52 resultados para Escala de coma de Glasgow


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OBJECTIVES: Therapeutic coma is advocated in guidelines for management of refractory status epilepticus; this is, however, based on weak evidence. We here address the specific impact of therapeutic coma on status epilepticus outcome. DESIGN: Retrospective assessment of a prospectively collected cohort. SETTING: Academic hospital. PATIENTS: Consecutive adults with incident status epilepticus lasting greater than or equal to 30 minutes, admitted between 2006 and 2013. MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: We recorded prospectively demographics, clinical status epilepticus features, treatment, and outcome at discharge and retrospectively medical comorbidities, hospital stay, and infectious complications. Associations between potential predictors and clinical outcome were analyzed using multinomial logistic regressions. Of 467 patients with incident status epilepticus, 238 returned to baseline (51.1%), 162 had new disability (34.6%), and 67 died (14.3%); 50 subjects (10.7%) were managed with therapeutic coma. Therapeutic coma was associated with poorer outcome in the whole cohort (relative risk ratio for new disability, 6.86; 95% CI, 2.84-16.56; for mortality, 9.10; 95% CI, 3.17-26.16); the effect was more important in patients with complex partial compared with generalized convulsive or nonconvulsive status epilepticus in coma. Prevalence of infections was higher (odds ratio, 3.81; 95% CI, 1.66-8.75), and median hospital stay in patients discharged alive was longer (16 d [range, 2-240 d] vs 9 d [range, 1-57 d]; p < 0.001) in subjects managed with therapeutic coma. CONCLUSIONS: This study provides class III evidence that therapeutic coma is associated with poorer outcome after status epilepticus; furthermore, it portends higher infection rates and longer hospitalizations. These data suggest caution in the straightforward use of this approach, especially in patients with complex partial status epilepticus.

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Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité en Suisse. Après un arrêt cardio-respiratoire, une minorité des patients survit sans ou avec peu de séquelles fonctionnelles. L'évaluation du pronostic se fait classiquement selon des critères établis par l'Académie Américaine de Neurologie (AAN) en 2006, soit précédant l'introduction de l'hypothermie thérapeutique. Depuis, ces critères semblent insuffisants, et de nouveaux examens para-cliniques sont nécessaires afin d'identifier les patients ayant un pronostic favorable. La détection d'irrégularités auditives, et plus particulièrement l'évolution de cette détection sur plusieurs jours, pourrait être un indicateur du pronostic de patients comateux suite à une anoxie cérébrale. En effet, lors d'une violation de la régularité établie par des séries de sons identiques, deux signaux sont détectables à l'électro- encéphalographie (EEG). Le premier, dénommé «Mismatch negativity» (MMN), peut être enregistré après une violation locale d'une régularité établie au niveau de chaque son. Il reflète un processus inconscient et ne demandant pas de ressources attentionnelles. Le deuxième, dénommé « complexe P300 » survient par contre après une violation globale d'une régularité établie au niveau de groupes de sons. La littérature actuelle indique que ce deuxième phénomène requerrait la présence de capacités attentionnelles. Dans notre étude, nous avons testé l'existence de cette détection d'irrégularités auditives globales chez des patients dans une phase précoce de coma post-anoxique, sous hypothermie thérapeutique. Nous avons enregistré la réponse électro-encéphalographique lors de violations de régularités auditives globales, à l'aide d'un protocole expérimental qui intégrait en plus un paradigme de MMN classique, afin de tester la détection d'irrégularités auditives locales également. Notre analyse finale inclut 24 patients comateux ayant subi un arrêt cardio-respiratoire, et bénéficié du protocole hypothermie du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) à Lausanne. Après une analyse multivariée des réponses électro-encéphalographiques de chaque tracé individuellement (« single-trial »), nous avons trouvé que 8 patients sur 24 pouvaient discriminer une irrégularité globale, alors qu'étant définis comateux selon l'échelle de Glasgow (GCS). De plus, l'amélioration de la détection d' irrégularités auditives entre deux EEG consécutifs (en hypo- puis normothermie), était un facteur de bon pronostic. Notre test pourrait ainsi être un complément para-clinique dans l'évaluation du pronostic de patients en coma post- anoxique.

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L'état de mal épileptique (EME) est la plus fréquente urgence neurologique après les accidents vasculaires cérébraux, avec des hauts taux de morbidité et mortalité (Coeytaux et al., 2000). Son traitement est basé sur une approche en trois étapes (Meiekord et al., 2010). Dans ce contexte, un EME ne répondant pas aux benzodiazépines (1er ligne de traitement) suivi par des médicaments antiépileptiques (2ème ligne de traitement) est appelé EME réfractaire. Pour cette condition, représentant entre le 23% et le 43% des EME (Novy et al., 201O; Holtkamp et al., 2005), les actuelles recommandations préconisent un traitement par coma pharmacologique (3ème ligne de traitement), malgré un faible niveau d'évidence (Rossetti et al., 2011). En effet, l'impact du coma pharmacologique sur l'issue clinique n'a pas encore été clairement établi. Récemment, deux études américaines (Kowalski et al., 2012; Hocker et al., 2013) et une étude suisse (Sutter et al., 2014), ont montré un effet potentiellement délétère de ce type de traitement. Cependant, ces études étaient limitées à des patients hospitalisés aux soins intensifs et les analyses n'étaient pas ajustées pour tous les facteurs pronostiques connus. Le but de notre travail, publié dans Critical Gare Medicine (Marchi et al., 2015), était d'évaluer l'impact spécifique du coma pharmacologique sur le pronostic des patients avec EME, sans limitations aux soins intensifs et avec un·ajustement plus attentif concernant les autres facteurs pronostiques. En utilisant notre registre prospectif des patients avec EME traités aux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, nous avons comparé l'issue clinique à la sortie de l'hôpital des patients traités avec ou sans coma pharmacologique (467 épisodes au total). Ensuite, nous avons utilisé une régression logistique multinomiale pour ajuster les résultats par les autres facteur pronostiques connus (âge, absence de crises épileptiques précédentes, étiologie potentiellement fatale, gravité clinique de l'EME, comorbidités). Nous · avons pu mettre ainsi en évidence que le traitement avec coma pharmacologique est associé avec une mauvaise issue clinique après un EME. De plus, nous avons pu po_ur la première fois montrer que cet effet est d'autant plus important chez les patients avec un EME de type partiel complexe au moment du traitement. Nos résultats suggèrent que l'utilisation du coma pharmacologique ne doit pas être indiscriminée dans l'EME réfractaire et qu'une évaluation de la situation clinique de base permet une optimisation son emploi.

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Postanoxic coma after cardiac arrest is one of the most serious acute cerebral conditions and a frequent cause of admission to critical care units. Given substantial improvement of outcome over the recent years, a reliable and timely assessment of clinical evolution and prognosis is essential in this context, but may be challenging. In addition to the classic neurologic examination, EEG is increasingly emerging as an important tool to assess cerebral functions noninvasively. Although targeted temperature management and related sedation may delay clinical assessment, EEG provides accurate prognostic information in the early phase of coma. Here, the most frequently encountered EEG patterns in postanoxic coma are summarized and their relations with outcome prediction are discussed. This article also addresses the influence of targeted temperature management on brain signals and the implication of the evolution of EEG patterns over time. Finally, the article ends with a view of the future prospects for EEG in postanoxic management and prognostication.

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L'encéphalopathie post-anoxique après arrêt cardiaque (AC) est une cause féquente d'admission pour coma en réanimation. Depuis les recommandations de 2003, l'hypothermie thérapeutique (HT) est devenue un standard de traitement après AC et est à l'origine de l'amélioration du pronostic au cours de cette derniere décennie. Les élements prédicteurs de pronostic validés par l'Académie Américaine de Neurologie avant l'ère de l'HT sont devenus moins précis. En effet, l'HT et la sédation retardent la reprise de la réponse motrice et peuvent altérer la valeur prédictive des réflexes du tronc cérébral. Une nouvelle approche est nécessaire pour établir un pronostic après AC et HT. L'enregistrement (pendant l'HTou peu après) d'une activité électroencéphalographique réactive et/ou continue est un bon prédicteur de récupération neurologique favorable après AC. Au contraire, la présence d'un tracé non réactif ou discontinu de type burst-suppression, avec une réponse N20 absente bilatérale aux potentiels évoqués somatosensoriels, sont presqu'à 100 % prédictifs d'un coma irréversible déjà à 48 heures après AC. L'HT modifie aussi la valeur prédictive de l'énolase neuronale spécifique (NSE), principal biomarqueur sérique de la lésion cérébrale post-anoxique. Un réveil avec bonne récupération neurologique a été récemment observé par plusieurs groupes chez des patients présentant des valeurs de NSE>33 μg/L à 48-72 heures : ce seuil ne doit pas être utilisé seul pour guider le traitement. L'imagerie par résonance magnétique de diffusion peut aider à prédire les séquelles neurologiques à long terme. Un réveil chez les patients en coma post-anoxique est de plus en plus observé, malgré l'absence précoce de signes moteurs et une élévation franche des biomarqueurs neuronaux. En 2014, une nouvelle approche multimodale du pronostic est donc nécessaire, pour optimiser la prédiction d'une évolution clinique favorable après AC. Hypoxic-ischemic encephalopathy after cardiac arrest (CA) is a frequent cause of intensive care unit (ICU) admission. Incorporated in all recent guidelines, therapeutic hypothermia (TH) has become a standard of care and has contributed to improve prognosis after CA during the past decade. The accuracy of prognostic predictors validated in 2006 by the American Academy of Neurology before the era of TH is less accurate. Indeed, TH and sedation may delay the recovery of motor response and alter the predictive value of brainstem reflexes. A new approach is needed to accurately establish prognosis after CA and TH. A reactive and/or continuous electroencephalogram background (during TH or shortly thereafter) strongly predicts good outcome. On the contrary, unreactive/spontaneous burst-suppression electroencephalogram pattern, together with absent N20 on somatosensory evoked potentials, is almost 100% predictive of irreversible coma. TH also affects the predictive value of neuronspecific enolase (NSE), the main serum biomarker of postanoxic injury. A good outcome can occur despite NSE levels >33 μg/L, so this cutoff value should not be used alone to guide treatment. Diffusion magnetic resonance imagery may help predict long-term neurological sequelae. Awakening from postanoxic coma is increasingly observed, despite the absence of early motor signs and pathological elevation of NSE. In 2014, a multimodal approach to prognosis is recommended to optimize the prediction of outcome after CA.