status of our knowledge in this field. We also discuss new mouse models-developed on the basis of our understanding of the molecular mechanisms that regulate MHCII expression-that constitute valuable tools for filling the severe gaps in our knowledge on the functions of non-hematopoietic APCs in inflammatory conditions.
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Comment on: Post RE, Mainous AG 3rd, Gregorie SH, Knoll ME, Diaz VA, Saxena SK. The influence of physician acknowledgment of patients' weight status on patient perceptions of overweight and obesity in the United States. Arch Intern Med. 2011 Feb 28;171(4):316-21. PMID: 21357807.
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Déjà le récit de Cupidon et Psyché dans l'Asinus aureus pose le problème du genre de cette histoire enchâssée, racontée par une vieille - est-ce un mythe ou une fable philosophique ? - et, par voie de conséquence, celui du statut même des dieux qui y interviennent. Qu'on voie dans Partenopeu de Blois un lointain avatar du récit d'Apulée, dans lequel la fée se substitue à Cupidon, ou qu'on le rattache au folklore (celtique), la question est sensiblement la même au XIIe siècle : les auteurs médiévaux croyaient-ils aux « êtres faés » ou ceux-ci étaient-ils à leurs yeux les acteurs imposés par le choix d'un certain univers fictionnel ? Si la critique est fondamentalement d'accord pour parler d'une « rationalisation » ou d'une « moralisation » de la fée, la démarche par laquelle l'écrivain médiéval adapte et actualise le matériau issu d'une tradition est susceptible de subtiles variations : la « réécriture » est chaque fois tributaire du projet d'écriture respectif, qu'il s'agisse de Partenopeu de Blois ou du lai de Guigemar de Marie de France. Au-delà du statut de la fée et de l'altérité qu'elle représente, c'est le statut même de la femme et du héros qui sont en cause, leur place et leur fonction au sein de la société féodale. La « translittération » de parcours narratifs stéréotypés, voire universaux, n'a ici rien à voir avec la récupération politique du folklore, transmis par voie orale, à laquelle s'attelle, quelque deux siècles plus tard, Jean d'Arras dans sa Mélusine : il extrait la légende de la fée poitevine du domaine de la fabula en inscrivant la merveille dans l'histoire, la région et l'expérience vécue pour légitimer les droits du duc de Berry sur Lusignan.
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Abstract De nature interdisciplinaire, ma thèse de doctorat porte sur les récits littéraires traditionnellement nommés de «science-fiction» - peu étudiés dans le milieu universitaire jusqu'à maintenant - et, plus particulièrement, sur le dialogue critique que ce genre littéraire peut instituer entre tout lecteur et la société technoscientifique au sein de laquelle il évolue au quotidien. Afin que cette tâche puisse être menée de manière rigoureuse, j'ai été conduit à faire entrer en résonance divers champs cognitifs non nécessairement liés a priori, à savoir les études littéraires (théorie de la mimèsis, théorie de la réception, théorie schaefferienne de la fiction et situations-limites sartriennes), anthropologiques (fonction du récit chez Jean Molino et Jérôme Brunner), économiques (histoire et théories du libéralisme), philosophiques (méditations heisenbergienne et heideggérienne sur la technique) et épistémologiques (liens entre technologies, sciences et société). En débutant par une réflexion historique sur l'émergence de la science moderne et du libéralisme économique, il s'agissait pour moi de montrer qu'entre ces deux savoirs, une alliance originale s'est nouée et ce, dès la fin du XVIIIe siècle : l'un a besoin de l'autre, et réciproquement. Il est ensuite mis en lumière qu'à la naissance de la science-fiction à la fin du XIXe siècle, correspond la nécessité, pour certains écrivains du moins, de réfléchir à l'évolution technoscientifique prise par la société de leur temps, ainsi qu'aux conséquences que ce progrès pourrait induire sur l'être humain en tant que sujet moral - une problématisation du rapport homme/technoscience par le biais de la fiction, donc. Lors de cette partie, je discute, d'une part, des éléments fondamentaux qui sont essentiels pour établir une poétique originale de la science-fiction - la conjecture, la structure des univers et les thèmes - et, d'autre, part, des distinctions génériques qu'il est important de discerner - j'en délimite trois : science-fiction «apologétique », «neutre » et «critique ». Finalement, mon travail se conclut par une réflexion, à partir de la pensée de Hans Jonas et de Jean-Pierre Dupuy, sur la fonction active que peuvent jouer les romans de science-fiction au niveau éthique. Pour le dire autrement, la fin de mon étude propose, en premier lieu, d'esquisser une «pragmatique de la science-fiction» ; puis, en second lieu, mon enquête stipule que la prise en charge sérieuse de ces récits conduit à la possibilité de concevoir une forme particulière de «catastrophisme éclairé », que j'appelle «heuristique du catastrophisme éclairé » conjurer les dangers et les périls qui pourraient éventuellement nous menacer, c'est avant tout croire qu'ils pourraient se réaliser si on ne les pense pas ou si on n'agit pas. Cette étape, souhaitée par les éthiciens, est justement celle qui me semble caractériser les récits de science-fiction critique. En ce sens, je montre que si la science-fiction écrit «demain », ce n'est en tout cas pas pour le fantasmer ou le prédire, mais, au contraire, pour mieux penser ce qui lui donne forme : l'« aujourd'hui ».