147 resultados para Motivation (Psychologie)
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Ce travail vise à exposer le courant de la psychologie positive et à présenter une tentative d'articulation entre ce courant et le champ de la pratique psychothérapeutique. Nous présenterons, dans un premier temps, les fondements de la psychologie positive et les axes principaux qui la constituent. Dans cette perspective, la théorie des émotions positives de Fredrickson et la classification des vertus et des forces de caractères de Peterson et Seligman sont exposées plus en détails. Dans un second temps et à partir des travaux récents, deux facçons d'établir un pont entre psychologie positive et la psychothérapie sont discutées : (i) le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques issues de la psychologie positive et (ii) une relecture des principaux modèles psychothérapeutiques au regard de la psychologie positive. / This article aims to present the field of positive psychology and the way it could be integrated in the area of psychotherapy. First, the historical grounding and the main contributions of positive psychology are presented. In this perspective, the Fredrickson's theory of positive emotions and the Peterson's classification of character strengths and virtues are particularly detailed. Secondly, based on recent research, two ways to link positive psychology to clinical practice emerged: (i) the development of new therapeutic strategies anchored in the positive psychology, and (ii) a critical look at different psychotherapeutic modalities based on positive psychology.
Je t'aide moi non plus: biologique, comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états
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« Je t'aime moi non plus », le titre de la fameuse chanson de Gainsbourg reflète de manière exquise ce que la vie a de beau et d'amer à la fois. A défaut de traiter d'amour, cet ouvrage analyse les méandres de l'aide à sens unique. L'altruisme, ce comportement de don sans attente de retour de service, est abordé ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Un objectif est d'en traquer les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en calculs de coûts et bénéfices. Il s'agit également d'approfondir les diverses manières de comprendre et de pratiquer l'altruisme. Souvent considéré comme une des plus grandes vertus humaines, l'objet de nombreux écrits philosophiques et psychologiques, l'altruisme peut-il se trouver chez les abeilles et les marmottes ? Posez la question à un biologiste de l'évolution et il vous répondra « Mais oui, évidemment ! ». A première vue, une telle réponse est consternante mais nous verrons qu'à y regarder de plus près, les philosophes et les biologistes ne parlent pas exactement de la même chose en utilisant le même terme. L'hétérogénéité des disciplines intéressées à l'altruisme et des contextes théoriques dans lesquels il est utilisé en ont fait une notion extrêmement complexe et difficile à saisir. Au sein des différentes sciences sociales et du vivant, l'altruisme est un élément pivot dans trois débats dont cet ouvrage prend le temps de retracer les contours. Tantôt, l'altruisme se profile en danger (apparent) pour la théorie de l'évolution darwinienne (chap. 1), tantôt, il sert de cheval de bataille dans la croisade contre l'idéal de l'homo economicus si souvent prôné en économie (chap. 2 et 3), tantôt il est une énigme à découvrir dans les méandres de nos motivations intimes (chap. 3). Dans le cadre de ces différents débats, la notion d'altruisme prend des significations sensiblement différentes. Pour en rendre compte, l'ensemble de l'ouvrage s'articule autour d'une triple distinction fondamentale : l'altruisme peut être compris au sens biologique, comportemental ou psychologique. Chacune de ces notions est utilisée dans un contexte spécifique au sein de sciences qui ont leurs propres traditions et leurs propres débats internes. La structure de l'ouvrage est organisée en fonction de cette triple distinction. Le premier chapitre est consacré à l'altruisme biologique, définit en termes de valeur de survie et de reproduction (fitness) : un comportement est altruiste s'il a pour effet d'augmenter la fitness d'autrui aux dépens de sa propre fitness. L'observation de comportements altruistes au sein du monde animal a posé un des plus grands défis à la théorie de l'évolution depuis la publication de l'Origine des espèces. Des générations de biologistes se sont attelés à la tâche d'expliquer comment un comportement qui augmente la fitness biologique d'autres organismes aux dépends de la fitness de l'agent a pu être sélectionnée au fil de l'évolution. Nous verrons que c'est grâce aux travaux de William Hamilton et d'autres que cette difficulté a pu être résolue. Le deuxième chapitre retrace les attaques d'une frange d'économistes (supportés dans leur effort critique par des théoriciens des jeux et anthropologues évolutionnistes), contre le modèle classique de l'homo economicus. Leur objectif est de montrer que des personnes ordinaires ne se comportement souvent pas en maximisateurs rationnels de leurs gains propres, comme le prédirait la théorie économique néo-classique. Dans le cadre de ce débat, c'est du comportement social spécifiquement humain et plus particulièrement de l'altruisme humain dont il est question. Le terme d'altruisme est alors utilisé dans un sens plus lâche que ne le font les biologistes ; ce que l'on appellera l'altruisme comportemental comprend les actions coûteuses pour l'agent et avantageuses pour autrui. La particularité humaine fournira également l'occasion de traiter la délicate question des rapports entre l'évolution génétique et la culture. Nous verrons que l'étude du comportement animal fournit les premiers éléments d'explication de l'altruisme humain, mais ce dernier ne peut être pleinement compris qu'au terme d'une analyse qui tient compte des capacités qui nous sont propres. Cette analyse nous permettra de saisir pourquoi les êtes humains sont à la fois plus sociaux et plus opportunistes (la contradiction n'est qu'apparente) que les autres espèces animales. Malgré leurs différences, les versions biologique et comportementale de l'altruisme sont très proches au sens où elles traitent des conséquences de comportements. Ces notions ne reflètent qu'imparfaitement la conception ordinaire que nous nous faisons de l'altruisme. L'altruisme tel qu'il est utilisé dans le langage courant correspond davantage à l'image que s'en font les philosophes et les psychologues. Pour déceler les actions altruistes, ces derniers se demandent généralement si elles ont été causées par un motif dirigé vers le bien d'autrui. En ce sens, on parle d'altruisme psychologique qui réfère aux causes plutôt qu'aux effets des actions d'aide. Le troisième chapitre est consacré aux débats qui font rage autour de la question de savoir si les êtres humains sont capables d'agir de manière altruiste psychologique, c'est-à-dire en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien-être d'autrui. Nous verrons à quel point cette tâche est ardue à moins d'accepter de reformuler la question en termes de motivation primaire à l'action. Au terme de l'analyse, il apparaitra que les trois notions d'altruisme se croisent sans se recouper dans un enchevêtrement de liens plus ou moins complexes. Nous verrons par exemple que l'altruisme biologique (voire comportemental) pourrait bien être une condition nécessaire à l'évolution de l'altruisme psychologique ; des liens tangibles peut ainsi être tissés entre ces différentes notions. Les diverses approches du phénomène de l'altruisme retracées dans cet ouvrage fournissent également des clefs de compréhension des méandres du comportement social animal et plus particulièrement humain. De manière générale, sans apporter de solutions toutes faites, cet écrit peut servir de guide sémantique et initie le lecteur à une littérature interdisciplinaire émergeante, foisonnante, passionnante quoique encore souvent parsemée de confusions et de contradictions.
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Chaque année en Suisse, 15000 personnes meurent du cancer, ce qui en fait la deuxième cause de mortalité [1]. Il est donc nécessaire d'introduire sur le marché de nouveaux traitements plus efficaces. Ces derniers doivent passer par une période d'essais cliniques qui comporte plusieurs phases, dont la phase I. Celle-ci sert principalement à déterminer la dose maximale tolérable d'un médicament, en exposant le patient à des doses croissantes. Déterminer les motivations des patients à participer à la phase I d'un essai clinique, alors que les bénéfices personnels sont relativement faibles [3].
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Abstract The neo-liberal capitalist ideology has come under heavy fire with anecdotal evidence indicating a link between these same values and unethical behavior. Academic institutions reflect social values and act as socializing agents for the young. Can this explain the high and increasing rates of cheating that currently prevail in education? Our first chapter examines the question of whether self-enhancement values of power and açhievement, the individual level equivalent of neo-liberal capitalist values, predict positive attitudes towards cheating. Furthermore, we explore the mediating role of motivational factors. Results of four studies reveal that self-enhancement value endorsement predicts the adoption of performance-approach goals, a relationship mediated by introjected regulation, namely desire for social approval and that self-enhancement value endorsement also predicts the condoning of cheating, a relationship mediated by performance-approach goal adoption. However, self-transcendence values prescribed by a normatively salient source have the potential to reduce the link between self-enhancement value endorsément and attitudes towards cheating. Normative assessment constitutes a key tool used by academic institutions to socialize young people to accept the competitive, meritocratic nature of a sociéty driven by a neo-liberal capitalist ideology. As such, the manifest function of grades is to motivate students to work hard and to buy into the competing ethos. Does normative assessment fulfill these functions? Our second chapter explores the reward-intrinsic motivation question in the context of grading, arguably a high-stakes reward. In two experiments, the relative capacity of graded high performance as compared to the task autonomy experienced in an ungraded task to predict post-task intrinsic motivation is assessed. Results show that whilst the graded task performance predicts post-task appreciation, it fails to predict ongoing motivation. However, perceived autonomy experienced in non-graded condition, predicts both post-task appreciation and ongoing motivation. Our third chapter asks whether normative assessment inspires the spirit of competition in students. Results of three experimental studies reveal that expectation of a grade for a task, compared to no grade, induces greater adoption of performance-avoidance, but not performance-approach, goals. Experiment 3 provides an explanatory mechanism for this, showing that reduced autonomous motivation experienced in previous graded tasks mediates the relationship between grading and adoption of performance avoidance goals in a subsequent task. The above results, when combined, provide evidence as to the deleterious effects of self enhancement values and the associated practice of normative assessment in school on student motivation, goals and ethics. We conclude by using value and motivation theory to explore solutions to this problem.
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VEsquisse (1895) ainsi que le chapitre VII de L'interprétation du rêve (1900) de Freud offrent un modèle psychologique - sous-jacent à toute la psychanalyse élaborée par la suite - qui présente des analogies frap¬pantes avec les conceptions aristotéliciennes sur la psyché, principalement développées dans le De l'âme et les Petits traités d'histoire naturelle. Ceci peut se comprendre entre autres par le fait que les seuls cours uni¬versitaires de psychologie et de philosophie que Freud fréquenta, parallèlement à ses études de médecine, furent ceux du théologien, psychologue et philosophe Franz Brentano, grand spécialiste d'Aristote, dont l'impact de l'enseignement sur le jeune Freud est aujourd'hui mieux connu grâce à son échange épistolaire, au début de ses études, avec son ancien ami de gymnase Eduard Silberstein. En effet, plus d'un élément du paradigme psychologique aristotélicien, qui chez cet auteur s'ancre dans la biologie, semblent trouver écho chez Freud : ainsi, la génération de diverses sortes de représentation au sein de l'appareil psychique par l'investissement des traces mnésiques, chez Freud, fait penser à la production ât phantâsmata dans l'âme, par le travail de la phantasîa sur les mouvements résiduels de la perception sensorielle, chez Aristote. De là, ce sont autant le fonctionnement mnésique, que l'explication des phénomènes du rêve et de l'hallucination, que la compréhension du désir dans sa capacité de mettre en mouvement le vivant animé (c'est-à-dire un être doté d'une âme) qui vont représenter les points d'articulation de cette comparaison. -- The Project for a Scientific Psychology (1895) as well as Chapter VII of Freud's Interpretation of Dreams (1900) offer a psychological model - underlying the entire psychoanalysis developed hereafter - which is strikingly similar to Aristotelian conceptions of the psyche in On the Soul and Little Physical Treatises. One explanation may be that the only lectures in psychology and philosophy that Freud attended at university, alongside lectures in medicine, were given by the theologist, psychologist, and philosopher Franz Brentano, who had a deep knowledge of Aristotle. Because of young Freud's correspondence with his high school friend Eduard Silberstein at the beginning of his studies, the influence of Brentano's teachings on Freud is now better known. Indeed, much of the Aristotelian psychological paradigm - rooted in biology - seems to echo in Freud's writings. Thus, the production of various sorts of representations within the psychic apparatus by means of the investment in memory traces in Freud's model evokes the phantâsmata generated in the soul by the action of phantasîa on the residual movements of the sensory perception in Aristotle's psychology. From there, this comparison will hinge as much on the operation of memory as on the explanation of the phenomena of dreams and hallucinations, as on the understanding of desire in its ability to set the animated living being (i.e. a being with a soul) in motion.
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This article analyzes if, and to what extent, the public service motivation (PSM) construct has an added value to explain work motivation in the public sector. In order to address the specificity of PSM when studying work motivation, the theoretical model underlying this empirical study compares PSM with two other explanatory factors: material incentives, such as performance-related pay, and team relations and support, such as recognition by superiors. This theoretical model is then tested with data collected in a national survey of 3,754 civil servants at the Swiss municipal level. Results of a structural equations model clearly show the relevance of PSM. They also provide evidence for the importance of socio-relational motivating factors, whereas material incentives play an anecdotal role.
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Proactive career behaviors become increasingly important in today's career environment, but little is known about how and when motivational patterns affect individual differences. In a six-month longitudinal study among German university students (Study 1; N = 289) it was demonstrated that motivation in terms of "can do" (self-efficacy and context beliefs), "reason to" (autonomous career goals), and "energized to" (positive affect) significantly predicted career behaviors. Contrary to expectation, negative context beliefs had a positive effect when combined with other motivational states. Study 2 replicated and extended those results by investigating whether "can do" motivation mediates the effect of proactive personality and whether those effects are conditional upon the degree of career choice decidedness. We tested a moderated multiple mediation model with a unique sample of 134 German students, assessed three times, each interval being 6 weeks apart. The results showed that effects of proactivity were partially carried through higher self-efficacy beliefs but not context beliefs. Supporting a moderation model, indirect effects through self-efficacy beliefs were not present for students with very low decidedness.