47 resultados para POSTPROSTATECTOMY INCONTINENCE
Resumo:
OBJECTIVE: There is currently no guideline regarding the management of neurogenic detrusor overactivity (NDO) refractory to intra-detrusor botulinum toxin injections. The primary objective of the present study was to find a consensus definition of failure of botulinum toxin intra-detrusor injections for NDO. The secondary objective was to report current trends in the managment of NDO refractory to botulinum toxin. METHODS: A survey was created, based on data drawn from current literature, and sent via e-mail to all the experts form the Group for research in neurourology in french language (GENULF) and from the comittee of neurourology of the French urological association (AFU). The experts who did not answer to the first e-mail were contacted again twice. Main results from the survey are presented and expressed as numbers and proportions. RESULTS: Out of the 42 experts contacted, 21 responded to the survey. Nineteen participants considered that the definition of failure should be a combination of clinical and urodynamics criteria. Among the urodynamics criteria, the persistence of a maximum detrusor pressure>40cm H2O was the most supported by the experts (18/21, 85%). According to the vast majority of participants (19/21, 90.5%), the impact of injections on urinary incontinence should be included in the definition of failure. Regarding the management, most experts considered that the first line treatment in case of failure of a first intra-detrusor injection of Botox(®) 200 U should be a repeat injection of Botox(®) at a higher dosage (300 U) (15/20, 75%), regardless of the presence or not of urodynamics risk factors of upper tract damage (16/20, 80%). CONCLUSION: This work has provided a first overview of the definition of failure of intra-detrusor injections of botulinum toxin in the management of NDO. For 90.5% of the experts involved, the definition of failure should be clinical and urodynamic and most participants (75%) considered that, in case of failure of a first injection of Botox(®) 200 U, repeat injection of Botox(®) 300 U should be the first line treatment. Level of proof 4.
Resumo:
La complexité des mécanismes de contrôle neurologique du système vésicosphinctérien fait que toute pathologie concernant le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs périphériques peut avoir des répercussions sur la continence urinaire et indirectement sur la fonction rénale. Actuellement, l'auto-sondage intermittent (ASI) est le traitement recommandé pour les personnes qui présentent des dysfonctionnements de l'appareil urétro-vésical entrainant une vidange incomplète de la vessie ou une incontinence urinaire. Toutefois, cette procédure implique un engagement, des connaissances et une participation des personnes concernées pouvant s'avérer lourds au quotidien. De ce fait, les infirmières ont un rôle primordial à jouer dans l'éducation thérapeutique et le suivi de ces personnes. Le but de cette étude descriptive corrélationnelle est d'évaluer d'une part, les relations entre le sentiment d'auto-efficacité et la capacité d'auto-soin, et d'autre part, les relations entre ces deux variables et les variables sociodémographiques et de santé des personnes pratiquant l'ASI. La théorie des auto-soins d'Orem a été retenue comme cadre de référence. Le recrutement des participants a eu lieu en Suisse romande, auprès de deux institutions de soins et d'une association de patients. L'échantillon de convenance est composé de 77 personnes pratiquant ou ayant arrêté l'ASI. Les données de l'étude ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire de données sociodémographiques et de santé, et de deux instruments de mesure validés en français. Les trois instruments étaient auto-administrés. Les résultats montrent qu'il existe une relation entre le sentiment d'autoefficacité et la capacité d'auto-soin des personnes qui pratiquent l'ASI à domicile, r = 0,299, p = 0,0084, IC 95% [0,080, 0,490]. Le sentiment d'auto-efficacité est quant à lui associé au niveau de formation, à la durée des troubles urinaires et à l'utilisation de protection pour l'incontinence. En ce qui concerne la capacité d'auto-soin, elle est associée à l'âge des personnes qui pratiquent l'ASI. En conclusion, les résultats de cette étude nous aident à mieux comprendre quelques enjeux pouvant influencer l'utilisation des ASI à domicile. Leur intégration dans la pratique clinique devrait permettre le développement de nouvelles interventions en éducation thérapeutique et ouvrir des perspectives pour de futures recherches dans ce domaine. Cette étude représente une des premières réalisées en Suisse sur l'utilisation de l'ASI avec des patients atteints de lésion médullaire et de sclérose en plaques. Dans ce contexte, il s'avère indispensable de poursuivre nos explorations.